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« C'est un Dieu fidèle... » (Deut. 32 : 4)
 
 
DIEU EST FIDELE
SOMMES-NOUS FIDELES ?


            La vie de Moïse a été marquée tout au long par la souffrance, le combat, les exercices de coeur.
            A peine entré dans ce monde, il nous est déjà présenté comme « un petit garçon qui pleurait » (Ex. 2 : 6).
            Ce furent ensuite ses souffrances à la cour du Pharaon, durant la plus grande partie des quarante premières années de sa vie, car on ne peut douter qu'il ait souffert dans un tel milieu alors que toutes les affections de son coeur le portaient vers ses frères en détresse.
            « Moïse, étant devenu grand, sortit vers ses frères » (Ex. 2 : 11) : tournant le dos aux richesses et à la gloire de l'Egypte, il va vers ceux qui gémissent sous le joug du Pharaon. Ce peuple dans la souffrance, c'est le peuple de Dieu ! Et Moïse choisit « plutôt d'être dans l'affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché » (Héb. 11 : 25).
            Mais Exode 2 : 11-14 nous apprend quel accueil il reçut de la part de ceux dont il désirait partager la souffrance. Combien il a dû être éprouvé dans les affections de son coeur, alors qu'il manifestait un amour incompris – quand bien même cette manifestation n'avait pas lieu au moment convenable (Ex. 2 : 11-14) !
            Désormais, ayant quitté l'Egypte, il passera quarante années au désert de Madian, durant lesquelles il demeure là comme un humble berger (voir Ex. 3 : 1), éloigné de ses frères.
            Enfin, pendant les quarante dernières années de sa vie, il fut le conducteur du peuple d'Israël tout au long de son voyage au travers du désert. C'est alors qu'il a eu affaire à un peuple de « cou roide », se détournant de l'Eternel et murmurant contre Lui ; il a entendu les plaintes d'Israël avant même la traversée de la Mer Rouge (Ex. 14 : 10-12), il a connu les murmures de Mara (Ex. 15 : 24), la contestation de Massa et Meriba (Ex. 17 : 2-7), les plaintes de Tabbéra (Nom. 20 : 2-13), le découragement du peuple qui amena l'Eternel à lui envoyer les serpents brûlants (Nom. 21 : 4-6), bien d'autres tristesses encore.
 
            Arrivé au terme de cette longue vie, marquée par tant d'épreuves et de souvenirs douloureux, alors que, d'autre part, Dieu dans son juste gouvernement lui ferme l'entrée de Canaan où il aurait tellement désiré pénétrer (voir Deut. 1 : 37 ; 3 : 23-26 ; 4 : 21), Moïse prononce aux oreilles de toute la congrégation d'Israël les paroles d'un cantique, paroles qui nous sont rapportées dans le chapitre 32 du livre du Deutéronome. Que dit-il dès le début de ce cantique ? « Il est le Rocher, son oeuvre est parfaite ; car toutes ses voies sont justice. C'est un Dieu fidèle... » (v. 4).
            Avant d'être retiré et enterré par l'Eternel vis-à-vis de Beth-Péor (Deut. 34 : 5-8), il peut rendre témoignage à la fidélité de Dieu. Tout au long de ces cent vingt années de son pèlerinage, au travers de tout ce qu'il a dû rencontrer, Dieu a été fidèle !
            Et alors qu'Il lui ferme l'entrée du pays de la promesse, c'est encore un Dieu fidèle. « Il est le Rocher », roc inébranlable sur lequel en tout temps Moïse a pu s'appuyer ; « son oeuvre est parfaite », son oeuvre pour nous sans doute, mais aussi en nous, qu'Il ‘achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ » (Phil. 1 : 6) ; « c'est un Dieu fidèle », à ses promesses et à son caractère.
                       
                        Dieu de fidélité, de paix, de vérité,
                        Ton doux regard toujours veille sur moi ;
                        Tu m'as aimé, Seigneur, de toute éternité,
                        Dieu de fidélité, Dieu de ma foi.
           
