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L’AGNEAU DE DIEU (4)

 

L’Agneau glorifié

            « Et je vis au milieu du trône et des quatre Vivants, et au milieu des Anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé… Digne est l'Agneau qui a été immolé, de recevoir la puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et bénédiction» (Apoc. 5 : 6, 12).

            Le Seigneur Jésus est désigné à vingt-huit reprises sous le nom de « l'Agneau » dans le livre de l'Apocalypse - le mot grec employé, arnion, était à l'origine un diminutif, et on ne le trouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament (sauf en Jean 21 : 15 : « Fais paître mes agneaux ») ; il est donc lié de façon tout à fait caractéristique à la façon dont le Seigneur nous est présenté dans ce livre.
            Ce nom, qui Lui est donné dans sa gloire, rappelle les souffrances qui ont dû précéder son sacrifice; il évoque, alors qu'il va entrer dans son règne, ce qu'Il a été ici-bas, humble et méprisé. Il est aussi, sans doute, présenté ainsi en contraste avec le caractère des « bêtes », des puissances de méchanceté qui, dans ces temps de la fin, s'élèveront contre Dieu et contre les siens. Dans ce livre de jugements, ce nom est presque toujours le thème de la louange des saints, des anges, de toutes les créatures, ou est associé - pour leur encouragement et leur consolation - aux souffrances et aux victoires des croyants.
            Avant que Jean considère « ce qui doit arriver bientôt » (Apoc. 1 : 1), il lui est donné de contempler le trône de Dieu dans le ciel. Il est témoin d'abord de la louange rendue au Créateur de toutes choses (ch. 4), puis de la louange rendue à l'Agneau qui a été immolé, au Rédempteur (ch. 5).
            L'histoire de l'Eglise ici-bas est terminée. Comme témoin responsable de maintenir la vérité de Dieu, elle a entièrement failli, il ne reste plus au Seigneur qu'à la rejeter. D'un autre côté, tous ses bien-aimés, ceux qui composent en vérité son épouse, ont été recueillis auprès de lui, pour être gardés de l'heure de l'épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière (3 : 10). Dieu va maintenant reprendre ses voies envers la terre pour y établir son royaume et le pouvoir de son Christ (12 : 10), accomplissant ainsi son dessein (Ps. 2). Mais qui est digne d'ouvrir le livre des conseils de Dieu envers la terre, d'en rompre les sceaux, de prendre connaissance, en quelque sorte de toutes ses pensées et d'en assurer la pleine réalisation ? Il est évident que, comme Fils éternel, le Seigneur Jésus est pleinement associé aux conseils divins : quel autre pouvait connaître ce qui était le plaisir de Dieu, et ce que contenait « le rouleau du livre » (Ps. 40) ? Mais d'un autre côté, qui, dans l'univers, serait digne d'entrer dans les secrets de Dieu, sinon « l'homme Christ Jésus » ? C'est le lion de la tribu de Juda, à qui sont les promesses (Gen. 49 : 8-12). Il a vaincu, Il a acquis cette dignité, le droit à l'accomplissement de ces promesses. C'est Jésus, l'Agneau qui a été immolé, Celui qui a été crucifié en infirmité, dont le sang a été versé, et qui a achevé sur la croix l'œuvre sur laquelle repose l'accomplissement de tous les conseils divins.
            La louange remplit alors le ciel, à la gloire de l'Agneau. Elle est exprimée dans le cantique nouveau chanté par les saints glorifiés, puis reprise par les anges et, enfin, par « toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, au-dessous de la terre, sur la mer » (Apoc. 5 : 9, 11, 13). Ce cantique nouveau, nous le chanterons dans la gloire ; quel prix doit-il avoir pour nous ! Son thème, c'est, en rapport avec les événements qui vont se dérouler, l'œuvre du Seigneur, cette œuvre qui Lui a conféré le droit, la dignité, d'introduire le règne divin sur la terre. Ce qui nous frappe, c'est que tout dans cette œuvre est pour Dieu. Il a été immolé ; ce sacrifice nous est présenté indépendamment de nos besoins, de notre état, de ce qui était nécessaire pour nous ; ce n'est pas l'amour de Christ pour nous, comme au chapitre premier, qui en est le motif. Mais, pour que la gloire de Dieu soit revendiquée, pour que ses conseils s'accomplissent, il a fallu que Christ donne sa vie, que son sang soit versé. Même le fruit de son œuvre, ces hommes qu'Il a acquis de toute tribu, et langue, et peuple, et nation, sont pour Dieu. Ils appartenaient à cette terre autrefois ; Il a dû les acheter, payer le prix de son sang précieux, « pour qu'ils se tournent des ténèbres à la lumière et du pouvoir de Satan à Dieu » (Act. 26 : 18). Mais Il a fait plus : Il les associe à la dignité qu'Il s'est acquise ; rois et sacrificateurs, ils régneront avec Lui. La progression dans la louange, à mesure que se déploient les résultats toujours plus merveilleux du sacrifice du Seigneur, s'accompagne aussi maintenant du sentiment de la relation des adorateurs avec Dieu : « pour notre Dieu » (v. 10). Les droits, la gloire de Dieu, sa sainteté, sa justice, que nous avions offensés par notre péché, sont établis de telle manière par l'œuvre de la croix que nous pouvons maintenant parler de « notre Dieu ». Ce cantique nouveau n'est-il pas en quelque sorte la réalisation, dans la gloire, de l'holocauste continuel : le rappel constant du sacrifice, pour Dieu, de l'Agneau de Dieu, sur lequel sont fondées toutes nos bénédictions ?
            Si telle est la scène céleste, qu'en sera-t-il sur la terre ? Le Seigneur ouvre le livre et ses sept sceaux (ch. 6-8) ; c'est le jugement qui attend maintenant les hommes qui ont méprisé la grâce. La colère de l'Agneau est leur seule perspective, puisqu'ils ont rejeté son amour et sa bonté.
            Mais le Seigneur ne reste pas sans témoignage ici-bas. Si Jean peut voir prophétiquement l'ébranlement de la terre et la terreur des incrédules, il lui est aussitôt donné d'être témoin de scènes encourageantes (ch. 7) : d'une part, le déroulement des jugements est interrompu pour qu'un résidu de toutes les tribus d'Israël soit scellé du sceau du Dieu vivant ; d'autre part, il voit une grande foule que personne ne pouvait dénombrer, de toutes nations, et tribus, et peuples, et langues, se tenant devant le trône et devant l'Agneau : ceux-ci, au lieu de s'effrayer du « grand jour de sa colère » (6 : 17) peuvent se réjouir du salut (7 : 10).
            Ce sont, ainsi que l'explique l'un des anciens, « ceux qui viennent de la grande tribulation ». Ils sont, en quelque sorte, le fruit de l'évangile du royaume « prêché dans la terre habitée tout entière, en témoignage à toutes les nations » (Matt. 24 : 14). Toutefois, s'ils peuvent se tenir devant le trône et devant l'Agneau « vêtus de longues robes blanches », ce n'est pas en vertu de leurs souffrances ou de leur persévérance jusqu'à la mort, ce n'est pas parce qu'ils ont « résisté jusqu'au sang en combattant contre le péché » (Héb. 12 : 4), mais c'est en vertu de l'œuvre et des souffrances de Christ ; c'est parce qu'ils « ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau » (Apoc. 7 : 14). Cela est toujours vrai, pour nous comme pour eux. Le sang de l'Agneau seul peut nous donner un titre à nous tenir devant Dieu ; nous ne pouvons nous glorifier de rien, pas même de notre fidélité ou de nos souffrances, de rien d'autre que du sang de Christ versé pour la satisfaction de Dieu et pour le salut de quiconque croit.
            Est-ce à dire que Dieu oublie le travail et les souffrances des siens ? Nullement, car une abondante consolation leur est réservée : Dieu lui-même essuyant toute larme de leurs yeux, et l'Agneau, qu'ils ont suivi dans la tribulation et les combats, les conduisant aux fontaines des eaux de la vie. Leur joie sera parfaite, entière. Leur position, sans doute, ne sera pas celle de l'Eglise et des saints glorifiés qui, autour du trône, chanteront le cantique nouveau. Mais pour eux qui se tiendront devant le trône, comme pour l'Eglise, le bonheur sera parfait : le Christ qu'ils auront connu dans le chemin de la foi remplira leurs cœurs dans la gloire.

