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Dieu fait venir le vent

 
             « Car voici, celui qui forme les montagnes, et qui crée le vent, et qui déclare à l’homme quelle est sa pensée, qui de l’aube fait des ténèbres, et qui marche sur les lieux hauts de la terre - l’Éternel, le Dieu des armées, est son nom ! » (Amos 4 : 13).Toutes les choses que Dieu a créées Le « servent » (Ps. 119 : 91), dans les cieux et sur la terre. C’est le cas pour le vent, qu’Il utilise à son gré pour accomplir ses desseins. Il le « prépare » (Jon. 4 : 8), le « fait venir » (Ps. 107 : 25),  le « reprend » (Matt. 8 : 26), « l’arrête » (Prov. 27 : 16). Saisis d’admiration, les disciples de Jésus ont dit : « Quel est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » (v. 27).
            Nous proposons de citer plusieurs passages de l’Ecriture montrant l’usage que notre Dieu souverain se plaît à faire du vent. Nous aimerions aussi rappeler ce que nous enseigne l’image du vent dans la Parole.
 

Dieu envoie le vent pour accomplir ses desseins envers les hommes

                        Noé et les siens

            La première mention du vent se trouve au chapitre 8 de la Genèse. On se trouve alors après le déluge et « Dieu se souvient de Noé » et de tous ceux qui se trouvaient avec lui à l’abri dans l’arche. Il fait passer un vent sur la terre (v. 1) et les eaux du jugement disparaissent peu à peu jusqu’à ce qu’une terre purifiée puisse accueillir Noé et les siens.


                        Le Pharaon

            Lorsque l’Eternel a décidé d’envoyer une nouvelle plaie sur l’Egypte, Il commande à Moïse d’étendre la main en sorte que les sauterelles montent sur le pays et mangent l’herbe - du moins celle que la grêle avait laissé subsister. Moïse obéit et l’Eternel amène un vent d’orient tout ce jour-là et toute la nuit suivante. Au matin, ce vent apporte des sauterelles (Ex. 10 : 12-13), un terrible fléau qui va tout dévaster - l’herbe, mais aussi le fruit des arbres disparaissent. Jamais encore l’homme n’avait vu des insectes aussi dévastateurs ! Le Pharaon se hâte alors de faire venir Moïse et Aaron, et déclare : « J’ai péché contre l’Eternel… pardonne, je te prie, mon péché seulement pour cette fois ; et suppliez l’Eternel, votre Dieu, afin seulement qu’il retire de dessus moi cette mort-ci » (v.16-17). Moïse sort et supplie l’Eternel qui « tourna le vent en un vent d’occident très fort, qui enleva les sauterelles, et les enfonça dans la mer Rouge. Il ne resta pas une sauterelle dans tous les confins de l’Egypte » (v.18-19).
 

                        Le peuple d’Israël

            Lors du passage de la mer Rouge, l’Eternel fait aller la mer toute la nuit, par un fort vent d’orient (Ex. 14 : 21). Dieu met ainsi la mer à sec et ouvre un « chemin » pour délivrer son  peuple ! Le vent, que Dieu a envoyé alors, est le sirocco ; ce vent dessèche et brûle. Dieu se sert de tous les vents, à son gré.
            Le Psaume 78 fait allusion à un autre épisode, raconté dans le chapitre 11 du livre des Nombres. Le peuple de Dieu imite les murmures d’un « ramassis » qui le suivait, et se met à regretter les nourritures de l’Egypte et à dédaigner la manne donnée par l’Eternel, le méprisant ainsi Lui-même (comp. v. 6 et 20). L’Eternel leur donne alors ce qu’ils ont convoité : il fait lever un vent d’ouest et amène de la mer des cailles en grande quantité. Le peuple les amasse, mais la colère de Dieu se manifeste à leur égard et Il les frappe à mort (Nom. 11 : 32-34 ; Ps. 78 : 31). « Il leur donna ce qu’ils avaient demandé, mais il envoya la consomption (ou : destruction) dans leurs âmes » (Ps. 106 : 15).

