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NOTES SUR L'EVANGILE DE JEAN (13b)
 
 
 
CHAPITRE 13 (v. 21-38)
 
 
 
4 – La trahison de Judas Iscariote : v. 21-30
 
            4. 1 Judas est dénoncé (v. 21-22)
 
                        Jésus savait ce qui arriverait à Judas Iscariote. Troublé dans son esprit, Il rend témoignage à ses disciples : « En vérité, en vérité, je vous le dis : l'un d'entre vous me livrera » (v. 21). Il ne nomme pas encore ouvertement celui qui va le trahir, afin qu'un travail s'opère dans leur conscience. Ils sont perplexes ; ils se demandent bien qui d'entre eux oserait faire cela ! « Ils commencèrent à s'attrister et à lui dire l'un après l'autre : Serait-ce moi ? » (Marc 14 : 19).
                        Il y a sans doute là un enseignement pour nous. Lorsque le Seigneur parle, nous sommes facilement portés à dire : C'est pour un tel ou un tel ! Chacun de nous n'a-t-il pas besoin de se sentir lui-même interpellé ? En effet, la chair est en chacun de nous et elle peut nous amener, si nous la laissons se manifester, à des choses abominables. Elle a conduit Judas à trahir le Seigneur, et Pierre à le renier. Remarquons bien que le Seigneur déclare : « L'un d'entre vous… ». Ce que les chefs des Juifs n'avaient pas pu faire par crainte de la foule, c'est l'un des disciples qui va le faire !
 
                        Le Seigneur Jésus a devant lui cette scène terrible dont Il connaît le déroulement à l'avance ; celui qu'il nomme l'un de ses disciples, son intime ami, va accomplir son acte de trahison. Jésus pense aux siens avec amour, mais en même temps Il est troublé dans son esprit. Quel amour et quelle sensibilité dans son coeur ! Il continue à prendre soin de chacun des siens, Il les garde, Il veille sur eux. « J'ai gardé ceux que tu m'as donnés, et aucun d'eux n'a été perdu, excepté le fils de perdition, afin que l'Ecriture soit accomplie », dira-t-Il plus loin (17 : 12). Au sujet de ses brebis, Il avait dit : « Personne ne les arrachera de ma main… personne ne peut les arracher de la main de mon Père » (10 : 28-29).
 
                        L'apôtre Jean avait bien compris que le plus important était de réaliser que le Seigneur Jésus aimait les Siens. C'est pourquoi nous l'entendons se nommer à cinq reprises dans cet évangile : « le disciple que Jésus aimait » (v. 23 ; 19 : 26 ; 20 : 2 ; 21 : 7, 20). Il ne met pas en avant son propre amour pour le Seigneur, mais l'amour du Seigneur pour lui, un amour qu'il connaît et dont il jouit pour lui-même. Aussi n'est-il pas étonnant de voir Jean se tenir tout près du Seigneur. Il goûte l'intimité  de sa communion et il apprend ainsi de Lui.
                        « En ceci est l'amour : non en ce que nous, nous ayons aimé Dieu, mais en ce que lui nous aima et qu'il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés… Nous, nous aimons parce que lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 10, 19). Notre amour trouve sa source dans l'amour de Dieu lui-même. Et c'est dans la mesure où nous sommes nourris de cet amour, que nous en jouissons pour nous-mêmes, que nous pouvons aussi le manifester autour de nous. C'est ainsi que Paul pouvait dire : « L'amour du Christ nous étreint… » (2 Cor. 5 : 14). Nous avons vu aussi cet amour se manifester chez Marie de Béthanie lorsqu'elle répand le parfum sur les pieds de Jésus (12 : 3). Cet acte d'amour est le fruit de sa proximité avec le Seigneur. Cet amour, nous pouvons rappeler qu'elle avait appris à le connaître en se tenant aux pieds de Jésus et en écoutant sa parole (Luc 10 : 39).
                        Apprenons aussi à vivre dans l'intimité de l'amour du Seigneur et dans sa communion ; nous serons instruits et nous pourrons connaître ses pensées. D'ailleurs nous voyons que les autres disciples ne s'y trompent pas : c'est à Jean qu'ils s'adressent tout naturellement pour qu'il pose au Seigneur la question qui les tourmente tous.  « Lui, s'étant penché sur la poitrine de Jésus, lui dit : Seigneur, qui est-ce ? » (v. 25). Jean est en pleine paix ; il sait que ce n'est pas lui qui va commettre cette trahison dès lors qu'il se tient fermement dans la communion avec le Seigneur.
 
