bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

Pour bien courir (3)


Passe-temps, distractions, hobbies
Le soutien et la puissance du chrétien

 

Passe-temps, distractions, hobbies

            Encore un avertissement, même s’il peut paraître étrange. Demandez à Dieu la grâce de vivre votre vie sans distractions.

                        Temps perdu

            Beaucoup de chrétiens estimables, jeunes ou vieux, manquent cruellement de fraîcheur et de force. Ils sont comme une plante dont on a enlevé les fleurs, et cela est souvent dû non pas à un péché positif ou à de la mondanité, mais au fait qu’ils s’adonnent à une activité ou à un passe-temps qui occupe leurs pensées et un temps précieux, lesquels pourraient être bien mieux employés. Certains ont pour passe-temps le sport, d’autres la littérature, d’autres l’habillement, la voiture, les loisirs sous toutes leurs formes, et surtout aujourd'hui, internet et les réseaux sociaux.
            Ne vous méprenez pas sur mes propos. Je ne plaide pas pour un isolement monacal. Si je vous poussais à montrer une piété factice avec de simples apparences ou pratiques religieuses, ce serait seulement vous faire passer du mal au pire. Non ! Bien sûr, vous avez besoin d’exercice et de loisirs, surtout si vous êtes jeune, sinon votre santé en souffrira ; mais, attention - c’est là le point important - gardez-les dans une place tout à fait secondaire, subordonnée à Christ et à ses intérêts. Ne les laissez pas dévorer votre temps ; si vous le faites, ils deviendront de lourds fardeaux.

                        Rejeter le péché et les fardeaux

            « Rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe si facilement, courons avec patience... » : voilà la direction inspirée révélée dans l’épître aux Hébreux (12 : 1). Remarquez que cette exhortation distingue les fardeaux des péchés. Les fardeaux sont un poids supplémentaire et sont différents du péché. Le « péché » est comme un obstacle en travers du chemin du coureur ; s’il s’y prend les pieds, il chute. Le fardeau est plutôt un poids, une charge qui ralentit, même s’il s’agit d’une chose utile ou même bonne en soi ; pour gagner la course, il faut le mettre de côté. L’athlète ne porte même pas d’objets de valeur. Il n’a pas de poches dans ses vêtements légers.
            Si jamais, dans votre vie chrétienne, vous trouvez qu’une chose, même bonne en soi, devient pesante pour vous, ayez le courage moral de la mettre de côté. Nous désirons que vous tiriez le maximum de joie et de bénédiction de votre connaissance de Christ.


Le soutien et la puissance du chrétien

                        Jésus le Sauveur, le soutien du croyant

            Je peux tout à fait imaginer que certains commencent à penser qu’être chrétien est un chemin difficile et trop compliqué, presque sans espoir. Cela ne vous fera pas de mal de découvrir que c’est effectivement une tâche sans espoir pour vos propres forces, mais n’oubliez pas que la puissance de Dieu est à votre disposition, et en votre faveur. Il y a certainement des lions sur le chemin, mais ne jouez pas au timoré, d’autant plus que Dieu vous fournit Lui-même de grandes ressources.
            Vous n’avez pas cru à un Sauveur mort, mais à un Sauveur vivant. On ne Le voit pas car Il a quitté ce monde. Il est votre grand Souverain Sacrificateur dans le ciel, Il est entré « dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Héb. 9 : 24).
            De là, Il prend en charge ce qui vous concerne. Appuyez-vous sur Lui, faites-en votre Ami. Confiez-vous à Lui. Ne Lui cachez rien, mais laissez-Lui la clé qui ouvre tous les recoins de votre âme.
            Allez-vous rencontrer de nombreuses tentations ? « Il est à même de secourir ceux qui sont tentés » (Héb 2 : 18).
            La faiblesse et l’infirmité vous accableront parfois. Il est capable de « compatir à nos faiblesses » (Héb. 4 : 15).
            Des vagues de difficultés et de dangers peuvent déferler sur votre âme et menacer de vous engloutir. « Il peut sauver entièrement (c’est-à-dire jusqu’au bout) ceux qui s’approchent de Dieu par lui » (Héb. 7 : 25).
            Vos amis chrétiens vous apporteront peut-être leur aide et leur sympathie. Nous espérons qu’ils le feront, mais si vous voulez une certitude absolue, c’est vers Lui qu’il faut regarder !

                        Le Saint Esprit, la puissance du croyant

            Le fait que le Saint Esprit de Dieu, une Personne divine, soit sur la terre, et en vous si vous êtes croyant, est lié à cette question. - Mais, disent beaucoup de jeunes convertis, je n’ai rien ressenti de spécial. Est-il possible pour quelqu’un de recevoir le Saint-Esprit sans faire une expérience extraordinaire et unique?
            C’est certainement possible, et deux choses l’expliquent :
                    - premièrement, les signes extérieurs et visibles qui accompagnaient autrefois sa réception, comme une langue de feu ou le fait de parler des langues étrangères, ont disparu ;
                    - deuxièmement, sa mission n’est pas d’attirer l’attention sur Lui, mais de glorifier Christ (Jean 16 : 13-14).

            Le Saint Esprit occupe sa demeure dans le croyant en silence, sans bruit, mais les effets de sa présence se font bientôt sentir. Peut-être ne vous est-il jamais venu à l’esprit que les sentiments que vous avez au sujet de Christ, de Sa valeur et de l’amour de Dieu sont produits par Lui ; le fait que la Bible devienne un livre si précieux pour vous, et que la prière devienne une réjouissance au lieu d’être de l’ennui - voilà autant de résultats de la présence du Saint Esprit.
            Mais dans mon cas, dira quelqu’un, je crains que ces résultats ne brillent que par leur absence, et pourtant je crois en Jésus. Je crains de n’avoir jamais reçu l’Esprit. - La raison probable de cette difficulté n’est pas que vous ne L’avez jamais reçu, mais que, l’ayant reçu, vous l’avez attristé.
            « N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption », disait l’apôtre Paul aux croyants d’Éphèse (Éph. 4 : 30). L’attrister, c’est perdre les avantages pratiques de sa présence. Il se met alors à vous attrister, et du coup il n’est pas étonnant que vous soyez malheureux, puisqu’Il est Celui qui enseigne dans les choses de Dieu, et qu’Il est la puissance pour le culte, pour la communion et pour le service.
            Gardez donc toujours à l’esprit que « votre corps est le temple du Saint Esprit » (1 Cor. 6 : 19). Fuyez tout ce qui vous souille, car si l’Esprit de Dieu n’est pas attristé, vous avez une puissance plus grande que tout ce qui peut être dressé  contre vous (1 Jean 4 : 4).


D’après F. B. Hole – STEM Publishing


A suivre