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PSAUME 18

 
 
Du serviteur de l'Eternel, de David, qui adressa à l'Eternel les paroles de ce cantique, le jour où l'Eternel l'eut délivré de la main de tous ses ennemis, et de la main de Saül.

 
            Ce Psaume a été composé à la fin de la vie de David, lorsque Dieu lui a accordé la victoire sur tous ses ennemis, à commencer par le principal d'entre eux, Saül, le plus dangereux et le plus implacable. Le grand sujet de ce Psaume est donc un « Alléluia ». Jetant un regard en arrière, le doux psalmiste d'Israël contemple le cours d'une vie remplie de difficultés en tout genre, semblable à celle de tous les hommes ; elle a comporté, comme pour chaque croyant, des jours de riche bénédiction, mais aussi des jours mauvais, où le découragement et la déception guettaient David. Mais, comme Paul, il a appris (Phil. 4 : 11-12) à s'élever au-dessus des circonstances (voir le Ps. 59) ; et il a continué à louer sans cesse le Seigneur.
            Parfois, dans nos vies, souffle le doux vent du Sud et le ciel est sans nuage. Mais d'autres fois, c'est le vent froid du Nord qui vient nous cingler : les nuages se sont multipliés et le tonnerre gronde ;  mais c'est ainsi que les aromates s'exhalent pour la joie du Bien-aimé (Cant. 4 : 16). Il faut savoir, avec David ou Job, rendre grâces à Dieu pour ce qu'Il a jugé bon de nous donner ou de nous retirer (Job 1 : 21 ; Deut. 8 : 15-17).
            Ce Psaume est aussi une vaste prophétie qui embrasse la mort, la résurrection, l'exaltation, la victoire finale et la royauté du Messie.
 
 
« Je t'aimerai, ô Eternel, ma force !
Eternel, mon rocher, et mon lieu fort, et celui qui me délivre ! Mon Dieu, mon rocher, en qui je me confie, mon bouclier et la corne de mon salut, ma haute retraite !
Je crierai à l'Eternel, qui est digne d'être loué, et je serai sauvé de mes ennemis ».
 
            Les trois premiers versets dévoilent le « thème » qui sera ensuite largement développé dans ce psaume : la délivrance du Serviteur de l'Eternel. C'est donc avant tout au sujet du Seigneur Jésus que l'Esprit fait parler David. Mais ce que Dieu a été pour Lui dans la détresse, Il l'est aussi pour nous, croyants. Christ a été ensuite introduit dans la gloire ; liés à Lui, nous y serons aussi amenés. Christ est déjà pour nous dans nos combats (Rom. 8 : 31).
            Les épreuves traversées sont une occasion d'apprendre à connaître le Seigneur. Il est notre force quand nous sommes fatigués et languissants. Si notre foi chancelle, Il se révèle être le Rocher (Deut. 32 : 4, 31). C'est sur Lui seul qu'il nous faut bâtir (Mat. 7 : 26). Chercher à construire par nos propres moyens, conduirait inévitablement à un échec. En présence d'un danger, le Seigneur seul est notre lieu fort, notre haute retraite (Prov. 18 : 10). Restons dans cet abri ; ne cherchons pas à nous défendre nous-mêmes contre les attaques de l'Ennemi. Si le combat nécessite un « combat rapproché », le Seigneur est notre bouclier et nous protège des coups de l'Adversaire, tandis que Sa corne du salut évoque une arme redoutable, celle d'un taureau sauvage. Le Seigneur est Celui qui nous délivre. Aimons-Le « avec tendresse » (sens du passage), ne cessons pas de Le louer (Ps. 148 : 13).  
 
                        Le Seigneur seul est ma force et ma vie,
                        Qui peut me nuire et qu'ai-je à redouter ?
                        J'ai pour soutien sa puissance infinie :   
                        L'homme mortel peut-il m'épouvanter ?
 
                        Christ est ma paix, mon salut et ma gloire ;
                        Il est mon fort et le chef de ma foi ;
                        Par son amour j'obtiendrai la victoire :
                        Je ne crains rien, Jésus est avec moi.
 
