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Aperçu des 66 livres de la Bible (14)

 EPITRE AUX HEBREUX
 EPITRE DE JACQUES  
 
PREMIERE EPITRE DE PIERRE 
 SECONDE EPITRE DE PIERRE 


EPITRE AUX HEBREUX

Combien plus le sang du Christ qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour que vous rendiez culte au Dieu vivant !
(Hébreux 9 : 14).
 
               L’épître aux Hébreux – ce nom signifie « voyageur », ou « qui passe » - ne mentionne aucun auteur, bien qu’il s’agisse sans doute de Paul. Elle commence avec Dieu et fait ressortir combien la révélation du Nouveau Testament s’accorde tout en contrastant avec celle de l’Ancien Testament. En effet, nous voyons que les prophéties se réalisent et les types (objets et personnes) ont leur correspondance, d’une façon admirable, dans la personne du Fils de Dieu, Celui qui a créé et qui soutient toutes choses, en qui Dieu a parlé du ciel. L’épître déclare clairement et soigneusement sa divinité éternelle et sa réelle humanité ; Lui-même surpasse toutes les révélations partielles de la pensée de Dieu dans l’Ancien Testament.
            Nous saisissons la grande œuvre de la rédemption dans sa valeur éternelle devant Dieu. Le Fils est vu comme entrant dans le ciel même, établissant un héritage céleste et éternel pour toutes les âmes rachetées, en contraste avec l’espérance terrestre d’Israël. Il est le grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, par lequel nous nous approchons de Dieu et nous l’adorons ; il encourage ses saints et sympathise avec eux pour tous leurs besoins actuels. Ainsi donc, nous voyons le croyant comme de passage sur la terre, mais possédant une espérance céleste, ce qui fait de lui véritablement un « voyageur » dans un monde hostile. Le « camp » représente toutes les religions d’un caractère terrestre - même le judaïsme établi auparavant par Dieu - qui s’oppose à la gloire de cette révélation céleste. Le croyant est donc appelé à sortir vers Jésus « hors du camp » (13 : 13).
            L’épître aux Hébreux est une épître précieuse pour ses lignes de démarcation claires en ce qui concerne la foi, la marche et l’adoration chrétiennes.
 


EPITRE DE JACQUES  
 
Mais la sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite paisible, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie (Jacques 3 : 17).
 
               Jacques - ce nom en grec correspond à Jacob en hébreu - ne s’adresse pas d’abord à l’Eglise, mais « aux douze tribus qui sont dans la Dispersion » (1 : 1). Le thème de son épître ressort clairement en ce qu’il traite du christianisme selon la perspective des premiers croyants juifs. Ils fréquentaient toujours des synagogues juives (2 : 22), ce dont parle (plus tard) l’épître aux Hébreux. Pour cette raison, on a surnommé l’épître de Jacques le « berceau du christianisme ». Elle en aborde les principes élémentaires.
            Nous ne devons pas pour autant considérer cette épître comme inutile pour nous parce que nous croyons avoir atteint un stade avancé dans la connaissance de la vérité. Si nous n’avons pas appris convenablement les principes élémentaires, nous n’apprendrons pas correctement des vérités plus élevées. Il importe aussi que nous repassions continuellement ces vérités fondamentales afin que notre marche chrétienne corresponde entièrement à celles-ci. Un étudiant, qui apprend de nouvelles choses dans les classes supérieures, pourrait facilement oublier ce qu’il a appris dans les petites classes.
            Ces choses ne s’apprennent pas non plus simplement par la sagesse naturelle. Il nous faut la sagesse d’en haut comme une réalité vivante dans le cœur. Le croyant sait très bien que seule une communion véritable et assidue avec le Seigneur lui permettra de conserver une telle sagesse.
            L’épître de Jacques met l’accent sur la foi rendue visible par les œuvres. Les œuvres de foi ne nous justifient pas devant Dieu, mais devant les hommes. C’est une pure hypocrisie de parler d’avoir la foi sans la montrer dans notre conduite. Par conséquent, une telle épître s’avère extrêmement utile à l’enfant de Dieu pour qu’il s’examine en ce qui concerne les responsabilités les plus « élémentaires » de sa conduite.
 


