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                               Dieu utilise des hommes faillibles
           

            « Et ce sont ici les dernières paroles de David. David, le fils d'Isaï, a dit, et l'homme haut placé, l'oint du Dieu de Jacob, et le doux psalmiste d'Israël, a dit : L'Esprit de l'Eternel a parlé en moi, et sa parole a été sur ma langue » (2 Sam. 23 : 1-2).

            « L'Esprit de l'Eternel a parlé en moi », a dit David en commençant à prononcer ses dernières paroles. Ce n'était pas quelque chose de nouveau pour « le doux psalmiste d'Israël » ; en effet, tout au long de sa vie, il avait écrit beaucoup de psaumes sous l'inspiration du Saint Esprit. L'Eternel avait dit que David serait « un homme selon son cœur » (1 Sam. 13 : 14). Cependant, il était aussi un homme « ayant les mêmes penchants » que nous (Act. 14 : 15 ; Jac. 5 : 17). En dépit de cela, l'Eternel l'a employé pour écrire d'importantes parties des Ecritures.
            Il est très instructif de voir que Dieu utilise de tels instruments, faibles et faillibles. Les prophètes de l'Ancien Testament, y compris David (voir Act. 2 : 30), sont appelés « de saints hommes de Dieu » et ils ont parlé, « étant poussés par l'Esprit Saint » (2 Pier. 1 : 21). Il n'y a aucun doute qu'ils ont tous été appelés par l'Eternel et qu'ils étaient donc saints. Pourtant, comme on le dit souvent : Même le meilleur des hommes est au mieux un homme. Nous voyons, par exemple, le manque d'empressement de Moïse pour obéir à l'Eternel (Ex. 4 : 10) et son emportement (Nom. 20 : 10), ou encore la désobéissance et les plaintes amères de Jonas (1 : 3 ; 4 : 1). Ce qui est merveilleux, c’est que la Parole de Dieu ne passe pas sous silence les péchés et les fautes des serviteurs de Dieu, mais présente un exposé fidèle de leur vie et de leur témoignage.
            Le roi David est un exemple plus frappant encore que celui des autres écrivains de la Parole, compte tenu de son grave péché avec Bath-Shéba (voir 2 Sam. 11). La Bible n'excuse en aucune manière une vie de péché, mais nous exhorte au contraire à vivre une vie sainte, séparée du mal et de ceux qui le commettent, pour que chacun de nous soit « un vase… sanctifié, utile au maître » (2 Tim. 2 : 21). Grâces à Dieu, nous savons que – comme l'a fait David (voir Ps. 51) – « si nous confessons nos péchés, il (Dieu) est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).

B. Reynolds – « Le Seigneur est proche » (25/03/2015)