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PSAUME 119 (4)

 
 
 
Lamed - La Parole, sécurité du croyant (v. 89-96)
 
« Eternel ! ta parole est établie à toujours dans les cieux » (v. 89).
            La Parole est divine par son Auteur, elle est d'origine céleste. Elle est établie dans le lieu saint, la demeure de Dieu. Elle ne peut être altérée par le péché, parce qu'elle est hors d'atteinte de la présence de l'homme. Aussi, la Parole de Dieu est inaltérable ; « pour toutes les promesses de Dieu en lui -notre Seigneur Jésus Christ- « est le oui et en lui l’amen » (2 Cor. 1 : 20).
 
« Ta fidélité est de génération en génération. Tu as établi la terre, et elle demeure ferme » (v. 90).
            « Car l'Eternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité de génération en génération » (Ps. 100 : 5). La fidélité de notre Dieu et Père est incomparable. Moïse, dans son cantique, peut dire : « C'est un Dieu fidèle » (Deut. 32 : 4). En Apocalypse 1 : 5, Jean déclare : « De la part de Jésus Christ, le témoin fidèle ». La première création est une preuve de sa fidélité, et la nouvelle création en est le sceau.
 
« Selon tes ordonnances, ces choses demeurent fermes aujourd'hui ; car toutes choses te servent » (v. 91).
            « Tout a été créé par lui et pour lui » (Col. 1 : 16). Toutes choses servent à l'accomplissement des conseils de Dieu. Entre autres, « toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rom. 8 : 28).
 
« Si ta loi n'eût fait mes délices, j'eusse péri dans mon affliction » (v. 92).
            Si la Parole de Dieu ne nous avait pas donné la vie et si nous n’avions pas fait nos délices de cette Parole, nous serions demeurés dans les ténèbres et l'affliction. C'est un encouragement à prendre notre plaisir dans les choses que Dieu a révélées à notre foi ; il n'y a que cela qui puisse garder nos cœurs. Quelle grâce que nous soyons appelés par Dieu à nous approprier ces choses !
 
« Jamais je n'oublierai tes préceptes, car par eux tu m'as fait vivre » (v. 93).
            Comment laisserions-nous tomber dans l'oubli ce qui pour nous est une source de vie ? Dieu a parlé dans le Fils (Héb. 1 : 2), langage merveilleux ; aussi, en attendant la venue du Seigneur, nous devons faire l'heureuse expérience de l'utilité des enseignements divins, vu que nous en connaissons la valeur.
 
« Je suis à toi, sauve-moi ; car j'ai recherché tes préceptes » (v. 94).
            La foi est liée aux promesses de Dieu consignées dans les Ecritures. Le fait de déclarer : « Je suis à toi », au travers des combats et des difficultés de la vie, sera l'occasion de manifester les certitudes de la foi. Ce verset est l'expérience personnelle de la délivrance opérée par le Seigneur en faveur de son bien-aimé dans la détresse. Le disciple Pierre, marchant sur les flots de la mer pour aller vers le Seigneur, voyant le vent, a détourné son regard de Jésus. Il a eu peur et s'est écrié : « Seigneur sauve-moi ». La délivrance ne n'est pas faite attendre, mais le Seigneur a dû lui reprocher sa « petite » foi (Matt. 14 : 30-31).
 
« Les méchants m'attendent pour me faire périr ; mais je suis attentif à tes témoignages » (v. 95).
            Notre Seigneur Jésus Christ a réalisé intégralement ce verset. Les hommes religieux, chefs du peuple, et le monde ont longtemps cherché à Le faire mourir. Ils ont finalement accompli leur dessein en le clouant à la croix. Chez le Seigneur, il n’y a pas eu un atome de haine contre ses adversaires ; accomplir la volonté de son Père était ses délices (Ps. 40 : 8). Le caractère de cette volonté est l'amour. Quel modèle pour les croyants passant par les persécutions !
 
