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LE  SEIGNEUR  AU  MILIEU


Dans le passé – le Fils de Dieu au milieu des hommes
Dans le passé  - le serviteur parfait au milieu de son peuple
Dans le passé - Jésus entre deux malfaiteurs
Dans le passé et pour le temps présent - Jésus au milieu des siens
Dans l’avenir - L’Agneau au milieu du trône
 

            Plusieurs passages de la Parole de Dieu nous montrent le Seigneur Jésus comme étant au centre. Dans le passé, le temps présent et aussi l’avenir éternel, Il occupe la première place, la place d’honneur. De toute éternité Il est le centre des conseils de Dieu et « tout a été créé par Lui et pour lui »  (Col. 1 : 16).           

            Dès la venue du Fils de Dieu dans le monde, Il est un centre d’attraction.
                        - Les bergers sont conduits vers le petit enfant né à Bethléhem, « un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2 : 11) ;
                        - Siméon et Anne louent Dieu et se réjouissent, ayant vu dans ce petit enfant le salut de Dieu, « lumière pour la révélation des nations, et gloire de ton peuple Israël » (v. 32) ;
                        - Les mages viennent depuis l’Orient pour se prosterner et rendre hommage « au roi des Juifs qui a été mis au monde » (Matt. 2 : 2) ;
                        - A l’âge de douze ans, Il est dans le temple, « assis au milieu des docteurs » étonnés devant son intelligence (Luc 2 : 46) ;
                        - Plus tard, Il répondra aux Pharisiens qui l’interrogeaient sur le Royaume de Dieu, leur disant qu’Il était au milieu d’eux dans la personne même du Roi (Luc 17 : 21) ; Il manifestait en Lui-même les caractères du Royaume, en amour et en sainteté, en grâce et en vérité ;
                        - Un peu plus tard encore, Il dira en évoquant sa mort prochaine sur la croix pour sauver les hommes : « Et moi, si je suis élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi-même » (Jean 12 : 32).

            Qu’ils puissent être toujours plus nombreux, ceux qui auront été attirés par la bonté du Fils unique de Dieu qui est venu dans le monde. Ayant cru en Lui, ils seront introduits par Lui dans le ciel pour L’entourer à toujours !
 

Dans le passé – le Fils de Dieu au milieu des hommes

                        Jean 1 : 14 : « La parole devint chair et habita au milieu de nous ».

            Quel contraste entre ce verset et le premier paragraphe de ce chapitre ! C’est « le mystère de la piété » et nous ne pouvons qu’être d’accord avec l’apôtre Paul lorsqu’il nous invite à considérer la grandeur de ce mystère (1 Tim. 3 : 16). Le Fils de Dieu est la Parole éternelle, existant avant la fondation du monde, personnalité distincte de Dieu mais étant Dieu Lui-même, expression de toute la pensée de Dieu, Créateur de toutes choses et en qui étaient la vie et la lumière (v. 1-4). Cette Parole même de la vie est venue dans le monde, envoyée par Dieu pour être ici-bas sa pleine manifestation aux hommes - « Dieu manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16) -, pour nous apporter la grâce et la vérité et pour nous faire connaître le Père et son amour !
            Dieu pouvait-Il, dans son amour, venir plus près de l’homme qu’Il ne l’a fait ? Pouvait-Il s’adresser à l’homme d’une manière plus directe ? Il nous a parlé sans aucun intermédiaire, « dans le Fils » - litt. : « en Fils », sans article (Héb. 1 : 2), dans la Personne divine de son unique Fils bien-aimé, le « Fils de son amour » (Gen. 22 : 2 ; Marc 12 : 6 ; Col. 1 : 13).

