Écouter, recevoir et garder (1)
Proverbes 3 : 1-12
Dieu nous parle, nous devons écouter
Bonté et vérité à garder
Dieu nous parle, en nous disant à chacun : « Mon fils, mon fils ». C'était le cas autrefois des précepteurs qui, dans une famille s'occupaient d'un enfant. Ils vivaient avec lui et l'appelaient leur fils. Peut-il y avoir une école plus grande, une université plus réputée que l'école de Dieu, où le Maître des maîtres parle à nos cœurs ! Regardons ensemble les enseignements du début de ce chapitre 3 du livre des Proverbes, et tâchons d’en retirer quelque chose d’utile pour notre croissance spirituelle.
Dieu nous parle, nous devons écouter
La première chose que Dieu désire, c'est de nous voir prêter l'oreille. Lui, qui a formé nos oreilles voudrait que nous les mettions à sa disposition et cela n'est pas toujours chose facile. Souvent, nous Lui tendons notre main ou notre pied avant de Lui prêter notre oreille. Si nous ne Lui prêtons pas d'abord l'oreille, nous n'obtiendrons rien ; qu'il s'agisse du salut pour un incroyant ou, pour le croyant, d'une plénitude de bénédiction dans le Seigneur.
« Écoute, mon fils… » (Prov. 1 : 8 ; 4 : 10)
« Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j'écoute comme ceux qu'on enseigne » (És. 50 : 4). Si l’on prête l'oreille, il est important aussi qu'on se soumette à ce que l'on entend. Si j'entends que Dieu me dit : « Repens-toi » et que je comprenne cette parole, mais que je l'oublie ou la refuse, je suis dans un mauvais chemin. Il faut « prêter l'oreille », entendre, comprendre et se soumettre à la voix de Dieu ; et il en résultera pour nous bénédiction et promesses.
« Mon fils, n'oublie pas mon enseignement » (Prov. 3 : 1a)
Quand nous n'oublions pas les enseignements de notre grand Maître, quand nous les recevons dans nos cœurs, quelles précieuses bénédictions peuvent en résulter pour nous ! Élihu encouragera Job à se tourner vers l’enseignement du Dieu puissant, par cette question : « Qui enseigne comme lui ? » (Job 36 : 22).
« Que ton cœur garde mes commandements ; car ils t'ajouteront un prolongement de jours, et des années de vie, et la paix » (v. 1b-2)
Il faut écouter, recevoir, ne pas oublier et garder les commandements de Dieu. À quoi cela peut-il servir ? L'auteur des Proverbes dit : « Ils t'ajouteront un prolongement de jours... » (v. 2). C’était une grande bénédiction pour un Israélite. Dieu avait dit à celui qui gardait sa Parole et s'y soumettait, que la durée de sa vie serait de 70 ans et Il pouvait y ajouter des années de paix (voir Ps. 90 : 10).
Qu'en est-il pour nous aujourd'hui, si nous écoutons et recevons la précieuse Parole de Dieu ? Ce ne sera pas une longue vie, mais une bénédiction en vie éternelle, une paix avec Dieu qui gardera nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus, d'où résulte une joie profonde pour nos âmes (voir Phil. 4 : 4-7).
« Que la bonté et la vérité ne t'abandonnent pas... » (v. 3a)
La bonté et la vérité sont unies l'une à l'autre. Ces caractères nous les trouvons en Jésus. En contemplant le Seigneur dans le chapitre 8 de l'évangile de Jean, nous trouvons en Lui ces deux caractères. Les pharisiens disent : « Dans la loi, Moïse nous a commandé de lapider de telles femmes », et Jésus répond : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il jette le premier la pierre contre elle » (v. 5, 7). C'était une parole de vérité, une flèche pour leurs cœurs ; ce n'était pas une parole dure, mais vraie. À la pécheresse, Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas ». Il n'a pas dit que le péché n'est pas le péché, puisqu'Il ajoute : « Va, dorénavant, ne pèche plus » (v. 11). C'est la bonté envers le coupable et la vérité envers l'accusateur.
« Lie-les à ton cou, écris-les sur la tablette de ton cœur » (v. 3b)
« Que la bonté et la vérité ne t'abandonnent pas ». Il s'agit de saisir cela, de nous approprier ces choses, et il est ajouté : « Lie-les à ton cou, écris-les sur la tablette de ton cœur ». Si je lie quelque chose à mon cou, cela me caractérise et c'est ce que chacun peut voir. Si nous sommes remplis de bonté, façonnés par notre Maître, et que cela ne soit pas au détriment de la vérité, nous serons reconnus comme de vrais chrétiens.
« Écris-les sur la tablette de ton cœur... » : cela, c'est l’homme intérieur. Oh, que ce que nous professons être soit le résultat de ce qui est dans notre cœur ! Combien c'est précieux, s'il en est ainsi ! Il en résultera « faveur auprès de Dieu et des hommes ». Avons-nous à rechercher la faveur de ce monde ? Souvent c'est un-motif d'ambition et combien d’efforts les hommes font pour obtenir la faveur de ce monde !
Ici, il s'agit d'un homme qui est entièrement bon et vrai, et il jouit de la faveur de Dieu. Y-a-t-il une faveur plus grande pour nous ? Jésus la possédait. Dieu a fait entendre cette voix : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17) et quand, pour la seconde fois, cette parole Lui a été adressée, il est ajouté : « Écoutez-le » (Matt. 17 : 5).
Qu'il nous soit donné en ce qui concerne le témoignage, de goûter cette faveur de Dieu, dans la vérité et dans l'amour.
« Tu trouveras la faveur et la bonne sagesse aux yeux de Dieu et des hommes » (v. 4)
Nous avons besoin aussi de « trouver la bonne sagesse » auprès de Dieu, « aux yeux de Dieu ». Si nous regardons quelqu'un en face, nous pouvons savoir ce qu'il pense et c'est ainsi que nous devrions regarder notre Père en face pour savoir ce qu'Il pense et discerner son approbation.
Il en est de même aux yeux des hommes qui nous entourent. Il est dit que si les œuvres d'un croyant plaisent à Dieu, Il mettra ses ennemis même en paix avec lui (Prov. 16 : 7). Les gens du monde peuvent dire d'un croyant : Nous ne sommes pas de son avis, nous ne partageons pas ses idées, mais cet homme est bon et serviable et nous n'avons jamais été déçus par lui. - Quel beau témoignage ! Si nous avons à cœur d'écouter, de recevoir, de ne pas oublier et de garder ces choses, nous pourrons être bénis dans le chemin de la foi.
D’après des notes recueillies à une méditation de W.Z.
À suivre (Lundi prochain)