bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

JEUNES HOMMES DE L’ECRITURE (6-7)



DAVID VAINQUEUR DE GOLIATH (1 Samuel 17)
          Le défi du géant Goliath
          David, type de Christ, vainqueur de Satan
JONATHAN  OU  UN  BON  DEPART (1 Samuel 18 : 1-4 ; 19 : 1-7 ; 20 : 1-40 ; 23 : 14-18 ; 31 : 1-13)          
          Jonathan s’attache à David 
          Jonathan fait alliance avec David, mais refuse finalement de s’associer à son humiliation


 

DAVID VAINQUEUR DE GOLIATH (1 Samuel 17)

                        Le défi du géant Goliath

            Ce que nous lisons dans le chapitre 17 du premier livre de Samuel est très intéressant. Il s’ouvre au moment où les armées des Philistins et celles d’Israël étaient rassemblées en bataille les unes contre les autres. La vallée d’Ela se situait entre elles. Les Philistins avaient un champion - Goliath de Gath, un « homme de guerre dès sa jeunesse » - dont la hauteur était de six coudées et un empan, soit environ trois mètres vingt-cinq. C’était vraiment un homme de haute taille ! Il avait « un casque d’airain sur sa tête, et était revêtu d’une cotte de mailles à écailles », dont le poids était de cinq mille sicles d’airain ; « le bois de sa lance était comme l’ensouple des tisserands, et le fer de sa lance pesait six cents sicles de fer ; et celui qui portait son bouclier marchait devant lui » (v. 4-7). Ce champion de l’armée des Philistins était, à vue humaine, invulnérable. Personne n’osait combattre contre lui, ni relever son défi. « Et il se tenait là et criait aux troupes rangées d’Israël, et leur disait : Pourquoi sortez-vous pour vous ranger en bataille ? Ne suis-je pas le Philistin, et vous, des serviteurs de Saül ? Choisissez-vous un homme, et qu’il descende contre moi » (v. 8). C’était un défi, direct et téméraire : « S’il est capable de combattre avec moi et qu’il me tue, nous serons vos serviteurs ; et si, moi, j’ai l’avantage sur lui et que je le tue, c’est vous qui serez nos serviteurs et qui nous servirez » (v. 9). Et le Philistin ajouta : « Moi, j’ai outragé aujourd’hui les troupes rangées d’Israël ! Donnez-moi un homme, et nous combattrons ensemble » (v. 10). Je ne pense pas qu’il y ait un homme aujourd’hui qui souhaiterait se mesurer avec un colosse de plus de trois mètres de haut ; c’était le cas aux jours de Jonathan. « Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et eurent une grande peur » (v. 11). La prudence fait souvent partie de la bravoure, et il en était ainsi dans ce cas. Personne ne répondait à ce défi, quand le géant se présentait. C’était un « test »  complet, car « le Philistin s’approchait le matin et le soir, et il se présenta pendant quarante jours » (v. 16). Il se tenait entre les deux armées, et disait : « Donnez-moi un homme » et il le cherchait du regard autour de lui. Mais personne ne se risquait à ce combat singulier avec lui. Les Israélites étaient sages. Ils savaient parfaitement que cela signifiait pour eux une défaite totale : une mort certaine. Alors ils restaient tranquillement dans leurs rangs.
            Peut-être pensez-vous : Quels lâches ! Pourtant vous et moi n’aurions-nous pas agi exactement de la même manière ? Ils savaient que c’était inutile de chercher à se mesure à ce géant qui avait les armes dignes de sa force et savait les manier ! Ils « eurent très peur ». C’était raisonnable de leur part. Ils craignaient de mettre inutilement leur vie en danger - nous ferions mieux de craindre le diable plus que nous ne le faisons !
            Nous pensons peut-être que personne ne nous défie de cette manière, de nos jours ? Or Goliath - en tant qu’ennemi du peuple de Dieu - est une figure de la puissance de Satan. Il n’est pas un « égal », ni pour vous ni pour moi. Satan est rusé et puissant. Il sait s’y prendre pour vaincre un homme. Je sais parfaitement que certaines personnes disent : Je ne crois ni en lui, ni en sa puissance. Or cette façon de parler montre précisément  sa puissance ! Il « aveugle » les hommes quant à leur véritable état ; ils sont réellement « captifs » tout en pensant qu’ils sont libres ! Demandez à un croyant s’il croit à la puissance de Satan ; interrogez votre camarade qui est un racheté du Seigneur. Il vous dira : Quand j’étais un incrédule, je ne croyais pas au diable ni à sa puissance ; mais après avoir ressenti le terrible poids de mon péché, j’ai compris combien cette puissance était grande. Maintenant que je suis venu à Christ, et que je connais la grâce et la puissance salvatrice du Seigneur Jésus, je sais que le diable est un ennemi dont la puissance a été brisée à la croix, mais dont il faut continuer à craindre la ruse. Mais je connais heureusement Celui qui est plus fort que lui !
            Quand Paul a été converti, il a été envoyé par le Seigneur Jésus vers les nations, « pour ouvrir leurs yeux, pour qu’ils se tournent des ténèbres à la lumière, et du pouvoir de Satan à Dieu ; pour qu’ils reçoivent la rémission de leurs péchés » et, lui a dit le Seigneur,  « une part avec ceux qui sont sanctifiés par la foi en moi » (Act. 26 : 18). Ni vous ni moi ne sommes de taille à lutter avec le diable. Il a vaincu tous les hommes sauf Un : le Seigneur Jésus, notre Sauveur. Le diable a la main sur tout homme qui n’a pas encore été amené par grâce à connaître Jésus Christ comme son Libérateur. Quelle est raison pour laquelle un homme ne croit pas à l’évangile ? L’apôtre Paul l’explique. « Si même notre évangile est voilé, il est voilé en ceux qui périssent, les incrédules en qui le dieu de ce siècle a aveuglé les pensées, pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ, qui est l’image de Dieu, ne resplendisse pas pour eux » (2 Cor. 4 : 3-4). Ce témoignage est très solennel, et devrait éveiller tout homme insouciant, encore dans ses péchés et l’amener à considérer de plus près son affreuse condition !
 