 

                        Les vainqueurs

            Les chapitres 12 à 17 de l'Apocalypse nous présentent ensuite, en relation avec l'Agneau, trois catégories de saints que nous pouvons appeler des « vainqueurs ».
            Il s'agit tout d'abord de ceux dont il est parlé au chapitre 12. Lorsque Satan est précipité du ciel sur la terre, une grande voix se fait entendre dans le ciel : « Maintenant est venu le salut, et la puissance, et le royaume de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ, car l'accusateur de nos frères, qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit, a été précipité. Eux l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage ; et ils n'ont pas aimé leur vie, même jusqu'à la mort » (12 : 10-11).
            Le premier secret de la victoire remportée par ces croyants sur Satan est le sang de l'Agneau. C'est la réponse parfaite, sans appel, pleinement satisfaisante pour Dieu, à toutes les accusations de Satan. Celui-ci trouve, jour et nuit, dans les actes, les paroles, les pensées des saints, de constants motifs d'accusation devant Dieu. Mais le sang de l'Agneau a été versé, le sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui nous purifie de tout péché (1 Jean 1 : 7). Telle est la certitude de la foi, affermissant le cœur des saints.
            Le second secret de leur victoire, c'est la parole de leur témoignage : non seulement les accusations de Satan contre les croyants devant Dieu sont rejetées, mais les accusations qu'il porte contre Dieu et contre Christ devant le monde sont démenties par la fidélité de ces témoins, qu'il ne peut faire taire, pas même par la crainte de la mort. De tout temps il y a eu, et il y aura encore, de tels témoins. Mais d'où vient leur puissance ? D'abord, de la certitude et de la paix que leur a données, devant Dieu, le sang de Christ. Ensuite, de ce que ce n'est pas eux qui parlent, mais l'Esprit de leur Père qui parle en eux (Matt. 10 : 20). Ces mêmes ressources sont à nous, dans une mesure plus grande encore. Qu'il nous soit accordé plus de foi, pour que nous aussi nous puissions être des vainqueurs !
            La deuxième compagnie de vainqueurs que nous trouvons dans ces chapitres est formée de ceux qui n'auront pas rendu hommage à la Bête qui monte de la mer, c'est-à-dire à l'empire romain reconstitué et à son chef (ch. 13). En apparence, ils auront été vaincus : « il lui fut donné de faire la guerre aux saints et de les vaincre » (13 : 7). Mais au terme du temps de leur patience et de leur foi, il sera manifesté qu'ils ont vaincu, et ils seront associés au grand Vainqueur (15 : 2 ; 17 : 14). En effet, leurs noms ont été écrits, dès la fondation du monde, dans le livre de vie de l'Agneau immolé (13 : 8 ; 17 : 8). L'orgueil, la haine, la violence de l'adversaire, la puissance de la persécution ne peuvent en aucune manière remettre en cause cette divine inscription.
            Dans leur patience, dans leurs souffrances, soutenus par leur foi, ils entrent dans les pensées de Dieu : ils ne s'étonnent pas, semble-t-il, en voyant la Bête (17 : 8) et savent que sa violence sera jugée (13 : 10). Ils refusent de se soumettre aux prétentions insensées du chef de l'empire romain. C'est dans ce chemin qu'il leur est donné d'apprendre « le cantique de Moïse, esclave de Dieu, et le cantique de l'Agneau » (15 : 3-4).
            De même que Moïse, qui ne craignit pas la colère du roi et qui tint ferme, comme voyant celui qui est invisible (Héb. 11 : 27), ils apprennent à célébrer les œuvres de Dieu et sa victoire contre l'ennemi qui s'élève (Ex. 15). Mais il leur est donné aussi de chanter le cantique de l'Agneau, de célébrer les voies du vrai Roi des nations - en contraste avec les prétentions de la Bête (13 : 7) -, les voies de Celui qui seul est saint, l'Agneau de Dieu dont les faits justes seront manifestés à l'occasion du jugement.
            Certes, la position de ces fidèles, les circonstances qu'ils traverseront, ne sont pas semblables à ce qui est et sera notre part. Mais la fidélité des croyants de tous les âges n'est-elle pas pour nous un encouragement à tenir ferme pour le Seigneur dans notre chemin, et n'est-ce pas un sujet d'admiration que de considérer combien sont riches les ressources de grâce de l'Agneau de Dieu ?  
            Cette fidélité des croyants nous touche de façon toute particulière dans le dernier groupe des vainqueurs auxquels nous avons fait allusion, les cent quarante-quatre mille qui se tiennent avec l'Agneau sur la montagne de Sion (14 : 1-5). Du sein de la tribulation, ils seront pour le Seigneur, comme les premiers fruits de la terre sur laquelle il régnera. Ils se caractériseront par leur pureté, la pureté de leurs affections, et par leur droiture, leur vérité. Il leur sera donné de chanter, devant le trône, un cantique nouveau répondant de façon toute particulière et unique à la louange céleste. Leur part est d'être avec l'Agneau (v. 1) et de le suivre où qu'il aille (v. 4). Une telle part nous est offerte dès aujourd'hui (Jean 1 : 37-40). Acceptons-nous, pour la réaliser, une entière séparation d'avec un monde d'où nous avons été retirés ?


