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Dans le monde, mais non pas du monde

 
Lire : Jean 17
 
            Parmi ceux qui ont entendu la voix du Bon Berger et ont appris à goûter en quelque manière son grand amour, quelqu'un n'a-t-il pas trouvé joie et bonheur à méditer la merveilleuse prière du chapitre dix-septième de Jean ? Nous y voyons le coeur du Fils s'épanchant dans celui du Père, à la veille de son retour dans la gloire d'où Il était descendu.
 
            Cette prière fut prononcée, pouvons-nous dire, à l'ombre de la croix. Elle prouve au-delà de toute expression un dévouement parfait à la gloire du Père joint à un amour sans limite pour « les Siens qui sont dans le monde » . L'amour désire toujours ce qu'il y a de meilleur pour ceux qui en sont l'objet. Tel est l'amour de Christ.
            Mais, en abordant ce sujet, adressons-nous d'abord cette question : « Jusqu'à quel point cet amour a-t-il pénétré nos coeurs ? Jusqu'à quel point ces entretiens du Fils avec le Père à notre égard ont-ils ému nos âmes ? »
            Considérez seulement la vérité exprimée deux fois dans le courant de cette prière. Quel effet pratique a-t-elle eu sur nous, et quelle réponse y avons-nous faite ? Il dit « Je leur ai donné la parole », c'est-à-dire la parole du Père en témoignage devant le monde ; elle avait pour conséquence la haine du monde à leur égard, et pourquoi ? Parce qu'ils n'étaient pas du monde, comme Lui n'était pas du monde.
            Au verset 16, Il répète encore plus solennellement : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde ». Il a dit plus haut : « Ceux-ci sont dans le monde, et moi je viens à toi » (v. 11). Telle est donc la vraie position du chrétien. Ne devons-nous pas demander au Seigneur : « Donne-nous d'être remplis de ton Esprit, d'avoir la communion de Tes pensées, de trouver notre bonheur en Toi seul, en sorte que nous puissions nous passer des attractions d'un monde qui t'a rejeté » ?
            C'est aux jeunes croyants surtout que nous désirons dire : Le monde vous offre toutes ses ressources, il vous invite à lui consacrer vos facultés, votre âme et votre coeur ; mais serez-vous infidèles à Christ qui veut vous avoir entièrement pour lui, comme Il s'est donné entièrement pour vous ? Il faut que vous ayez Christ ou le monde. Le Seigneur vous a aimés dans la mort. Il vous aime dans la vie. Il vous donne une part bien meilleure que tous les vrais avantages de ce monde. Lui-même viendra un jour vous faire tous héritiers avec Lui dans son royaume et dans sa gloire.
 
            Nous n'exprimons pas ici un simple désir de nos coeurs, mais nous faisons appel à nous et à tous, pour que nous prenions à coeur les paroles de Jésus, notre Seigneur et Sauveur et que nous considérions ce que ses paroles attendent de nous comme réponse à cette grâce infinie.
 
F.G.B. - article paru dans le « Messager évangélique » (1927)