            Dans le Psaume 107, ce sont les rachetés d’Israël - Juda et les dix tribus - qui se souviennent des détresses rencontrées et de leurs cris d’angoisse exaucés. Toutefois, de nombreux rachetés se reconnaîtront à travers de telles paroles. Ayant connu des circonstances similaires, la louange est pour eux aussi la seule chose qui convient suite aux merveilleuses réponses de Dieu et à sa délivrance ! Il est question en particulier de « ceux qui descendent sur la mer dans des navires, qui font leur travail sur les grandes eaux » (v. 23). La tempête éclate soudain ; elle est terrible, car « l’Eternel a commandé, et a fait venir un vent de tempête, qui souleva ses flots » (v. 25). Un seul mot du Seigneur et aussitôt un vent violent se lève ! « Ils montent aux cieux, ils descendent aux abîmes : leur âme se fond de détresse... toute leur sagesse est venue à néant… Alors ils ont crié à l’Eternel dans leur détresse, et il les a fait sortir de leurs angoisses » (v. 26-28). « Il arrête la tempête, la changeant en calme, et les flots se taisent, et ils se réjouissent de ce que les eaux sont apaisées » (v. 29-30). Le vent furieux se transforme en une douce brise. Comblant leur attente, Dieu « les conduit au port qu’ils désiraient » (v. 30). Ils Le célèbrent, l’exaltent dans la congrégation et Le louent dans l’assemblée des anciens (v. 31-32).

            Dans le livre d’Ezéchiel, on apprend comment de faux prophètes ont égaré le peuple de Dieu. Ils ont utilisé un mauvais mortier pour enduire le mur : ils ont parlé d’une « paix » inexistante (Ezé. 13 : 10). Leurs discours rassurants n’empêchent pas la muraille de s’effondrer. « Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel : Je ferai éclater, dans ma fureur, un vent de tempête… Et je renverserai le mur… » (v. 13-14). Le « vent de tempête exécute sa parole (Ps. 148 : 8) ; le « mur » (c’est la figure employée) s’écroulera et ceux qui l’ont enduit périront au milieu de ses ruines. Car rien, absolument rien, ne peut résister à un vent violent si Dieu le fait souffler, estimant le moment venu de l’envoyer (Es. 28 : 21) !


                        Le prophète Elie

            L’Eternel - devant lequel Elie se tenait - (1 Rois 17 : 1), emploie le vent dans deux circonstances remarquables de la vie du prophète. En réponse à la prière instante de l’homme de Dieu, des nuages épais accompagnés de vent se forment et une forte pluie tombe. « Et la main de l’Eternel fut sur Elie, et il ceignit ses reins, et courut devant Achab » (1 Rois 18 : 45-46). Peu après pourtant, brusquement découragé devant la méchante Jézabel, le prophète part seul au désert vers Sinaï. Après avoir marché 40 jours et 40 nuits, il arrive à la montagne de l’Eternel. Dieu fait passer devant lui « un grand vent impétueux », qui déchire les montagnes et brise les rochers (1 Rois 19 : 11). Mais « l’Eternel n’était pas dans le vent », ni dans le tremblement de terre et le feu qui ont suivi. Seule « une voix douce et subtile » conduira Elie à envelopper son visage et à se tenir à l’entrée de la caverne pour écouter l’Eternel (v.13).