            Peut-être sommes-nous près d'arriver au terme du voyage, comme alors Moïse ; peut-être aussi avons-nous encore quelques pas à faire, Dieu seul le sait. Mais quoi qu'il en soit, nous pouvons, considérant le chemin parcouru, répéter avec Moïse : « C'est un Dieu fidèle ». Il l'a été et Il le sera jusqu'à la fin. Comme il est précieux de le savoir, mais plus encore de l'expérimenter ! Notre foi est ainsi encouragée pour les derniers pas de la course. Elle l'est également par les assurances que nous donne l'Ecriture et c'est sans aucun doute le plus solide point d'appui de la foi.
 
                        Oui ta fidélité est pour l'éternité.
                        Chaque matin, tu préviens mes besoins.
                        Pour nous jamais ta bonté ne se lasse
                        Et ta fidélité est notre appui.
           
            Nous désirons rappeler brièvement quelques passages du Nouveau Testament qui nous disent la fidélité de Dieu, celle du Seigneur. Puissions-nous y trouver tout à la fois édification, exhortation et consolation !
 
 
 
DIEU EST FIDELE
 
 
 « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Cor. 1 : 9).
 
 
            L'apôtre s'adresse « à l'assemblée de Dieu qui est à Corinthe », comme aussi à « tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, et leur seigneur et le nôtre » (1 Cor. 1 : 1, 2). Bien des choses laissaient à désirer à Corinthe, et pourtant Dieu avait « enrichi » ces croyants, cette assemblée, « en Lui, en toute parole et toute connaissance », de telle sorte qu'ils ne manquaient « d'aucun don de grâce » (5-7). Quelle bonté de Dieu malgré leur infidélité ! Et combien était coupable une telle infidélité malgré tout ce déploiement de la bonté de Dieu !
            N'en est-il pas de même pour ce qui nous concerne aujourd'hui ? Que mériterions-nous sinon d'être mis de côté comme porteurs du témoignage ? Et cependant, nous sommes non seulement supportés mais encore comblés de tant de bienfaits ! Cela doit toucher nos coeurs et nos consciences, exercer notre responsabilité, car c'est « la révélation de notre seigneur Jésus Christ » que nous attendons, son apparition en gloire. Dans ce jour-là, « la journée de notre seigneur Jésus Christ », nous serons manifestés « irréprochables » et Christ sera « glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Thes. 1 : 10). Mais aussi, « il faut que nous soyons tous manifestés devant le tribunal du Christ, afin que chacun reçoive les choses accomplies dans le corps, selon ce qu'il aura fait, soit bien, soit mal » (2 Cor. 5 : 10). Cette pensée du tribunal, liée à l'apparition du Seigneur, fait appel à notre responsabilité. En attendant ce jour-là, pensons à notre marche ici-bas ! Dieu nous a « appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur », c'est-à-dire à avoir une même part avec Lui dans la marche, dans le service, dans la souffrance et l'opprobre, dans la prière, dans la louange. Il est fidèle, Il opérera en nous pour produire de tels résultats. Ne soyons donc pas découragés en considérant notre faiblesse et nos manquements si nombreux ! Que cela nous humilie profondément mais aussi nous rejette sur Celui qui veut travailler en nous et qui est fidèle ! Et que rien en nous n'entrave l'accomplissement de ce travail divin.
 
 
 
« Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été une tentation humaine ; et Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l'issue, afin que vous puissiez la supportez »(1 Cor. 10 : 13).
 
            Que d'épreuves, dans nos vies individuelles ou dans la vie de l'assemblée, qui nous paraissent au-delà de nos forces, impossibles à surmonter ! Mais Dieu nous assure qu'aucune d'elles ne dépasse ce que nous pouvons supporter. Il n'en est pas une qui ne soit une « tentation humaine », c'est-à-dire à la mesure de la capacité humaine. Or, Dieu sait bien « de quoi nous sommes formés, il se souvient que nous sommes poussière » (Ps. 103 : 14) et Il est fidèle, Il « ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter ».
            Prenons donc courage dans nos tribulations, elles ne dépasseront jamais ce que Dieu dans sa sagesse sait pouvoir nous dispenser ! Il est aussi fidèle à cet égard, n'ayons aucune crainte. Mais encore, « avec la tentation il fera aussi l'issue, afin que vous puissiez la supporter ». Le chemin est parfois très difficile, nous ne voyons pas comment nous serons délivrés, il semble n'y avoir aucune issue possible devant nous, mais Dieu est fidèle ! Il envoie l'épreuve, préparant en même temps le secours et l'entière délivrance. Combien tout cela est encourageant pour la foi !
 
