Etre avec Jésus, être en communion avec Lui, c'est là la source de la vraie connaissance, de la connaissance qu'on acquiert de Lui (Matt. 11 : 29 ; Tite 2 : 12), la connaissance de Lui-même. En 2 Pierre 1 : 3, tout ce qui regarde la vie et la piété nous est donné par la connaissance de Christ.

Trop de travail est une épreuve parce qu'on n'a pas le temps de se recueillir. Trop de loisir est une épreuve parce qu'on se recueille plus difficilement lorsqu'on n'a rien d'autre à faire.

« Il (Moïse) Lui parlait » (Nom. 7 : 89). Ne parlez jamais de Dieu sans avoir parlé avec Lui.

Plus nous lui serons semblables, plus aussi nous souffrirons avec Lui ; plus notre communion avec Lui dans ses souffrances sera profonde, plus aussi le sera notre communion avec lui dans sa gloire.

Avec des doctrines quelque précieuses qu'elles soient, on peut être loin de Dieu ; se trouver auprès de Lui, jouissant de son amour, est la seule chose qui produise la sainteté, et celui qui a joui de cette proximité n'a plus le désir de s'en éloigner.

Si Dieu te semble très loin... cherche soigneusement qui s'est éloigné.

Il est impossible d'avoir goûté la joie de la présence de Dieu sans comprendre ce qu'est la sainteté. Quand on jouit de la lumière, on jouit de Dieu ; si nous le quittons, aussitôt notre faiblesse se montre. Aussi n'ai-je qu'un désir : c'est de ne pas le quitter.

Vivez aujourd'hui de la façon dont vous voudriez avoir vécu cette journée au moment où vous comparaîtrez devant Dieu.

Il est d'une grande importance d'être positivement occupé de Christ. Cela ferme la porte à Satan ; sinon il entre et souille tout.

Le chrétien qui ne vit pas dans la communion intime de Dieu ne peut consentir à recevoir beaucoup de lui, se sentant indigne de ses dons ; même quand Dieu place ses grâces dans ses mains, une fausse humilité l'empêche de les saisir et l'en prive.

La vie cachée avec Christ en Dieu l'est dans sa source, mais non quant à ses résultats pratiques. Si nous participons à cette vie, nous ne considérerons plus notre temps, notre argent, nos forces, nos facultés comme nous appartenant, mais nous ferons l'expérience que si nous cherchons premièrement le royaume des cieux, toutes choses nous seront données par-dessus (Matt. 6 : 33).

Une acceptation joyeuse de la volonté de Dieu telle qu'elle se manifeste dans les incidents de chaque heure du jour, une parfaite docilité dans la main de Dieu pour accepter toute sa volonté, la manifestation de la douceur en face des provocations, la sérénité au milieu de l'agitation, la bienveillance, l'absence de susceptibilité, la délivrance de tout souci et de toute crainte... toutes ces choses sont les manifestations extérieures de notre vie intérieure.

C'est le matin, dans le silence, avant toute activité et alors que tout est calme autour de nous que le Seigneur nous appelle à le rencontrer. Il est le premier à nous attendre, toujours prêt à nous accueillir (Jean 6 : 37 ; Jac. 4 : 8).

Cherchons Christ dans les personnes ; craignons d'être trouvés ouvrant la bouche pour parler contre un saint de Dieu.

« Exerce-toi à la piété » (1 Tim. 4 : 7). La piété consiste à veiller sur la qualité et la fréquence des relations que nous entretenons avec notre Maître.

L'état de notre âme peut s'apprécier par l'effet que le nom de Jésus produit sur elle.

Trouver son plaisir dans la présence de Dieu est la preuve qu'une âme est en bon état.

La chose essentielle c'est que notre coeur soit près du Seigneur, alors Il pourra nous employer.

Rien n'est plus triste que d'être seul avec ses pensées, rien n'est plus précieux que d'être seul avec Dieu.

Si notre coeur est rempli du Seigneur, il jouira de ce qu'il y a de plus excellent.

Si vous regardez les saints du sommet des rochers, vous partagerez les pensées de Dieu en grâce pour eux. Cherchez Christ dans les personnes et ne vous arrêtez pas à considérer leurs manquements.

Lorsque nous sommes occupés du Seigneur, nous ne courons aucun danger, plus nos coeurs sont remplis de Lui, plus nous sommes capables de repousser ce qui n'est pas compatible avec sa Sainteté.

Nous avons besoin de nous cacher derrière le buisson ardent en ce lieu sacré, où la nature est abaissée dans la poussière et où Dieu seul est exalté. Là, les hommes, les choses, le monde et le moi, les circonstances présentes et leur influence sont toutes estimées à leur juste valeur : là, vous trouverez une balance divinement juste et appropriée pour tout ce qui est au-dedans de vous. Là il n'y a pas de fausses couleurs, point de fausses prétentions. Tout y est réalité, le coeur a de justes pensées sur toutes choses, il est élevé au-dessus de l'influence fiévreuse des affaires de ce monde ; le tumulte, l'agitation et la confusion de l'Egypte ne pénètrent pas dans ce lieu retiré... On n'y est pas tenté, les yeux ne sont pas obscurcis. On n'y est ni enflé par les louanges des hommes ni découragé par leur censure. Tout y est mis de côté, excepté le calme et la présence de Dieu, on y jouit de sa lumière et on y reçoit ses pensées.

Si l'on ne demeure pas dans la communion du Seigneur, on ne sait jamais faire ou dire ce qu'il convient. En revanche, si nous sommes remplis du Saint Esprit, il devient, au moment donné, la source d'actes et de paroles selon Dieu.

Si une association offre humainement bien des avantages et même de l'agrément pour le travail, la marche ou le combat, la véritable force du chrétien réside toujours dans sa communion personnelle avec le Seigneur.

Le secret de la force se trouve dans la conscience de nos relations avec Dieu.

Si nous ne sommes pas devant Dieu, la chair le manifeste en nous au moment de la tentation. Il est de toute importance que nous soyons habituellement dans cette présence et dans la communion du Seigneur, pour demeurer paisibles et être gardés dans la tentation.

Pour jouir de la communion avec Dieu, il faut que la puissance du Saint Esprit applique la mort de Christ à la conscience et au coeur. Alors, aucun obstacle ne subsiste plus entre nous et Dieu. Tel est l'état normal du chrétien.