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NOTES SUR L'EPITRE AUX ROMAINS (5)
 
 
ROMAINS : chapitre 5

 1 – La position chrétienne : v. 1-2 
 2 – Les ressources de la grâce : v. 3-5
 3 – La perfection de l'amour de Dieu et la joie en Lui : v. 6-11
 4 – L'oeuvre de Christ à l'égard du péché : v. 12-21


1 – La position chrétienne : v. 1-2      
 
            Le chapitre 5 commence par un cri de triomphe : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ… » (v. 1). C'est l'affirmation d'une pleine certitude parce que tout est fondé sur ce que Dieu a fait, sur l'oeuvre qui a été accomplie à la croix par notre Seigneur Jésus Christ. Notre paix ne dépend pas de ce que nous nous pouvons faire, ni de ce que nous ressentons ; elle repose entièrement sur ce que Dieu a fait.
            Nous trouvons dans ces deux premiers versets, tout ce que nous apporte l'oeuvre de Christ, pour le passé, le présent et l'avenir. Ce sont des passages de la Parole qui remplissent nos coeurs de reconnaissance et d'actions de grâces ! Nous étions autrefois ennemis de Dieu et nous sommes maintenant placés dans sa faveur. Il y a pour nous une espérance et un avenir glorieux !
            La contemplation de ce que le Seigneur nous a acquis par sa mort et sa résurrection devrait toujours être pour nous un puissant motif de rendre gloire et louange à notre Dieu.
 
            1.1 : La paix avec Dieu
 
                        Elle repose sur ce que le Seigneur Jésus a accompli à la croix : « …nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ ». Lui-même a « fait la paix par le sang de sa croix » (Col. 1 : 20).
                        « Vous avez été approchés par le sang du Christ. Car c'est lui qui est notre paix » (Eph. 2 : 13-14).
                        « Le châtiment de notre paix a été sur lui… » (Es. 53 : 5).
 
 
            1.2 : La faveur de Dieu
 
                        Si nous étions autrefois ennemis de Dieu, nous sommes maintenant amenés dans la faveur de Dieu. Par l'oeuvre de Christ, nous avons été « comblés dans le Bien-aimé » (Eph. 1 : 6) ; autrefois opposés à Dieu, mais maintenant devenus enfants de Dieu, objets de son amour et de sa grâce.
 
                        L'Ancien Testament nous donne une image de cette faveur avec l'exemple d'Esther, à qui le roi Assuérus tend son sceptre d'or (Est. 5 : 2).
                        Nous avons vu que l'homme est totalement incapable de faire quoi que ce soit de bon pour Dieu. Aussi n'y a-t-il rien de l'homme dans tout ce qui nous est donné. Tout est de Dieu, en Christ : la justification, la paix, la faveur, l'espérance de la gloire.
 
 
            1.3 : L'espérance de la gloire
 
                        Pour le chrétien qui a mis sa confiance dans l'oeuvre parfaite de Christ, tout est pleinement assuré. Il y a ce qui est accompli une fois pour toutes : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu ». Pour le présent nous savons que nous sommes dans la faveur de Dieu ; et pour l'avenir, nous avons cette espérance glorieuse car  « nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d'abaissement en la conformité du corps de sa gloire » (Phil. 3 : 20-21).
 
 
2 – Les ressources de la grâce : v. 3-5           
 
            L'apôtre ajoute au verset 3 : « Et non seulement cela, mais nous nous glorifions aussi dans les tribulations… » ; il reprend encore au verset 11 : « Et non seulement cela, mais aussi nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ par qui nous avons maintenant reçu la réconciliation ».
 

