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Jephté, le Galaadite

  Jephté, successeur de Jaïr
  Chassé par ses frères, mais rappelé par Galaad pour la guerre contre les fils d'Ammon
  Jephté parmi les héros de la foi
  La guerre civile parmi le peuple
 

            La période des Juges fait suite à celle du livre de Josué ; après le temps glorieux de la conquête du pays de la promesse, le déclin s'accélère. Le peuple s'est éloigné de Dieu, Guilgal a été négligé : c'est par un manque de jugement journalier que nos coeurs se « mondanisent ». L'Ange de l'Eternel, qui a attendu longtemps un « retour » d'Israël, quitte ce lieu de bénédiction pour descendre à Bokim, le lieu des pleurs. Les choses n'ont pas changé aujourd'hui. Toute l'histoire de l'Eglise est là pour montrer que Dieu ne rétablit pas ce que l'homme a ruiné. Mais Il n'a pas changé et sa puissance est toujours à la disposition de la foi individuelle. Le peuple a, dans son ensemble, abandonné l'Eternel qui emploie des ennemis pour réveiller leur conscience endormie depuis longtemps. Enfin, Israël crie à Dieu et, plein de compassion, Il leur envoie des juges (Ps. 107 : 6, 13, 19, 28). Ce « cycle » humiliant ne se retrouve t-il pas dans nos propres vies ?
            Tous ces « sauveurs » sont des instruments incomplets. Ils ont tous un caractère de faiblesse. Après Othniel, on découvre ce caractère chez Ehud, Shamgar, Débora et Barak, Gédéon, Thola, Jaïr et Jephté. Ce dernier, dont nous désirons parler, ne fera pas exception, malgré sa naissance impure.
 
 
Jephté, successeur de Jaïr
 
            Au chapitre 9 des Juges, sont déjà décrits les progrès rapides et effrayants du déclin. « Leurs pieds courent au mal et se hâtent pour verser le sang innocent. Leurs pensées sont des pensées d'iniquité, la destruction et la ruine sont dans leurs sentiers » (Es. 59 : 7 ; Rom. 3 : 15-16). Les choses n'ont pas changé aujourd'hui.
            Jaïr, qui précède Jephté parmi les Juges, était lui aussi originaire de Galaad, une des tribus restées au-delà du Jourdain. Leurs motifs étaient terrestres. « Le lieu était propre pour les troupeaux » qu'ils possédaient en grand nombre (Nom. 32 : 1). Les conséquences de cet éloignement du lieu où l'Eternel avait mis la mémoire de son nom se feront sentir et leur territoire sera le premier à être envahi par l'Ennemi.
            Jaïr était un homme considéré par ses contemporains : il brillait, à leurs yeux, par ses richesses, le nombre de ses fils, sa prospérité et ses villes. L'Ecriture ne fait aucun autre commentaire, en particulier touchant son état spirituel. En tout cas, dès qu'il est mort, le déclin s'aggrave encore. Dans son égarement, Israël s'empresse de servir tous les dieux possibles et imaginables, vénérés dans les pays environnants : un véritable panthéon. Ils ne servent plus l'Eternel, ils l'abandonnent (Jug. 10 : 6). Jamais, en Israël, on n'avait adoré autant de faux dieux ! Alors, pour les châtier, Dieu se sert à nouveau d'ennemis « du dedans » : les Philistins - toujours prêts à jouer ce triste rôle - et les fils d'Ammon, un des descendants de Lot, un adversaire situé dans le voisinage, particulièrement déterminé. Ces derniers les oppriment : Israël est littéralement écrasé pendant dix-huit ans (v. 7).
            La haine d'Ammon est ressentie avant tout par ces tribus qui se trouvent au-delà du Jourdain, mais aussi en deçà ! Les Ammonites avaient autrefois habité dans cette région ; cependant Dieu avait, trois cents ans auparavant, livré leur territoire à son peuple ; et une partie des tribus d'Israël avait choisi de vivre là.
            « Israël fut dans une grande détresse » (v. 9). Sous la pression de cette terrible épreuve, la grâce opère une oeuvre à salut dans la conscience du peuple. Il parvient enfin à la confession, une étape indispensable pour le relèvement. Enfin, avons-nous écrit, car nous sommes beaucoup plus prompts à nous occuper de nos privilèges qu'à penser à nos responsabilités. Et c'est ainsi que le mal s'aggrave. Ici toutefois, Israël se juge profondément et reconnaît que le jugement de Dieu est juste (v. 10).
            Dieu sonde les reins et les coeurs (Apoc. 2 : 23). Il juge bon de leur répondre ici avec sévérité et même peut-être une certaine ironie. Il leur rappelle d'abord quelques-unes de ses délivrances passées, en particulier à l'égard des Philistins et les fils d'Ammon. Or, malgré tant de grâces renouvelées, Israël s'est une fois encore détourné. Dieu conclut : « C'est pourquoi je ne vous sauverai plus. Allez, et criez aux dieux que vous avez choisis ; eux, vous sauveront au temps de votre détresse ! » (v. 11-14).
            Ils répètent alors : « Nous avons péché ; fais-nous selon tout ce qui sera bon à tes yeux ; seulement, nous te prions, délivre-nous ce jour-ci » (v. 15). Or, pour être écoutés, il fallait d'abord ôter les idoles. Nous nous contentons souvent de prononcer devant le Seigneur de belles paroles (Jér. 12 : 6) ; elles restent sans traduction pratique dans notre vie ! C'est un des grands maux de notre temps ; il faut que notre conduite soit en accord avec nos déclarations.
            Ici, « ils ôtèrent du milieu d'eux les dieux étrangers, et servirent l'Eternel » (v. 16a ; voir aussi 1 Sam. 7 : 4). Si un réveil parmi les enfants de Dieu, se produit, il doit être accompagné des fruits qui conviennent à la repentance : une sainteté réelle, un humble dévouement et une consécration sans bruit, mais réelle.
            Dès qu'ils ont abandonné les idoles, Dieu montre l'étendue de ses compassions : « son âme fut en peine de la misère d'Israël » (v. 16b ; Lam. 3 : 31-33). Il se propose de les délivrer par la main de Jephté, car ces fils d'Ammon s'apprêtent à venir leur faire la guerre.
 