                        David, type de Christ, vainqueur de Satan

            Ensuite nous lisons : « Isaï dit à David, son fils : « Prends, je te prie, pour tes frères cet épha de froment rôti et ces dix pains, et porte-les vite au camp vers tes frères. Et ces dix fromages de lait, tu les porteras au chef du millier ; et tu t’informeras touchant le bien-être de tes frères, et tu prendras d’eux un gage » (1 Sam. 17 : 17-18). Ce père qui envoie son fils pour voir comment se portent ses frères, nous rappelle ce beau verset : « Et nous, nous avons vu et nous témoignons que le Père a envoyé le Fils pour être le Sauveur du monde » (1 Jean 4 : 14). Dieu a abaissé ses regards sur cette scène, où le diable avait vaincu tous les hommes, et Il leur a envoyé, comme Sauveur, son propre Fils bien-aimé. Sans aucun doute, dans la scène qui est devant nous, David est un type frappant de Jésus. Le chapitre précédent nous parlait déjà un peu de Lui. Au sujet de ce bien-aimé, qui est une figure de Christ, il est dit : « il avait le teint rosé, avec de beaux yeux, et il était beau de visage » (16 : 12). Samuel, instruit par Dieu, oignit David comme roi sur Israël ; mais le roi oint était un inconnu pour son peuple. Celui qui devait être le libérateur d’Israël ne paraît pas sur la scène jusqu’à ce moment où tout Israël fut dans la plus grande détresse, à cause de la puissance déployée contre eux. Le père envoie le fils, et David, prenant dans sa main le gage de l’amour et des soins d’un père, vient dans le camp, pour saluer ses frères. Et comme il parlait avec eux, voici que le champion philistin de Gath sort des rangs et profère les mêmes paroles que d’habitude, et David l’entend. Mais il voit aussi tous les hommes d’Israël qui, « voyant l’homme, s’enfuirent de devant le géant, ayant très peur (v. 24). Ainsi David apprend comment se présente la situation. « Et les hommes d’Israël dirent : Avez-vous vu cet homme-là qui monte ? car c’est pour outrager Israël qu’il est monté. Et il arrivera que l’homme qui le frappera, le roi l’enrichira de grandes richesses, et il lui donnera sa fille, et affranchira la maison de son père en Israël » (v. 25). C’était une belle promesse pour celui qui entrerait en lice ; mais personne ne voulait se lever contre le géant. « Et David parla aux hommes qui se tenaient là avec lui, disant : Que sera-t-il fait à l’homme qui aura frappé ce Philistin-là, et qui aura ôté l’opprobre de dessus Israël ? Car qui est ce Philistin, cet incirconcis, pour outrager les troupes rangées du Dieu vivant ? » (v. 26).
            Or tandis que David parle, la colère de son frère aîné Eliab s’embrase contre lui, et il dit : « Pourquoi donc es-tu descendu ? et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais, moi, ton orgueil et la méchanceté de ton cœur ; car c’est pour voir la bataille que tu es descendu » (v. 28). Qui osait parler de bataille ? Il n’y avait pas de bataille à voir - personne ne voulait combattre. Pensez-vous qu’il y a une bataille entre vous et le diable quand il s’est assuré un grand pouvoir sur vous ? Non, il n’y en a pas. En tout cas pas avant que vous ne soyez converti ; après Dieu vous conduira. Pourquoi donc Eliab n’a-t-il pas combattu ? Il était bien trop effrayé et quand un « libérateur » se présente, il n’en veut pas. C’était une étrange question : « Pourquoi donc es-tu descendu ? ». Chers lecteurs, ce n’est qu’une faible « image » de la façon dont Jésus a été traité.
            Dieu a envoyé Son Fils unique dans le monde. Comment les hommes se sont-ils alors comportés à son égard ? « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1 : 10-11). Le Fils de Dieu est venu dans ce monde, mais les hommes n’ont pas voulu de Lui. Mais Lui, Il veut notre cœur. Il n’est pas descendu pour voir la bataille mais pour sauver l’homme qui, sans cela, aurait été éternellement perdu ! Il est venu pour être le Libérateur. Sur cette scène où le péché a causé la ruine de tout homme, Dieu a envoyé son propre Fils éternel - afin que « quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 : 16). Vous allez périr si vous n’avez pas la vie éternelle ! Qui que vous soyez - riche ou pauvre, instruit ou illettré - vous devez périr. Que Dieu vous accorde de ne pas rester dans cet état-là. C’est une chose épouvantable ! Le Fils de Dieu est venu pour nous délivrer de ce terrible péril. Il s’agit du lieu où « le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Marc 9 : 46, 48). Ne périssez pas par votre folie, votre incrédulité  et votre mépris de la grâce de Dieu. Eliab a méprisé le libérateur ; ne marchez pas sur ses traces !
