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ENGAGÉ POUR DIEU (1)

« Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? dit l’Éternel » (Jér. 30 : 21)
 

S’ENGAGER POUR DIEU – Adoration, marche, service
            Répondre à l’invitation du Seigneur
            Vivre pour Dieu dans un monde sans Dieu
            Croissance spirituelle


S’ENGAGER POUR DIEU – Adoration, marche, service

            Cher jeune homme, chère jeune fille, si tu as cru au Seigneur Jésus, tu Lui appartiens, et tu es certainement rempli(e) de la joie et de la paix du salut. Tu as réalisé quelque chose de l’immense amour dont tu as été aimé(e) par Dieu et par Son Fils Jésus Christ, amour qui s’est manifesté du côté de Dieu par le don de Son Fils unique, et du côté de Jésus par le don de Sa vie sur la croix. En réponse à cet amour, tu as donné ton cœur et ta vie au Seigneur Jésus qui t’a acquis la vie éternelle.
            Barnabas encourageait les jeunes chrétiens d’Antioche à « demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Act. 11 : 23). Je souhaiterais t’adresser ces mêmes paroles, sachant que c’est là le chemin de la bénédiction sur la terre, où l’on connaît cette joie pure et profonde qui ne se trouve que dans le Seigneur Jésus (Phil. 3 : 4). Cher(ère) jeune ami(e), ton cœur est-il vraiment attaché au Seigneur, est-il engagé pour Lui ? Il s’agit d’un engagement volontaire d’un cœur qui aime le Seigneur, d’une position prise fermement pour Lui. Il s’agit de se placer du côté de Celui qui aujourd’hui est rejeté, méconnu, haï – mais qui est aussi le grand Vainqueur de Satan, du monde et de la mort. S’il en est ainsi, toute ta conduite sera guidée par l’amour pour Lui ; tu seras rendu(e) capable de faire toutes choses, « de cœur, comme pour le Seigneur » (Col. 3 : 23), pour Sa gloire et pour ta bénédiction.

                        Répondre à l’invitation du Seigneur

            À l’aube d’une nouvelle vie pour et avec son Seigneur, le croyant reconnaissant se posera certainement la question : « Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ? ». La réponse du psalmiste est la suivante : « Je prendrai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel » (Ps. 116 : 12).
            Avant d’aller à la croix où Il devait se charger des péchés de tous ceux qui croiraient en Lui et en porter toute la peine et le jugement, le Seigneur Jésus a institué un repas de souvenir de Sa Personne. Il invite tous les croyants à participer à ce simple repas (appelé « la cène du Seigneur ») en mémoire de Lui. Ce temps de souvenir prendra bientôt fin. En effet, il ne dure que jusqu’à ce qu’Il vienne chercher ceux pour lesquels Il a donné Sa vie et qui ont cru en Lui. Sa promesse va bientôt s’accomplir : « Oui, je viens bientôt » (Apoc. 22 : 20) ; et Il va les faire entrer dans le bonheur éternel de sa présence dans le ciel. Mais Il invite encore aujourd’hui chaque croyant, à la veille de Son retour, à prendre part à la cène. Quant au pain, qui représente Son corps « donné pour nous », Il nous dit : « Prenez, mangez ; faites ceci en mémoire de moi » et quant à la coupe, qui représente Son sang, versé pour nous, Il dit : « Buvez-en tous » (voir Matt. 26 : 27 ; Marc 14 : 22-24 ; Luc 22 : 19-20).
            Cher(ère) jeune croyant(e), quelle sera ta réponse à la question du psalmiste, que répondras-tu au désir que le Seigneur a exprimé avant d’aller à la croix ? Si tu ne l’as pas encore fait, ne désires-tu pas, sans plus attendre, participer à ce simple repas qui rappelle à chacun de ceux qu’Il aime et qui L’aiment, jusqu’où est allé son amour ? C’est quelque chose qui est précieux pour Lui, ne le serait-ce pas pour toi ?

                        Vivre pour Dieu dans un monde sans Dieu

            Est-il possible pour un enfant de Dieu de vivre d’une manière qui Lui plaise dans le monde d’aujourd’hui, rempli de violence, de corruption, de dangers, de tentations - un monde dont Satan est le chef (Jean 14 : 30) et qui vit dans une indépendance totale vis-à-vis de Dieu ? Peut-on encore aller à contre-courant de tout ce que ce monde propose et que recherchent les jeunes gens qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus : tous les plaisirs si faciles d’accès, les distractions, les jeux, tout ce qui est à la portée d’un simple « clic » sur Internet ? Mais est-il besoin d’en faire l’expérience pour en réaliser la futilité, l’inutilité, et aussi le dégoût et les regrets que ces plaisirs éphémères engendrent, pour réaliser la souillure morale que tout cela apporte ?
            Cher(ère) jeune ami(e) qui appartient au Seigneur Jésus, la Parole de Dieu te dit : « Garde ton cœur plus que tout ce que l’on garde, car de lui sont les issues (ou : les résultats) de la vie » (Prov. 4 : 23). L’apôtre Jean nous enjoint de « ne pas aimer le monde, ni ce qui est dans le monde ». « Tout ce qui est dans le monde… n’est pas du Père » - et nous, croyants, nous avons ce privilège béni d’être « du Père ». Il nous dit aussi de nous « garder des idoles » (1 Jean 2 : 15, 16 ; 5 : 21). En effet, « le monde entier gît dans le méchant » (1 Jean 5 : 19), c’est-à-dire qu’il est plongé dans le mal. Rappelle-toi que le Seigneur Jésus « s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père » (Gal. 1 : 4).
            Au moment de notre conversion, Dieu ne nous retire pas physiquement du monde pour nous prendre à Lui. Nous sommes devenus des citoyens de la cité des cieux (Phil. 3 : 20) ; nous ne sommes plus du monde, nous ne lui appartenons plus et il est devenu un désert pour nous, un endroit où il n’y a rien pour nourrir ou désaltérer notre âme. En même temps nous sommes encore dans le monde (comp. Jean 17 : 14 et 11), laissés là par le Seigneur Jésus jusqu’à son retour pour témoigner de Lui et le servir en L’attendant, ce qui est à la fois le privilège et la responsabilité de tout croyant.

