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De Jésus Christ crucifié à Jésus Christ glorifié
 

« Quiconque en est encore au lait est…  un petit enfant ; mais la nourriture solide est pour les hommes faits » (Héb. 5 : 13-14)

« Je n’ai pas jugé bon de savoir quoi que ce soit parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (1 Cor. 2 : 2). Cette parole bien connue de Paul est souvent employée de la part des raisonneurs comme argument contre ce que la Parole révèle. Il y a deux raisons à cela. L’une vient de ce que l’on cite un passage sans examiner le contexte ; l’autre, c’est que l’on ne cherche pas à faire de progrès dans la connaissance de ce que Dieu nous a révélé au sujet du Seigneur. Dire que nous devons nous limiter à ne connaître que Jésus Christ crucifié n’est pas juste. Nous devons aussi connaître Jésus Christ glorifié, Jésus Christ à la droite de Dieu ; nous devons le connaître comme Souverain Sacrificateur et comme Avocat auprès du Père. Nous devrions connaître Jésus Christ aussi complètement que possible et ne pas nous contenter de dire : « Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié ». Affirmer cela, c’est s’en tenir à la lettre, au sens littéral hors du contexte, et en faire mauvais usage.
            L’assemblée à Corinthe avait tendance à suivre les enseignements des philosophes plutôt que Christ seul. L’apôtre leur fait remarquer, en ramenant leurs âmes à Christ, qu’il a été parmi eux « dans la faiblesse, et dans la crainte », et que sa parole et sa prédication n’ont pas été « en paroles persuasives de sagesse » humaine. Et il leur dit qu’il n’a pas jugé bon de savoir quoi que ce soit parmi eux, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié (voir aussi Gal. 6 : 12-14). Il ne parle pas de la valeur du sang, mais de ce qu’a été Christ lui-même dans la honte et dans la faiblesse apparente sur la croix (2 Cor. 13 : 4), et cela pour abattre, par la croix, toute leur vaine gloire ; il désire que leur foi repose, non « sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1 Cor. 2 : 2-5).
            Nous en tenir à Jésus Christ crucifié seulement, c’est limiter notre christianisme. Le premier verset du chapitre 6 de l’Epître aux Hébreux met en garde contre cela : « C’est pourquoi, laissant les premiers éléments de l’enseignement du Christ, tendons vers l’état d’hommes faits ».

D'après J.N. Darby - « Le Seigneur est proche » (11-04-2014)

A mesure que vous croissez dans la connaissance de Christ, votre joie devient plus profonde que celle du début de la conversion.
            Ce que l’on appelle communément la vie chrétienne supérieure consiste simplement à sortir de Romains 7 pour entrer dans Romains 8, progrès très réels du reste, et dont beaucoup de conducteurs négligents voudraient voir les âmes se passer.

J.N. Darby