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Le lieu le plus sûr de la terre


            Sur la terre, quel est l’endroit où nous sommes le plus en sécurité ? Selon le Psaume 91, c’est « à l’ombre du Tout-puissant » !

La Personne qui est un refuge
            Il est intéressant de noter que l’auteur du Psaume 91 n’est pas indiqué. À cause de la ressemblance de ce psaume avec le Psaume 90, beaucoup pensent qu’il s’agit de Moïse.
            Dans les deux premiers versets, il y a quatre noms utilisés pour parler de Dieu !
                    - Le Très-haut (Élion) : ce nom montre que notre Dieu est « le Fort ». Il surpasse tous les autres, infiniment au-dessus de tous en puissance et en autorité.
                    - Le Tout-puissant (Shaddaï) : Celui qui peut tout.
                    - L’Éternel (Yahweh/Jéhovah) : le Dieu qui garde l’alliance, qui est en relation avec l’homme. Celui qui s’appelle lui-même : « JE SUIS » (Ex. 3 : 14) ; Celui qui a la vie en lui-même de toute éternité.
                    - Dieu (Élohim) : le Créateur, soulignant sa force et sa puissance.

Le lieu de refuge
            Les cinq premiers versets du Psaume mentionnent huit endroits où nous sommes en sécurité :
                    - La demeure secrète (le refuge) du Très-haut (v. 1). Dieu a un lieu secret, que David connaissait. Au Psaume 27, il dit : « Au mauvais jour, il (Dieu) me mettra à couvert dans son abri , il me tiendra caché dans le secret de sa tente ; il m’élèvera sur un rocher » (v. 5). Au Psaume 31, David parle ainsi : «Tu (Dieu) les caches dans le lieu secret de ta face, loin des complots de l’homme ; tu les mets à couvert dans une tente, loin des contestations des langues» (v. 21). Ce lieu secret est un endroit où on peut habiter. Notons que le verset 1 du Psaume 91 parle de « celui qui habite ». Le mot « habiter » signifie « y être à la maison ». Ceux qui vivent là, habitent à l’ombre du Tout-puissant.
                    - L’ombre du Tout-puissant (v. 1). Cela nous rappelle la protection, le réconfort et les soins constants dont nous pouvons jouir, comme ceux qui sont liés au Tout-puissant. Cela implique une proximité avec lui. Pour être dans l’ombre de quelqu’un, il faut être tout près de lui et lui de nous.
            La Bible parle de l’ombre du Tout-puissant de quatre manières différentes : l’ombre d’un grand rocher (És. 32 : 2) parle de gouvernement souverain et de refuge ; l’ombre du pommier (Cant. 2 : 3) parle de rafraîchissement ; l’ombre de ses ailes (Ps. 63 : 8) parle de protection ; l’ombre de sa main (És. 49 : 2) parle de sécurité.
                    - La confiance (ou le refuge, selon certaines versions) et le lieu fort (v. 2a) - le troisième et le quatrième endroit où le croyant est en sécurité. Lorsque nous jouissons d’une véritable intimité avec notre Dieu, nous pouvons dire avec assurance : Il est ma confiance, mon refuge (là où je m’enfuis), Il est mon lieu fort (là où je peux être protégé et défendu), Il est mon Dieu, je me confierai en Lui (v. 2b) !
            - Les plumes et les ailes (v. 4a). Le Seigneur est présenté sous l’image d’une poule, ou, comme on le dit aussi, d’un aigle, qui protège ses petits de leurs ennemis. Cela nous rappelle que nous avons un ennemi qui cherche à nous prendre au piège ! Parfois, il se sert du péché dans notre vie, parfois des circonstances qui nous entourent. Satan aime attaquer nos esprits ; il nous pousse à avoir peur à cause de ce qui se passe autour de nous. Notez que la peste est mentionnée deux fois (v. 3, 6). Mais, comme une mère protège ses oisillons, le Seigneur nous protège de ses plumes (sa tendresse) et de ses ailes (sa force).
            - Le bouclier et la rondache. Abrités derrière eux, nous sommes en sécurité. La Parole de Dieu nous protège comme un bouclier. Notez qu’il y a deux types de boucliers mentionnés. L’un est un grand bouclier qui protège tout le corps, l’autre est un petit bouclier pour des combats plus rapprochés, plus personnels. Tous les deux sont une image de la Parole de Dieu, qui est une protection pour nous. Le grand bouclier nous rappelle que nous avons le bouclier de la foi que nous devons dresser contre l’Ennemi (Éph. 6). Tout ce que nous connaissons de la Parole de Dieu doit être utilisé dans chacune des situations rencontrées. Quelles que soient nos circonstances, nous devons nous demander : Que nous enseigne la Parole de Dieu ? - Le petit bouclier (la rondache), nous rappelle la nécessité d’avoir à l’esprit le bon verset lorsque l’Ennemi nous attaque personnellement.

Les promesses de sécurité
            J’aimerais maintenant que nous allions à la fin du Psaume pour considérer les trois derniers versets. Ils contiennent sept promesses de Dieu (je + verbe au futur), qui sont faites à celui qui aime l’Éternel et qui connaît son nom (v. 14) :
                    - « je le délivrerai » (v. 14a) ;
                    - « je le mettrai en une haute retraite » (v. 14b) ;
                    - « je lui répondrai » (v. 15a) ;
                    - « je serai avec lui » (v. 15b) ;
                    - « je le délivrerai et le glorifierai » (v. 15c) ;
                    - « je le rassasierai de longs jours » (v. 16a) ;
                    - « Je lui ferai voir mon salut » (v. 16b).

            Ainsi Dieu promet de délivrer, de répondre aux prières et de protéger celui qui s’attache au Seigneur, qui Le suit de tout son cœur malgré les circonstances. Celui qui fait confiance à Dieu, à ce qu’Il est dans sa nature même (« il a connu mon nom »), fera l’expérience de sa présence et de sa paix.
            Lorsque nous apprenons à nous confier en Dieu, en tout ce qu’Il est en lui-même et en ce qu’Il est prêt à faire pour nous, nous serons pleinement satisfaits parce que nous serons dans l’endroit le plus sûr au monde – protégés par Dieu lui-même !

                      Réfugié à l’ombre du Tout-puissant,
                      Dans la retraite cachée de mon Dieu,
                      Je pourrai demeurer tout confiant,
                      Paisible et béni en ce doux lieu.

                      Oui, je sais que l’Éternel, mon Sauveur,
                      Reste mon lieu fort et ma sûre paix ;
                      Là, en son refuge, plus de frayeur :
                      Je suis en sécurité désormais.


D’après T. Hadley - « L’explorateur chrétien » n° 7