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Choses brisées

 

Extrait d'une ancienne publication évangélique.

 

            « A moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perdra ; et celui qui hait sa vie dans ce monde-ci la conservera pour la vie éternelle » (Jean 12 : 24- 25).

            Ce que Dieu emploie le plus pour sa gloire sont les choses et les cœurs brisés. Les sacrifices qu'Il accepte sont les « cœurs brisés et humiliés » (Ps. 51 : 17).
            A Péniel, la force naturelle de Jacob ayant été brisée, Dieu a pu le revêtir de puissance spirituelle. Les eaux fraîches ne jaillirent du rocher d'Horeb pour le peuple altéré qu'après avoir été frappé par Moïse - une figure de Christ à la croix.
            Les 300 hommes choisis par Gédéon ont brisé leurs cruches, et c’est alors que les torches ont brillé avec éclat, à la consternation de leurs adversaires.
            Esther dut ne tenir aucun compte de sa vie en rompant avec l'étiquette rigide d'une cour païenne afin de sauver son peuple d'une mort cruelle et certaine.
            Le Seigneur Jésus lui-même a pris les cinq pains et au moment où il les a rompus, la multiplication a eu lieu et a permis à 5 000 personnes de se rassasier.
            Marie a brisé son vase d'albâtre et le parfum longtemps retenu a pu se répandre dans toute la maison.
            Notre Sauveur et Seigneur a permis à des clous et à des épines de meurtrir son corps. Sa vie divine s’est répandue alors, tel un océan, pour le salut des pécheurs perdus.
            Le grain de blé dans la terre est brisé par la mort et c'est alors que son germe minuscule mais animé d'une vie intense peut porter ensuite des centaines d'autres grains.
            A travers l'histoire des hommes, celle de la végétation même et de toute vie spirituelle, Dieu ne se sert que d'hommes et de cœurs brisés. Ceux qui ont perdu leurs bien matériels, leur volonté propre, leur ambition, leur réputation, l’objet de leurs affections, leur santé et qui sont brisés, méprisés, appauvris et abandonnés - de ceux-là le Saint Esprit est prêt à se servir, à la gloire de Dieu (1 Cor 1 : 27-29).   

            Source féconde, salut du monde,
            
Le sang de Christ est répandu.
            
Divin supplice, ce sacrifice
            
Seul peut sauver l'homme perdu.

            Profonde joie ! Christ est la voie
            
Qui conduit au suprême but.
            
Jésus pardonne ; il n'est personne
            
Qu'Il veuille écarter du salut.