            Celui qui était « en forme de Dieu », s’est anéanti Lui-même pour devenir ce qu’Il n’était pas auparavant : Il a été fait « un peu moindre que les anges », « à la ressemblance des hommes ». Il a « participé au sang et à la chair », c’est-à-dire à la nature humaine, ayant dû « à tous égards, être rendu semblable à ses frères » (Phil. 2 : 6-8 ; Héb. 2 : 9-17). Le Fils de Dieu a été vu comme un homme au milieu des hommes, prenant le nom de « Fils de l’homme », titre de Celui qui s’est abaissé et a souffert ici-bas (Marc 8 : 31). Le « Seigneur de tous » a été connu sur cette terre comme « Jésus, qui était de Nazareth » (Act. 10 : 37-38). Dans l’humilité la plus profonde, Il a pris place au milieu des pauvres et des malades, Il a été « l’ami des publicains et des pécheurs » (Luc 7 : 34).
            Parfaitement Dieu, Il est en même temps parfaitement homme. Tel est le « grand mystère de la piété » et la Personne de notre Sauveur devant lequel nous nous prosternons dans l’adoration de nos cœurs car Il s’est abaissé jusqu’à nous pour nous sauver.
            Méprisé et méconnu ici-bas, Il a cependant été « comme le pommier au milieu des arbres de la forêt » (Cant. 2 : 3). Il a été distingué par Dieu comme étant l’Homme en qui Il trouvait son plaisir, au-dessus de tous malgré son abaissement suprême. L’apôtre Pierre pourra rappeler aux disciples, après que Jésus aura été élevé au ciel, la nécessité que l’un d’entre eux, qui avaient suivi le Seigneur Jésus ici-bas pendant son ministère, soit établi comme témoin de la résurrection de « Jésus le Nazaréen » méprisé des hommes -, mais « homme accrédité de la part de Dieu devant vous », ou «  homme approuvé de Dieu au milieu de vous », l’Homme christ Jésus étant celui par lequel Dieu accomplissait ses œuvres de grâce au milieu des hommes (Act. 2 : 22 ; voir Jean. 5 : 19-20, 30a ; 8 : 28b ; 9 : 4).

 

Dans le passé  - le serviteur parfait au milieu de son peuple

                        Luc 22 : 27 : « Moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert »

            Nous pouvons bien exalter « l’abaissement profond, l’entière obéissance » du Seigneur de tout qui s’est anéanti pour venir servir Dieu et les hommes. Pour nous sauver Il s’est fait le serviteur de tous. S’Il a été « celui que l’homme méprise, celui que la nation abhorre, le serviteur de ceux qui dominent » (Es. 49 : 7), Il a été pour Dieu - pour Son plaisir et pour Sa gloire -, « mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir », « mon serviteur… en qui je me glorifierai » (Es. 42 : 1 ; 49 : 3).
            Au milieu des disciples qui, dans cette dernière soirée avec leur Seigneur se querellaient en Sa présence afin de savoir lequel d’entre eux serait estimé le plus grand - tel est le cœur de l’homme, qui peut être occupé de lui-même et de sa propre gloire dans la présence même du Seigneur -, Lui leur montre ce qu’est la vraie grandeur par son exemple d’humilité et d’abaissement, prenant parmi les siens la place de Serviteur.

            Le serviteur de Dieu a été caractérisé par l’obéissance, d’un bout à l’autre de sa vie ici-bas :
                        - Le verset 6 du Psaume 40 met en évidence ce caractère du Seigneur Jésus dès son entrée dans le monde. « Tu m’as formé un corps » en Hébreux 10 : 5 est rendu dans ce Psaume par « tu m’as creusé des oreilles ». Il est venu au milieu des hommes pour servir et donner sa vie. Son entier dévouement à Celui qui l’avait envoyé vers nous et sa suprême obéissance l’ont conduit « jusqu’à la mort, et à la mort de la croix » (Phil. 2 : 8) ;
                        - Le prophète Esaïe souligne la vie de service du serviteur de l’Eternel qui reçoit chaque matin la Parole de Celui dont il était venu faire ici-bas la volonté (Es. 49 : 3b). Il a l’oreille ouverte pour entendre le commandement de son Maître afin de l’accomplir. Nous admirons, dans les évangiles, l’obéissance, la dépendance, la soumission pleines et entières du parfait serviteur, qui faisait toujours les œuvres et la volonté de Celui qui l’avait envoyé parmi les hommes, qui accomplissait les choses qui plaisaient à son Dieu et le glorifiaient ;
                        - Le Seigneur Jésus n’est-Il pas aussi le parfait antitype du serviteur hébreu dont l’oreille est percée par son maître sur le poteau à cause de son amour ? L’amour de Christ pour son Dieu, pour son Assemblée, pour chacun des siens a fait de Lui un serviteur à toujours. Ainsi, l’obéissance du parfait serviteur allait le conduire jusqu’au sacrifice suprême de sa vie donnée sur la croix.