 
 
« Or le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, et votre âme, et votre corps tout entiers, soient conservés sans reproche en la venue de notre seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, qui aussi le fera »(1 Thes. 5 : 23, 24).
 
            Etre entièrement sanctifiés, esprit, âme et corps « tout entiers », étant « conservés sans reproche en la venue de notre seigneur Jésus Christ, cela nous semble impossible quand nous considérons ce que nous sommes, quand nous voyons tous nos manquements... Et pourtant, Dieu le fera ! Il est fidèle, fidèle à son caractère. Il veut être glorifié dans les siens. Aussi, malgré ce que nous sommes, malgré tout ce que nous pouvons manifester de volonté propre ou seulement d'indifférence, Il « le fera ».
            Nous sommes si souvent infidèles, mais « Celui qui nous appelle est fidèle », à Lui-même, à sa propre gloire. Cette fidélité, Il la manifestera jusqu'au bout dans le travail de sanctification pratique qu'Il accomplit en ceux qui lui appartiennent.
            Ayons donc confiance malgré tout, malgré notre extrême faiblesse et tout ce qui pourrait nous décourager dans le chemin. Le Dieu de paix Lui-même nous sanctifiera entièrement. Il est fidèle, Il le fera !
 
 
 
« Au reste, frères, prier pour nous, afin que la parole du Seigneur coure, et qu'elle soit glorifiée, comme elle l'est aussi chez vous ; et que nous soyons délivrés des hommes fâcheux et méchants, car la foi n'est pas de tous : mais le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous gardera du méchant »(2 Thes. 3 : 1-3).
 
            L'apôtre était en butte à des « hommes fâcheux et méchants ». Nous pouvons aussi rencontrer de l'opposition de la part d'hommes qui cherchent par mille moyens à entraver l'oeuvre de Dieu ; et nous serions parfois tentés d'oublier que « les armes de notre guerre ne sont pas charnelles » (2 Cor. 10 : 4).
            Sachons regarder en haut, nous rappelant que « le Seigneur est fidèle » et veut, d'une part, nous « affermir » et, d'autre part, nous « garder du méchant ». David était « au milieu de lions », parmi ceux qui avaient « préparé un filet pour ses pas », « creusé devant lui une fosse », mais il peut ajouter : « ils sont tombés dedans ». Et il a fait l'expérience de la fidélité de Celui duquel l'apôtre assurait les Thessaloniciens qu'il les « affermirait », car il déclare ensuite : « Mon coeur est affermi, ô Dieu ! mon coeur est affermi, je chanterai et je psalmodierai » (Ps. 57 : 4-7). Il a été affermi et gardé du méchant, il a éprouvé la fidélité du Seigneur. Soyons assurés que nous l'éprouverons aussi !
 
 
 
« Si nous sommes incrédules, lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même »(2 Tim. 2 : 13).
 
            Notre infidélité est généralement de l'incrédulité ! Nous croyons bien ce que nous dit l'Ecriture au sujet du salut, mais en est-il de même pour ce qui concerne notre marche ici-bas ? Savons-nous accepter ce que la Parole nous enseigne, le mettre ensuite en pratique ?     Hélas ! Nous sommes si souvent « incrédules ». Mais Dieu n'agit pas envers nous comme nous agissons envers Lui : « si nous sommes incrédules, Lui demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même ». Il ne peut agir qu'en accord avec ses propres caractères et selon l'essence même de son Etre. Il est Amour et Lumière. Et c'est un tel Dieu qui intervient, qui opère, qui veut s'occuper de nous jusqu'à la fin ! Il demeure fidèle en toutes choses, c'est notre assurance et notre paix.
 
 
 
« C'est pourquoi il dut, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu'il fût un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple »(Héb. 2 : 17).
 