PREMIERE EPITRE DE PIERRE 
 
Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts (1 Pierre 1 : 3).
 
               La première épître de Pierre - une « pierre » - s’adresse aussi à des Juifs croyants, dispersés en Asie Mineure, mais non comme s’ils étaient encore en relation avec le judaïsme. Ce sont plutôt des croyants séparés et éprouvés par les souffrances, véritablement des pèlerins et des étrangers. Ce qui est dit d’Israël - « voici, c’est un peuple qui habitera seul, et il ne sera pas compté parmi les nations » (Nom. 23 : 9) - s’applique à eux en plus dans un sens spirituel. Ils avaient été élus « selon la préconnaissance de Dieu le Père » (1 : 2), ils avaient été sanctifiés par l’Esprit (non par de simples ordonnances) et ils attendaient de prendre possession d’un héritage conservé dans les cieux pour eux parce que Christ ressuscité était assis à la droite de Dieu.
            Leurs souffrances correspondaient à la discipline requise de la main souveraine du Père. D’une part, Il agit souverainement en toute sagesse envers ses enfants pour leur bien et en ayant l’éternité en vue. D’autre part, les afflictions de ces croyants manifestaient la fin terrible qui attend ceux qui désobéissent à l’évangile.
            Ces vérités ont nettement rapport au royaume de Dieu plutôt qu’au corps de Christ, l’Eglise, car Pierre a reçu les clés du royaume des cieux. Il est heureux de voir comment le Père agit efficacement dans sa souveraineté en Pierre lui-même. Après avoir tristement échoué en reniant le Seigneur, il est employé par Dieu avec grâce et puissance.
            Cette épître est facile à comprendre, énergique et prenante, suscitant une saine crainte respectueuse de Dieu. Elle incite les lecteurs exercés dans leur conscience à marcher avec un cœur soumis.
 


SECONDE EPITRE DE PIERRE 
 
Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par la gloire et par la vertu (2 Pierre 1 : 3).
 
            Dans la seconde épître de Pierre, Dieu donne des ressources face à la corruption effroyable de la chrétienté qui défie effrontément l’autorité du Seigneur Jésus et la souveraineté du Père. Les faux docteurs ne sont pas seulement ignorants ; ils sapent systématiquement tous les vrais principes de la souveraineté de Dieu. Une telle chose ne décharge pas les croyants pieux de leur responsabilité d’obéissance, bien au contraire. Ils trouvent plutôt dans cette épître tout ce qui leur est nécessaire pour encourager l’obéissance absolue de leur cœur au Seigneur. Son autorité triomphera entièrement, et un châtiment terrible sera infligé non seulement à un monde impie, mais à des personnes impies qui se disent chrétiennes sans l’être véritablement.
            La puissance divine de Dieu a pourvu merveilleusement et abondamment à tout ce qui est nécessaire pour soutenir la fraîcheur et l’élan d’une vie en contraste avec l’apostasie stagnante et sans vie. Cette puissance procure aussi la piété qui a tant de valeur dans des temps où prédomine l’impiété. Une telle ressource est liée à une connaissance personnelle de Dieu, le Dieu vivant révélé dans la personne du Seigneur Jésus. Il nous appelle par la gloire et la vertu, en ce sens qu’Il place devant nos yeux la gloire comme la fin qui nous attend et la vertu comme un encouragement précieux et actuel. Nous trouvons une telle vertu tout au long de la vie du Seigneur Jésus.
            Dans cette épître, Pierre parle du jugement prochain de Dieu en des termes qui font réfléchir et qui inspirent la crainte. Il ne s’agit pas seulement du châtiment de la grande tribulation, mais aussi de l’embrasement général et de la dissolution des cieux et de la terre. Le but de tels sujets est de sanctifier nos âmes.
                                                                                            L. M Grant