 
            4. 2 Un geste d'amour (v. 23-26)
 
                        A la question posée par Jean, Jésus répond : « C'est celui à qui je donnerai le morceau après l'avoir trempé » (v. 26). Il le donne alors à Judas Iscariote.  C'était un signe d'honneur et de confiance qu'un tel geste. Encore une fois, le Seigneur cherche à toucher le coeur de son disciple, mais Judas n'en tient pas compte ; il reste insensible devant cette dernière offre de grâce de Jésus. Il va sortir dans la nuit pour accomplir son forfait.
                        Quel contraste entre ces deux disciples : Jean et Judas ! L'un se tenait tout près du Seigneur et goûtait son amour, alors que l'autre s'était laissé envahir par l'amour de l'argent, cette terrible idole ! Après sans doute un petit commencement, son coeur a été peu à peu gagné et finalement cette idole règne sur lui !
 
 
            4. 3 Le pouvoir de Satan (v. 27-30)
 
                        Bien qu'il accomplisse par sa trahison les prophéties de l'Ancien Testament, Judas demeure entièrement responsable de ses actes. Ayant refusé la grâce de Dieu, il est perdu (17 : 12). Son coeur a été davantage sensible aux suggestions de Satan qu'à l'amour du Sauveur ; désormais l'Ennemi le possède, car « on est esclave de ce par quoi on est vaincu » (2 Pier. 2 : 19).
                        « Satan entra en lui » (v. 27). Le diable peut alors faire sa demeure dans le coeur de Judas. Jacques décrit l'emprise progressive de Satan sur un homme, cet enchaînement tragique qui conduit à la mort (Jac. 1 : 14-15).
                        Soyons attentifs aux avertissements de la Parole, tels que ceux-ci : « Garde ton coeur plus que tout ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie » (Prov. 4 : 23) ; « Enfants, gardez-vous des idoles » (1 Jean 5 : 21).
 
 
 
5 – « Le Fils de l'homme est glorifié » : v. 31-33.
 
                        Maintenant que Judas est sorti dans la nuit, le Seigneur Jésus va s'adresser à ses disciples. Ce sont les dernières paroles qu'Il leur laisse avant d'aller à la croix. C'est à ce moment-là aussi qu'Il va instituer la cène, mais il n'en est pas question dans cet évangile.
 
 
            5. 1 « Dieu est glorifié en lui » (v. 31)
 
                        Nous entrons dans l'intimité de cette conversation du Seigneur avec les siens. Il leur parle d'abord de sa gloire et de la gloire de Dieu : « Maintenant, le Fils de l'homme est glorifié et Dieu est glorifié en lui » (v. 31). Le Seigneur Jésus se présente ici comme le Fils de l'homme, Celui qui est venu recommencer l'histoire de l'homme dans une vie où Il a glorifié Dieu du début à la fin, et dans sa mort même ! Il avait pu dire prophétiquement : « Ce que je n'avais pas ravi, je l'ai alors rendu » (Ps. 69 : 4). L'homme, par sa désobéissance, a introduit le péché dans le monde ; il a pour ainsi dire « ravi » une partie de la gloire de Dieu. Mais, là où l'homme a déshonoré Dieu, Jésus l'a parfaitement glorifié. Sa vie tout entière était un parfum qui montait vers Dieu en agréable odeur et Il a dû souffrir pour « rendre » à Dieu sa gloire.
                        « Le Christ Jésus…étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même (Phil. 2 : 6).
 
                                   Tu vins du ciel t'offrir en sacrifice,
                                   Et par toi seul Dieu fut glorifié :
                                   Sa sainteté, son amour, sa justice,
                                   Ta croix, Jésus a tout magnifié.  
 
                        Le Seigneur avait dit précédemment : « Père, glorifie ton nom » (12 : 28). Mais ici c'est la gloire de Dieu qu'Il a en vue. Il est, lui, le Fils de l'homme qui va laisser sa vie pour le salut des hommes. Il s'écriera sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matt. 27 : 46). S'il a dû subir à notre place tout le courroux de Dieu contre le péché pendant ces trois heures terribles de l'abandon, Il pouvait toujours, avant et après, invoquer son Père : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font… Père ! entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23 : 34, 46).
 