                        Croissance spirituelle

            Lorsque tu as accepté personnellement le Seigneur Jésus comme ton Sauveur, une nouvelle vie s’est ouverte devant toi. « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Cor. 5 : 17). Comme un nouveau-né commence sa croissance physique dès son entrée dans le monde, de la même manière celui qui est « né de nouveau » (lire Jean 3 : 3-8) doit normalement entamer une croissance spirituelle.

                                    Trois niveaux spirituels

            L’apôtre Jean nous les présente dans sa première épître (2 : 13-14). Le jeune converti est bien sûr tout d’abord compté parmi les « petits enfants », dont la caractéristique est qu’ils connaissent Dieu comme « le Père ». Le « petit enfant » sait qu’il est l’objet de l’amour du Père, il est conscient de cette relation et sa confiance est dans l’amour du Père. Sa croissance l’amène ensuite au stade de ceux que l’apôtre appelle les « jeunes gens », qui sont ceux qui ont « vaincu le Méchant », qui sont « forts » et dans lesquels la Parole de Dieu « demeure » ; ils sont caractérisés par la vigueur spirituelle. Il y a enfin les « pères », qui ont atteint l’état remarquable de connaissance de « celui qui est dès le commencement », c’est-à-dire la Personne de Christ. C’est là le summum de la croissance chrétienne : connaître Dieu et le Seigneur Jésus d’une manière telle que cette connaissance suffit pleinement à celui qui l’a atteinte et qui demeure dans une paisible communion avec le Père et le Fils.

                                    La Parole de Dieu nourriture du croyant

            C’est notamment par la Parole de Dieu que le croyant fait des progrès spirituels. Elle est, pour celui qui la lit, pour toi cher(ère) jeune croyant(e), une nourriture par laquelle tu croîtras « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ » (2 Pi. 3 : 18). Elle est tout d’abord comme le lait dont le petit enfant a besoin au début de sa vie. L’apôtre Pierre nous encourage à avoir de l’appétit pour la Parole de Dieu, et il nous dit : « Désirez ardemment, comme des enfants nouveau-nés, le pur lait de la Parole » (1 Pi. 2 : 2). Mais, quand l’enfant grandit, il est sevré et commence à manger de la nourriture solide, de la viande. La Parole de Dieu, source de toute force spirituelle, est encore comparée à cette « nourriture solide » par laquelle nous acquérons de l’expérience dans « la parole de la justice » et qui conduit à l’état de maturité spirituelle : « la nourriture solide est pour les hommes faits qui, par la pratique, ont les sens exercés à discerner le bien et le mal » (Héb. 5 : 14).
            Écoute cette invitation que le Seigneur Jésus t’adresse, comme à tous les siens : « Sondez les Écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39). Il vaut la peine de lire et de méditer la Parole de Dieu lorsqu’on est jeune, alors que la mémoire est fraîche et réceptive ; c’est ainsi qu’on en retient bien les enseignements. Le prophète Jérémie pouvait témoigner de ce qu’il trouvait dans les paroles de Dieu qu’il recherchait et qu’il désirait s’approprier ; il exprime l’effet que ces paroles avaient en lui : « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées ; et tes paroles ont été pour moi l’allégresse et la joie de mon cœur » (Jér. 15 : 16). Le psalmiste confirme : « J’ai de la joie en ta parole, comme un homme qui trouve un grand butin » (Ps. 119 : 162).
            Lis la Parole de Dieu, nourris-en ton âme ; elle sera ton guide (Ps. 119 : 105), ton soutien, ton aide dans toutes les circonstances de la vie. Tu trouveras en elle le chemin de la volonté de Dieu, elle t’aidera à marcher en pureté dans ce monde (Ps. 119 : 9). Lis toute la Bible, car l’apôtre Paul nous enseigne que « toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et parfaitement préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 3 : 16-17).
            Cependant, il s’agit non seulement de lire et de connaître la Parole de Dieu, mais aussi de la mettre en pratique dans ta vie chrétienne. Si tu ne fais que te nourrir sans jamais faire aucun exercice physique, ta santé va se dégrader ; de même, si tu te nourris de la Parole de Dieu sans la mettre en pratique dans ta vie et dans ta marche de chrétien(ne), ton énergie et ta vie spirituelle vont s’affaiblir. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples après les avoir enseignés : « Si vous savez ces choses, vous êtes bienheureux si vous les faites » (Jean 13 : 17).


Ph.F. sept. 21

 

À suivre