            La réponse de David à son frère est très touchante : « Qu’ai-je fait maintenant ? N’y a-t-il pas de quoi ? » (v. 29). Pourquoi, dit-il, ne serai-je pas venu ? Sors donc Eliab et affronte le géant. Sors, Saül  et toi aussi, Jonathan ! - Mais aucun d’eux ne veut le faire. La venue de Jésus, bien plus que celle de David, était absolument indispensable.
            Amené maintenant devant Saül, David dit : « Que le cœur ne défaille à personne à cause de lui ! Ton serviteur ira et combattra avec ce Philistin » (v. 32). Cette parole ressemble à celle de Jésus : « C’est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu’il détruise les œuvres du diable » (1 Jean 3 : 8). Le Fils de Dieu est venu dans ce monde, Il est devenu un Homme au lieu même où sa créature avait péché, et où Satan a obtenu d’avoir pouvoir sur l’homme, à cause de ses péchés. Il a pu ainsi amener l’homme à craindre la mort. Le Fils de Dieu est venu en grâce sur la scène de ce monde. Il est devenu l’Homme « sans péché », afin de pouvoir mourir pour les hommes, et les décharger des conséquences inéluctables de leur péché. David déjà pouvait dire : « Que le cœur ne défaille à personne à cause de lui ! Ton serviteur ira et combattra avec ce Philistin ».
            Assuré de la victoire, David va sortir maintenant à la rencontre du géant. Alors « Saül revêtit David de ses vêtements, et lui mit un casque d’airain sur la tête, et le revêtit d’une cotte de mailles. Et David ceignit son épée par-dessus ses vêtements, et voulut marcher, car il ne l’avait pas essayé. Et il dit à Saül : Je ne puis marcher avec ces choses, car je ne l’ai jamais essayé. Et David les ôta de dessus lui » (v. 38-39). Saül voulait le revêtir de son armure, mais David lui a dit : Non, cela ne me convient pas. L’armure de l’homme ne convient pas pour livrer les batailles de Dieu. L’esprit de l’homme ne peut pas saisir la vérité de Dieu. David « prit son bâton en sa main, et se choisit du torrent cinq pierres lisses, et les mit dans le sac de berger qu’il avait, dans la poche ; et il avait sa fronde à la main. Et il s’approcha du Philistin » (v. 40). Combien les spectateurs ont dû être étonnés quand ils l’ont vu, avec seulement cinq pierres lisses, partir à la rencontre de cet homme colossal. Rappelez-vous qu’il n’était qu’un adolescent. Cependant, ayant foi en Dieu, il sort vers ce terrible géant qui sort également à sa rencontre. On ne s’étonne pas que Goliath, quand il a vu David et sa fronde, avec ses cinq pierres lisses, l’ait méprisé ! Il nous est dit : « Et le Philistin regarda et vit David, et le méprisa ; car c’était un jeune homme au teint rosé, et beau de visage » (v. 42). Le géant, pour ainsi dire, l’a « jaugé » du regard. Que pouvait faire ce jeune homme ? Ah ! souvenez-vous que Dieu emploie souvent de faibles instruments ; Il se sert de « moyens » que l’homme dédaigne, pour nous sauver. Le moyen  que Dieu emploie pour nous donner la vie est d’en envoyer un Autre mourir à notre place. Le moyen de Dieu pour nous faire entrer au ciel est à l’encontre des  idées de l’homme. Celui-ci  voudrait se sauver par ses propres œuvres, Dieu a voulu que nous le soyons par un autre Homme, son propre Fils qui est descendu dans les profondeurs de la mort pour nous en retirer.
            Pourtant ces cinq pierres lisses de David, que pouvaient-elles faire ? Saül, sans doute, quand il a vu David les prendre et les mettre dans son sac, s’est dit : Quel sot ! - L’idée de cet adolescent, allant rencontrer ce géant muni seulement de cinq pierres, semblait absurde. Une pierre cependant a été suffisante pour tuer le géant. Appliquons ces choses au salut. Comment les hommes peuvent-ils être sauvés ? Uniquement par la croix. De nos jours, les hommes repoussent avec mépris l’idée du salut par la croix de Christ. Il n’y a rien d’extraordinaire. L’apôtre Paul écrit : « Nous prêchons Christ crucifié, pour les Juifs occasion de chute, pour les nations folie » (1 Cor. 1 : 23). Aujourd'hui comme alors, la prédication de la croix est aux yeux d’un homme érudit une folie absolue ! Mais qu’en est-il réellement ? « Pour ceux qui sont appelés, aussi bien Juifs que Grecs », Christ est « la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (v. 24). J’admets pleinement que « la parole de la croix soit une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu ! Pensez-vous que ce soit de la folie de croire que les souffrances de la mort de Christ peuvent apporter la sécurité éternelle à ceux qui croient en Lui, et qui sont, par son œuvre expiatoire, amenés en justice à Dieu ?