« J'ai vu la fin de toute perfection ; ton commandement est fort étendu » (v. 96).
            L'apôtre Paul, écrivant aux Corinthiens, leur enjoint : « Perfectionnez-vous » (2 Cor. 13 : 11). La mesure a été donnée par le Seigneur à ses disciples : « Vous, soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matt. 5 : 48). C'est entrer dans l'étendue des déclarations divines contenues dans sa Parole : saisir la vie éternelle, jouir de notre position céleste en Christ tout en cheminant sur la terre.
 
 
 
Mem – La Parole donne sagesse, intelligence et bon sens (v. 97-104)
 
« Combien j'aime ta loi ! tout le jour je la médite » (v. 97).
            Nous avons là les effets pratiques de la Parole sur le cœur ; ils démontrent la supériorité du juste sur les méchants, c'est-à-dire les hommes sans Dieu. Au Psaume 1, nous lisons : « Bienheureux l'homme... qui a son plaisir en la loi de l'Eternel, et médite dans sa loi jour et nuit ! » (v. 1-2). Quand le cœur est saisi par l'amour divin, il n'a pas d'autres désirs. Si le croyant de l'Ancien Testament s'exprimait ainsi, combien plus peut le faire maintenant le chrétien qui a la connaissance de toutes choses par la révélation de Dieu dans sa Parole.
 
« Tes commandements m'ont rendu plus sage que mes ennemis, car ils sont toujours avec moi » (v. 98).
            Christ étant venu, Il a aimé la volonté de Dieu exprimée par la Loi et Il l'a accomplie à la perfection. « L'amour donc est le tout de la Loi », ainsi « Christ est la fin de la Loi pour justice à quiconque croit » (Rom. 13 : 10 ; 10 : 4). Les huissiers, envoyés par les pharisiens pour prendre Jésus, ont déclaré : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7 : 46). En Matthieu 22 : 46, nous lisons : « Et personne... n'osa plus l'interroger ». La connaissance de la Parole selon le verset 97 rend sage de cœur ; cette connaissance fait partie intégrante de la vie du racheté.
 
« J'ai plus d'intelligence que tous ceux qui m'enseignent, parce que je médite tes préceptes » (v. 99).
            « Le Seigneur l'Eternel m'a donné la langue des savants » (Es. 50 : 4). Ces paroles prophétiques concernent le Seigneur Jésus.  Lorsque, à douze ans, Il était assis au milieu des docteurs de la Loi, il est dit de Lui : « Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses » (Luc 2 : 47). Bien qu’Il soit un adolescent, Il était lui-même la toute-sagesse, la toute-intelligence et la toute-science. Daniel, alors qu'il était un jeune garçon, « arrêta dans son cœur qu'il ne se souillerait point » (Dan. 1 : 8). Séparé pour Dieu, il a acquis une intelligence qui était incomparable, car elle venait de Dieu. Le roi le trouva dix fois supérieur en sagesse et intelligence à tous les devins du royaume (v. 20).
 
« J'ai plus de sens que les anciens, parce que j'observe tes préceptes » (v. 100).
            Au temps du Seigneur, les anciens des Juifs avaient perdu le sens en faisant des remarques à Jésus concernant ses disciples. Aussi, leur répond-Il : « Vous avez laissé de côté le commandement de Dieu pour observer la tradition des hommes » (Marc 7 : 8). En Job 32 : 9, Elihu déclare : « Ce ne sont pas les grands qui sont sages, ni les anciens qui discernent ce qui est juste ». Il ajoute encore en Job 36 : 3 : « J'apporterai de loin ce que je sais, et je donnerai justice à mon créateur ». C'est la conséquence d'une pleine communion avec Dieu.
 
