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REJETONS  TOUTE  SUPERSTITION !


Des stratagèmes de Satan pour égarer l’homme
       Attention aux pratiques superstitieuses
       Le danger du spiritisme
Les avertissements de l’Ecriture
Des ressources à la disposition du croyant


            La superstition peut être une déviation de l’enseignement de l’Ecriture ; elle se traduit alors par une perversion, une sorte de caricature de la pensée divine. Satan a toujours cherché à égarer l’homme en l’éloignant de Dieu. Il cherche à créer le doute sur ce que Dieu dit. C’est une arme dangereuse et nombreux sont ceux qui se laissent entraîner. S'en tenir à l’Ecriture est la seule parade sûre pour défendre la vérité. Le psalmiste déclare : « J’ai caché ta Parole dans mon cœur, afin que je ne pèche pas contre toi » (Ps. 119 : 11). C’est notre sauvegarde, la seule pierre de touche.


Des stratagèmes de Satan pour égarer l’homme

                        Attention aux pratiques superstitieuses

            Elles ont cours encore aujourd’hui dans notre société. Certains « touchent du bois » pour se préserver d’un malheur ; d’autres « croisent les doigts » pour attirer le bonheur ou la réussite. On affirme qu’il faut éviter de passer sous des échelles, que si le sel se renverse, c’est de mauvais augure pour la suite ; de même, si des glaces se brisent, ce serait un présage de maladie ou de mort. Le nombre 13 passe pour « porter malheur » - notons que ce chiffre est attribué au traître Judas. Aussi certains hôteliers, soucieux de plaire à leur clientèle, omettent ce chiffre au moment de numéroter leurs chambres à coucher ou quand il s’agit de préciser l’ordre des places dans une salle de conférence. D’autres, en revanche, affirment que le nombre 13 porte bonheur  - un vendredi 13 serait le jour à choisir pour gagner à la loterie  ou pour participer à un jeu, pourtant dit « de hasard » ! Chez d’autres, il y a la crainte incontrôlable des vampires ou des fantômes. Certains portent une patte de lapin en porte-clés, comme « porte- bonheur », d’autres fixent un fer à cheval sur la porte de leur maison afin de la protéger du malheur.
            Combien de personnes croient que les signes du zodiaque sont révélateurs de leur  avenir. Satan cherche à leur faire oublier ce que Dieu dit du futur dans sa Parole et à les empêcher de mettre leur confiance en Lui. La crainte - ce n’est pas celle de Dieu - est ainsi à l'origine de la superstition : on redoute la maladie, la souffrance et la mort, contre lesquelles on essaie de se prémunir. On cherche alors des « garanties » au lieu de placer uniquement en Dieu sa confiance. L’avenir de tout homme est entre Ses mains. « Mes temps sont en ta main », pouvait dire David (Ps. 31 : 15). Certes, personne ne connaît à l'avance les détails de sa vie, mais Dieu lui en révèle la destination : ce sera la perdition éternelle pour l'incroyant ; le pardon et la vie éternelle pour celui qui croit que Jésus a donné sa vie pour lui.
            Cependant, certains chrétiens mal affermis s’inquiètent beaucoup de leur avenir. Au lieu de se confier entièrement dans le Seigneur, de s’attacher à ses promesses, ils font parfois preuve d’une grande légèreté. Ils se laissent attirer par des « diseurs de bonne aventure » ou se laissent convaincre - tout en affirmant qu’ils ne le sont pas ! - de l’intérêt possible d’un horoscope, dont les formulations sont volontairement assez imprécises ; des personnes crédules se laissent ainsi persuader qu’elles sont peut-être concernées par ces prédictions, surtout si l’horoscope leur prédit un avenir agréable !
            Sur une pente si dangereuse, on en vient à se persuader que les talismans proposés un peu partout ne sont pas à dédaigner, au contraire ! Quelqu’un a par exemple écrit sur un objet ou une pierre des signes cabalistiques auxquels on attribue une valeur « magique ». On dit que le porteur sera protégé de la maladie, des accidents ; on prétend que sa force sera augmentée et qu’elle deviendra même irrésistible.
            On se souvient peut-être du serpent d’airain que l’Eternel a donné à Moïse (Nom. 21 : 8-9). Il suffisait de le regarder, et l’on était guéri de la morsure des serpents brûlants. Longtemps après, les fils d’Israël lui brûlaient encore de l’encens ! Mais quand Ezéchias décide de briser les statues et de couper les ashères, il met également ce serpent en pièces et précise que ce n’est qu’un « morceau d’airain » (2 Rois 18 : 4).
            Les Philistins idolâtres adoraient leur dieu Dagon. Or, un jour, il est tombé en pièces sur le seuil de sa maison, à la suite de la présence de l’arche. Dès lors, ceux qui sacrifiaient aux idoles ne marchaient plus sur le seuil (1 Sam. 5 : 1-5).
            Toutes ces formes de superstition trouvent facilement place dans l’esprit « aveuglé » de tous ceux qui errent dans ce monde, sans espérance et sans Dieu ; la plupart peuvent paraître puériles, anodines, mais il n’en est rien car il y a tout naturellement un vide dans le cœur de l’homme si Dieu n’y a pas toute sa place. Chez un incrédule, le cœur est très vite rempli de toutes sortes de choses souillées que Satan y déverse régulièrement. En revanche, le cœur d’un croyant est, dans son état normal, occupé de Christ ; dans ce cas heureux, Satan ne peut rien y mettre. Un hôte divin, l’Esprit Saint, y habite depuis la « conversion » (Eph. 1 : 13). Si notre conduite et nos pensées ne l’attristent pas, Il nous aide à « mettre tout à l’épreuve et à retenir ce qui est bon » (1 Thes. 5 : 21 ; Phil. 4 : 8-9).