            L’homme dit que la croix est folie. Mais elle m’a amené à Dieu, comme elle l’avait fait pour Paul. Elle a amené le brigand mourant à Dieu, et des millions de pécheurs également. Que Dieu soit béni pour la croix ! « Qu’il ne m’arrive pas », dit Paul, « de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Gal. 6 : 14). Je le dis avec lui de tout mon cœur ! Je sais très bien que la croix est méprisée. Mais n’oubliez pas que Christ crucifié est la sagesse et la puissance de Dieu, et il n’y a qu’une chose qui peut faire sortir les hommes de leur état de péché et les amener à la gloire : c’est la mort du Fils de Dieu - Lui-même étant sans péché. C’était pour des pécheurs qu’Il est mort sur le bois du Calvaire, et « il n’y a pas d’autre nom… par lequel il nous faut être sauvés » (Act. 4 : 12). Il n’y a pas d’autre chemin pour la gloire que ce sentier ouvert par les souffrances et la mort de Christ. Vous pouvez sourire en pensant à la pierre de David, et vous moquer de Christ sur la croix, mais soyez parfaitement assuré que, dans ces conditions, vous passerez l’éternité en enfer - à moins que vous ne soyez né de Dieu, et lavé dans le sang du Fils de Dieu. Nous vous parlons franchement : vous avez des âmes immortelles. L’éternité est devant vous et nous vous demandons : Où la passerez-vous ? Dieu voudrait que vous soyez avec Lui. Il voudrait que vous connaissiez dès maintenant la valeur de la croix de son Fils. Que Dieu vous accorde de la connaître !
            Ensuite David prend cinq pierres lisses, et le géant, voyant ce jeune homme au teint rosé, et beau de visage, le méprise : « Suis-je un chien, moi » dit le champion, « que tu viennes à moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux » (v. 43). L’idée que ce jeune homme vienne vers lui avec de telles armes enfantines, était plus qu’il n’en pouvait supporter. Ainsi parle l’ennemi d’Israël, et ainsi pensait aussi Satan quand il a convaincu les hommes de mettre Christ sur la croix. Il cherchait une victoire facile, absolue. Il a essuyé un échec total. « Et le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux des cieux et aux bêtes des champs. Et David dit au Philistin : Toi, tu viens à moi avec une épée, et avec une lance, et avec un javelot ; et moi je viens à toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu des troupes rangées d’Israël, que tu as outragé » (v. 44-45). David, en fait, dit au géant : La bataille n’est pas réellement entre toi et moi ; elle est entre toi et Dieu ! Je suis ici pour Dieu. - Jésus est l’Homme de Dieu. Celui qui choisit d’être un homme du diable est un insensé ! Il faut être l’homme de Dieu. Je me souviens de quelqu’un qui m’écrivait : Si vous prenez ce chemin, vous ne serez jamais l’homme de Dieu à Edimbourg. - Quel titre extraordinaire ! Je préférerais être connu comme un homme de Dieu  plutôt que d’avoir n’importe quel autre titre dans ce monde.
            Comme le géant s’avançait vers lui, David lui dit : « En ce jour, l’Eternel te livrera en ma main ; et je te frapperai, et j’ôterai ta tête de dessus toi, et je donnerai en ce jour les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël, et toute cette congrégation saura que ce n’est ni par l’épée, ni par la lance, que l’Eternel sauve ; car la bataille est à l’Eternel et il vous livrera entre nos mains » (v. 46-47). L’Eternel sauve : vous ne pouvez pas vous sauver vous-mêmes ! Je ne peux pas me sauver moi-même. Le Seigneur seul peut me sauver ! Dieu seul peut répondre aux besoins de l’homme dans sa ruine comme pécheur, et je refuserais d’accepter son salut ? « Et David mit sa main à son sac, et y prit une pierre, et la lança avec sa fronde ; et elle vint frapper le Philistin au front, et s’y enfonça ; et le colosse tomba sur sa face contre terre » (v. 49). Il n’avait pas pensé à une arme telle qu’une fronde. Il s’attendait à des flèches, et il s’était protégé avec un grand bouclier ; mais la pierre lancée par David a frappé le géant à l’endroit où il s’y attendait le moins. Satan ne pensait pas que la mort de Jésus aurait pour effet d’annuler la mort ? Si Christ était « fait péché », le péché ne serait plus mis en compte.  