bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

Humanité et divinité de notre souverain sacrificateur


            « Nous n'avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché » (Héb. 4 : 15).

            Il y a ici un double danger : nier la vraie humanité du Seigneur Jésus, ou bien insister excessivement sur celle-ci et oublier la réalité de sa divinité parfaite et absolue. Il nous est dit clairement qu'il était, et qu'il est Homme – « l'homme Christ Jésus » (1 Tim. 2 : 6). Il est le seul Homme parfait qui ait jamais marché sur la terre. Mais il était l'Homme parfait parce qu'Il était aussi infiniment plus que cela. Le Créateur était descendu dans sa création et avait pris sa place comme étant son chef, « Premier-né de toute création » (Col. 1 : 15, 18). C'est sur la terre qu'un corps Lui a été formé (Héb. 10 : 5). Il est « né de femme » (Gal. 4 : 4), pour que s'accomplisse la première parole d'évangile prononcée par Dieu en Genèse 3 : la descendance de la femme brisera la tête du serpent. Certains ont hésité à parler du Seigneur comme étant parfaitement Homme ; mais la Parole de Dieu doit toujours conduire à une adoration intelligente. Elle affirme que Jésus Christ est un Homme, dans le plein sens du terme. Il est né dans ce monde et y a passé sa vie.
            Mais, en venant volontairement dans ce monde, Jésus a pris une nature humaine parfaite et sans péché : esprit, âme et corps. Avec quel soin l'Esprit nous empêche d’associer la sainte humanité de notre Seigneur à la moindre souillure liée à la chute ! En conséquence, sa mort est une mort absolument volontaire et d'une valeur divine : « afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable » (Héb. 2 : 14), et qu'Il délivre ses bien-aimés. Cette délivrance n'est pas seulement la délivrance hors de la puissance de Satan et de la mort, elle nous introduit dans la présence du Dieu vivant : notre Seigneur, étant « un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur », a fait « propitiation pour les péchés du peuple » (v. 17).
            Ainsi, la Personne et l'œuvre sont divinement parfaites ; nous sommes toutefois assurés de la sympathie et du secours que nous trouvons dans le cœur plein de grâce d'un Homme qui « a souffert lui-même, étant tenté » (v. 18). Mais dans son cœur saint, il n'y a jamais eu aucun écho à ces tentations.

 

S. Ridout - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (20/01/2018) –  www.labonnesemence.com