            2.1 : Se glorifier dans les tribulations
 
                        Nous avons devant nous une espérance glorieuse ; c'est bien là certes un sujet de joie et de consolation ! Mais nous sommes appelés aussi à nous glorifier dans les tribulations, dans les circonstances difficiles que nous pouvons rencontrer et dans lesquelles nous serions plus naturellement portés à pleurer et à nous décourager. Par-dessus tout, réconciliés avec Dieu, c'est en Lui que nous pouvons nous glorifier ! (v. 11).
                        Ce sont là les expériences « du désert » que connaît le croyant tout en marchant vers la gloire. Le peuple d'Israël, après avoir été délivré du pays d'Egypte, pouvait chanter sur les bords de la Mer Rouge : « Jah est ma force et mon cantique… » (Ex. 15 : 2). Mais sur le chemin du pays de la promesse, il y a aussi le désert et ses épreuves, passage nécessaire « afin de t'humilier et afin de t'éprouver, pour te faire du bien à la fin » (Deut. 8 : 16), précise Moïse s'adressant au peuple.
                        « Notre légère tribulation d'un moment produit pour nous, en mesure surabondante, un poids éternel de gloire… » (2 Cor. 4 : 17).
                        Les apôtres ont connu cette tribulation en suivant le Seigneur et en proclamant l'évangile, mais c'était en même temps pour eux un sujet de joie (Act. 5 : 40-42). Il en était de même pour l'apôtre Paul (2 Cor. 12 : 9-10). Et Pierre exprime la même pensée en 1 Pier. 4 : 13-17. Aujourd'hui encore, si nous ne subissons pas directement la persécution  - bien que dans d'autres pays de nombreux croyants la traversent -, nous pouvons connaître la moquerie ou l'opprobre si nous voulons rester fidèles au Seigneur et témoigner pour Lui. Mais n'ayons pas honte du Seigneur et de son témoignage. La vie du chrétien sur la terre est une vie de combats, d'épreuves, mais aussi de joie et d'espérance, l'espérance de la gloire. Il est bien clair aussi que l'ennemi de nos âmes, Satan, ne laisse pas tranquille un croyant qui veut s'appuyer sur Dieu. Il cherche à le troubler, à le cribler, mais si sa foi est éprouvée, c'est parce que Dieu veut le former pour que la vie de Christ soit vue en lui.
                        « Vous avez de la tribulation dans le monde ; mais ayez bon courage, moi j'ai vaincu le monde », a dit Jésus à ses disciples (Jean 16 : 33). Il est important de nous souvenir que le Seigneur n'a pas été reçu dans ce monde, mais Il a souffert, Il a été méprisé, incompris. Le chrétien ne peut pas être à la fois dans la faveur de Dieu et dans la faveur du monde ! Le chrétien fidèle doit s'attendre à connaître, lui aussi, au moins dans une mesure, ce que le Seigneur a connu. Certes, nous ne recherchons pas la tribulation ou l'épreuve, mais lorsqu'elle est là, le Seigneur nous aide à la traverser. « Ma grâce te suffit », dit-Il à l'apôtre Paul, et aussi : « Ma puissance s'accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 9).
 
           
            2. 2 : La grâce qui enseigne
 
                        Ainsi, pour nous chrétiens, il y a devant nous une espérance merveilleuse, celle de la gloire de Dieu dans laquelle nous allons entrer bientôt. Et pour le présent, si nous réalisons que nous ne sommes que « des vases de terre » bien fragiles, s'il y a des circonstances difficiles et des épreuves qui nous chargent, n'oublions pas que c'est dans ces souffrances même que le Seigneur veut manifester sa grâce et sa puissance, mais aussi nous former, « sachant que la tribulation produit la patience, la patience l'expérience, et l'expérience l'espérance ; et l'espérance ne rend pas honteux, parce que l'amour de Dieu est versé dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (v. 3-5).
 

            2. 3 : « L'amour de Dieu est versé dans nos coeurs »
 
                        La paix que nous avons trouvée est une paix que rien ne peut nous ôter parce qu'elle repose sur l'oeuvre parfaite de Christ. Même les circonstances contraires deviennent une source de bénédiction. C'est ce qu'exprimaient déjà les fils de Coré : « Passant par la vallée de Baca (vallée des pleurs), ils en font une fontaine ; la pluie aussi la couvre de bénédictions » (Ps. 84 : 6). L'expérience acquise par la traversée du désert permet d'apprendre à connaître ce que nous sommes et ce que Dieu est.
                        « Quand vous serez en butte à diverses épreuves, estimez-le comme une parfaite joie, sachant que la mise à l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait son oeuvre parfaite… » (Jac. 1 : 2-4).
                        « Bienheureux ceux qui endurent l'épreuve avec patience… » (Jac. 5 : 11). En se reposant sur Dieu, la foi attend avec confiance la réalisation de ce qu'Il a promis. C'était l'expérience des croyants hébreux, alors même qu'ils enduraient la souffrance, l'opprobre et l'affliction (Héb. 10 : 32-36).
                        Ces « bienheureux » que nous trouvons ici et dans le Psaume 84, ce sont ceux qui connaissent l'amour de Dieu, « ceux qui habitent dans sa maison », ceux aussi « dans le coeur desquels sont les chemins frayés » pour que l'amour divin y soit versé. C'est cet amour de Dieu qui est versé dans nos coeurs et qui les remplit, de sorte que nous pouvons nous réjouir, nous glorifier même dans les tribulations et dans les épreuves rencontrées. Quel témoignage vis-à-vis du monde qui regarde comment un chrétien traverse l'épreuve ! Que le Seigneur nous accorde de pouvoir reconnaître que la volonté de Dieu est « bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12 : 2).
 