 
Chassé par ses frères, mais rappelé par Galaad pour la guerre contre les fils d'Ammon
 
            Jephté, un homme de Galaad, était fort et vaillant. Mais il était le fils d'une prostituée ; il a dû supporter les conséquences de cette tare. Sa condition rappelle un peu celle de Naaman : ce grand chef admiré de l'armée syrienne secrètement rongé par la lèpre (2 Rois 5 : 1). Toutefois Dieu choisit de se servir des choses faibles, méprisables, viles, de celles qui ne sont pas, en sorte qu'aucune chair ne se glorifie devant Lui (1 Cor. 1 : 27-28). 
            Jephté est d'abord chassé de la maison paternelle par ses frères : les circonstances qui entouraient sa naissance leur servent de prétexte (Jug. 11 : 2). Pourtant il deviendra leur libérateur ! Cet « aspect » de la vie de Jephté rappelle un peu à nos coeurs l'accueil reçu par Christ - un bien plus grand que Jephté - parmi les siens (Jean 1 : 12). La vie d'un homme, souvent décevante, peut toutefois présenter un certain intérêt, dans la mesure où elle rappelle quelques « traits » du Seigneur.
            Jephté ne résiste pas, il abandonne ses droits et s'enfuit dans le pays de Tob, à la frontière syrienne. Dieu sait où le trouver pour le ramener sur le devant de la scène. C'est une démarche bien inattendue que celle des « anciens » de Galaad : ils se rendent au pays de Tob. Ils désirent, disent-ils, réparer l'offense faite à Jephté et le prient instamment de devenir leur chef, en vue de conduire leurs combats contre les Ammonites (v. 6). Les juges ne sont jamais présentés comme les chefs de la nation entière. C'est un signe humiliant qui s'accorde avec cette déclaration plusieurs fois répétée : « En ces jours-là, il n'y avait pas de roi en Israël : chacun faisait ce qui était bon à ses yeux » (21 : 25) - d'où un état d'anarchie. En fait, cette nation théocratique aurait dû accepter avec joie de se laisser diriger par Dieu, mais leur coeur s'était éloigné de Lui (1 Sam. 8 : 7).
            Jephté leur rappelle : « N'est-ce pas vous qui m'avez haï et qui m'avez chassé de la maison de mon père ? Et pourquoi venez-vous à moi, maintenant que vous êtes dans la détresse ? » (v. 7). Il se montre réservé : les habitants de Galaad sont-ils vraiment disposés à se ranger sous sa bannière, si l'Eternel livre les fils d'Ammon en sa main ? (v. 9). Les anciens prennent Dieu à témoin de la véracité de leurs promesses - ce qui semble confirmer de leur côté un vrai retour vers le Seigneur. Nous sommes aussi heureux de lire que « Jephté prononça toutes ses paroles devant l'Eternel, à Mitspa » (v. 11). Elles sont donc soumises à l'approbation divine.
 
