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La fidélité de Dieu


Nous, nos circonstances - et la fidélité de Dieu
La fidélité de la Parole de Dieu
La fidélité de Dieu et sa justice
          

            Dans l'Ancien Testament, Dieu est parfois nommé le Dieu fidèle (Deut. 7 : 9 ; 32 : 4), et plusieurs passages tant de l'Ancien Testament que du Nouveau parlent de la fidélité de Dieu. Le qualificatif fidèle est appliqué plus d'une fois au Seigneur Jésus (2 Thes. 3 : 3 ; Héb. 3 : 2 ; Apoc. 1 : 5 …).
            Le mot « fidèle » exprime la pensée de la stabilité et de la fiabilité. Dieu est immuable dans ses pensées. Il s'en tient à ce qu'Il a dit, qu'il s'agisse de ses promesses de bénédiction ou de l'annonce de son jugement. En Lui, « il n'y a pas de variation ni d'ombre de changement » (Jac. 1 : 17). Il demeure ce qu'Il est.
            Dans bien des passages de la Parole de Dieu, particulièrement dans l'Ancien Testament, la fidélité de Dieu est liée à sa bonté. Par exemple :
                        « Eternel, ta bonté est dans les cieux, ta fidélité atteint jusqu'aux nues » (Ps. 36 : 5).
                        « Il est bon de célébrer l'Eternel… d'annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité dans les nuits » (Ps. 92 : 1-2).
                        « L'Eternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité de génération en génération » (Ps. 100 : 5).

Ces passages nous montrent que la fidélité de Dieu n'est pas la froide application d'un principe, mais qu'elle va toujours de pair avec sa bonté. Qu'il est merveilleux de connaître un tel Dieu et de pouvoir s'appuyer sur Lui !

 

Nous, nos circonstances - et la fidélité de Dieu

« Dieu est fidèle, Lui par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus Christ, notre Seigneur » (1 Cor. 1 : 9).
            Dans la première épître aux Corinthiens, la fidélité de Dieu est présentée en contraste avec la façon de vivre des Corinthiens, qui étaient «charnels». L'apôtre ne mentionne pas ici l'enlèvement de l'Eglise mais « la révélation de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 7); il fait ainsi appel à leur responsabilité. En même temps, il exprime sa confiance que le Seigneur les fortifierait jusqu'à la fin, de manière qu'ils soient « irréprochables dans la journée de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 8) - alors que tout sera mis en lumière. L'apôtre savait qu'il pouvait pour cela compter sur Dieu et sur sa fidélité.
            Dieu est fidèle aussi en ce qui concerne son appel. Il nous a appelés « à la communion de son Fils », c'est-à-dire à une communion dans laquelle Christ, notre Seigneur, nous relie tous. Pratiquement, il n'en était plus ainsi parmi les Corinthiens ; c'est pourquoi il y avait des divisions parmi eux. Pourtant Dieu tient à ce que cette communion des siens soit maintenue.

            « Dieu est fidèle, qui ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de ce que vous pouvez supporter, mais avec la tentation il fera aussi l'issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Cor. 10 : 13).
            Au cours de sa vie, tout croyant fait l'expérience que Dieu permet certaines situations pénibles pour éprouver sa foi. Mais dans de telles circonstances, Dieu lui-même est la source de sa force, afin qu'il ne perde pas courage. Et c'est Lui qui fait aussi l'issue. Au temps voulu, Il conduira les siens éprouvés hors de l'épreuve. Il ne surchargera personne.

 « Le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, votre âme et votre corps tout entiers soient conservés sans reproche à la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Celui qui vous appelle est fidèle, et il le fera » (1 Thes. 5 : 23-24).
            Dans cet appel à la sainteté pratique, il y a trois points à observer :
                        - Il y a d'abord notre responsabilité personnelle. Puisque nous sommes saints quant à notre position devant Dieu, nous devons vivre pratiquement dans la sainteté, et cela en ce qui concerne notre esprit, notre âme et notre corps.
                        - Et si quelqu'un pense qu'il n'y arrivera jamais et se décourage, il faut qu'il se souvienne de la fidélité de Dieu. Celui qui nous a appelés à une telle vie pratique est fidèle, et Il est prêt à intervenir dans nos vies pour nous aider. Dans sa Parole il nous montre le chemin d'une vie qui Lui est agréable, et par son Esprit Il nous donne chaque jour la force pour nous tenir loin du péché et pour vivre dans la sainteté.
                        - Et finalement, il y a « la venue de notre Seigneur Jésus Christ ». Le jour va venir où nous paraîtrons devant Lui, saints et glorifiés. Alors notre état pratique correspondra à tous égards à notre position devant Dieu. C'est sa fidélité qui le garantit. Quelle merveille !