                        Le danger du spiritisme

            Le spiritisme est l'une des très mauvaises choses dont l’Ennemi se sert envers ceux dont il veut faire ses victimes. S’agit-il d'une « superstition » semblable à celles que nous venons d’évoquer ? Certainement pas ! Mais le « père du mensonge » (Jean 8 : 44) fait un effort pervers pour banaliser à nos yeux ces pratiques redoutables qui ruinent une âme. Ceux qui sont à son service, les nombreux « enfants du diable » (1 Jean 3 : 10), propagent l’idée fausse que ce commerce avec les esprits est une sorte de jeu sans danger.
            Rappelons que l’Ecriture déclare que tous les hommes sur la terre sont des « enfants de Dieu » ou des « enfants du diable », même si la plupart de ces derniers ne sont pas conscients d’être des esclaves de Satan. Les croyants que le Seigneur a envoyés dans le monde pour accomplir un service pour Lui, le font au milieu des terribles ténèbres morales de l’heure. Ils doivent rester constamment sur leurs gardes vis-à-vis de ceux que la Parole de Dieu nomme « ceux du dehors ». A part les activités liées au travail qui nous obligent à certains contacts passagers, gardons-nous d’oublier que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15 : 33), et surtout ne les recherchons pas ! « Si quelqu’un parmi les incrédules nous invite et que nous voulions y aller » (1 Cor. 10 : 27), que ce soit en apportant la lumière divine qui se trouve dans chaque « enfant de lumière ». Nous devons veiller à agir comme Jésus dans chaque maison où Il acceptait de se rendre (Luc 7 : 40). Dieu jugera en son jour tous les avares, les ravisseurs, les idolâtres dans ce monde - restons le moins possible en leur compagnie (1 Cor. 5 : 9-10).
            On a employé à propos de ceux qui cherchent à invoquer les esprits l’image « d’enfants qui trébuchent dans une cave ». Les adeptes de l’occultisme se servent dans ce but de tables « tournantes », à trois pieds. Leur rotation, le soulèvement de leurs pieds est supposé transmettre un message venant des esprits et même de faire revenir les âmes ! Le spiritisme occupe dans ce monde cette place que Dieu n’a plus. La Parole met solennellement tous les hommes en garde. Ceux qui veulent « s’y intéresser » - par simple curiosité, affirment-ils volontiers - entrent ainsi en contact avec ceux qui se targuent d’avoir connu ce que la Parole appelle « les profondeurs de Satan » (Apoc. 2 : 24), en marchant sur les traces de la prophétesse Jézabel. Toutes ces pratiques occultes sont formellement interdites à des croyants (Lév. 17 : 7). Leurs effets sont si néfastes sur l’esprit de ceux qui s’y adonnent qu’elles peuvent le conduire à la folie. Saül, réduit à l’extrémité, angoissé, mais sans repentir, s’est tourné vers les démons ; Dieu a permis qu’il entende alors prononcer son jugement immédiat, par le moyen du prophète Samuel qui lui est apparu (voir 1 Sam. 28 ; 1 Chr. 10 : 13-14). Un autre roi, Achazia, a répété ce crime et c’est le prophète Elie qui a prononcé son jugement (voir 2 Rois 1 :16-17). De notre temps aussi, les hommes, dans leurs difficultés, tendent leurs mains aux démons.
  
