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DÉLIVRANCE ET MARCHE PAR L’ESPRIT (3)


La « chair » opposée à l’Esprit

                        - La « chair » qui est en toi ne changera pas
            
Aussi longtemps que tu es sur la terre, la « chair » est en toi et ne changera pas - tu le comprends sans difficulté. Tu as trop, et trop longtemps, soupiré de la corruption de ta vieille nature pour t’étonner de ce que, dans la Parole, la « chair » soit totalement condamnée, et que les « œuvres de la chair » qui y sont nommées soient seulement des choses négatives et condamnables. Ce sont celles qui sont énumérées dans l’épître aux Galates : « la fornication, l’impureté, l’impudicité, l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les orgies, et tout ce qui y ressemble » (5 : 20-21).

                        - Tu ne peux marcher que « par l’Esprit » ou « selon la chair »
            
C’est justement quelque chose que je ne comprends pas, diras-tu peut-être. - Entre les domaines de ces deux ennemis irréconciliables qui cherchent à me gouverner, n’y a-t-il pas une zone neutre, où je puisse poursuivre ma vie en paix ?
            La réponse est simple : ou bien je fais la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite (Rom. 12 : 2), ou bien je fais ma propre volonté. Entre l’obéissance et la désobéissance, il n’y a pas de troisième voie.
            Comme Saül, je peux offrir à Dieu des holocaustes et des sacrifices (voir 1 Sam. 13 et 15). Mais si je ne le fais pas conformément à ce que la Parole de Dieu me commande, ces sacrifices ne sont, devant Dieu, qu’un péché de désobéissance et de volonté propre.
            Comme Ruben, je peux « rester entre les barres des étables » pour « écouter le bêlement des troupeaux » (Juges 5 : 16), en pensant qu’il n’y a rien de mal à cela. Mais si je sais que l’ennemi est dans le pays, et qu’il menace un grand nombre de personnes de la mort - et même de la mort éternelle -, alors mon inactivité devient une désobéissance coupable.
            Je peux aussi aller « ensevelir mon père » (Matt 8 : 22). Mais si les soins envers ma famille ont la priorité sur ma vie avec Jésus au lieu d’en découler, alors cet exercice bien intentionné de l’amour ne résulte pas de « l’Esprit », mais de « la chair ».

                        - Pas de zone neutre !
            
Non, il n’y a pas de zone neutre entre le champ où « l’Esprit » agit dans ma vie et la place où la « chair » se met en évidence. SI je continue à chercher cette zone neutre, cela prouve que je n’ai pas complètement livré ma vie au Seigneur.

                        - L’exemple de Paul : une marche « par l’Esprit », en toute fidélité
            
C’est pour réaliser une telle marche que l’apôtre Paul tendait avec effort vers le but, courant « droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Phil. 3 : 13-14). Démas, en revanche, avait marché un temps avec l’apôtre, puis s’était arrêté ; pire que cela, il avait fait marche arrière, « ayant aimé le présent siècle », c’est-à-dire le monde (Phm. 24 ; 2 Tim. 4 : 10). Tu imagines combien rapidement s’accroissait l’écart entre les deux. Quelle tristesse !
            « Nous qui sommes morts au péché, comment vivrons-nous encore dans le péché », demande l’apôtre Paul (Rom. 6 : 2).

            Ami(e) croyant(e), seul le Saint Esprit ne devrait-il pas orienter les décisions de ton cœur et diriger ta marche ?


D’après W. Gschwind – L’ABC du chrétien