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La neuvième heure
 

            « Mais, depuis la sixième heure, il y eut des ténèbres sur tout le pays, jusqu'à la neuvième heure. Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte : Eli, Eli, lama sabachthani ? c'est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 45-46).

            Dans cette scène solennelle, le Seigneur Jésus, abandonné de Dieu, supportait le jugement de notre péché ; le récit nous indique aussi l'heure à laquelle le Seigneur a exprimé ces paroles.
            Son cri de désolation s’est élevé à la « neuvième heure ». Ce passage nous apprend qu'il y eut des ténèbres sur tout le pays depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième heure, c’est-à-dire, pour nous, de midi jusqu'à trois heures de l'après-midi. La neuvième heure était l'heure de la prière (Act. 3 : 1 ; 10 : 30). A l'heure précise où le Seigneur Jésus poussait ce cri vers Dieu, le peuple juif allait à la prière. Méditons sur ce fait extraordinaire : alors que Christ s'écriait : « Mon Dieu ! je crie de jour, mais tu ne réponds point » (Ps. 22 : 2), son peuple, qui venait de le rejeter, était en prière. Les sacrificateurs étaient dans le temple quand « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas » (Matt. 27 : 51) : désormais, le chemin était ouvert. Nous pouvons nous approcher de Dieu avec hardiesse dans la prière (Héb. 9 : 8 ; 10 : 19-20) !
            Il y a une autre chose merveilleuse en relation avec la neuvième heure. Pour Israël, la soirée commençait à trois heures de l'après-midi. En fait, c'était l'heure où l'on offrait le sacrifice du soir en rapport avec « l'holocauste continuel » (Ex. 29 : 38-42). Un agneau âgé d'un an devait être mis à mort « entre les deux soirs », à la neuvième heure, l'heure précise où se fit entendre le cri déchirant du Seigneur ! « L'holocauste continuel » était la base sur laquelle Dieu pouvait se rencontrer avec son peuple et parler avec lui, image bénie du fait que Dieu « nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Eph. 1 : 6). Non seulement Christ a ouvert à l’homme le chemin pour s'approcher d'un Dieu saint, mais nous nous tenons là selon toute la bonne odeur et l'infinie valeur de son sacrifice.


B. Reynolds – « Le Seigneur est proche » (30-11-2014)
 

                        Du haut en bas Dieu déchire lui-même
                        Le voile saint. Le chemin établi,
                        Nouveau, vivant, jusqu'au séjour suprême
                        Nous est ouvert. C'est accompli.