« Le Seigneur est fidèle : il vous affermira et vous gardera du Méchant » (2 Thes. 3 : 3).
            Dans le monde où nous vivons, nous sommes de toute part entourés par le mal. Mais là précisément, nous éprouvons la fidélité du Seigneur. Nous n'avons aucune raison de nous effrayer.
            Dans sa fidélité, le Seigneur nous affermit pour que nous ne vacillions pas lors d'une attaque du Méchant.
            Et Il veut aussi nous garder, nous protéger, afin que le mal qui nous entoure ne nous fasse pas de tort.

 

La fidélité de la Parole de Dieu

La fidélité de Dieu est en étroite relation avec sa Parole. S'il est lui-même fidèle, si l'on peut compter sur lui, alors ce qu'il dit et ce qu'il nous a communiqué dans sa Parole écrite a le même caractère de fiabilité et de certitude. Elle est sûre, elle est fidèle. Plusieurs versets le soulignent :
                        « La loi de l'Eternel est parfaite, restaurant l'âme; les témoignages de l'Eternel sont sûrs, rendant sages les sots » (Ps. 19 : 7).
                        « Tes témoignages sont très sûrs » (Ps. 93 : 5).
                        En Tite, le surveillant est invité à tenir ferme « la fidèle parole selon la doctrine » (Tite 1 : 9).

 

La fidélité de Dieu et sa justice

Dans les Ecritures, nous trouvons une étroite relation entre la fidélité de Dieu et sa justice, aussi bien concernant les incrédules que les croyants.
            Au sujet du jugement que les hommes incrédules devront subir, il est dit :
                        « Il vient pour juger la terre : il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Ps. 96 : 13).
            Le jugement sera absolument juste. La mesure selon laquelle tous seront jugés est la parole de Dieu. Et dans le jugement aussi, Dieu restera fidèle à sa parole. Quelle pensée sérieuse pour tous ceux qui négligent étourdiment les droits de leur Créateur! Ils devront un jour le rencontrer comme Juge.
            David en est bien conscient quand il s'écrie : « Eternel ! écoute ma prière ; prête l'oreille à mes supplications ; dans ta fidélité réponds-moi dans ta justice. Et n'entre pas en jugement avec ton serviteur, car devant toi nul homme vivant ne sera justifié » (Ps. 143 : 1-2).
            Contrairement à David, nous vivons après que l'œuvre de la rédemption a été accomplie. Nous savons que Christ a souffert à la croix pour nos péchés et qu'il les a expiés — lui le Juste pour nous les injustes. Et maintenant, nous pouvons rendre témoignage avec l'apôtre Jean : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9). Quand il est question de nos péchés, il n'est pas dit que Dieu est fidèle et bon, mais qu'il est « fidèle et juste ». Selon la justice, nous aurions mérité le jugement. Mais à la croix, Dieu a jugé nos péchés de manière absolument juste, alors que le Seigneur Jésus, notre substitut, s'en était chargé. Et ainsi la sainteté de Dieu a été pleinement satisfaite. Sur ce fondement, il nous offre son pardon avec justice, mais il faut que nous confessions sincèrement nos péchés.
            Notre salut repose donc sur la fidélité et sur la justice de Dieu. Rien ne peut jamais l'ébranler. Que Dieu en soit éternellement loué !
 

M. Graf – « Messager évangélique » 2002 (p. 353-357)

 

            Dans tes bras éternels, Dieu Fort d'éternité,
                        Tu nous tiens à l'abri du vent, de la tempête;

                        Car nous t'appartenons et tu nous as été,
                        Dieu Sauveur, d'âge en âge une haute retraite.

            N'as-tu pas dit, Seigneur, que tu ne changes pas?
                        Ta Parole certaine, éternelle, immuable,
                        Soutien de notre vie et lampe de nos pas,
                        Quand tout croule ici-bas, demeure inébranlable.