                        Job

            Après une longue période de vie prospère, ce patriarche connaît brusquement une grande épreuve, permise par Dieu. Il prend l’initiative tout en laissant Satan agir contre Job de façon strictement limitée. L’Ennemi est toujours prêt à saisir une occasion d’accuser les élus de Dieu (Rom. 8 : 33). Toutefois, ce destructeur n’a pas eu le droit de toucher à la vie de ce serviteur de l’Eternel. Alors, par toutes sortes de moyens, il cherche à accabler Job (1 : 12). Il se sert en particulier d’un grand vent venu du désert (v. 19). Ce vent s’acharne contre les quatre coins de la maison où les fils et les filles de Job partagent un repas. La maison finit par s’écrouler sur eux et toutes les personnes présentes meurent, à l’exception d’un seul serviteur qui va avertir Job. Le patriarche est d’ailleurs privé en même temps de tous ses biens : ses bœufs et leurs gardiens, ses brebis et les jeunes hommes qui les gardaient, et également ses chameaux (v. 13-20). Toutes ces « causes secondes », auxquelles nous attachons souvent à tort de l’importance, se relaient pour frapper le fidèle patriarche ; il y a « ceux de Sheba », « le feu de Dieu tombé du ciel », « les Chaldéens » et ce « grand vent ». Dieu permet même ensuite à Satan de frapper Job dans son corps, mais sans lui ôter la vie ! Cet être malfaisant choisit de se servir d’un ulcère malin qui tourmente Job en permanence (v.7). La femme de Job, par ses paroles, se montre complice de l’Ennemi. Elle dit à son mari, accablé par tant de maux : « Restes-tu encore ferme dans ta perfection ? Maudis Dieu et meurs » (v. 9). Ainsi, éprouvé de tous côtés, Job mène deuil et déclare humblement : « L’Eternel a donné, et l’Eternel a pris ; que le nom de l’Eternel soit béni ! » (1 : 21). C’est de Dieu lui-même qu’il accepte ses malheurs successifs (Lam. 3 : 38). Admirons sa façon calme de répondre à sa femme : « Tu parles comme parlerait l’une des insensées ; nous avons reçu le bien aussi de la part de Dieu et nous ne recevrions pas le mal ? » (2 : 10). En parlant de la sorte, Job ne pèche point de ses lèvres. Il supporte longtemps  patiemment, avec le secours reçu du Seigneur, la pénible visite de ses amis acharnés à démontrer que toutes ses épreuves sont certainement le résultat de son inconduite. Ce sont tous des « consolateurs fâcheux » (16 : 2). Ils ne parlent pas de Dieu « comme il convient », à la différence de Job, serviteur fidèle de l’Eternel. Dieu, en conséquence, l’a pour agréable ; c’est lui qui peut prier pour ses « amis » et sa prière est agréée (42 : 7, 9).
            Ainsi, le grand vent déchaîné par l’Ennemi a eu un bon résultat final ! Dieu s’était proposé de bénir Job à la fin (Deut. 8 : 16). Celui-ci s’est profondément humilié : la racine d’orgueil qui avait germé chez lui (ch. 29) a été ôtée. L’Eternel lui donne le double de ce qu’il possédait avant son épreuve (42 : 6, 10 ; Rom. 8 : 33) ! Dieu s’est servi de Satan pour accomplir ses desseins ; mais ce dernier fait encore une « œuvre trompeuse » (Prov. 11 : 18). 