« J'ai gardé mes pieds de toute mauvaise voie, afin que je garde ta parole » (v. 101).
            « Quand tu soutiens mes pas dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point » (Ps. 17 : 5). Lorsque la volonté de Dieu remplit le cœur, le juste est gardé dans sa marche. S'adressant au jeune homme, l'Esprit de Dieu lui enjoint : « Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien réglées. N'incline ni à droite, ni à gauche ; éloigne ton pied du mal » (Prov. 4 : 26).
 
« Je ne me suis pas détourné de tes ordonnances, car c'est toi qui m'as instruit » (v. 102).
            « Tous ses saints sont dans ta main et ils se tiennent à tes pieds, ils reçoivent tes paroles » (Deut. 33 : 3). Qui enseigne comme Dieu ? A l'écoute de ses paroles, le juste ayant associé à sa foi la vertu, ne s'est pas écarté des choses dont Dieu lui a donné l'intelligence, il les a reçues avec une pleine certitude. Ce n'est pas à la cour du Pharaon que Moïse a été instruit, mais dans le désert avec Dieu. De même, Paul aux pieds de Gamaliel n'avait rien appris de l'amour de Dieu, mais en Arabie le Seigneur lui est apparu pour lui révéler, dans les conseils de sa grâce, le mystère du Christ et son Assemblée.
 
« Que tes paroles ont été douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! » (v. 103).
            « Les jugements de l'Eternel... sont plus doux que le miel et que ce qui distille des rayons de miel » (Ps. 19 : 9-10). « Ils entendront mes paroles, car elles sont douces » (Ps. 141 : 6). Le prophète Elie l'a réalisé en Horeb : la voix de l'Eternel était douce, car sa Parole est la grâce. Que par une heureuse disposition de cœur, la parole de Dieu ait toujours cette même douceur.
 
« Par tes préceptes je suis devenu intelligent ; c'est pourquoi je hais toute voie de mensonge » (v. 104).
            Etre rempli de la connaissance de la volonté de Dieu, « en toute sagesse et intelligence spirituelle » (Col. 1 : 9) conduit le cœur à haïr le mal et toute voie de mensonge. Cette division des versets 97 à 104 est d'une élévation merveilleuse. Nous y avons considéré la sagesse et l'intelligence divine qui attachent l'âme et le cœur à la vérité de Dieu. La sanctification est l'effet pratique de la vérité dans le cœur, parce que la vérité la possède. La vie de Jésus sur la terre en a été la pleine démonstration : « Je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8 : 29). Il déploie actuellement lui-même sa puissance en tous ceux qui suivent ses traces dans la mesure où lui-même est l'objet de leur affection.
 
 
 
Nun – La Parole comme guide (v. 105-112)
 
« Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » (v. 105).
            Dans un monde de ténèbres, « il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche de diriger ses pas » (Jér. 10 : 23). Pour y marcher il faut donc une lumière : la Parole de Dieu. Elle est la lampe qui illumine les affections du cœur du juste. Pour lui, les ténèbres sont dissipées, il voit quel doit être son chemin. Il est « fils de la lumière et fils du jour » ( (1 Thes. 5 : 5). Il vit de la vie de Celui qui a dit : « Moi je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). Dès lors, son sentier est plein de clarté : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi » (Prov. 4 : 18).
 
« J'ai juré, et je le tiendrai, de garder les ordonnances de ta justice » (v. 106).
            Le zèle pour Dieu devrait remplir nos cœurs, et nous inciter à ne pas nous reposer simplement sur le fait que nous sommes sauvés. La foi doit être vivante, animée par l'énergie de l'Esprit ; elle a en vue les intérêts de Dieu avant tout. Régler sa voie à la lumière des Ecritures n'est pas réalisé sans combats, ni sans souffrances ; garder la Parole, c'est souffrir pour Christ avec la joie de l'Esprit Saint.
 
