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LE  VEAU  D’OR

Lire : Exode 32 : 1-28


Le mauvais désir du peuple en l’absence de Moïse
L’intercession de Moïse en faveur du peuple
La colère de Moïse devant l’offense faite à l’Eternel, et le jugement du mal
Des choses « écrites pour nous servir d’avertissement »
 

            En lisant un tel chapitre, il convient de garder en mémoire cet avertissement de l’Ecriture : « Ainsi, que celui qui croit (ou : paraît) être debout prenne garde de ne pas tomber » (1 Cor. 10 : 12). L’apôtre Paul rappelle aux Corinthiens cette tragique scène de l’histoire d’Israël dans le désert pour les mettre en garde contre l’idolâtrie : « Ne soyez pas non plus idolâtres comme certains d’entre eux, ainsi qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire, et ils se levèrent pour se divertir » (v. 7). Ce grave péché met en évidence la faiblesse et la méchanceté de notre cœur naturel. La chair ne change jamais ! Pourtant Israël avait vu « le Dieu d’Israël » et « l’apparence de la gloire de l’Eternel » (Ex. 24 : 10, 17). Quel contraste avec le chapitre précédent, où l’on voit des hommes s’appliquer à tout faire selon la pensée de Dieu en se laissant diriger par un esprit de sagesse divine, sans donner de place à l’imagination de l’homme !

 

Le mauvais désir du peuple en l’absence de Moïse

            Le peuple d’Israël tombé dans l’idolâtrie alors que Dieu venait d’accomplir de si grands actes de bonté et de puissance en sa faveur ! Ces hommes sont conduits par leurs désirs charnels. La nature de leur idolâtrie est clairement dénoncée : elle se traduit par cette idole visible. Un « autre » esprit les a conduits à ce mauvais désir. Tout change à la suite d’un travail subtil de la part de Satan.
            Sur la montagne, Dieu montrait alors le tabernacle à Moïse, tel qu’il devait être introduit au milieu de son peuple, conformément à la pensée divine. Au même moment, l’ennemi présente au milieu d’Israël des éléments idolâtres convenant tout à fait à l’avidité de leur chair (Ex. 32 : 1-6). Cette tendance à l’idolâtrie reparaît souvent au cours de l’histoire d’Israël. Seule une révélation supérieure à ce qu’ils connaissaient alors pouvait produire chez eux une foi de meilleure qualité. L’idolâtrie entraîne toujours un jugement de la part de Dieu. Le cœur des rachetés appartient tout entier au Seigneur ; Il l’a acquis par son œuvre sur le mont Calvaire. 
            Le peuple campait autour du Sinaï, ayant déjà reçu les dix commandements (ch. 20). Ils avaient contracté avec Dieu une alliance par le sang, qui était donc particulièrement solennelle. Ils s’étaient engagés à obéir aux clauses de cette alliance : «Tout ce que l’Eternel a dit, nous le ferons, et nous écouterons » (24 : 7).
            Avant de partir sur le Sinaï pour y rencontrer Dieu et recevoir ses instructions au sujet du tabernacle et de la sacrificature, Moïse avait dit aux anciens : « Attendez-nous ici jusqu’à ce que nous revenions à vous » (24 : 14). Mais cette longue absence de quarante jours était insupportable pour le peuple. Les fils d’Israël voulaient faire leur propre volonté, contrairement aux enseignements de la Loi (20 : 3-5). Ils s’assemblent auprès d’Aaron et lui commandent : « Lève-toi, fais-nous un dieu qui aille devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Egypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé » (32 : 1). Loin de refuser, Aaron leur dit : « Brisez les pendants d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi » (v. 2). Il avait eu un peu de temps pour réfléchir aux conséquences du chemin de désobéissance dans lequel il était prêt à s’engager. Cependant il prend tout cet or de leurs mains et il en fait avec son ciseau un veau de fonte ! (v. 4) Sans doute s’agissait-il d’une réminiscence de l’Egypte et de son dieu Apis.
            D’où venait donc cet or, qu’Aaron dilapidait pour ciseler une idole ? En grande partie, sans doute des Egyptiens. Avec l’assentiment de l’Eternel, Israël les avait dépouillés, avant de quitter leur pays (12 : 35-36). Lui seul aurait dû recevoir tout cet or au moment de la construction du tabernacle. Mais la plupart des Israélites s’en étaient déjà servi avec égoïsme pour se parer. Et ils sont disposés à s’en séparer pour sculpter leur idole. Avons-nous été de bons économes des biens de notre Maître ? Il faudra bientôt rendre compte de notre gestion (Luc 16 : 2).
            Ensuite, de façon blasphématoire, ce peuple attribue sans honte sa délivrance de l’Egypte à cette idole : « C’est ici ton dieu, ô Israël ! qui t’a fait monter du pays d’Egypte » (v. 4). Et Aaron, voyant le veau, bâtit un autel devant lui (v. 5). Il cherche probablement à plaire aux hommes et à Dieu (Luc 16 : 13 ; Gal. 1 : 10). Alors il crie : « Demain, une fête à l’Eternel ! » (v. 6). Une telle proposition plaît particulièrement aux fils d’Israël.
            Le lendemain, ils se lèvent de bonne heure, offrent des holocaustes et amènent des sacrifices de prospérités. Les apparences sont sauves, maintenant le peuple s’assied pour manger et pour boire, et ils se lèvent pour se divertir (v.6).