            Nous sommes portés sur les épaules et sur le coeur de Celui qui a laissé sa vie pour nous (Jean 10 11) et qui est maintenant notre souverain sacrificateur, un souverain sacrificateur qui est « miséricordieux et fidèle ». Dans l'exercice de cette souveraine sacrificature, Il ne peut pas manquer. Dieu Lui-même l'a établi dans cet office et Il est « fidèle à celui qui l'a établi » (Héb. 3 : 2). De même qu'Il a été ici-bas « le témoin fidèle » (Apoc. 1 : 5), Il est maintenant le souverain sacrificateur fidèle, fidèle à Dieu qui l'a établi, fidèle et miséricordieux envers nous. « Il peut sauver entièrement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux » (Héb. 7 : 25). C'est pour cela qu'Il a dû être « rendu semblable à ses frères » et qu'Il a « souffert lui-même, étant tenté » ; Il est ainsi « à même de secourir ceux qui sont tentés » (Héb. 2 : 17, 18).
            Quel repos pour nos coeurs de savoir que Jésus peut entrer en sympathie parfaite dans tout ce qui nous concerne et que pour nous « secourir », Il demeure « jusqu'à l'achèvement » un souverain sacrificateur « miséricordieux et fidèle » !
 
 
 
« Retenons la confession de notre espérance sans chanceler, car celui qui a promis est fidèle »(Héb. 10 : 23).
 
            Dans le verset précédent (v. 22), il s'agit de réaliser la communion avec Dieu dans le sanctuaire ; au verset 23, de maintenir une vraie séparation du monde au travers duquel nous cheminons. La « confession de notre espérance », c'est un témoignage public. Nous professons attendre Christ et c'est une conséquence de notre position : Christ est assis dans les lieux célestes, nous y sommes déjà par la foi, assis en Lui (Eph. 2 : 6) ; Il vient bientôt et va nous introduire effectivement dans la maison du Père, là où Il est allé nous préparer place. C'est l'espérance qu'il s'agit de retenir sans chanceler, car le coeur se décourage vite si l'attente se prolonge quelque peu...
            Il ne suffit pas de connaître une vérité, même pas de la maintenir fermement : la chose importante c'est de la vivre, de vivre dans la puissance de cette vérité. Retenir la doctrine du retour du Seigneur et vivre comme si ce monde était notre patrie, le coeur rempli de ses préoccupations, de ses angoisses et de ses joies, c'est renier pratiquement notre espérance !
            Nous sentons bien que c'est pourtant ce qui nous caractérise si fréquemment. Nous éprouvons notre extrême faiblesse pour « retenir la confession de notre espérance sans chanceler », mais quelle grâce ! « Celui qui a promis est fidèle ». Fidèle pour accomplir sa promesse, réalisation de notre espérance ; fidèle aussi pour nous soutenir jusque là, détachant nos coeurs des « choses qui se voient » et qui sont « pour un temps », les fixant sur « celles qui ne se voient pas » et qui sont « éternelles » (2 Cor. 4 : 17, 18). Que de moyens Il emploie pour cela ! Mais c'est toujours dans sa fidélité qu'Il le fait.
 
 
 
« Par la foi, Sara elle-même aussi reçut la force de fonder une postérité, et cela, étant hors d'âge ; puisqu'elle estima fidèle celui qui avait promis »(Héb. 11 : 11).
 
            A vue humaine, Sara ne pouvait fonder une postérité, mais pour la foi il n'y a pas d'impossibilités. « Crois ! toutes choses sont possibles à celui qui croit » (Marc 9 : 23). Du moment que Dieu a promis, il est certain qu'Il accomplira ses promesses, car c'est un Dieu fidèle. Abraham, lui aussi, « ne forma point de doute sur la promesse de Dieu par incrédulité, mais il fut fortifié dans la foi, donnant gloire à Dieu, et étant pleinement persuadé que ce qu'il a promis, il est puissant aussi pour l'accomplir » (Rom. 4 : 20-21). Sara « estima fidèle Celui qui avait promis ». Quelle connaissance et quelle appréciation de Dieu ! C'est celle que donne la foi.
            Nous avons dans la Parole de précieuses promesses. Que notre foi sache s'en emparer ! Puissions-nous ainsi en jouir pleinement, étant assurés que Dieu les accomplira toutes. Il est fidèle ! Qu'en vérité nous ayons assez de foi pour « l'estimer fidèle » !
 
 
 
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité »(1 Jean 1 : 9).
 
