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Lexique des termes bibliques

Ce lexique fournit une explication de termes bibliques recouvrant des vérités fondamentales de la Parole de Dieu.

Nouvelle naissance

Deux vérités de base sont présentées, lorsque le Seigneur Jésus parle à Nicodème de la nécessité d'être né de nouveau :
1. L'homme est foncièrement pécheur, incapable de se sauver lui-même. « Tous ont péché, dit l'apôtre, et n'atteignent pas à la gloire de Dieu » (Rom. 3 : 23). « Hommes moraux ou immoraux, religieux ou profanes, sobres ou intempérants, honnêtes ou coquins, jeunes ou vieux, savants ou ignorants, riches ou pauvres, tous sont égaux devant Dieu, c'est-à-dire des pécheurs ! » (J.N.D.) Que faire de tels êtres ? - « Finissez-en avec l'homme, » disait déjà le prophète, « car quel cas doit-on faire de lui ? » (Es. 2 : 22).
2. L'homme ne pouvant être amélioré, il lui faut être né de nouveau, avoir une vie nouvelle, une nature absolument nouvelle, pour pouvoir se trouver en rapport avec Dieu, « entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3 : 5).
Le Seigneur enseigne quelles sont les trois conditions sine qua non de la nouvelle naissance :
1. Il faut que l'homme soit né d'eau, c'est-à-dire de la Parole. Celle-ci est représentée sous l'image de l'eau à cause de son action purifiante (S.P.). La parole de Dieu, qui est la révélation de ses pensées, opère en purifiant l'homme de ses propres pensées et en introduisant les pensées de Dieu à la place de celles de l'homme. Il nous a engendrés par la parole de la vérité, dit Jacques (1 : 18). Nous avons été régénérés par la vivante et permanente parole de Dieu, dit Pierre en sa première épître (1 : 23).
2. Il faut qu'il soit né de l'Esprit. La nouvelle nature que le croyant possède est une nature qui procède de l'Esprit de Dieu. Ce qui est chair est chair ; ce qui est de la chair ne s'améliore pas. Ce qui est né de l'Esprit est rendu participant de la nature divine.
3. Il est enfin demandé à l'homme qu'il croie. « A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont nés... de Dieu » (Jean 1 : 12).
N'est-ce pas une grande grâce de Dieu que d'être amené à accepter simplement le fait que l'homme est perdu, sans aucune ressource propre ? N'est-ce pas une plus grande grâce encore que de se soumettre humblement à l'action de la parole de Dieu qui frappe la conscience par la puissance de l'Esprit et qui, étant reçue par la foi dans l'âme, produit une nature que l'homme n'avait jamais eue auparavant ?

Pierre Rossel