 

L’intercession de Moïse en faveur du peuple

            L’Eternel avertit Moïse : « Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait monter du pays d’Egypte s’est corrompu… Ils se sont fait un veau de fonte, et se sont prosternés devant lui… » (v. 7-8). Il déclare que c’est un peuple au cou roide et conclut, en s’adressant à son serviteur : « Laisse-moi faire, afin que ma colère s’embrase contre eux, et que je les consume ; et je ferai de toi une grande nation » (v. 9-10).
            Toutefois, avec hardiesse, Moïse implore l’Eternel, son Dieu. Bon avocat, il Lui demande avec sagesse : « Pourquoi, ô Eternel, ta colère s’embraserait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Egypte, avec grande puissance et à main forte ? Pourquoi les Egyptiens parleraient-ils, disant : c’est pour leur mal qu’Il les a fait sortir, pour les tuer dans les montagnes » (v ; 11-12a). Il le supplie : « Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple » (v.12b). Malgré tous leurs manquements, ils étaient toujours son peuple. Moïse fait encore état des promesses faites aux patriarches (Abraham, Isaac et Israël) : « Je multiplierai votre descendance comme les étoiles des cieux (v.13).
            « Et l’Eternel se repentit du mal qu’il avait dit qu’il ferait à son peuple » (v.14). Celui-ci est épargné en réponse à la supplication de Moïse.

 

La colère de Moïse devant l’offense faite à l’Eternel, et le jugement du mal

            Moïse doit descendre de la montagne. Il tient dans sa main les deux tables du témoignage, « l’ouvrage de Dieu, l’écriture de Dieu », gravée sur ces tables des deux côtés (v.16). Josué, encore jeune et manquant probablement d’expérience, se méprend sur le caractère du bruit provenant déjà du camp. Il pense qu’il s’agit d’un « bruit de guerre », mais Moïse lui dit : « J’entends une voix de gens qui chantent en s’entre-répondant » (v.18).
            Peu après, en voyant le veau et les danses, la colère de Moïse s’embrase. Il brise les tables de la Loi et, saisissant le veau, il le brûle au feu. Moulue, l’idole est réduite en poudre. Moïse la répand alors sur la face de l’eau et la fait boire aux fils d’Israël (v.19-20).   
            Aaron cherche à se disculper quand son frère lui demande : « Que t’a fait ce peuple, pour que tu aies fait venir sur lui un si grand péché ? » (v. 21). Enveloppé lui-même de faiblesse, Aaron manque, hélas, d’honnêteté et d’humilité. Il diffère grandement de notre grand Souverain Sacrificateur (Héb. 5) ! Il accuse Israël : « Tu connais le peuple, qu’il est plongé dans le mal » (v. 22). Ils sont venus lui demander de leur faire un dieu qui marche devant eux, mais au lieu de les arrêter dans cet affreux chemin, il les a « livrés au désordre, pour leur honte parmi leurs adversaires » (v. 25). Il explique qu’il leur a proposé d’apporter leur or et qu’il l’a lui-même jeté au feu ; il prétend même qu’il « en est sorti ce veau » (v. 24) !  Aaron suggère que c’est un miracle, pour chercher à atténuer sa responsabilité.
            Alors Moïse se tient à la porte du camp et dit : « A moi, quiconque est pour l’Eternel ! » (v. 26a). Tous les fils de Lévi se rassemblent alors vers lui (v. 26). Il confie alors, de la part de l’Eternel, une tâche douloureuse à ces « volontaires » : ils doivent passer à travers le camp, une épée à la main, et tuer chacun son frère, son compagnon et son intime ami. Ils obéissent et environ 3000 hommes tombent d’entre le peuple ! Les fils de Lévi se consacrent ainsi à l’Eternel. (v. 27-29).
            Cette scène nous rappelle les paroles du Seigneur : « Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi ; et celui qui aime fils ou fille plus que moi, n’est pas digne de moi » (Matt. 10 : 37).

