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Le berger ému de compassion

 

« En sortant, Jésus vit une grande foule ; il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger » (Marc 6 : 34).

            Les disciples sont épuisés et ont faim. Des gens vont et viennent constamment, cherchant le Seigneur Jésus pour être soulagés de leur misère. Les disciples sont tellement occupés qu’ils n’ont pas même le temps de manger. Le Seigneur leur dit que c’est le moment pour eux d’aller à l’écart et de se reposer « un peu » (v. 31). Ils partent alors avec lui en barque vers un lieu désert. Mais « beaucoup les virent s’en aller… ils accoururent, à pied, de toutes les villes, et arrivèrent avant eux » (v. 33).
            Lorsque le Seigneur Jésus descend du bateau et voit ces milliers de gens, il est ému de compassion envers eux, parce qu’ils sont comme des brebis qui n’ont pas de berger. Il est touchant de voir qu’il n’exprime pas un sentiment de contrariété, mais de compassion. Au premier siècle, la vie en Palestine était dure pour les gens ordinaires. Leurs conditions de vie étaient alors comparables à celles des pays du tiers monde aujourd’hui. Le taux de mortalité était élevé, les maladies et les problèmes sanitaires n’étaient pas traités, et la pauvreté régnait. Leurs « bergers » ne se préoccupaient pas d’eux : les Romains étaient brutaux ; Hérode, un imposteur cruel, était assis sur le trône ; les sacrificateurs s’intéressaient davantage à leur bien-être, leur fortune et leur position qu’aux besoins des âmes, et les pharisiens mettaient sur ce peuple le joug du légalisme.
            Moïse avait prié pour que, à sa suite, un homme prenne soin du peuple et que « l’assemblée de l’Eternel ne soit pas comme un troupeau qui n’a pas de berger ». Dieu avait alors désigné Josué (Nom. 27 : 17). L’Ecriture rapporte que, plus tard, le peuple d’Israël a été dirigé par une succession de faux bergers qui ne prenaient pas soin de lui (Ezé. 34 : 1-10 ; Zach. 11 : 5). Combien le Seigneur Jésus est différent ! Le bon Berger peut dire : « Je laisse ma vie pour les brebis » (Jean 10 : 15 ; voir aussi v. 11). Ce berger-là conduit ses brebis à de « verts pâturages » et à « des eaux paisibles » (Ps. 23 : 2). « Il fera paître son troupeau » et « conduira doucement celles qui allaitent » (Es. 40 : 11).


B. Reynolds – « Le Seigneur est proche » (01/10/2014)