            La Femme de l'Agneau

            La fin du livre nous parle à deux reprises de la « femme de l'Agneau » (19 : 7 et 21 : 9). C'est l'Assemblée. Au premier chapitre (v. 5), elle exprime par la voix de Jean ce qu'est l'amour du Seigneur pour elle ; au dernier chapitre, son amour à elle pour Lui se manifeste dans son désir de Le voir. Dans le temps du pèlerinage sur la terre, elle est « fiancée au Christ » (2 Cor. 11 : 2) : la relation qui l'unit à l'époux engage son cœur, sa fidélité, mais elle n'est pas encore publiquement manifestée. Il n'est pas encore venu pour se la présenter à lui-même glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable (Eph. 5 : 27). Dans les scènes évoquées aux chapitres 19 et 21, c'est fait, « les noces de l'Agneau sont venues » ; l'épouse va, aux yeux de tous, Lui être associée dans la gloire.
            C'est avant de sortir pour juger et combattre en justice pour établir son règne glorieux (19 : 11), qu'Il se l'associe ainsi ; car « quand le Christ, qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi vous serez manifestés avec lui en gloire » (Col. 3 : 4). C'est, par contre, après sa victoire que l'épouse terrestre, Jérusalem, lui sera amenée (Ps. 45).
            Si l'épouse est digne de Lui, c'est qu'il lui a été donné d'être vêtue de fin lin. Elle s'est préparée, sans doute, mais cette préparation ne fait que manifester ce que la grâce de Christ a opéré dans le cœur et dans la vie des siens. Ce fin lin, éclatant et pur, n'est-il pas la parure qui convient à l'épouse de Celui qui a été «l 'Agneau sans défaut et sans tache » ?
            Les noces de l'Agneau sont un moment précieux, un moment de joie qui précède immédiatement l'introduction du règne de gloire ; l'amour de Christ est satisfait, avant qu'iI établisse ses droits en justice et en jugement. Le chapitre 21 (à partir du v. 9) nous présente symboliquement l'épouse, telle qu'elle sera manifestée au cours du règne. Elle apparaît alors comme la sainte cité, caractère lié à ses relations avec les nations. C'est, pour ainsi dire, en elle que seront déposés les trésors de la gloire et de la grâce de Dieu, à travers elle qu'ils seront répandus en bénédiction sur la terre… Trésors de la gloire de Dieu, car « les nations marcheront par sa lumière » (21 : 24) ; trésors de la grâce de Dieu, car c'est au milieu de sa rue (ou de sa place) que se trouve l'arbre de vie, dont les feuilles sont pour la guérison des nations (22 : 2). S'il en est ainsi, c'est parce que tout en elle porte le témoignage des gloires de l'Agneau.