 
« Les cordeaux de la mort m'ont environné, et les torrents de Bélial m'ont fait peur.
Les cordeaux du shéol m'ont entouré, les filets de la mort m'ont surpris :
Dans ma détresse, j'ai invoqué l'Eternel et j'ai crié à mon Dieu : de son temple, il a entendu ma voix et mon cri est parvenu devant lui, à ses oreilles ».
 
            Tous les dangers rencontrés par David sont résumés ici par cette double image : celle des « filets » d'un chasseur et des torrents susceptibles d'engloutir un homme. Ce sont, en effet, les torrents de Bélial, qui représentent le mal avec sa puissance destructrice ; le mot « Bélial » est devenu aussi un des noms donnés à Satan (2 Cor. 6 : 15). Un pas seulement séparait David de la mort. Ces termes sont repris pour parler du Seigneur lui-même (Act. 2 : 24). Avec une grande différence cependant : David avait connu maintes fois des délivrances temporelles, mais il était mort et son sépulcre est encore sur la terre (v. 29), tandis que le Seigneur a été ressuscité (Ps. 16 : 10). Il n'était pas possible que la mort le retienne !
            La prière du serviteur dans sa détresse - et sa délivrance - est brièvement rapportée. Ce temple, où Dieu se trouve, quand Il entend le cri de l'affligé, c'est le ciel.
 
 
 « Alors la terre fut ébranlée et trembla, et les fondements des montagnes furent secoués et furent ébranlés, parce qu'il était irrité.
Une fumée montait de ses narines, et un feu sortant de sa bouche dévorait ; les charbons en jaillissaient embrasés.
Et il abaissa les cieux et descendit ; et il y avait une obscurité profonde sous ses pieds.
Il était monté sur un chérubin, et volait, et il planait sur les ailes du vent.
Il mit les ténèbres pour sa demeure secrète comme sa tente autour de lui, des ténèbres d'eaux, d'épaisses nuées de l'air.
De la splendeur qui était devant lui, ses nuées épaisses passaient, de la grêle et des charbons de feu.
Et l'Eternel tonna dans les cieux, et le Très-haut fit retentir sa voix, - de la grêle et des charbons de feu.
Et il tira ses flèches et dispersa mes ennemis : il lança des éclairs et les mit en déroute.
Alors les lits des eaux parurent, et les fondements du monde furent mis à découvert, quand tu les tanças, ô Eternel, par le souffle du vent de tes narines.
D'en haut il étendit sa main, il me prit et me tira des grandes eaux ;
Il me délivra de mon puissant ennemi et de ceux qui me haïssaient ; car ils étaient plus forts que moi.
Ils m'avaient surpris au jour de ma calamité, mais l'Eternel fut mon appui ».
 
 
            Dieu va intervenir dans une tempête : elle se forme (v. 8-9), devient menaçante (v. 10-12), éclate (v. 13-15). Tout est sublime, plein de grandeur dans cette scène. David avait probablement entendu parler bien des fois du passage de la mer Rouge. Les phénomènes de la nature apparaissent ici comme des manifestations de la colère de Dieu. Il y a sous ses pieds des ténèbres (v. 11), comme le voile qui était destiné à cacher sa gloire (Ex. 19 : 16 ; 20 : 21 ; 1 Rois 13 : 12 ; Luc 9 : 34). Il est monté sur un chérubin, gardien de la sainteté divine (Gen 3 : 24 ; Ezé. 1 : 5 ; 10 : 1 ; Apoc. 4 : 6).
            Remarquons que dans ce psaume se trouvent réunis la plupart des noms de Dieu : Elohim, Jéhovah, Eloah (v. 31), El (v. 32). Ici, il s'agit du Dieu Très-haut,celui dont Melchisédec était le sacrificateur (Gen.14 : 19). Il fait retentir sa voix. Ses flèches - ses éclairs - frappent de toutes parts les ennemis : ils sont épouvantés, pris de panique. Le salut de David s'opère miraculeusement. C'est ici que l'allusion à la mer Rouge est la plus évidente : les eaux se retirent, laissant à nu leur lit profond.  
            « Tu les tanças, ô Eternel » (v. 15) : cette expression évoque ce qu'a fait Jésus sur le lac, pendant la tempête, en reprenant les vents et la mer. « Il se fit un grand calme » ; alors, « saisis d'admiration », les disciples ont dit : « Quel est celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? » (Matt. 8 : 26-27).
            Israël - et David plus tard - ne sont que des types de Christ qui a traversé les eaux profondes de la mort. Dieu étend sa main, prend son serviteur et le tire  des « grandes eaux » (v. 16). Peut-être avons-nous déjà fait personnellement - à notre mesure - une si précieuse expérience ? C'est un Dieu fidèle ! Le verbe tirer (mâschâ) ne se retrouve que pour le nom de Moïse (Ex. 2 : 10), ce qui lui donne donc une belle signification.
            Pour David, l'ennemi personnel et puissant, c'était Saül ; pour Israël, c'était le Pharaon. Ils étaient plus forts qu'eux, ils les avaient surpris au jour de la calamité, mais l'Eternel fut leur appui (v. 17-18). Ne mésestimons pas la puissance de Satan. Comptons mieux sur Celui qui, à la croix, a triomphé de l'Adversaire : nous pourrons ainsi être plus que vainqueur en Celui qui nous a aimés !
 