 
Jephté parmi les héros de la foi
 
            Il serait facile de tenir Jephté pour une personne irascible, exigeante à l'égard de ses frères qui l'ont maltraité, ayant le désir de dominer sur eux. On peut aussi voir en lui un homme « précipité » dans ses paroles (Prov. 29 : 20), avec ce triste résultat : se résigner à immoler sa fille pour respecter son voeu. On peut également penser qu'il s'est montré violent, intraitable avec ses frères de la tribu d'Ephraïm ! Peut-être la courte durée de son service, en tant que juge avant sa mort - six ans seulement - peut-elle être tenue pour le signe d'un échec relatif ?
            Néanmoins le Saint Esprit, dans l'épître aux Hébreux, met Jephté au nombre des héros de la foi. Dans cette liste de quatre juges - les seuls à être cités - il est nommé : « Le temps me manquera si je parle en détail de Gédéon, de Barac, de Samson et de Jephté, de David et Samuel, et des prophètes, qui par la foi soumirent des royaumes, accomplirent la justice, obtinrent ce qui était promis » (Héb. 11 : 32-33).
 
            L'évidence de la foi de Jephté se montre au moins de trois manières :
 
                        - Il s'appuyait sur la Parole de Dieu.
            Il est le seul juge à établir un contact avec l'ennemi, en vue de s'expliquer et éventuellement de rétablir la paix au lieu de recourir au verdict des armes (v. 10), Il rappelle aux fils d'Ammon le récit des voies de Dieu en faveur de son peuple et la grandeur de la bonté de l'Eternel.
            Or Ammon a maintenant envahi ce qui désormais fait partie du pays d'Israël. Alors ce juge examine avec sérieux sur quelles bases reposent les prétentions de ce peuple. Il le fait à la lumière des faits rappelés dans la Parole de Dieu (v. 15-23). Il met en évidence devant l'ennemi tout ce que l'Eternel, le Dieu d'Israël s'est plu à faire en faveur de son peuple. Il dit à Ammon : « Et toi, tu nous en dépossèderais ? » (v. 23).  Ammon était une figure de l'intelligence, toute relative d'ailleurs, dont la chair cherche à se prévaloir. Jephté les envoie - non sans ironie - chercher du secours auprès de leur dieu Kémosh. Ses paroles montrent le peu de cas qu'il fait de cette idole, qu'Israël, hélas, servait peu de temps auparavant ! (v. 24). Il leur rappelle aussi dans quelle incapacité s'était trouvé Balaam, loué à feu d'argent par Moab en vue de maudire Israël (Nom. 22 : 7 ; 23 : 20) et il demande : « Vaux-tu donc mieux que Balak ? » (v. 25).
            On voit surtout sur Qui repose son assurance ; c'est en Dieu seul que nous puisons aussi la force pour résister aux entreprises de Satan et de ses ouvriers. Finalement Jephté déclare : « C'est toi qui me fais du tort en m'attaquant. L'Eternel, le juge (le vrai),jugera aujourd'hui entre les fils d'Israël et les fils d'Ammon » (v. 27). Les ennemis sont réduits au silence, mais ils ne se soumettent pas aux sages paroles de Jephté.
            Sa conduite dans cette affaire devrait être la nôtre pour résister à l'Ennemi. Il veut constamment nous empêcher d'entrer par la foi dans notre héritage en Christ et de le posséder vraiment (1 Pier. 1 : 4 ; 2 Cor. 6 : 10). Il faut que nous répondions aux dards enflammés de Satan, comme le fit le Seigneur au désert de la tentation, en ces termes : « Il est écrit ; il est encore écrit ». Alors Ennemi s'enfuira (Matt. 4 : 4, 10 ; 7, 11).
 