                        Jonas

            Ce prophète nous enseigne, moins par ses paroles que par son histoire saisissante. Il avait auparavant annoncé le rétablissement de la frontière d’Israël (2 Rois 14 : 25). Dieu a fermement décidé de lui confier une nouvelle mission : proclamer le très proche châtiment de Ninive. Mais elle lui déplaît. Quels étaient ses tristes motifs ? Il ose les exposer plus tard à l’Eternel qui venait de le sauver lui-même : « Je savais que tu es un Dieu qui fait grâce et qui est miséricordieux… qui te repens du mal dont tu as menacé » (Jon. 4 : 1-2). Il ne voulait donc pas que ce soit le cas pour cette ville habitée par des Gentils qu’il détestait. De plus, il craignait d’être ensuite traité de « faux-prophète » si le jugement annoncé n’avait pas lieu. 
            Alors Jonas se dérobe et cherche à s’enfuir « de devant la face de l’Eternel » - c’était inutile ! Il suit son chemin de « propre volonté » ; sa conduite est insensée, car un serviteur de Dieu ne peut choisir ni son message ni son lieu de travail !  De plus, il devra apprendre avec le psalmiste : « Où fuirai-je loin de ta face ? » (Ps. 139 : 7). Le chemin descendant de Jonas semble d’abord plaisant (Joppé), mais il menait à la destruction (Tarsis). Un bateau semble l’attendre ; le prophète, inconscient de la gravité de ses paroles, déclare aux membres de l’équipage qu’il s’enfuit loin de l’Eternel, « qui a fait le ciel et la terre » (1 : 10). C’était sans doute à ce moment-là un « détail » sans intérêt pour ces marins.
            Jonas descend au fond du vaisseau et s’endort profondément. L’Eternel intervient et Il envoie un « grand vent » sur la mer : la tempête est extrêmement violente. Le navire semble vouloir se briser » (v. 4). Alors les marins crient sans succès à leur dieu et ils vont réveiller Jonas avec ce reproche : « Que fais-tu, dormeur ? Lève-toi, crie à ton dieu ! » (v. 6). Les choses vont pourtant de mal en pis. Les hommes se souviennent alors des paroles de Jonas et lui demandent : « Qu’est-ce que tu as fait ? ». Il leur dit alors : « Prenez-moi et jetez-moi à la mer, et la mer s’apaisera pour vous » (v. 12). Après de nouveaux efforts, ils se résignent enfin à suivre le conseil de Jonas, en disant : « Car toi, Eternel, tu as fait comme il t’a plu ! ». Or, en effet, une fois Jonas jeté, la fureur de la mer s’arrête (v.15) et ces hommes se tournent vers Dieu.
            Il y aura, dans la vie de ce prophète, une autre occasion où l’Eternel se servira du vent pour parler à sa conscience. Blessé dans son amour-propre, irrité par la décision de Dieu de faire grâce à Ninive qui s’est repentie, Jonas sort de cette ville et se construit un petit abri. Il attend que Dieu change d’avis ! Son  espoir sera évidemment déçu. L’Eternel cherche encore avec amour et patience à l’instruire. Il prépare un kikajon qui procure de l’ombre à Jonas qui s’en réjouit. Mais, dès le lendemain, Dieu prépare aussi un ver qui ronge rapidement les racines du kikajon qui jusqu’ici abritait Jonas. Celui-ci se trouve à nouveau exposé au soleil brûlant. Et l’Eternel prépare cette fois un doux vent d’Orient - bien différent de celui du début de l’histoire du prophète désobéissant (1 : 4). Jonas défaille sous le soleil qui frappe sa tête ; il demande la mort pour son âme (v. 8). Dieu cherche à lui faire toucher du doigt le paradoxe complet de sa conduite : il se lamente à cause de la disparition d’une petite plante utile, alors qu’il reste insensible devant la grâce que l’Eternel a décidé de déployer à l’égard de cette métropole de Ninive, où il y avait tant de petits enfants et même - Dieu en tient compte - beaucoup de bétail.


                        Les disciples dans la barque

            Les douze disciples, accablés de fatigue après une dure journée, essayaient d'atteindre le rivage malgré de fortes vagues et un vent « contraire ». Pourquoi le Seigneur permettait-Il cette situation ? Il les avait Lui-même « contraints » à monter dans la barque et à le précéder à l’autre rive (Marc 6 : 45). Il savait bien pourtant que cette tempête allait éclater et Il aurait pu, comme dans une autre occasion évoquée plus haut (Matt. 8), arrêter le vent. Pourquoi continuer à lutter contre les vagues déferlantes, alors que le Maître semblait ne rien faire pour les secourir ? Des pensées semblables aux leurs peuvent monter dans notre esprit quand le vent de l’épreuve souffle, et que le deuil, la maladie, les échecs paraissent insurmontables. N’oublions pas la fin de ce récit : « Il monta auprès d'eux dans la barque, et le vent tomba » (v. 51).

                        Si l’ouragan nous menace, ne craignons pas le danger ;
                        A notre bord a pris place un céleste passager.

  

D’autres enseignements de la Parole utilisant l’image du « vent »