 

Des choses « écrites pour nous servir d’avertissement »

            Le prophète Osée est consterné en parlant à Israël : « Votre piété est comme la nuée du matin et comme la rosée qui s’en va de bonne heure »  (6 : 4). Avec quelle promptitude ce peuple ne s’est-il pas détourné du Dieu vivant en se tournant vers des idoles ! Leur attitude fait ressortir l’ingratitude et la méchanceté du cœur humain. Chers lecteurs chrétiens, notre comportement dans notre prime jeunesse n’a-t-il pas été parfois tout à fait comparable ? La grâce seule peut « changer » un cœur et nous enseigner plus de stabilité et de continuité dans notre conduite devant Dieu.

                        La mise en garde de la Parole de Dieu contre l’idolâtrie

            Nous restons effrayés devant une faute aussi monstrueuse que celle que les fils d’Israël ont pu commettre. Moïse peut dire à juste titre à l’Eternel : « Hélas, ce peuple a commis un grand péché » (v. 31). Il l’était d’autant plus qu’il faisait suite à la grande délivrance dont ils venaient d’être les objets ! La Loi, récemment donnée, leur défendait expressément d’adorer d’autres dieux et de se faire des images taillées. Ils avaient également promis d’observer les lois qu’ils avaient reçues de Sa part (Ex. 24 : 3, 8 ; Héb. 9 : 19-21). Pourtant, ils osent prétendre que cette idole les a retirés de la fournaise de fer de l’Egypte ! Leurs réjouissances montrent leur impiété. Ils s’asseyent pour manger et pour boire et ils se lèvent pour se divertir. Ils ne sentent pas leur « nudité » ; ils n’ont pas honte de s’exposer dans cet état devant des ennemis moqueurs.
            L’Ecriture condamne fortement l’idolâtrie, à plusieurs reprises. C’est une insulte adressée à Dieu : elle dénature Son caractère et Le « représente » d’une façon évidemment fausse et parfois hideuse. Sur ce point, l’Ecriture insiste : « Ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas non plus rendu grâces… se prétendant sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance d’une image… de quadrupèdes (tel ce veau d’or)… ! » (Rom. 1 : 21, 23). Voir aussi Esaïe 40 : 18 -20 : « A qui donc comparerez-vous Dieu, et à quelle ressemblance l’égalerez-vous ? L’ouvrier fond une image….».
            Ces images, ces tableaux ou ces sculptures prétendent représenter le Dieu invisible, le Christ ou des « saints ». Ils les abaissent invariablement, en se servant des conceptions sorties de notre imagination, que l’on appelle parfois à juste titre « la folle du logis ». Tout ce qui est divin est ainsi « affaibli » : les Personnes divines sont représentées avec une tournure sentimentale ou même parfois franchement grotesque. C’est une abomination de représenter ainsi le Dieu saint, à notre usage ou pour la proposer ainsi aux autres - en particulier à de jeunes enfants qui sont ainsi égarés. Quant aux païens, ils ont une idée tellement dégénérée de Dieu que leurs idoles ont la plupart du temps une allure « bestiale », parfois la plus dégradante qui soit !
            Les « démons » se servent beaucoup de toutes ses fausses « conceptions » des hommes à l’égard de Dieu. Ils voudraient détruire des âmes humaines ; ils parviennent parfois à les corrompre définitivement. Paul écrit : « Que dis-je donc ? - que ce qui est sacrifié à une idole est quelque chose ? ou qu’une idole est quelque chose ? – Non, mais ce que les nations sacrifient, elles le sacrifient à des démons et non pas à Dieu ; or je ne veux pas que vous ayez communion avec les démons » (1 Cor. 10 : 19-20).
            L’idolâtrie s‘accompagne très souvent de licence. Les « gourous » sont souvent sensuels et dépravés ; ils cherchent à dissimuler leurs passions sous un manteau religieux. Aaron organise pour séduire le peuple des fêtes pour l’idole. Elles ont très souvent un caractère scandaleux et elles sont pourtant acceptées avec une indulgence coupable. L’Ecriture précise que c’est après avoir mangé et bu, que le peuple se lève pour « se divertir ». Quelle dégradation morale pour eux de participer à ces danses que Moïse a vues à contre-cœur (v. 25) !   
              Tous ceux qui ont été témoins des excès commis au moment du Carnaval, dans des villes où se trouvent pourtant beaucoup de croyants de nom, ne peuvent qu’être humiliés devant une dégénérescence aussi rapide du christianisme.
            L’idolâtrie se montre chaque fois que notre cœur abandonne Dieu et se tourne vers d’autres objets qui le séduisent. Ce peut être la cupidité ou toute autre convoitise. La Parole nous exhorte : « Mortifiez donc vos membres qui sont sur la terre : fornication, impureté, affections déréglées, mauvais désirs, et la cupidité qui est de l’idolâtrie » (Col. 3 : 5). Sinon nos désirs, nos affections, notre énergie, ne sont plus réservés au service de Dieu ; ils sont orientés vers d’autres sources, qui se révèlent pourtant toutes décevantes. Ce sont autant de « citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau » et ne peuvent pas étancher la soif si ardente de notre être tout entier (Jér. 2 : 13 ; Jean 4 : 10-15).
            On voit que les « dérèglements » les plus fréquents chez l’homme concernent la nourriture, la boisson et la recherche, parfois effrénée, du plaisir sous toutes ses formes. On les retrouve mentionnés tous les trois dans ce récit : v. 6, 18-19 et 25. Celui qui devient esclave de telles passions est désormais un « idolâtre » conscient ou inconscient, ce qui est plus grave encore. L’idole attire parfois de façon irrésistible notre chair ; à nos yeux elle est « dorée », séduisante. L’attirance peut devenir si forte que nous « dérobons » à Dieu la gloire qui lui est due, et cela parfois durant toute une vie ici-bas !