            Mais le Seigneur Jésus Lui-même nous apprend que son service ne cessera jamais ! Maintenant dans le ciel, Il est encore Serviteur pour laver nos pieds dans le chemin afin de maintenir notre communion avec Lui et nous assurer une part avec Lui là où Il est (Jean 13 : 3-10). Et bientôt, lorsque nous serons autour de Lui dans la maison de son Père, nous jouirons à toujours de sa Personne et de l’activité de son amour ! Ce sera un éternel service d’amour de sa part envers les siens (Luc 12 : 37).
 

Dans le passé - Jésus entre deux malfaiteurs

                        Jean 19 : 17-18 : « ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu ».

            Les Juifs ont renié et livré «  le saint et le juste », ils ont « condamné et mis à mort le Juste », « mis à mort le Prince de la vie » (Act. 3 : 13-15 ; Jac. 5 : 6). Rejeté par ceux auxquels Il était venu apporter le salut et condamné à mort injustement, crucifié entre deux malfaiteurs, mis au rang des iniques, compté parmi les transgresseurs, au centre de la honte, de l’ignominie et du mépris de l’homme, le Fils de Dieu « offre sa vie et meurt pour un monde perdu ».
            Elevé de la terre entre deux malfaiteurs comme s’Il était le pire des trois crucifiés, « une assemblée de méchants [l’] a entouré ». Ils « me contemplent, ils me regardent » (Ps. 22 : 16-17), Il est le centre du  mépris et de la haine de tous.  « Le peuple se tenait là, regardant ; et les gouverneurs aussi se raillaient de lui avec eux », « ceux qui passaient par là l’injuriaient… de même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens se moquaient de lui » ; « et les soldats aussi se moquaient de lui » ; « et les brigands aussi qui avaient été crucifiés avec lui l’insultaient ». Tous ceux qui sont là, autour de la croix de notre Seigneur Jésus Christ, se liguent contre Lui, le Saint Fils de Dieu crucifié par la main d’hommes iniques, mais donnant de Lui-même Sa vie pour le salut de ceux mêmes qui le rejetaient et le mettaient à mort.
            La croix a été pour Christ ce moment infini où Il a enduré d’insondables souffrances, où Il a été abandonné de son Dieu, et où le Prince de la vie a dû mourir. Elle a été pour la gloire de Dieu dont la sainteté et la justice, comme l’amour et la grâce, ont été là pleinement manifestés. Elle a été le lieu où la question du péché a été réglée à jamais par Celui qui, sur la croix, « a été fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21) et a été traité par le Dieu juste et saint comme le péché même. C’est à la croix que la question de nos péchés a été réglée par Celui qui « a porté nos péchés en son corps sur le bois », afin qu’ils soient ôtés à jamais de devant les yeux de Dieu. La « croix du Christ » (1 Cor. 1 : 1) a été le jugement de ce monde et la destruction du pouvoir du diable. Elle a été et elle est encore aujourd’hui le salut pour tous ceux qui reconnaissent leur état de pécheur perdu et croient au Seigneur Jésus et à son œuvre accomplie à Golgotha.

 

Dans le passé et pour le temps présent - Jésus au milieu des siens

                        Jean 20 : 19, 26 : « Le soir de ce jour-là, le premier jour de la semaine… Jésus vint et se tint au milieu d’eux ». 

            C’est le premier des premiers jours de la semaine, jour de résurrection et de vie, le premier jour d’une ère nouvelle. Christ, « mort pour nos péchés…, enseveli, et… ressuscité le troisième jour » (1 Cor. 15 : 4), apparaît au milieu des siens. Les disciples étaient assemblés tous en un même endroit, les portes étaient fermées sur le monde, leurs pensées étaient tournées vers Lui. Ils devaient  certainement s’entretenir entre eux de la crucifixion de leur Seigneur et ils s’étonnaient du témoignage de Marie de Magdala et de celui des deux disciples revenus d’Emmaüs, qui affirmaient qu’Il était ressuscité. Or soudain Il se présente Lui-même vivant devant eux ; Il se tient au milieu d’eux sur le terrain de la rédemption accomplie par Lui-même, vainqueur, de la mort, de Satan et du monde. Il leur donne la paix qu’Il a faite pour eux à la croix. Ils entendent sa voix connue, ils contemplent les marques de son amour, une joie « ineffable et glorieuse » remplit leur cœur quand ils voient leur Seigneur.
            Ce n’est pas là encore une réunion d’assemblée autour du Seigneur, mais nous comprenons que les rachetés peuvent maintenant, encore sur la terre, être assemblés au premier jour de la semaine pour rompre le pain en mémoire du Seigneur (Luc 22 : 19), Lui-même chantant les louanges de Dieu au milieu de l’assemblée qui l’entoure (Héb. 2 : 12).

