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Puissance de vie (2)

Confiance et foi
Amour
Obéissance et sainteté
Humilité et douceur
 

Les caractères de la vie de Christ

            Regardons de plus près quelques-uns des caractères de cette nouvelle vie, ces fruits que le Saint Esprit produit en nous ; cela, non pas pour examiner si nous avons cette vie (car notre conviction à ce sujet doit se fonder sur les déclarations de la Bible) mais pour nous encourager à manifester cette vie nouvelle.
            Elle sera prospère dans une relation vécue, confiante, avec Christ, la source de la vie, et non dans les ressources de l’homme sans Dieu. Il faut se « nourrir » de lui (Jean 6 : 54), « fixer les yeux sur lui », le contempler par la foi, dans la gloire. Nous serons alors transformés à son image (Héb. 12 : 2 ; 2 Cor. 3 : 18).
            Alors nous découvrirons ce qu’est vraiment la vie chrétienne. Ce n’est pas seulement respecter des règles ni s’engager dans de nombreuses activités, car nous pourrions faire tout cela avec un cœur éloigné du Seigneur (Matt. 15 : 8). Non, la vie chrétienne prend sa force, sa plénitude, sa signification dans un contact permanent avec le Seigneur Jésus, en vivant dans sa communion, dans sa présence. Nous serons ainsi fortifiés pour obéir à la parole du Seigneur, et accomplir les bonnes œuvres que Dieu nous prépare.

                        Confiance et foi

            « Le juste vivra par sa foi » (Hab. 2 : 4).

            Le premier trait de la vie divine dans le croyant, c’est la foi. Dans la Bible (Jean 3 : 16), la foi et la vie sont tellement unies qu’on ne peut pas les séparer. Sans la foi, il n’y a pas de vie (Jean 3 : 36) ; sans les œuvres qui traduisent la vie, la foi est morte (Jac. 2 : 17). La foi est cette main tendue qui reçoit les promesses de Dieu. Elle est donc la condition mais aussi le mode d’expression de la vie qui reçoit tout de Dieu, et qui ne s’appuie pas sur ses propres forces.
            Si nous sommes sauvés par la foi, nous devons vivre aussi par la foi. D’une manière toute pratique, la vie divine se manifeste et se développe par le fait d’avoir confiance en Dieu, de s’attendre à Lui. Nous manifesterons d’autant plus la vie de Christ que nous vivrons davantage par la foi. Après avoir dit : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi », l’apôtre ajoute : « Ce que je vis maintenant dans la chair (le corps humain), je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20).

                        Amour

            Un autre trait qui caractérise la vie nouvelle dans le croyant, c’est l’amour. Dieu a versé son amour dans nos cœurs par son Esprit (Rom. 5 : 5). Cet amour remonte vers sa source, vers Dieu et abreuve les autres.

                                L’amour pour Dieu et pour le Seigneur Jésus

            « Nous, nous aimons (Dieu) parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19).

            Les croyants sont définis comme ceux qui aiment Dieu (Rom. 8 : 28). Ils aspirent à sa présence, et ils sont appelés à montrer leur amour pour Dieu en gardant ses commandements et en aimant leurs frères (1 Jean 4 : 21 ; 5 : 2).
            Pour le non-croyant, tout ce qui concerne Jésus présente, en général, peu d’intérêts. Au contraire, le chrétien aime le Seigneur Jésus (Jean 8 : 42). Il a en son cœur un profond respect pour son Seigneur (1 Cor. 12 : 3). Il trouve sa joie à lire ce qui concerne Jésus, à parler avec d’autres de son Seigneur, comme aussi à le servir, à l’attendre et à lui obéir. Cet amour pour le Seigneur Jésus, cette joie en Lui sont l’expression intérieure et renouvelée de la vie nouvelle.

                                L’amour pour ses frères chrétiens

            « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères » (1 Jean 3 : 14).

            Tous ceux qui sont « nés de nouveau » ont de l’amour pour leurs frères chrétiens. Cet amour est une réalité intérieure. Pourtant, il nous faut bien reconnaître et dire, les larmes aux yeux, qu’il y a des moments où nous n’arrivons pas à le montrer, à nous aimer les uns les autres comme le Seigneur nous y enjoint. Comment alors pouvons-nous rendre visible cet amour ? Déjà tout simplement, quand j’ai manqué à l’égard de mon frère, aller vers lui et lui dire : « Je te demande pardon ». C’est le premier pas. Il faut aussi pardonner du fond du cœur et le montrer dans nos actes.
            L’amour chrétien est un amour intègre. Faire des compromis avec le mal n’est pas le véritable amour (1 Cor. 13 : 6). L’amour chrétien est sensible, rempli de compassion. Il pleure avec ceux qui pleurent et se réjouit avec ceux qui se réjouissent (Rom. 12 : 15). Il s’exprime dans l’humble service quotidien, la miséricorde, la bonté, le don de soi, le désir de vérité, l’obéissance aux commandements divins…

                                L’amour pour tous les hommes

            « Mais, moi (Jésus), je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent ; ainsi vous serez les fils de votre père qui est dans les cieux » (Matt. 5 : 44- 45).