 
« Et il me fit sortir au large, il me délivra, parce qu'il prenait son plaisir en moi.
L'Eternel m'a récompensé selon ma justice, il m'a rendu selon la pureté de mes mains ;
Car j'ai gardé les voies de l'Eternel, et je ne me suis point méchamment détourné de mon Dieu.
Car toutes ses ordonnances ont été devant moi ; et ses statuts, je ne les ai pas écartés de moi
Et j'ai été parfait (intègre) avec lui, et je me suis gardé de mon iniquité.
Et l'Eternel m'a rendu selon ma justice, selon la pureté de mes mains devant ses yeux ;
Avec celui qui use de grâce, tu uses de grâce ; avec l'homme parfait, tu te montres parfait ;
Avec celui qui est pur, tu te montres pur : et avec le pervers, tu es roide.
Car toi tu sauveras le peuple affligé, et tu abaisseras les yeux hautains.
Car c'est toi qui fais luire ma lampe : l'Eternel, mon Dieu, fait resplendir mes ténèbres.
Car, par toi, je courrai au travers d'une troupe, et, par mon Dieu, je franchirai une muraille ».
 
            Bientôt, Israël sortira aussi « au large », quand le Seigneur interviendra en sa faveur. Il viendra avec les nuées et détruira les puissances terrestres de cette terrible époque : le dictateur romain et l'Antichrist (Apoc. 1 : 7 ; 19 : 19-20). David peut dire ici : «  Il prenait son plaisir en moi »(v. 19). La même expression se retrouve en Matthieu 3 : 17 où Dieu parle du vrai David. Cette pensée sert de transition avant la seconde partie du psaume. Ces versets ne peuvent pas s'appliquer directement à David, dont nous connaissons la carrière mouvementée. 
            La signification de ce passage est donc avant tout prophétique. Il est question de Celui qui était à la fois le « fils de David » et son « Seigneur ». C'est Lui que le Saint Esprit présente, par le moyen de David, dans ce psaume messianique (Matt. 22 : 41-46). C'est de Christ seul que nous pouvons dire :
 
                        Le Dieu saint a trouvé sa justice accomplie
                        Dans le dernier Adam, qui seul le glorifie :
                        Il est son Bien Aimé, l'objet de ses désirs,
                        Qui dans sa Loi parfaite a mis tous ses plaisirs.
 