3 – La perfection de l'amour de Dieu et la joie en Lui : v. 6-11
 
            3.1 : La plus grande preuve de l'amour de Dieu
 
                        L'amour de Dieu ne peut être connu qu'en Christ. Dieu est amour, mais comment un homme pécheur peut-il connaître cet amour ? Parce que Christ est « mort pour des impies (v. 6), pour des pécheurs » (v.  8).
                        « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause de son grand amour dont il nous a aimés, alors même que nous étions morts dans nos fautes, nous a vivifiés ensemble avec le Christ… » (Eph. 2 : 4-5). Dieu nous a aimés, il a envoyé son Fils « pour être la propitiation pour nos péchés » et nous donner la vie (1 Jean 4 : 9-10).
                        Si l'amour humain peut aller jusqu'à se sacrifier pour une cause noble ou pour quelqu'un d'aimable (v. 7), l'amour divin, lui, trouve sa source en Lui-même, parce que Dieu est amour ! Et « Dieu met en évidence son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (v. 8). L'évangile commence par la colère de Dieu contre le péché, parce que Dieu est saint. Mais Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais bien qu'il soit sauvé et qu'il vive, parce que Dieu est amour. C'est pourquoi c'est à la croix que cet amour infini s'est manifesté lorsque Jésus est mort pour nous, et que Dieu a jeté tous nos péchés derrière son dos (Es. 38 : 17). Ainsi sommes-nous pleinement justifiés et pouvons-nous goûter cet amour qui nous a sauvés.
 
                        Christ est mort « au temps convenable » (v. 6). C'était le moment voulu de Dieu. « Quand l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils… » (Gal. 4 : 4). L'Agneau de Dieu a été « préconnu avant la fondation du monde, mais manifesté à la fin des temps pour vous… », dit l'apôtre Pierre (1 Pier. 1 : 19-20). « A la fin de ces jours-là, Dieu nous a parlé dans le Fils… » (Héb. 1 : 1-2).
                        S'il y a eu un temps convenable où Dieu a envoyé son Fils, le temps favorable pour croire, c'est maintenant, c'est aujourd'hui (2 Cor. 6 : 2).
 
 
            3.2 : « Réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils »
 
                        « Nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils… » (v. 10). La réconciliation répond au fait qu'il y avait deux parties opposées : d'un côté le Dieu juste et saint, de l'autre côté l'homme pécheur et coupable. Comment rapprocher l'homme ? Christ, par sa mort sur la croix et son sang versé a opéré cette réconciliation. « En lui, toute la plénitude s'est plu à habiter, et, par lui, à tout réconcilier avec elle-même, ayant fait la paix par le sang de sa croix… » (Col; 1 : 19-20).
                        « Dieu… nous a réconcilié avec lui-même par Christ, et… nous a donné le service de la réconciliation : c'est-à-dire que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même… » (2 Cor. 5 : 18-19). Quelle grandeur dans l'oeuvre que Christ a accomplie ! Elle justifie des hommes coupables, elle réconcilie des ennemis de Dieu avec Dieu lui-même, elle réconcilie encore les Juifs et les nations (Eph. 2 : 14-16). De plus elle donne à ces hommes sauvés le service de réconcilier leurs semblables avec le Dieu Sauveur : « Nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Cor. 5 : 20).
 
 
            3.3 : Se glorifier en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ
 
                        Le verset 11, commençant par « Et non seulement cela… », conduit les croyants au-delà de ce qui a été présenté auparavant : « nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ ». Tout est de Dieu et c'est Christ qui a tout accompli. Il a achevé l'oeuvre que le Père lui avait donnée à faire (Jean 17 : 4). Il nous a sauvés, rachetés, justifiés, réconciliés. Quel bonheur de connaître ces choses !
                        Le prophète Jérémie déclare : « Que celui qui se glorifie se glorifie en ceci… qu'il me connaît ; car je suis l'Eternel, qui use de bonté, de jugement et de justice sur la terre, car je trouve mes délices en ces choses-là, dit l'Eternel » (Jér. 9 : 24).
 
 

4 – L'oeuvre de Christ à l'égard du péché : v. 12-21
 
            A partir du verset 12, commence une nouvelle division de l'épître. Jusqu'ici nous avons vu comment Dieu justifie l'homme pécheur et coupable, sur la base de l'oeuvre parfaite de Christ : « justifiés gratuitement par sa grâce… » (3 : 24). Dieu a jeté tous nos péchés derrière son dos. Ainsi la question de nos fautes, de nos péchés est réglée.
            Après avoir parlé des actes mauvais, l'apôtre va parler de la source mauvaise qui les produit. Même si l'on ôte les mauvais fruits, l'arbre mauvais continue à produire des fruits mauvais ! Ainsi en tant que descendants d'Adam, nous héritons d'une nature pécheresse qui produit le péché. Mais lorsque nous avons cru, nous recevons une vie nouvelle, la vie de Christ.
 