 
            5. 2 « Dieu aussi le glorifiera » (v. 32)
 
                        Puisque Jésus a toujours glorifié son Dieu, jusque dans sa mort même, Dieu va le glorifier en le ressuscitant d'entre les morts : « Si Dieu est glorifié en lui, Dieu aussi le glorifiera en lui-même ; et aussitôt il le glorifiera » (v. 32). « Nous voyons Jésus, qui a été fait un peu moindre que les anges à cause de la souffrance de la mort, couronné de gloire et d'honneur… » (Héb. 2 : 9).
 
                                   Et maintenant, exalté par Dieu même,
                                   Dans les hauts lieux, près de la Majesté,
                                   Nous te voyons, ceint de gloire suprême,
                                   Toi, Fils de l'homme, Homme ressuscité !
 
                        Pour le moment, c'est par la foi que nous contemplons la gloire du Seigneur. Dans le ciel, nous le verrons de nos propres yeux. Puis, Il reviendra sur la terre et sa gloire resplendira aux yeux de tous. La terre sera alors remplie de sa gloire : « Il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Thes. 1 : 9-10).
 
           
            5. 3 Le Seigneur est pour peu de temps encore avec ses disciples (v. 33)
 
                        Le Seigneur s'adresse à ses disciples en employant ce terme « enfants » dont il se servira une autre fois, après la résurrection : « Enfants, avez-vous quelque chose à manger ? » (21 : 5).
                        C'est encore une marque touchante de son affection pour les siens. Le Seigneur sait que, comme bien souvent les enfants, les disciples vont avoir besoin de consolation, de conseil, d'encouragement. Il sait qu'ils ne peuvent pas le suivre maintenant. Il va s'avancer tout seul vers la croix du Calvaire. Il l'avait déjà déclaré aux Juifs : « Là où moi je vais, vous, vous ne pouvez pas venir » (8 : 21). Pour ceux qui ne voulaient pas croire, il en résulterait alors un jugement inéluctable : « Vous mourrez dans votre péché ». Mais ici, avec délicatesse et amour, le Seigneur prévient ses chers disciples du chemin qu'Il va suivre et où personne d'autre que Lui ne peut aller. Même Pierre ne le peut pas, bien qu'il déclare quelques instants plus tard : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je laisserai ma vie pour toi ! » (v. 37).
 
 
 
6 – « Un commandement nouveau » : v. 34-38
 
            6. 1 La marque de reconnaissance des disciples de Jésus (v. 34-35)
 
                        Cet amour dont le Seigneur entoure les siens jusqu'à la fin, Il veut qu'eux aussi puissent en vivre et le manifester entre eux et autour d'eux. C'est à la croix que cet amour divin a donné sa pleine mesure (Eph. 3 : 18-19) et que Dieu a été entièrement glorifié.
                        La gloire, le Seigneur veut aussi la partager avec les siens : « La gloire que tu m'as donnée, moi, je la leur ai donnée… Père, je veux, quant à ceux que tu m'as donnés… qu'ils contemplent ma gloire… » (17 : 22, 24).
                        Mais Il veut que son amour habite en eux dès maintenant et que ce soit un signe distinctif de ceux qui lui appartiennent : « A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour entre vous » (v. 35). Au début du livre des Actes, on reconnaissait les disciples comme ceux qui avaient été « avec Jésus » (Act. 4 : 13). Etre dans la compagnie de Jésus et aimer comme Lui a aimé, voilà le plus beau des témoignages qui peut être rendu devant le monde ! Et c'est un commandement que le Seigneur donne aux siens : « Aimez-vous l'un l'autre ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l'un l'autre » (v. 34). C'est « un commandement nouveau » parce que c'est un commandement qui va au-delà de ce que la loi demandait : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » ; ici c'est : « comme je vous ai aimés ». Auparavant la mesure était une bien petite mesure, c'était soi-même. Mais quelle mesure que celle de Dieu lui-même ! Nous la voyons se déployer quand Il a donné son Fils bien-aimé pour nous sauver, lorsque le Seigneur Jésus a laissé sa vie sur la croix.
 
                        « Soyez donc imitateurs de Dieu comme de bien-aimés enfants, et marchez dans l'amour, comme aussi le Christ nous a aimés… » (Eph. 5 : 1-2). « Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères… Et voici son commandement… que nous nous aimions l'un l'autre » (1 Jean 3 : 14, 23).
                        Pour aimer comme le Seigneur nous le demande, il faut avoir la vie nouvelle. Celui qui n'a pas la vie divine en lui est incapable de répondre à ce commandement d'amour. Aimer comme le Seigneur nous a aimés n'est possible que pour ceux qui lui appartiennent, qui sont au bénéfice de son oeuvre accomplie à la croix. Cet amour va d'ailleurs beaucoup plus loin que l'affection, aussi grande et aussi précieuse soit-elle, que nous pouvons avoir entre nous ! « Si vous m'aimez, gardez mes commandements…  Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime » (14 : 15, 21). « Joignez… à l'affection fraternelle, l'amour » (2 Pier. 1 : 7).
 