            Si nous avons péché, que nous sachions en toute droiture le confesser devant Dieu ! Cette confession doit être non pas seulement une reconnaissance de la faute mais un jugement porté sur la cause qui l'a produite. Nous ne pourrons retrouver la communion avec Dieu qu'après la confession du péché, confession qui nous assure un pardon entier et sans réserves, car Dieu est fidèle envers nous et juste envers Christ dont le sacrifice expiatoire est le fondement sur lequel Dieu peut pardonner celui qui confesse son péché.
 
                                   Oui ta fidélité, Dieu notre Père,
                                   N'a jamais d'ombre ni de changement.
                                   Tu es le Même, en ta bonté j'espère,
                                   Tu as compassion de ton enfant.
                                              
                                   Et quand ma faible voix à toi s'adresse,
                                   Je sais qu'à mon appel tu répondras,
                                   Que ton regard sur ton enfant s'abaisse,
                                   Que ton secours jamais ne manquera.
 
                                   Oui sur ton coeur, Seigneur, sur ta tendresse
                                   Je puis compter toujours à chaque pas,
                                   De la jeunesse à la blanche vieillesse,
                                   Ton bras fidèle et fort me portera.
 
 
 
SOMMES-NOUS FIDELES ?
 
 
            Dieu est fidèle ! Nous le savons, puissions-nous en être vraiment pénétrés et ne jamais douter de sa fidélité ! Puissions-nous aussi manifester nous-mêmes crainte et fidélité dans notre marche pratique, être ici-bas des hommes fidèles ! Que d'exemples nous avons à cet égard dans les Ecritures : Moïse a été un homme fidèle, comme aussi Hanania et Daniel (Nom : 12 : 7 ; Néh. 7 : 2 ; Dan. 6 : 4).
             De Moïse, l'Eternel peut rendre ce témoignage : « ...mon serviteur Moïse, qui est fidèle dans toute ma maison », tandis que Néhémie, chargeant du gouvernement de Jérusalem son frère Hanani et Hanania, chef du château fort, justifie ainsi le choix de ce dernier : « car c'était un homme fidèle, et il craignait Dieu, plus que beaucoup d'autres » ; quant à Daniel, il était impossible de trouver contre lui « aucun sujet d'accusation ni aucune faute, parce qu'il était fidèle ; et aucun manquement ni aucune faute ne se trouva en lui ».          Dans le Nouveau Testament, nous avons Paul et Timothée (1 Tim. 1 : 12 ; 1 Cor. 4 : 17) : Paul rend grâces « au christ Jésus, notre Seigneur, qui m'a fortifié, de ce qu'il m'a estimé fidèle, m'ayant établi dans le service... » et il écrit aux Corinthiens : « C'est pourquoi je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé, et qui est fidèle dans le Seigneur... ». Nous avons aussi Tychique, « le bien-aimé frère et fidèle serviteur dans le Seigneur » ; Epaphras, dont Paul peut dire : « notre bien-aimé compagnon de service, qui est un fidèle serviteur du Christ pour vous » ; Onésime, « le fidèle et bien-aimé frère » ; Sylvain, « qui est un frère fidèle » et celui dont le Seigneur ne dit pas autre chose à l'assemblée de Pergame que ceci « Antipas... mon fidèle témoin, qui a été mis à mort parmi vous, là où Satan habite » (Eph. 6 : 21 ; Col. 1 : 7 ; 4 : 9 ; 1 Pier. 5 : 12 ; Apoc. 2 : 13).
 
 
 
 
            Lecteurs croyants, que Dieu nous accorde la grâce de savoir mieux nous confier en Lui, de savoir « estimer fidèle Celui qui a promis ». Au travers de toutes les circonstances que nous avons à traverser, quelque difficiles et exerçantes qu'elles puissent être, redisons : « C'est un Dieu fidèle » que notre Dieu ! Formons également le souhait qu'il nous soit donné de manifester dans toute notre marche, une réelle fidélité, afin que, lorsque nous aurons terminé notre pèlerinage, au jour où le Seigneur viendra « faire ses comptes » avec ses serviteurs, Il puisse nous dire : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t'établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matt. 25 : 19, 21, 23). Pensons à la joie qui sera la sienne – et à laquelle Il veut associer celui auquel il s'adresse – lorsqu'Il récompensera la fidélité de l'un de ses serviteurs !
            N'aurions-nous pas le désir de Lui procurer une telle joie ?
 
 
                                      Paul FUZIER article paru en 1964 dans le « Messager Evangélique » (p. 3)