            Le Seigneur a été salué par Dieu à cause de sa justice, pour son intégrité (Prov. 12 : 22b). L'homme Christ Jésus, souffrant et humilié ici-bas, s'est montré parfait envers son Père (Jean 8 : 46). Dieu l'a non seulement ressuscité d'entre les morts, mais Il lui a donné la gloire (1 Pier. 1 : 21). Nous pouvons imiter son humble et patiente obéissance à la volonté de Dieu, en marchant sur Ses traces. Marie le rappelle dans son cantique : Il est Celui qui « sauve le peuple affligé » ; Il abaisse les orgueilleux, et élève les petits (Luc 1 : 46-55). L'adjectif « affligé » comporte trois significations en hébreu : opprimé, humble et débonnaire. Ces pensées n'en forment qu'une, aux yeux du psalmiste (voir Ps. 9 : 13, Ps. 25 : 9).
            Dieu ne veut pas que les saints « habitent » dans les ténèbres. Ils doivent rester dans la lumière, en Christ lui-même (Jean 8 : 12). David exprime sa grande confiance : Dieu fera luire sa lampe et les ténèbres morales qui l'entourent en seront illuminées. Si notre lampe a été allumée, tout le sentier deviendra certainement lumineux. Nous pourrons courir à travers une troupe ou franchir une muraille. Pour David, il s'agit peut-être de Tsiklag et des Amalékites (1 Sam. 30 : 17), ou encore de la prise de la forteresse de Sion (2 Sam. 5 : 7). Impossibles à vue humaine, ces victoires ne l'étaient pas pour Dieu (Deut. 32 : 31, 39).
            Celui auquel tous les croyants appartiennent exécutera bientôt aussi son jugement contre ses ennemis (Jude 15) ; ils deviendront le « marchepied de ses pieds » (Ps. 110 : 1 ; Héb. 10 : 13). Ils seront « brisés menu, comme la poussière devant le vent » (v. 42). Voilà qui rappelle « la pierre détachée sans mains », qui vient frapper la statue, dans le rêve de Nebucadnetsar ; elle broie ensemble le fer, l'airain, l'argent et l'or et ils deviennent comme la balle de l'aire d'été, et le vent les emporte (Dan. 2 : 34-36).
 
 
« Quant à Dieu, sa voie est parfaite ; la parole de l'Eternel est affinée ; il est un bouclier à tous ceux qui se confient en lui.
Car qui est Dieu, hormis l'Eternel, et qui est un rocher, si ce n'est notre Dieu.
Le Dieu qui me ceint de force, et qui rend ma voie parfaite ?
Qui rend mes pieds pareils à ceux des biches, et me fait tenir debout sur mes lieux élevés ;
Qui enseigne mes mains à combattre, et mes bras bandent un arc d'airain.
Et tu m'as donné le bouclier de ton salut, et ta droite m'a soutenu et ta débonnaireté m'a agrandi.
Tu as mis au large mes pas sous moi, et les chevilles de mes pieds n'ont pas chancelé.
J'ai poursuivi mes ennemis, et je les ai atteints ; et je ne m'en suis pas retourné que je ne les aie consumés.
Je les ai transpercés, et ils n'ont pu se relever ; ils sont tombés sous mes pieds.
 Et tu m'as ceint de force pour le combat ; tu as courbé sous moi ceux qui s'élevaient contre moi.
Et tu as fait que mes ennemis m'ont tourné le dos ; et ceux qui me haïssaient, je les ai détruits.
Ils criaient, et il n'y avait point de sauveur ; ils criaient à l'Eternel, et il ne leur a pas répondu.
Et je les ai brisés menu comme la poussière devant le vent ; je les ai jetés loin comme la boue des rues ».
 
            Le verset 30 est cité dans Proverbes 30 : 5. La Parole de Dieu est éprouvée, semblable à cet or qui sort pur du creuset où il a été affiné (Ps. 12 : 6 ; Ps. 119 : 140). Les promesses faites à David se sont accomplies (Es. 55 : 3), malgré tous les obstacles. Dieu lui-même l'avait doué des qualités d'un vrai guerrier : de mains enseignées à combattre, de bras assez forts pour bander un arc d'airain et un bouclier remarquable, celui du salut ; il avait l'assurance que Sa droite était prête à le soutenir, à le garder de chanceler ! Le croyant peut, lui aussi, s'appuyer sur Dieu pour avoir une marche semblable à celle des biches (v. 33, 36), et afin de soutenir un combat victorieux (v. 34-35, 39).
            Ainsi préparé, David remporte une victoire triomphale. Il aurait pu dire, lui aussi : « veni, vidi, vici ». Il a exterminé ses ennemis, qui se voyant abandonnés par leurs faux dieux, osaient - trop tard - s'adresser à l'Eternel. Il n'était plus pour eux un Sauveur mais un Juge. Il faut se souvenir qu'aujourd'hui, c'est le jour du salut (2 Cor. 6 : 2). Demain peut-être, il sera déjà trop tard !
 