 

Dans l’avenir - L’Agneau au milieu du trône

                        Apocalypse 5 : 6 : « Et je vis, au milieu du trône et des quatre Vivants, et au milieu des Anciens, un agneau qui se tenait là, comme immolé ».

            Quarante jours après sa résurrection, les siens l’ont vu monter au ciel (Luc 24 : 50-51). Il est maintenant là-haut, où Dieu l’a accueilli, l’a invité à s’asseoir sur son trône, à sa droite, à la place d’honneur et de puissance. Il l’a couronné de gloire et d’honneur et l’a revêtu de magnificence (Ps. 21 : 1-7 ; Ps. 110 : 1 ; Héb. 2 : 9). A sa gloire éternelle retrouvée de la part du Père s’ajoute la gloire qu’ll s’est acquise par son œuvre à la croix.
            Jean, exilé sur l’île de Patmos, saisi par l’Esprit dans la journée dominicale (Apoc. 1 : 10 ; 4 : 2a), voit le Seigneur dans le ciel. Maintenant, le temps des jugements va commencer, mais qui sera trouvé digne d’ouvrir le livre des jugements ? Jean se tourne pour voir « le lion qui est de la tribu de Juda… qui a vaincu pour ouvrir le livre et ses 7 sceaux », et il voit, au milieu du trône de Dieu, le siège de la puissance et de la domination,  « un agneau qui se tenait là, comme immolé ». Celui qui va juger le monde est l’Agneau dont Dieu s’est pourvu pour le sacrifice expiatoire qui nous ouvre l’accès du ciel, « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » par ses souffrances, l’Agneau qui a été « mené à la boucherie », l’agneau « mené à la tuerie », l’Agneau dont « le sang précieux » nous a rachetés. Christ a été « fait péché pour nous, afin que nous devenions justice de Dieu en lui » (2 Cor. 5 : 21). Celui qui a été « crucifié en faiblesse », mais qui maintenant « vit par la puissance de Dieu » (2 Cor. 13 : 4), est l’Homme qui va ouvrir le livre et ses sept sceaux, pour « juger en justice la terre habitée » car Dieu Lui-même l’a destiné à cela (Act. 17 : 31 ; Jean 5 : 27).

            Le Seigneur a fait plusieurs promesses aux siens avant de les quitter. Trois d’entre elles sont particulièrement en rapport avec Sa présence auprès des siens :
            Il leur a promis qu’Il serait avec eux tous les jours (Matt. 28 : 20), Sa présence les soutenant et les encourageant dans le service et dans toutes les circonstances du chemin qu’ils parcourent sur la terre à sa suite et qui les conduit vers Lui ;
            Il a aussi promis de faire sa demeure chez celui qui L’aime et garde sa parole (Jean 14 : 23), accordant au cœur de celui auquel Il se manifestera, la joie et la paix de Sa communion et de celle du Père.
            Mais nous avons aussi cette précieuse promesse de Sa part - toujours vraie malgré la ruine - d’être Lui-même au milieu des 2 ou 3 assemblés à Son Nom. Le « rassemblement de nous-mêmes » (Héb. 10 : 25) sur cette base - en (litt. vers) son Nom, vérité centrale parmi les sept que le verset de Matthieu 18 : 20 nous présente - nous assure de Sa présence, qui réjouit le cœur des siens.
            Puissions-nous réaliser le merveilleux privilège qui est celui de ses rachetés ici-bas, de pouvoir entourer Sa personne adorable, Lui-même étant présent au milieu des siens, quoique invisible, jusqu’au jour où nous L’entourerons dans la gloire et où nous pourrons contempler Sa beauté face à face, lorsque « nous Le verrons comme Il est », car « nous Lui serons semblables » (1 Cor. 13 : 12 ; 1 Jean 3 : 2b).
            Qu’Il ait dans nos affections la première place, la place centrale, dès maintenant et jusqu’au jour où nous L’entourerons à toujours dans le ciel !



Ph. F – mars 2015