bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

Sous quel joug ?


Le joug de Christ
Le joug de servitude
Le joug mal assorti
Exhortation à ceux qui sont « sous le joug de l'esclavage »
 

            L’image du « joug » évoque l’autorité du Seigneur sur le croyant (Matt. 11 : 29). L’apôtre Paul utilisait aussi cette image pour mettre les croyants en garde contre le danger du légalisme (Gal. 5 : 1), ou encore celui de s’associer avec un incrédule (2 Cor. 6 : 14) ; par l’expression « être sous le joug », Paul désignait la position de l’esclave vis-à-vis de son maître, dans laquelle il était appelé à glorifier le Seigneur (1 Tim. 6 : 1).


Le joug de Christ

            Jésus a dit : « Venez à moi… Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi ,car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes. Car mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger » (Matt. 11 : 28-30).
            
À cette invitation : « Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi…», est ajoutée la promesse que nous y trouverons la paix du cœur : « et vous trouverez le repos de vos âmes ». Lorsque tu es venu(e) à Jésus, tu as trouvé le vrai repos, la paix du cœur et tu peux jouir d’une heureuse communion avec Dieu. Mais cette communion ne peut être goûtée que dans un chemin de sainteté, le chemin du parfait Serviteur, où Il t’invite à le suivre.
            Jésus donne à ceux qui sont venus à Lui un joug « facile à porter ». Leur Maître et leur Seigneur (voir Jean 13 : 13-14), est aussi leur Modèle : ils ont été « élus… pour l’obéissance... de Jésus Christ », et sont exhortés à être des « enfants d’obéissance » (1 Pier. 1 : 2, 14).
            C’est dans la mesure où tu aimes le Seigneur que tu trouveras son joug léger. L’obéissance trouve sa source dans l’amour. Jésus nous dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 : 15), et : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime » (v. 21).

                  Tu nous as donné la vie :
                  Que notre âme, chaque jour,

                  À ton joug soit asservie,
                  Heureuse dans ton amour.


Le joug de servitude

            « Christ nous a placés dans la liberté en nous affranchissant ; demeurez donc fermes, et ne soyez pas retenus de nouveau sous un joug de servitude » (Gal. 5 : 1).
            
Ce verset décrit la position du croyant : il est un homme « affranchi », il est libre. Jésus a dit : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 36).
            Le chrétien n’est pas « sous la Loi » (Rom. 6 : 14 ; Gal. 5 : 18) ; il est délié de ce « joug de servitude ». La loi n’est pas son moyen de justification, ni sa règle de vie. Il est donc exhorté à « demeurer ferme » dans la liberté acquise par l’œuvre du Seigneur Jésus. Il doit être gardé de se replacer sous un joug légal. La grâce de Dieu l’appelle à la « loi de la liberté » (Jac. 2 : 12), dont les commandements « ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 : 3).
            N’oublie pas que cette vraie liberté chrétienne se réalise dans le chemin que nous trace la Parole de Dieu. Jacques dit encore : « Celui qui aura regardé de près dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas auditeur oublieux, mais faiseur d’œuvre, celui-là sera bienheureux dans ce qu’il fait » (Jac. 1 : 25).


Le joug mal assorti

            « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor. 6. 14)
            
Les agriculteurs utilisant encore des animaux de trait pour les travaux agricoles savent que lier sous le même joug deux bêtes trop différentes rendra très difficile leur collaboration. Cette image du « joug », dans le verset ci-dessus, désigne toute sorte d’association que tu serais amené(e) à contracter volontairement.
            Dans la profession que tu vas choisir, par exemple, une association avec une personne incroyante n’est pas convenable : tu vas devoir partager les responsabilités des décisions prises, et ton associé(e) ne comprendra pas ton souci de ne pas déshonorer le nom du Seigneur. Il sera alors un véritable frein pour le témoignage que tu veux rendre comme croyant(e). Certes, tu seras sans doute appelé à travailler avec des incrédules, car sinon il te « faudrait sortir du monde » (1 Cor. 5. 10), mais tu ne pourras le faire qu’en gardant ta liberté de décision.
            Un lien dans le travail, qui s’avérerait ne pas être selon Dieu, peut se rompre, alors qu’un autre lien, le plus intime, celui du mariage, est indissoluble. Un mariage « mal assorti » entraînera beaucoup de chagrin et du déshonneur pour le Seigneur.
            Tu dois écouter les injonctions de la Parole de Dieu données par Paul en 2 Cor. 6. Il ajoute : « Quelle relation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quellecommunion entre la lumière et les ténèbres ? Et quel accord de Christ avec Béliar ? Ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? » (v. 14-15). C’est à toi de répondre. En te proposant de t’unir à un(e) incroyant(e), tu penses peut-être pouvoir l’amener à croire ? Or, même pour le plus noble motif, Dieu n’autorise jamais son enfant à Lui désobéir. Sa volonté prime la tienne.
            Ne t’engage pas dans un chemin où il te sera difficile de t’arrêter. Donne la preuve que tu aimes le Seigneur et que, entre ce que le monde t’offre et ce que Dieu te demande, tu as fait le bon choix.


Exhortation à ceux qui sont « sous le joug de l'esclavage »

            « Que tous ceux qui sont sous le joug de l’esclavage estiment leurs propres maîtres dignes de tout honneur, afin que le nom de Dieu et la doctrine ne soient pas blasphémés » (1 Tim. 6 : 1).
            
Dans ce verset, l’apôtre Paul évoque la condition des esclaves qui, n’étant guère considérés comme des êtres humains et ne possédant aucun droit, auraient pu se révolter ou agir avec insolence envers leurs maîtres. Les esclaves croyants devaient au contraire considérer ces derniers comme « dignes de tout honneur ». Si l’esclave en venait à agir avec rudesse ou à se rebeller, son maître pouvait blasphémer le nom de Dieu et la saine doctrine.
            L’histoire de l’Église primitive rapporte que les esclaves croyants se vendaient souvent plus cher que les incroyants, ce qui est un bel hommage rendu à la foi chrétienne de ceux qui servaient ainsi fidèlement leur maître.
            L’exhortation donnée ici par Paul en écrivant à Timothée nous encourage à témoigner pour Christ - notre Maître céleste qui a Lui-même pris « la forme d’esclave » et est « devenu obéissant jusqu’à la mort » (Phil. 2 : 5-8) -, quelle que soit notre position sociale, et même si on se trouve dans la plus basse qui soit.

…………………………….

            Ami(e) croyant(e), pense à mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, sachant que du Seigneur vous recevrez la récompense de l’héritage : c’est le Seigneur Christ que vous servez » (Col. 3 : 23-24). Dans tes études ou dans ton travail, cherche à montrer « toute bonne fidélité » et à « orner, à tous égards, l’enseignement qui est de notre Dieu Sauveur » (Tite 2 : 10).


A. F