Satan n’aurait pas cherché à provoquer sa mort. « Et David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin. Il est frappé et tué. David n’avait pas d’épée en sa main, il courut, et se tint sur le Philistin, et prenant l'épée du géant dans son fourreau, il lui coupa la tête  (v. 50-51). Ce fut une victoire complète. Christ aussi, a pour ainsi dire, coupé la tête de Satan avec sa propre épée. Savez-vous ce que c’est que la mort ? « Le salaire du péché, c’est la mort » (Rom. 6 : 23). C’est la conséquence du péché et de la culpabilité de l’homme. Satan brandit la mort « comme une sorte d’épée » devant la conscience de l’homme. La mort est le jugement de Dieu sur l’homme pécheur, mais le diable désire que l’homme remette à plus tard la pensée solennelle de la mort. Aux jeunes il dit : Vous ne mourrez pas avant longtemps. Vous avez du temps, beaucoup de temps devant vous, aussi vous n’avez pas besoin de penser à votre âme. - Quand l’homme est entre deux âges, il lui dit : Tu dois travailler et faire ton chemin dans le monde ; tu es réellement trop occupé pour penser à ton âme. - Quand vient la vieillesse, et qu’il faut mourir, alors le diable dit : Tu as eu une vie convenable, tu n’as pas besoin d’être effrayé à la pensée de la mort. - Et si pourtant ensuite, un homme devient anxieux au sujet de son âme, alors Satan change de tactique et il fait peser sur lui la « crainte de la mort ».
            C’est une délivrance complète pour une âme « en esclavage » de réaliser que si la mort est le salaire du péché, elle peut devenir le sentier de la paix et la bénédiction. Nous pouvons être délivrés par la mort ; les portes de l’enfer se ferment, alors que celles de la gloire nous sont ouvertes -  par la mort ! S’agit-il de « notre » mort ? Grâces à Dieu, ce n’est pas du tout le cas ! Il s’agit de la mort de cet « Homme sans péché », sur lequel la mort n’avait aucun droit, mais qui est pourtant mort – Lui, « le juste pour les injustes » (1 Pier. 3 : 18).
            Quand Satan a amené le monde à mettre Jésus à mort, il a commis un acte insensé, le moins perspicace qu’il ait jamais commis. Toutefois, il n’était pas le seul à intervenir la croix, car Jésus est entré volontairement dans la mort, et Il a ainsi satisfait les revendications de la justice de Dieu à l’égard de l’homme. Jésus a porté le jugement que l’homme méritait et ensuite Il est ressuscité d’entre les morts à la suite de la merveilleuse victoire qu’Il a remportée. Là où tout autre homme a été vaincu, Christ a remporté la victoire. La mort a réclamé et retenu tous les autres hommes. Cependant « puisque la mort est par l’homme, c’est par l’homme aussi qu’est la résurrection des morts » (1 Cor. 15 : 21). L’Homme Christ Jésus est entré dans la mort, mais Il en est sorti, Il l’a vaincue, et grâces à Dieu, Il est mon Sauveur. Nous souhaitons qu’Il soit le vôtre aussi.  Il peut l’être aujourd’hui !
            Il y a un passage remarquable du Nouveau Testament, sur ce sujet, et j’aimerais le souligner. « Puisque les enfants ont eu part au sang et à la chair, lui aussi (Christ), de la même manière, y a participé, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’il délivre tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient, pendant toute leur vie, tenus en esclavage » (Héb. 2 : 14-15). Merveilleuses nouvelles ! Vous et moi, nous mourrons parce que nous sommes des hommes. Il est devenu un homme afin qu’Il puisse mourir. Il aurait pu remonter dans la gloire depuis cette terre à n’importe quel moment de son histoire ici-bas, car la mort n’avait aucun droit sur Lui, comme Il était sans péché ; mais alors Il aurait laissé tous les hommes derrière. Il dit à celui qui croit en Lui : Je suis descendu et je suis mort pour toi. J’ai porté ton jugement, et je suis mort pour ta mort, et je t’amène à Dieu en justice. J’ai porté ton jugement afin que je puisse te délivrer et te racheter. - Exactement comme David a coupé la tête de Goliath avec sa propre épée, ainsi par la mort - ce par quoi le diable épouvante un homme -, Jésus délivre l’âme qui se confie en Lui. La mort, qui était le salaire du péché, a maintenant ouvert le chemin de la vie pour moi, car « comme il est réservé aux hommes de mourir une fois - et après cela le jugement -, de même le Christ aussi, ayant été offert une fois pour porter les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois, sans avoir à faire avec le péché, à ceux qui l’attendent, pour le salut » (Héb. 9 : 27-28). La mort ouvre le sentier vers la gloire pour le croyant maintenant, parce que propitiation a été faite dans la mort du Sauveur. La propitiation a été présentée et Dieu l’a acceptée, et quel a été le résultat ? Dieu a ressuscité d’entre les morts et glorifié l’Homme qui est mort sur la croix. Son exaltation est la réponse de Dieu aux souffrances du Sauveur, et c’est la preuve de sa victoire absolue sur tous les ennemis de Dieu et de l’homme !
 