 
« Tu m'as délivré des débats du peuple ; tu m'as établi chef des nations ; un peuple que je ne connaissais pas me servira.
Dès qu'ils ont entendu de leur oreille, ils m'ont obéi ; les fils de l'étranger se sont soumis à moi en dissimulant.
Les fils de l'étranger ont dépéri, et ils sont sortis en tremblant de leurs lieux cachés ».
 
            Avons-nous appris à nous tenir sur les « lieux élevés » de la communion (Hab. 3 : 19) ? Il faut être d'abord délivré des « débats du peuple », des querelles intestines (v. 43). Alors, de ce point culminant, on jouit d'une vue large, plus lointaine (Es. 33 : 17). Considérons celle qui se présente à nous dans ce psaume. Nos regards se portent vers l'avenir, vers le moment où les ennemis du Fils de Dieu, le fils de David, seront détruits. Il sera lui-même l'exécuteur de ce terrible « jour de la vengeance » (Luc 21 : 22). Dans Esaïe 63 : 1-3, on Le voit revenir, sa terrible tâche accomplie, dans la grandeur de sa force (voir aussi Apoc. 19 : 13, 15). Son service pour la gloire de Dieu a ces deux aspects : Il a été seul pour accomplir l'oeuvre de la croix, Il sera seul aussi pour le jugement final (Jean 5 : 27).
            A l'horizon, apparaît l'aurore de son règne. Il sera établi Prince sur son peuple Israël repentant, mais aussi chef des nations. Pendant cette période milléniale, les « fils de l'étranger », sortant de leurs retraites, viendront lui rendre hommage « en dissimulant » : ils n'accepteront pas vraiment Son règne, d'où leur révolte, à la fin du millénium (Apoc. 20 : 7, 9).
 
                       
« Le Dieu qui m'a donné des vengeances, et qui m'a assujetti les peuples,
Qui m'a délivré de mes ennemis ! Même tu m'as élevé au-dessus de ceux qui s'élèvent contre moi, tu m'as délivré de l'homme violent.
C'est pourquoi, Eternel ! Je te célébrerai parmi les nations, et je chanterai des cantiques à la gloire de ton nom.
C'est lui qui a donné de grandes délivrances à son roi, et qui use de bonté envers son oint, envers David, et envers sa semence, à toujours ».
           
            Le psaume s'achève, comme il a commencé, par un cantique d'actions de grâces. Il s'adresse à Dieu, comme dans Exode 15 ou Apocalypse 5. En figure, en se servant de l'histoire de David, Dieu revendique les droits de son Roi, en lui donnant une grande victoire ; Il montre sa miséricorde active envers son Oint, son Fils lui-même. Toutes les nations devront servir Christ. « L'homme violent » (v. 48) est une image de l'Antichrist. La louange et l'adoration appartiennent à son peuple. Le verset 49 est cité dans Romains 15 : 9 et la voix des rachetés venus des nations, glorifiant sa grâce, se joint à la leur.
 
            Quel merveilleux psaume ! Ses derniers mots dirigent nos pensées vers le Seigneur Jésus seul. Dans ce vrai rejeton de David, s'est réalisée la divine promesse d'une semence, « à toujours », et d'un trône éternel. Chantons des cantiques à Sa louange, ne L'en privons pas.
 
 
                                                                                                Ph. L  le 08. 06. 10
 
 
                        Tout mon coeur s'enflamme lorsque je te vois,
                        Des yeux de mon âme, O grand roi des rois !
                        Régner en puissance sur tout l'univers,
                        Et par ta présence, briser tous les fers.