            Dans certains pays, spécialement en Afrique, lieu où vivent la plupart des descendants de Cham, toutes sortes de superstitions se développent ; elles sont liées au culte des ancêtres et à l’activité très forte des mauvais esprits. Or les pratiquer est incompatible avec l’enseignement formel des Ecritures ; il s’ensuit des difficultés notables dans les assemblées locales chrétiennes. Jamais aucune superstition n’a eu un effet bénéfique ; au contraire la plupart d’entre elles ont fait et font beaucoup de mal.


Les avertissements de l’Ecriture

            Dieu déclare dans plusieurs textes de la Bible qu’il hait la magie et la divination : « Il ne se trouvera au milieu de toi… ni devin qui se mêle de divination, ni pronostiqueur, ni enchanteur, ni magicien, ni sorcier… Ces nations… écoutent les pronostiqueurs et les devins ; mais pour toi, l'Eternel, ton Dieu, ne t'a pas permis d'agir ainsi » (Deut. 18 : 10, 14). « Ne vous tournez pas vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les diseurs de bonne aventure ; n'ayez pas recours à eux pour vous rendre impurs » (Lév. 19 : 31). « L'âme qui se tournera vers ceux qui évoquent les esprits… je la retrancherai du milieu de son peuple » (Lév. 20 : 6). Ces versets mettent donc fermement en garde ceux qui seraient tentés de s'intéresser au domaine occulte, portant ainsi un grave préjudice à leur âme.
            Ne cherchons donc pas à agir contre la volonté de Dieu ; mais, avec la force qu’Il donne, échappons à tous ces pièges que l’imagination fertile de l’homme accueille volontiers. La Parole de Dieu recommande de « fuir les discours vains et profanes, et les objections de la connaissance, ainsi faussement ainsi nommée » (1 Tim. 6 : 20-21). Elle dénonce les « discours vains et profanes et les « questions folles et stupides » (2 Tim. 2 : 16, 23) - et encore « les folles recherches » de l’esprit humain (Tite 3 : 9).
            Restons sur nos gardes, le danger de se souiller est devenu continuel tant le mal s’est beaucoup répandu. Satan cherche sans relâche à établir des « têtes de pont » chez le croyant et à introduire ensuite par cette faille des erreurs de plus en plus graves pour nous éloigner du Seigneur. Il se sert pour cela de nos « tendances », car il a une vieille et grande expérience de l’homme. Si nous nous laissons surprendre par le diable, notre communion avec le Seigneur est inévitablement interrompue. C’est l’intention de l’Ennemi ; il sait bien qu’il ne peut pas nous faire perdre notre salut, mais il cherche à troubler les pensées d’un enfant de Dieu, en particulier à la suite d’une chute. Reposons-nous sur les assurances claires que l’Ecriture nous donne (Jean 10 : 28 ; 1 Jean 5 : 13).
            Satan, dans sa ruse, n’attaque pas en général de front la vérité divine ; il excelle plutôt dans l’art de mêler des erreurs à l’Ecriture, ou de la citer partiellement (Ps. 91 : 11-12 ; Matt. 4 : 6-7), avec l’intention d’en défigurer le sens ! Ses nombreux esclaves répandent partout des tromperies. Ils n’ont pas de crainte de Dieu et veulent entraîner les autres à mal faire, surtout les jeunes,  prompts à s’enflammer pour les nouveautés. Satan veut que les chrétiens doutent de la véracité de la Parole de Dieu. Dans ce but ses esclaves se servent de paroles du style : « Quoi, Dieu a dit ? » (Gen. 3 : 1), ou emploient des phrases lénifiantes, du genre : « Si cela ne fait pas du bien, en tout cas, cela ne fait pas de mal ! - Sur quoi se basent-ils pour l’affirmer ? Sur le mensonge. Ils ajoutent : « Essayez au moins une fois. Vous êtes capables de vous faire une opinion ». Si, flattés, nous prêtons l’oreille à ce discours, il peut y avoir au début un « semblant » de résultat. Attirés, nous continuerons alors à suivre ce mauvais chemin et nous nous apercevrons plus tard qu’il est devenu difficile d’y renoncer !
            Comparable à une gangrène envahissant peu à peu nos membres, la superstition prend insidieusement possession de notre esprit (2 Tim. 2 : 16). Si, par la grâce de Dieu, nos yeux s’ouvrent, nous comprenons alors, dirigés par le Saint Esprit, que c’est une maladie pernicieuse où les récidives sont fréquentes.