                        Dans le Cantique des cantiques

            Le bien-aimé, dans son amour pour elle, invite sa bien-aimée avec insistance : « Viens avec moi du Liban…Tu m’as ravi le cœur… ma sœur, ma fiancée » (Cant. 4 : 8-9). Vers qui, chers lecteurs, se portent nos regards ?
            La fiancée ne répond pas aussitôt à l’invitation, elle garde le silence. C’est souvent le signe que nos affections pour Christ déclinent. Nos lèvres sont alors loin de ressembler à celles que décrit le bien-aimé : « Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel » (v. 11). Le bien-aimé prête une attention toute particulière à nos dispositions de cœur. Elles ont plus de prix à ses yeux que tous nos travaux ! N’oublions pas que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle (Matt. 12 : 34). Le Seigneur s’est acquis tous les droits sur nos cœurs. Chacun doit être pour Lui une « fontaine scellée » (4 : 12). Aucun autre que Lui n’a le droit de venir boire. Le racheté est également devenu un « jardin clos » : rien d’étranger ne doit y être introduit. Toutes les fleurs et les parfums de ce jardin lui sont réservés. C’est son jardin, et s’il devient improductif, alors, pour qu’il soit répondu au profond désir de Son cœur et que les parfums de ce jardin puissent s’exhaler librement, Il s’écrie : «  Réveille-toi, nord, et viens, midi ; souffle dans mon jardin, pour que ses aromates s’exhalent » (v.16). Il tire de ses trésors la froide bise du nord ou le vent brûlant, venant du sud. Il les fait souffler tour à tour sur son jardin dont les parfums s’exhalent à nouveau !
            Le Seigneur appelle les « vents contraires » de ce monde à souffler parfois très fort dans la vie des siens, afin de produire en eux les fruits précieux de Sa grâce. C’est dans le temps de la plus ardente persécution que les plants de son jardin se développent le plus et prospèrent souvent le mieux ! Nos affections pour Lui sont ranimées et Sa présence est vivement désirée (Luc 24 : 29).
            Que nous puissions toujours être en état de dire, comme la bien-aimée à la fin du chapitre 4 : « Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu'il mange ses fruits exquis ». Il répondra à notre invitation : « Je suis venu dans mon jardin… » (5 : 1), et pourra y cueillir « tous les fruits exquis » que nous aurons gardés pour Lui (7 : 13).


                        Dans la parabole de Matthieu 7

            Dans son sermon sur la montagne, Jésus  estime que celui qui écoute ses paroles et les met en pratique est un homme prudent. Il bâtit sa maison sur le roc (figure de Christ). Dieu permet tôt ou tard l’épreuve qui montre la solidité du fondement. La pluie tombe, les torrents viennent, les vents soufflent ! Tous ces éléments déchaînés se jettent sur cette maison. Elle résiste, car elle est bâtie sur « le roc », tandis que l’homme insensé, dont il est question ensuite, s’est fié aux « sables mouvants » d’un monde qui vacille sur ses bases. Il a négligé le sûr fondement du rocher. Aussi quand les mêmes éléments - le vent entre autres - dirigés par la main divine, viennent battre la maison : elle tombe et sa chute est grande (Matt. 7 : 24-27).


                        Le souffle de l’Esprit

            Poussé par les besoins de son âme, Nicodème, un docteur d’Israël, vient de nuit à Jésus. Il lui parle de la nécessité pour chaque homme d’être « né de nouveau » pour entrer dans la famille de Dieu (Jean 3 : 3). Le docteur d’Israël s’étonne, il ne comprend pas. Jésus fait une comparaison avec le vent : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va ». Il  semble libre, fantasque, cet élément mystérieux de la nature. Mais il est soumis à Dieu qui opère par son Esprit. C’est ce qui caractérise son action,  il n’y a rien de l’homme naturel qui n’y comprend rien. « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le son ; mais tu ne sais pas d’où il vient, ni où il va : il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit » (v. 8). Ainsi le souffle de l’Esprit agit pour produire les conversions - le mot « vent » employé ici est le même que « esprit ». L’homme naturel peut constater de grands changements chez celui qui est « né de nouveau », ou « d’en haut » (v. 3, 7), mais, comme pour le vent, il n’en connaît ni l’origine, ni le but. Dieu agit de façon souveraine sur tout homme. Nicodème comprend mieux la « nouvelle naissance », qui est une œuvre divine surnaturelle.


            Dans le Psaume 135, les serviteurs de l’Eternel se tiennent dans sa maison. Ils louent son Nom : « Je sais que l’Eternel est grand, et que notre Seigneur est au-dessus de tous les dieux. Tout ce qu’il lui a plu de faire, l’Eternel l’a fait… Lui qui fait monter les vapeurs du bout de la terre, qui fait les éclairs pour la pluie, qui de ses trésors fait sortir le vent » (v. 5-7 ; Jér. 10 : 13). Dieu s’est réservé le privilège de choisir. Il est souverain sur l’univers et dirige toutes les forces de la nature - le vent en fait partie. Les lois de Dieu sont constantes et universelles ; ses promesses aussi sont certaines !
 

Ph. L                           Le 08. 08. 2015