« Je suis extrêmement affligé, ô Eternel ! fais-moi vivre selon ta parole ! » (v. 107).
            Le juste s'élève au-dessus des circonstances pour répandre son cœur devant Dieu, « le Dieu de toute consolation, qui nous console à l'égard de toute notre affliction » (2 Cor. 1 : 3). Par la Parole vivante, il n'y a pas d'affliction que Dieu ne puisse consoler. L'apôtre Paul en a fait l'heureuse expérience : « comme attristés, mais toujours joyeux » (2 Cor. 6 : 10).
 
« Agrée, je te prie, ô Eternel ! les offrandes volontaires de ma bouche, et enseigne-moi tes ordonnances » (v. 108).
            Cet état d'âme conduit à l'adoration : « Et qui suis-je, et qui est mon peuple, que nous ayons le pouvoir d'offrir ainsi volontairement ? Car tout vient de toi ; et ce qui vient de ta main, nous te le donnons » (1 Chr. 29 : 14). N’est-ce pas ce qu’exprime un cœur débordant de reconnaissance pour l'amour et les bénédictions dont il est l'objet ?
 
« Ma vie est continuellement dans ma main, mais je n'oublie pas ta loi » (v. 109).
            Le chapitre 6 de Néhémie est d'une grande instruction pour nous. Nous voyons Néhémie, objet d'attaques sous différentes formes, échapper à la ruse de l'ennemi ; le discernement lui a été donné parce qu'il gardait la Parole.
 
« Les méchants m'ont tendu un piège ; mais je ne me suis pas égaré de tes préceptes » (v. 110).
            Ce passage fait suite au verset qui précède ; occupé à l'œuvre de Dieu et des intérêts de son Dieu, Néhémie échappe aux pièges qui lui sont tendus : « Et je reconnus que, voici, ce n'était pas Dieu qui l'avait envoyé, car il prononçait cette prophétie contre moi » (Néh. 6 : 12). Le croyant doit redoubler de vigilance et se tenir constamment sous l'autorité de la Parole.
 
« Tes témoignages me sont un héritage à toujours ; car ils sont la joie de mon cœur » (v. 111).
            « Le Père de gloire, vous donne l'esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, les yeux de votre cœur étant pleinement éclairés, pour que vous sachiez quelle est l’espérance de son appel, quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints » (Eph. 1 : 17-18). Le cœur est rempli de joie par la connaissance de l'amour de Dieu en Christ dans les bénédictions qui lui sont liées.
 
« J'ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, à toujours, jusqu'à la fin » (v. 112).
            La volonté propre étant brisée, le cœur du racheté peut s'incliner devant les statuts de son Dieu et prendre son plaisir à pratiquer une vie de piété ; elle sera l'image de celle de son Seigneur. L'apôtre Paul écrivait aux Galates : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2 : 20), et aux Philippiens : « Soyez tous ensemble mes imitateurs, frères, et considérez ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous » (Phil. 3 : 17). « Jusqu'à la fin » : cela correspond pour le croyant chrétien à la venue du Seigneur.
 
 
 
Samech – Dieu protège (v. 113-120)
 
« J'ai eu en haine ceux qui sont doubles de cœur, mais j'aime ta loi » (v. 113).
            « Personne ne peut servir deux maîtres ; car ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre : vous ne pouvez pas servir Dieu et les richesses » (Matt. 6 : 24). « Ils parlent la fausseté l'un à l'autre ; leur lèvre est flatteuse », dit David au sujet de ceux qui ont un « cœur double » (Ps. 12 : 2). Dieu veut que nous agissions avec droiture, séparés de ce qu’Il hait. Mais sachons que pendant la période de la grâce, nous ne devons pas haïr nos semblables, car Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés » (1 Tim. 2 : 4).
 