            Mais, avant la description des caractères de « la sainte cité », la première pensée évoquée en relation avec le nom de l'Agneau est son caractère d'épouse (21 : 9), le lien qui l'unit à Lui. Il demeurera vrai dans la gloire, comme il est vrai aujourd'hui, que nos relations avec les hommes (notre témoignage) ne peuvent être bénies que si d'abord notre cœur jouit de sa relation avec Jésus.
            Sur les fondements de la cité sont écrits les noms des douze apôtres de l'Agneau (v. 14). Ils étaient de ceux qui s'étaient rassemblés « pendant tout le temps où le Seigneur Jésus allait et venait au milieu de nous, depuis le baptême de Jean jusqu'au jour où il a été élevé au ciel d'avec nous » et qui étaient témoins de sa résurrection (Act. 1 : 21-22). Ils avaient connu le Seigneur ici-bas, pratiquement depuis le moment où, Jean ayant salué en Lui l'Agneau de Dieu, ils lui avaient attaché leurs cœurs, jusqu'au moment où, son sacrifice accompli, Il était revenu vers eux, puis avait été enlevé dans le ciel. Le témoignage qu'ils ont pu ainsi rendre à sa Personne, à son œuvre parfaite, à son sacrifice pleinement accepté de Dieu est, en quelque sorte, le fondement de la cité.
            Mais plus encore, l'Agneau est au milieu d'elle ; avec Dieu lui-même, Il est son temple, sa lumière ; et de son trône jaillit un fleuve de bénédiction (21 : 22-27 ; 22 : 1-2). L'Eglise jouira toujours de sa présence, d'un accès sans intermédiaire, d'une relation immédiate avec Celui qui l'aime. Lui-même sera son luminaire ; elle reflétera alors sa gloire, non comme le trop faible témoignage qu'elle aura rendu ici-bas, mais sans en ternir l'éclat, de sorte que les nations marcheront à sa lumière et jouiront des vertus des feuilles de l'arbre de vie. La bénédiction sera sans mélange, car seuls entreront en elle ceux qui, par grâce, sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau (21 : 27). Là, auprès de son trône, leur part, la plus précieuse de toutes, sera de Le servir, de voir sa face, de porter son nom écrit sur leurs fronts (22 : 3-5). Ce sera alors la glorieuse réalisation, dans toute sa plénitude, de ce qu'ils auront pu, dès ici-bas, goûter par la foi en Le suivant et en demeurant avec Lui - en attendant l'éternité dans laquelle Dieu sera « tout en tous » (1 Cor. 15 : 28).

 

                        Ah ! bientôt nous prendrons place
                        Au grand banquet du Saint Lieu,
                        Où les tiens verront ta face,
                        Adorable Agneau de Dieu !
                        Vêtus de magnificence,
                        A ta gloire associés,
                        Jésus, de ta ressemblance
                        Nous serons rassasiés.

 

P-Er. F - « Messager évangélique » 1991 p. 243-252