JONATHAN  OU  UN  BON  DEPART (1 Samuel 18 : 1-4 ; 19 : 1-7 ; 20 : 1-40 ; 23 : 14-18 ; 31 : 1-13)

            Nous considérons la manière d’agir de Jonathan comme un beau départ. Nous avons ici un tableau de la manière dont un homme vraiment converti à Christ s’engage à Le suivre : c’est un abandon complet entre Ses mains. L’Ancien Testament est plein de figures. David est un type de Christ, Jonathan, du pécheur sauvé. Nous avons une belle image de ce qui a lieu quand l’âme comprend ce qu’est la délivrance, et que son cœur est attiré par le Libérateur et se lie à Lui. C’est une chose très importante d’avoir le cœur complètement livré à Celui qui nous a béni et délivré ; et c’est ce que nous trouvons ici. Jonathan comprend qu’il a été entièrement délivré par David, et il s’abandonne entièrement à  Lui. Tout ce qu’il est et tout ce qui lui appartient, il l’abandonne complètement à David. C’est une illustration de ce qui a lieu dans notre âme et notre cœur quand nous trouvons Christ. Apprenez seulement l’amour de Jésus, ce qu’Il est et ce qu’Il a fait pour vous, et vous vous abandonnerez entièrement à Lui.
 