            4.1 : Le péché dans l'homme
 
                        Adam a péché en désobéissant au commandement de Dieu, et à sa suite tous les hommes ont péché. La conséquence tragique, c'est que la mort a passé à tous les hommes. L'apôtre Paul déclare : « Comme dans l'Adam tous meurent, de même aussi dans le Christ tous seront rendus vivants » (1 Cor. 15 : 22).
                        Ce que Dieu dit s'accomplit toujours. Au commencement, dans le jardin d'Eden, Dieu avait commandé à l'homme de ne pas manger de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Il l'avait averti : « Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement » (Gen. 2 : 17). Adam n'a pas écouté la voix de Dieu et a désobéi. La sentence divine s'est accomplie : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Gen. 3 : 19). Il en est résulté des conséquences sur toute la race d'Adam. Nous lisons en Gen. 5 : 3 : « Adam engendra un fils à sa ressemblance, selon son image… » ; dans la suite de ce chapitre de la Genèse, nous trouvons pour chaque descendant d'Adam, Hénoc excepté, la tragique répétition : « Et il mourut ».
                        Aujourd'hui encore tout homme, comme descendant d'Adam est mortel. Mais par la grâce de Dieu, celui qui croit est né de nouveau, pour une vie éternelle ; par cette nouvelle naissance, il devient un enfant de Dieu, lié à Christ.
                        Avec la désobéissance d'Adam le péché est entré dans le monde, puis il s'est perpétué en ce que tous les hommes ont péché ; le mal s'est développé au point que Dieu s'est repenti d'avoir créé l'homme. Le déluge est venu, et seuls Noé et sa famille ont survécu. Mais là encore, le péché est réapparu avec ses funestes conséquences. Puis lorsque Dieu a donné la loi, le péché est alors devenu transgression, et l'homme a montré qu'il ne pouvait pas obéir aux commandements de Dieu. La démonstration était faite qu'il n'y avait rien de bon à attendre de l'homme en Adam, de sorte que nous entendons Dieu déclarer par la voix du prophète : « Finissez-en avec l'homme, dont le souffle est dans ses narines, car quel cas doit-on faire de lui ? » (Es. 2 : 22). Alors Christ est venu pour accomplir la volonté de Dieu et pour obéir. Il a été celui dont parle le Psaume 112 : « Bienheureux l'homme qui craint l'Eternel et qui prend un grand plaisir en ses commandements ! » (v. 1). Et Hébreux 10 : 5-9, en citant le Psaume 40, exprime cette parfaite obéissance du Fils de Dieu. Là où l'homme en Adam a désobéi jusqu'à la mort, Christ a été « obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8). C'est pourquoi il peut alors être dit : « Il annule le premier ordre de choses afin d'établir le second » (Héb. 10 : 9) : le premier homme (Adam) étant mis de côté, Dieu établit le second homme, Christ.
 

            4.2 : Christ et Adam
 
                        Le contraste entre ces deux hommes, Adam et Christ, ces deux chefs de race, est saisissant. Le péché, la désobéissance, la transgression, la condamnation, la mort, pour l'un ; l'obéissance, la grâce, la justification, la vie éternelle, pour l'autre. D'un côté, par la faute d'un seul, beaucoup ont été constitués pécheurs, beaucoup sont morts. De l'autre côté, par la grâce et l'obéissance d'un seul, la grâce de Dieu et le don de la justice ont abondé envers beaucoup et beaucoup sont constitués justes.
                        Le dessein de Dieu, c'est bien d'avoir dans sa présence des hommes qui soient « conformes à l'image de son Fils » (8 : 29). Dieu avait créé l'homme à son image (Gen. 1 : 27). Hélas, le péché a tout gâté, et nous lisons ensuite que l'homme est « à la ressemblance de Dieu » (Gen. 5 : 1). Quelle grâce merveilleuse que Dieu rétablisse en Christ la conformité à son image ! Pour atteindre ce but, Dieu n'a pas cherché à améliorer la nature humaine : Par la loi, Il n'a fait que démontrer la culpabilité de l'homme et ses nombreuses fautes. Alors Christ est venu, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1 : 29). Mais un prix a dû être payé pour notre rachat : les souffrances et la mort de Christ à la croix. Là où le mal abondait, la grâce a surabondé, et elle couvre, par la justice, le péché de l'homme ! Plus rien n'est demandé à l'homme, sinon de croire à l'oeuvre parfaite de Christ.
                        « Là où le péché abondait, la grâce a surabondé, afin que, comme le péché a régné par la mort, de même aussi la grâce règne par la justice, pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur » (v. 21).