                        Si nous avons ce commandement de nous aimer l'un l'autre, c'est bien parce que le Seigneur sait ce que sont nos coeurs. Nous risquons d'être portés à la querelle plutôt qu'à l'amour ! Aimer selon Dieu n'est pas naturel chez l'homme. La Parole déclare que «  nous étions détestables, nous haïssant l'un l'autre » (Tite 3 : 3). Mais chez les croyants, « l'amour de Dieu est versé dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rom. 5 : 5). Ce n'est qu'ainsi que nous pouvons nous aimer l'un l'autre.
                        « Voici mon commandement : Aimez-vous  les uns les autres, comme je vous ai aimés. Personne n'a un plus grand amour que celui-ci : que quelqu'un laisse sa vie pour ses amis » (15 : 12-13). A l'exemple du Seigneur Jésus, nous sommes, nous aussi, appelés à laisser nos vies pour nos frères (1 Jean 3 : 16). Cela va même jusqu'à aimer ses ennemis, chose pourtant impossible à l'homme naturel. Mais c'est ainsi que certains ont su montrer cet amour en parlant du Sauveur à leurs ennemis, pour qu'ils deviennent à leur tour des rachetés du Seigneur.
                        « Bien-aimés… je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous » (1 Jean  2 : 8).
 
 
            6. 2 La présomption de Pierre (v. 36-38)
 
                        Les disciples n'ont pas su vraiment prêter attention à ce que le Seigneur venait de leur dire. Leurs pensées étaient ailleurs. En effet, Pierre demande : « Seigneur, où vas-tu ? » (v. 36a), question qui fait suite à ce que Jésus avait dit précédemment : « Là où moi je vais, vous, vous ne pouvez venir… » (v. 33). Pierre avait besoin de comprendre ce qu'était cet amour dont le Seigneur venait de parler. Il va devoir apprendre par une rude épreuve que son amour à lui, sur lequel il comptait en déclarant : « Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? Je laisserai ma vie pour toi », ne lui serait d'aucun secours. Le Seigneur l'avait prévenu, et Il s'occupera de lui en grâce : « Moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Luc 22 : 32).
 
                        Pierre est impulsif ; il avance avec ses bons sentiments, sa spontanéité. Le Seigneur prend soin de lui avec beaucoup de grâce. Lorsqu'Il lui dit : « Tu ne peux pas me suivre », il précise : « maintenant », et il ajoute : « mais tu me suivras plus tard » (v. 36). Et lorsque Pierre affirme encore : « Je laisserai ma vie pour toi ! », le Seigneur ne lui dit pas : « non ». Il confirme : « Tu laisseras ta vie pour moi ! » (v. 38) : Jésus encourage son disciple en lui montrant qu'il pourra le suivre et montrer son attachement à son Maître plus tard, lorsqu'il aura appris à ne plus compter sur ses propres forces, mais sur le Seigneur seul ! C'est ce travail que le Seigneur va faire dans le coeur de Pierre lorsqu'il lui posera par trois fois cette question : « M'aimes-tu ? », qui va sonder le coeur du disciple, de sorte qu'il pourra enfin répondre : « Seigneur, toi tu sais tout, tu sais que je t'aime » (21 : 15-17). Alors le Seigneur dira à Pierre : « Suis-moi », et Il le lui répétera encore : « Toi, suis-moi » (21 : 19, 22).
 
                        C'est lorsque Pierre se croyait fort qu'il a failli et a renié le Seigneur. Plus tard, après sa restauration, il aura été dépouillé de lui-même et il aura appris à ne plus compter sur ses propres forces, mais à s'appuyer sur le Seigneur seul. Il sera alors capable de rendre témoignage devant le monde avec une grande hardiesse, déclarant aux Juifs : « Vous, vous avez renié le Saint et le Juste » (Act. 3 : 14), et il saura aussi exhorter et encourager ses frères. Quel beau travail le Seigneur fait dans un coeur !
                        Ayant connu ce que la grâce de Dieu a fait pour lui, Pierre pourra en parler et donner gloire et louange au Seigneur. A la fin de sa deuxième épître, il écrit : « Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. A lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen » (2 Pier. 3 : 18).