                        Jonathan s’attache à David 

            Maintenant observons ce qui suit la mort du géant dans la scène qui est devant nous. « Et les Philistins, voyant que leur homme fort était mort, s’enfuirent », et les fils d’Israël « pillèrent leur camp » (1 Sam. 17 : 51, 53). Les ennemis sont dispersés et rien ne reste à faire aux hommes d’Israël et de Juda, que de piller ce que la victoire de David a obtenu pour eux. Ensuite David revient et il est conduit devant Saül. Et qu’a-t-il amené avec lui ?  La tête du Philistin dans sa main. Il est le vainqueur, et il a la preuve de sa victoire dans sa main. Il s’avance vers le roi, sortant des rangs d’Israël. Il a l’épée du géant dans une main et sa tête dans l’autre. Il ne dit pas une parole ; il n’en a pas besoin. L’épée et la tête qu’il portait « racontaient » toute l’histoire de sa victoire plus éloquemment que des paroles. C’est à ce moment que le cœur de Jonathan est saisi.
            Il y a ici plusieurs points dignes de remarque au sujet de Jonathan. Quand David était entré dans le camp, savez-vous ce que faisait Jonathan ? Il tremblait. Oh ! dites-vous, comment le savez-vous ? Eh bien, les versets 11 et 24 nous disent qu’ils furent tous effrayés et s’enfuirent ; et Jonathan, bien qu’il ne soit pas nommé, était dans le camp. A ce moment-là, c’était un Jonathan anxieux. Quand David est sorti pour rencontrer l’ennemi, et quand Jonathan a fixé ses yeux sur lui, il était dans une disposition optimiste, c’était un Jonathan plein d’espoir. Alors qu’il regardait ce combat extraordinaire, il a vu le géant tomber, et sa tête a été tranchée par David avec sa propre épée, il a été immensément soulagé. Je suis sûr qu’il aurait pu dire : « Je suis délivré ». Il ne pouvait que l’être quand il a su que l’ennemi était vaincu. Ensuite, au moment où l’armée d’Israël s’est introduite pour piller le camp, Jonathan a été enrichi. Le cœur de Jonathan est touché et il se consacre. L’un d’entre vous, lecteurs, s’est-il vraiment consacré au Seigneur ? « Et il arriva, comme il achevait de parler à Saül, que l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David ; et Jonathan l’aima comme son âme » (18 : 1). Qu’est-ce qui attirait Jonathan ? Avait-il trouvé un  attrait personnel chez David et dans son abnégation. C’était quelqu’un dont je ne savais rien, mais qui, en voyant leur détresse et leur misère, avait « mis sa vie dans sa main », et au risque de sa vie il a sauvé la sienne. L’amour pour David jaillit dans son cœur, au point « qu’il l’aimait comme son âme », dit l’Ecriture. L’amour de David a engendré son amour. « Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4. 19). Je ne vous demande pas d’aimer Jésus, mais je peux vous dire que Jésus vous aime. Je ne demande pas à un homme de donner son cœur à Jésus ; mais si votre cœur est attiré par le sentiment de l’amour de Christ pour vous, vous céderez sans effort à son appel. Vous ne pourrez pas vous empêcher de L’aimer, comprenant qu’Il vous a aimé, le premier.
            Saisissez bien que si vous servez la convoitise, le péché et le diable et que vous vous jetiez dans les plaisirs, vous allez directement vers un jugement éternel certain. Jeune homme, toi qui marches dans le péché, le Sauveur est venu, et il est mort pour sauver des hommes tels que toi. Saisis la vérité qui a tellement touché Paul : Il « m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). L’attachement personnel à Christ est une grande bénédiction. N’aie pas honte de dire que tu Lui est attaché. Ce n’est pas de peu d’importance d’être un chrétien dans ce monde. Mais « professer » appartenir à Christ sans le connaître réellement est sans valeur. Par « chrétien » nous voulons parler d’un homme dont le cœur a été profondément touché par l’amour de Christ, qui a vu son Sauveur mourant sur le bois à sa place. Un poète a écrit : « Il a souffert dans l’ombre, afin que nous puissions voir la lumière ».
            Il a été abandonné afin que nous puissions être acceptés dans la présence de Dieu. Agissons envers Jésus, comme  Jonathan l’a fait vis-à-vis de David. « Et il arriva… que l’âme de Jonathan se lia à l’âme de David ». Si nous regardons vers le ciel, nous voyons un Sauveur ressuscité qui est remonté vers le Père, un Homme à la droite de Dieu. Cet Homme est notre Sauveur dans la gloire, et nous voudrions que le monde entier puisse nous entendre témoigner de son amour, de sa victoire et de sa valeur. Dans la gloire il y a un Homme vivant, qui a été une fois mort sur le bois de la croix pour moi. Il m’a délivré et m’a sauvé : cet Homme dans la gloire est mon Sauveur, mon Seigneur et mon Maître. Dieu veuille que chacun puisse faire la même confession ! Ensuite puissions-nous imiter Jonathan qui « parce qu’il aimait David comme son âme… s’est dépouillé de la robe qui était sur lui, et l’a donnée à David, ainsi que de ses vêtements, et également son épée, son arc et sa ceinture » (18 : 3-4). Je pense que c’était un beau spectacle devant toute cette assemblée. Le fils du roi s’est approché de ce simple jeune berger et s’est dépouillé de sa propre robe royale. Son cœur appartenait à David. Il l’aimait « comme son âme » et il lui a tout donné. Il lui a dit : David, je suis à toi ; ton amour a produit en retour le mien. - Que dites-vous au Seigneur ? Si vous êtes converti, avez-vous ce même langage : Jésus, je suis à Toi ? - Nous rendons grâces à Dieu si, vraiment, vous pouvez parler ainsi : Jésus, je suis à Toi, esprit, âme et corps. A toi, Seigneur, pour vivre pour Toi !  Te servir et mourir pour Toi, par pure grâce, s’il le faut. - Le Seigneur aime voir nos cœurs vraiment « pour Lui ». Il dit à chacun : « M’aimes-tu ? » (Jean 21 : 16-17).
            Jonathan a montré son amour envers David, d’une façon pratique ; que le nôtre le soit ainsi envers Christ. Un jeune homme, nommé Jo, avait pris l’habitude de jouer du banjo dans les cafés. Un jour, il marchait dans la campagne, quand il entendit une voix. Il regarda par-dessus la haie, et il vit une foule. Il sauta par-dessus la haie. Que se passait-il ? Ce n’était pas un match de football : c’était une prédication en plein air, et il a voulu entendre ce qui se disait. Il fut convaincu, intéressé, et il entendit parler de Jésus et de l’amour du Sauveur. Il écouta, crut, et fut sauvé. Il accepta Christ pour son Sauveur, et son cœur fut rempli de joie. Que se passa-t-il alors ? Il rentra directement chez lui, se rendit au coin du feu, là où son banjo était suspendu. Il le décrocha et le brisa sur son genou. Sa femme lui demanda ce qu’il faisait. Il répondit : Je suis converti, et je ne peux plus me servir du banjo dans les cafés, par amour pour le Seigneur. - Il jeta le banjo brisé dans le feu. C’était un acte simple, mais qui montrait ce que Jo avait ressenti dès le moment de sa conversion.
            Quand un homme est réellement passé du côté du Seigneur, il a toujours un témoignage à rendre. Il commence par suivre le Seigneur. Il est comme l’aveugle Bartimée qui, une fois guéri, « le suivit dans le chemin » (Marc 10 : 52). Jonathan  livre son cœur et tout ce qu’il possède à David. C’était un abandon complet à son Libérateur. C’est ce qui est demandé aujourd’hui à toute personne qui se convertit. Abandonnez-vous de tout votre cœur au Seigneur. Le dévouement paie ; la « tiédeur » est une grande faute. Hélas ! il y a bien des croyants qui ont « trop » de Christ pour jouir librement de ce monde, et « trop » en eux du monde pour jouir pleinement de Christ ! Il faut éviter soigneusement cette classe de personnes. Ils ne servent à rien dans l’assemblée et ne sont pas pour autant respectés par le monde !
 

