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Comment Jésus approche une pécheresse


« Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive » (Jean 4 : 10).

            Pas un mot d’irritation, pas un mot de reproche ne sort de la bouche du Seigneur. Il lui rappelle son péché (v. 18). Il l’amène à désirer la révélation du Messie, puis, avec beaucoup de bienveillance, Il lui fait connaître qui Il est. Si le Seigneur venait ainsi nous dévoiler ce que nous sommes, chacun de nous s’empresserait de fuir un tel état pour chercher Jésus ! Mais nous n’avons pas conscience de notre état naturel ; nous sommes trop occupés par les soucis, les obligations, les plaisirs du monde, pour nous voir tels que nous sommes réellement. Nous sommes trop préoccupés de notre « cruche » pour discerner le Seigneur de gloire « assis près de la fontaine ».
            Par quelle voie d’amour cette femme a été conduite ! Pas un reproche, pas une parole dure, pas un mot désobligeant. Jésus l’amène simplement à ouvrir son cœur, puis Il crée en elle le besoin de le connaître. Et Il lui dit enfin : « Je le suis, moi qui te parle » (v. 26). Elle a trouvé ce que son âme attendait. Elle avait pu avoir quelque vague espérance de la venue du Messie ; mais comment aurait-elle pu s’attendre à le voir venir à elle dans une telle humilité, dans un tel amour, jusqu’à lui demander un peu d’eau fraîche ? C’est ainsi que Christ se révèle à une âme. C’est ainsi que nous apprenons toute sa douceur et tout son amour, sa merveilleuse compassion à l’égard de notre faiblesse et de notre indignité. Il nous fait voir la grandeur de sa puissance en nous révélant les secrets de notre cœur, puis Il nous amène à la jouissance de la joie la plus excellente, la connaissance de sa Personne : Je le suis, moi qui te parle.
           Le pécheur peut demander au Seigneur cette eau vive, maintenant qu’il L’a vu prendre cette position de débiteur à son égard par amour pour lui. Il l’entend lui dire : Je ne suis pas ton ennemi, je ne viens pas pour te faire des reproches ; pour te le prouver, je vais implorer une faveur de ta part, et je suis prêt à te donner ce que tu me demanderas : le don suprême, le don de Dieu.
            Qu’en est-il de vous, chers amis ? Cette fontaine d’eau vive est-elle en vous, jaillissant sans cesse, et vous mettant en contact avec sa source ? Connaissez-vous Christ ? Lui avez-vous demandé quelque chose ? Etes-vous associé à ses intérêts, à ses privilèges, à sa gloire ? Est-il votre vie ? Mais, dans ce cas, qu’est le monde pour vous ?

D’après J.N. Darby – « Le Seigneur est proche » (23-09-2014)