                        L’exemple de Moïse

            Moïse est saisi par une « sainte » indignation (v.19). Sa manière d’agir si énergique à l’égard du péché est très instructive. Il avait d’abord commencé par implorer l’Eternel son Dieu et obtenu que dans Sa miséricorde, Il se repente du mal qu’Il avait dit qu’Il ferait à ce peuple (v.11, 14).
            Mais ensuite il donne l’exemple solennel des effets variés d’une sainte colère. Il jette, de ses mains, les tables de la Loi, qui se brisent au pied de la montagne. La Parole de Dieu ne fait pas état ouvertement de ses motifs. Toutefois, cette façon d’agir indique qu’il a estimé que ces idolâtres les avaient eux-mêmes « brisées ». Ces tables du témoignage n’ont plus leur place au milieu d’un peuple ainsi livré au désordre. Réduites en pièces au pied du Sinaï, elles sont une terrible preuve contre Israël !  
            Moïse prend alors aussi le veau, le brûle au feu et le réduit en poudre. Cette poudre est jetée à la surface de l’eau et les fils d’Israël doivent « avaler leur idole » (v. 20). Moïse montre ainsi son mépris devant leur ignorance et leur stupidité.
            Puis Moïse donne l’ordre de ce prompt jugement contre ceux qui ont eu une conduite particulièrement indécente. Ils s’étaient très probablement enivrés et dévêtus au cours de leur orgie. Cette terrible scène nous aide à comprendre que le péché est « excessivement pécheur » aux yeux de Dieu (Rom. 7 : 13). La Loi a servi à le démontrer. Il a fallu le sang précieux de l’Agneau sans défaut et sans tache pour l’ôter à jamais de devant Dieu. N’épargnons donc pas ce péché odieux, même s’il est « doux » sous notre langue (Job 20 : 12-13). Ce sera le signe d’une réelle « repentance salutaire dont on n’a pas de regret » (2 Cor. 7 : 10).

                        Un sérieux avertissement donné par le péché d’Aaron          

            L’Eternel avait appelé Aaron parmi les hommes, pour être « grand sacrificateur » devant l’Eternel. Il consent aux terribles égarements du peuple ; il ne résiste pas à cette idée perverse et démoniaque : avoir un dieu visible « qui marche devant eux ». Il participe activement à ce terrible blasphème ! Quelle que soit la place éminente que l’un d’entre nous pourrait occuper, il n’est pas à l’abri d’une chute encore plus retentissante. Seule la puissance de Dieu peut nous tenir à l’abri du mal sous toutes ses formes. « Qu’ils ne retournent pas à la folie » (Ps. 85 : 8) ; c’est une parole qui s’adresse à chaque enfant de Dieu !

            Nous ne devons jamais oublier que Dieu a toujours aimé son peuple. Il l’a retiré de l’esclavage, Il lui a donné la manne et l’eau du rocher. Il l’a guidé à travers le désert, par la colonne de feu et la nuée. Mais devant toute la corruption de ceux qu’Il avait sauvés, il n’est pas surprenant qu’Il dise : « Quarante ans j’ai eu cette génération en dégoût, et j’ai dit : C’est un peuple dont le cœur s’égare, et ils n’ont point connu mes voies » (Ps. 95 : 10). Chers frères et sœurs en Christ, nous portons maintenant à notre tour ici-bas la bannière du Seigneur. Prenons garde de ne pas attrister le Saint Esprit que nous avons reçu de Dieu (1 Cor. 2 : 12 ; Eph. 4 : 30-32). Il veut que, remplis du Seigneur, nous Le laissions occuper toute la place qui Lui appartient. En terminant sa première épître, l’apôtre Jean nous laisse cet avertissement : « Enfants, gardez-vous des idoles ». C’était en quelque sorte son testament !


                                                                                                            Ph.L     le 28. 08.14