                        Jonathan fait alliance avec David, mais refuse finalement de s’associer à son humiliation

            Saül, très probablement irrité par ce dévouement complet de Jonathan vis-à-vis de David, a commencé à avoir de l’aversion pour David et à le persécuter. Trois fois il a cherché à le tuer avec sa lance. Ensuite David s’enfuit et disparaît de la scène ; et « Jonathan parla en bien de David à Saül, son père. Il lui dit : « Que le roi ne pèche point contre son serviteur, contre David, car il n’a point péché contre toi ; et même ce qu’il a fait est très avantageux pour toi. Car il a mis sa vie en sa main, et a frappé le Philistin » (19 : 4-5). Seul résultat : Saül jette sa lance contre Jonathan (20 : 33). Il avait essayé de tuer David, mais après son départ, il cherche à tuer Jonathan, qui prenait le parti de David. C’est exactement la même chose pour le chrétien ; quand son entourage s’oppose à Christ, il doit prendre le parti de son Seigneur. Dans ce cas, il ne doit pas m’attendre à autre chose qu’à la persécution. Le Seigneur Jésus a dit : « L’esclave n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre » (Jean 15 : 20).
            Cette méchante attitude de Saul aurait dû ouvrir les yeux de Jonathan. David était le « roi selon le cœur de Dieu », et il aurait dû s’identifier complètement avec lui, quelle que soit la perte qui s’en serait suivie pour lui sur la terre ! Jonathan aurait dû être entièrement pour David. Il sort dans la campagne et lui parle, mais il ne l’accompagne pas dans la caverne d’Adullam (22 : 1-2). Il reste lié par ses liens de famille, par ses affections naturelles, comme plus d’un chrétien le fait également aujourd’hui par lâcheté. Un peu plus tard, Jonathan « alla vers David dans le bois, et fortifia sa main en Dieu ; et il lui dit : Ne crains pas, car la main de Saül, mon père, ne te trouvera pas ; et tu règneras sur Israël, et moi je serai le second après toi ; et Saül, mon père, le sait aussi » (23 : 16-17). En quelque sorte, il dit à David : Tu seras roi, et je me réjouis de savoir que tu seras le premier, et moi, je serai le second. - Et ils font alliance tous les deux devant l’Eternel ; et David demeura dans le bois, et Jonathan s’en alla à sa maison » (23 : 18). Il aurait dû jeter, sans restriction, son lot avec David et le suivre pleinement. S’il avait agi ainsi, il aurait été préservé, et il aurait peut-être eu cette seconde place désirée dans le royaume. Mais il a été tué sans gloire sur la montagne de Guilboa. David est monté sur le trône, tandis que le corps de Jonathan a été cloué sur la muraille de Beth-Shan (31 : 10).
            On doit noter l’absence du nom de Jonathan au moment où David parle de ses « hommes forts », et rappelle les actes de ceux qui lui ont été fidèles au temps de son rejet (2 Sam. 23). David ne pouvait pas mettre son nom parmi ceux de ses hommes forts comme il l’a fait pour tous ceux qui ont été remarquablement fidèles durant son exil. Retenons que le Seigneur compte que nos cœurs Lui restent fidèles. La fin de Jonathan a été beaucoup moins brillante qu’elle n’aurait pu l’être ! Dieu mentionne cette triste réalité comme un avertissement pour nous tous.
            Que le Seigneur nous accorde de donner notre cœur à Christ (Prov. 23 : 26). Jeunes gens, prenez un bon départ – un départ pour la gloire, en compagnie des rachetés. Décidez-vous aujourd’hui à suivre le Seigneur. Il en est digne. L’amour pour Christ est précieux. Supposons que j’ai plusieurs cœurs, je les donnerais tous à Jésus ! Il est mort pour moi. Puissiez-vous être par grâce rendu capables de vous livrer au Sauveur à partir de maintenant et de Le servir fidèlement jusqu’à ce qu’Il vienne.
 

D’après W. T. P. Wolston

A suivre