Des ressources à la disposition du croyant

            Devant tous ces chemins qui se perdent dans le désert, demandons à Dieu son puissant secours. Son aide est indispensable pour ne pas se laisser séduire devant l’éventail savamment composé par le diable ; il répond aux désirs variés de notre chair toujours avide de se nourrir de mauvaises choses. Près du Seigneur, nous sommes bien gardés ; restons toutefois en état d’alerte : « Ne dormons pas comme les autres mais veillons et soyons sobres » (1 Thes. 5 : 6-8).
            Il faut être revêtus de l’armure complète que Dieu a mis à notre disposition (Eph. 6 : 10-18). Les chrétiens ressemblent à certains égards aux parachutistes durant la dernière guerre mondiale. Ils sont également comme « tombés du ciel » ; ils y sont déjà assis ensemble dans le Christ Jésus (Eph. 2 : 6). Mais Il les a envoyés dans ce monde, où Il est lui-même déjà venu afin de nous sauver (Jean 17 : 18). Dans la « guerre » spirituelle actuelle, le croyant est un combattant. Sa lutte se déroule en terrain ennemi. Il n’est pas appelé à combattre « contre le sang et la chair », mais « contre les pouvoirs, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes ». 
            Tous les moyens de défense et d’attaque, d’origine divine, sont à la disposition du chrétien. Il est rendu capable de tenir ferme contre les artifices du diable. Il a autour de ses  reins la ceinture de la vérité et porte la cuirasse de la justice qui protège son corps. Ses pieds doivent être chaussés de la préparation de l’évangile de paix et il tient fermement le bouclier de la foi qui ne peut pas être transpercé et permet d’éteindre toutes les flèches de l’Ennemi. Le casque du salut protège parfaitement la tête. Nous savons à quel point elle a besoin d’être gardée ! Les pensées qui se présentent souvent en foule sont filtrées et amenées « captives à l’obéissance du Christ » (2 Cor. 10 : 5). Tout ce qui relève du domaine de la superstition est repoussé. L’épée de l’esprit qui est la Parole de Dieu - arme selon la circonstance défensive ou offensive - permet de mettre l’ennemi et ses envoyés en fuite. Un enfant de Dieu doit user sans cesse de la prière. Elle le met aussitôt en relation avec son Dieu et Père. Il exauce nos supplications et nous délivre des chausse-trapes tendus par de nombreux ennemis.
            Si l’un de nos lecteurs est devenu, peut-être par inadvertance, esclave de certaines superstitions, qu’il soit assuré qu’il peut être libéré en se tournant résolument vers Jésus Christ ! Il a vaincu le diable à la croix. Lui seul peut délivrer celui qui en est devenu esclave.


            Amis chrétiens, tenons ferme la vérité ; résistons à toutes les tentatives de Satan pour nous détourner de la simplicité de la foi. Soyons de fidèles témoins de Jésus Christ. « Tu as donné une bannière à ceux qui te craignent, pour la déployer à cause de la vérité », déclare David  (Ps. 60 : 4). Ne cédons jamais à une quelconque pratique superstitieuse ; ce serait offenser le Dieu de vérité, « miséricordieux » et « grand en bonté » (Ex. 34 : 6). Confions-nous en Lui de tout notre cœur par la prière, afin de « marcher dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière » (1 Jean 1 : 7). Il saura pourvoir à tous nos besoins et nous garder « sans que nous bronchions » (Jude 24).


Ph. L                                           Le 04-01-2016