           Le croyant est exhorté à aimer non seulement ses frères chrétiens, mais aussi son prochain, celui qui est à côté de lui. Aimer son prochain, c’est déjà s’intéresser à lui, le respecter, le servir aussi. C’est désirer ardemment qu’il connaisse Jésus comme son Sauveur personnel. Chrétiens, ne nous replions pas sur nous-mêmes, mais soyons attentifs aux autres. Si nous aimons notre prochain, nous prierons pour lui et, avec le secours du Seigneur nous surmonterons nos craintes pour témoigner de Jésus.
            A la suite de son Seigneur qui a prié pour ceux qui le crucifiaient et a donné sa vie pour eux, le chrétien est aussi exhorté à aimer ses ennemis. Tout au long des siècles et encore aujourd’hui, beaucoup de chrétiens ont su montrer de l’amour envers ceux qui les haïssaient, prier pour eux, leur faire du bien. Un tel amour est un témoignage très fort à la vie nouvelle car il ne peut être produit par nos propres ressources.

                        Obéissance et sainteté

            « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir » (Ps. 40 : 8).

            La vie nouvelle que nous avons reçue est celle qui a brillé en Christ. Aussi pour mieux la découvrir, regardons comme a vécu Jésus. Sa joie, ses délices, sa nourriture étaient d’accomplir la volonté de son Père. Nous sommes élus pour l’obéissance de Jésus Christ (1 Pier. 1 : 2), la même obéissance que celle qui a été la sienne. Non pas une obéissance servile, mais le signe de notre amour pour le Père. Elle découle de l’action de son Esprit dans notre cœur, qui y inscrit la loi de Dieu (Ezé. 36 : 27 ; Jér. 31 : 33). Notre obéissance est nécessaire pour jouir des bienfaits de la grâce de Dieu. Elle en est le moyen et non la cause.
            Le Saint Esprit nous donne le désir et la capacité d’obéir au Seigneur jésus, mais il ne le fait pas à notre place. Nous sommes responsables d’obéir.
            A ceci se rattache la question de la sainteté.
            La Bible met en contraste d’un côté le péché et la mort, de l’autre la vie et la sainteté (Jac. 1 : 15 ; Rom. 6 : 22). Dieu, la source de la vie, est saint. La vie qu’il crée dans le croyant est sainte. La sainteté est donc un don de Dieu. C’est un don initial et inaltérable, que nous obtenons quand nous croyons au Seigneur Jésus (1 Cor. 1 : 30). Et nous sommes exhortés à progresser dans la réalisation pratique de la sainteté (Héb. 12 : 14 ; 2 Cor. 7 : 1).
            Si la vie de Christ est en nous, il est impossible que nous n’éprouvions pas le désir de sainteté. Quand un chrétien pèche, il se sent mal à l’aise. Il éprouve qu’un voile le sépare de Dieu, et il perd sa joie intérieure. La solution alors n’est pas de chercher à produire la sainteté par nos efforts mais de nous confier dans la grâce de Dieu pour abandonner le mal et accomplir le bien. L’amour de Dieu qui exige la sainteté en nous, la produira si nous restons près de lui.

                        Humilité et douceur

            « Je suis doux (dit Jésus) et humble de cœur » (Matt. 11 : 29).

            L’humilité, a-t-on dit, est la beauté de la sainteté. Elle a caractérisé Jésus quand il était sur la terre. Dans sa vie comme dans sa mort, Jésus a manifesté l’amour divin qui s’humilie, qui s’enveloppe de douceur et de bonté pour gagner nos cœurs et nous délivrer du mal.
            La vie de Christ en nous est toujours humble, alors que de nature nous sommes orgueilleux. Mais, sa grâce est suffisante pour que notre orgueil naturel soit tenu dans la mort. Acceptons ce qui nous humilie, tout ce qui nous met de côté pour que brille en nous la vie de Jésus. Telle est notre vraie noblesse et nous la découvrons en servant.
            Il y a bien d’autres traits qui caractérisent la vie nouvelle dans le croyant, traits qui sont le fruit de l’Esprit : l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (Gal. 5 : 22-23).

 

S. F - « Simples réponses bibliques » BPC Valence