« Tu es mon asile et mon bouclier ; je me suis attendu à ta parole » (v. 114).
            Si au verset précédent, le juste est gardé de la souillure qui vient du dedans, c'est-à-dire du cœur, il se trouve maintenant en sécurité face aux attaques venant du dehors. Au Psaume 32 : 7, le racheté dit à son Dieu : « Tu es mon asile ». Il est à l'abri de tout danger. Pour le chrétien, Il est plus qu'un asile : Il est sa demeure, « son bouclier ». Dieu avait dit à Abraham : « Moi, je suis ton bouclier et ta très-grande récompense » (Gen. 15 : 1). Il met à notre disposition « le bouclier de la foi » grâce auquel nous pouvons « éteindre toutes les flèches enflammées du Méchant (Eph. 6 : 16).
 
« Retirez-vous de moi, vous qui faites le mal, et j'observerai les commandements de mon Dieu » (v. 115).
            « Vous qui aimez l'Éternel, haïssez le mal ! » (Ps. 97 : 10). « Ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien… Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Rom. 12 : 9, 21). L'observation des enseignements divins est en relation avec l'expression : « Mon Dieu », dont la gloire est en cause. Cela donne au croyant ce discernement et cette prudence qui lui sont indispensables s'il veut être gardé de l'influence du mal.
 
« Soutiens-moi selon ta parole, et je vivrai ; et ne me laisse pas être confus en mon espérance » (v. 116).
            Cette prière est exprimée dans un sentiment de faiblesse dans les luttes et les exercices du chemin de la foi ; Dieu répond à la foi de ceux qui le recherchent et s'attendent à Lui. L'apôtre Paul, devant Agrippa, peut dire : « Ayant donc reçu le secours qui vient de Dieu, me voici debout jusqu'à ce jour, rendant témoignage » (Act. 26 : 22). La patience de la foi a été sa part. Rien n'a pu ébranler son espérance, rendue ferme par l'amour de Dieu versé dans son cœur.
 
« Soutiens-moi, et je serai sauvé, et je regarderai continuellement tes statuts » (v. 117).
            Les soins de Dieu envers ses enfants sont toujours à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. Garder sa parole et marcher avec Dieu sont les dispositions nécessaires pour jouir de la délivrance.
 
« Tu as rejeté tous ceux qui s'égarent de tes statuts ; car leur tromperie n'est que mensonge » (v. 118).
            « Si quelqu'un se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui » (Héb. 10 : 38). Dieu offre sa grâce à tous les hommes, sa Parole en est le témoignage. Combien nombreux sont ceux qui se retirent pour la perdition en donnant la préférence à la voie de mensonge, en se justifiant par des paroles trompeuses.
 
« Tu ôtes tous les méchants de la terre, comme des scories ; c'est pourquoi j'aime tes témoignages » (v. 119).
            Tous ceux qui ne sont pas venus à Jésus pour avoir la vie par son nom, Le rencontreront comme leur juge, car Il est établi par Dieu « juge des vivants et des morts » (Act. 10 : 42). Après l'enlèvement des saints, Il entrera en jugement avec ceux qui vivront sur la terre parce qu'ils n'auront pas obéi à la vérité pour être sauvés. Il ôtera de la terre tous les méchants, la nettoyant de ses scories pour établir son règne de justice et de paix.
 
« Ma chair frissonne de la frayeur que j'ai de toi, et j'ai craint à cause de tes jugements » (v. 120).
            Quand le Seigneur se présente avec ses attributs de juge, l'effet de sa Majesté divine est terrifiant pour l'homme. Au sujet de Moïse au Sinaï, il est dit : « Si terrible était ce qui paraissait que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant » (Héb. 12 : 21). Daniel, dans la vision au bord du fleuve Hiddékel, dit : « Il ne resta aucune force en moi, et mon teint frais fut changé en corruption, et je ne conservai aucune force » (Dan. 10 : 8). Mais il entend la voix de son Seigneur lui dire : «  Ne crains pas, homme bien-aimé ; paix te soit ! » (v. 19). De même, en Apocalypse 1 : 17, Jean tombe à ses pieds comme mort, mais cette parole douce se fait entendre : « Ne crains point ».
 
                                                         
                                                                                                  G. Combe
 
A suivre