                        - L'Esprit de l'Eternel était sur Jephté (v. 29).
            C'est le troisième juge sur lequel l'Esprit vient demeurer. Avant lui, ce fut le cas avec Othniel et Gédéon ; après lui, avec Samson. Malgré une connaissance certaine du « terrain » où Jephté savait qu'il serait appelé à combattre, il reconnaît son grand besoin de la puissance de Dieu. C'est ainsi seulement que le peuple pourra être sauvé de ses ennemis. La force pour servir se trouve toujours dans l'Esprit de Dieu (Eph. 3 : 16). Jephté reçoit la sagesse, le courage, tous les dons nécessaires pour remporter la victoire
            Il va recruter des volontaires, en passant à travers Manassé et Galaad ; puis il quitte Mitspé pour aller à la rencontre des Ammonites. Dieu est avec lui et les livre en sa main : c'est une très grande défaite pour les ennemis du peuple (v. 32-33). Même, dans un temps de ruine, un « réveil » peut avoir des effets remarquables ! Ne cédons pas à ce défaitisme qui prétend que la puissance de Dieu est « limitée » du fait de notre état misérable (Ag. 1 : 2). Là où la foi brille, même dans une faiblesse extrême, Sa vertu s'accomplit. Il trouve son plaisir à répondre à ceux qui se confient en Lui.
 
                        - Jephté avait une réelle piété envers Dieu.
            De tous les Juges, c'est Jephté qui se montre le plus dévoué pour l'Eternel. Il lui donne Sa place, reconnaît qu'il n'est qu'un instrument dans sa main, et veut accomplir son voeu inconsidéré, si terrible que ce soit ! (v. 30-31, 34-35). On est repris par son esprit de sacrifice, malgré son affreuse douleur, car sa fille était seule, unique. Mais n'était-il pas, par tempérament, jusqu'au boutiste ? Il le montrera dans sa façon de traiter Ephraïm. Sa fille aussi est prête avec soumission à se sacrifier (v. 36-40) ! Il semble que Dieu ait voulu étendre un voile sur cette scène (Deut. 29 : 29). Il faut se rappeler que l'offrande par le feu de ses enfants à Moloch était en abomination pour Dieu, et était très sévèrement punie ! (Lév. 18 : 21 ; 20 : 2). Si un sacrifice était devenu nécessaire pour faire propitiation pour un péché, on ne devait offrir que des sacrifices d'animaux. On évoquera aussi la scène si remarquable de Morija. Dieu arrête lui-même le bras d'Abraham, au moment où il s'apprêtait à immoler son fils, Isaac. Mais le patriarche agissait ici par la foi, sur l'ordre de Dieu (Gen. 22 : 10-12).
            Les voeux étaient expressément autorisés par la Loi (Lév. 27). Il convient de veiller beaucoup plus sur nos paroles ; des promesses faites légèrement peuvent avoir de graves conséquences (Prov. 20 : 25). Dieu peut nous en laisser faire l'expérience douloureuse : Jephté a t-il voulu faire, comme Jacob, un « marché » avec Dieu ?
 
 
La guerre civile parmi le peuple
 
            La plupart des lecteurs se souviennent sans doute que Gédéon avait, par une douce réponse, détourné la fureur de cette tribu d'Ephraïm, toujours orgueilleuse et querelleuse, malgré ses échecs répétés (Jug. 8 : 3 ; Ps. 78 : 9). Cet homme de Dieu avait fait ressortir leur travail, au lieu d'insister sur le sien - ce que l'on fait si facilement. Mais Jephté, malgré sa connaissance de l'Ecriture et sans doute de cette belle attitude de Gédéon, n'a pas su se montrer humble. Les moments douloureux qu'il vient de traverser ont sans doute laissé chez lui quelque amertume. David, après sa chute, n'a plus, non plus, le même comportement (2 Sam. 12 : 31). Toujours est-il que Jephté n'est pas prêt à se montrer patient devant les paroles agressives de ses « frères » arrogants. Ils lui reprochent de ne pas les avoir fait participer à sa campagne victorieuse et le menacent : « Nous brûlerons ta maison sur toi » (12 : 1) !
            La réponse de Jephté fait une grande place au « moi » (v. 2-3) Elle n'est pas de nature à calmer les esprits échauffés, car elle fait ressortir la lâcheté d'Ephraïm. Hélas, les disputes dans nos familles et dans l'Assemblée ont souvent les mêmes causes : l'égoïsme, la jalousie, la susceptibilité, tous ses tristes fruits de notre chair, toujours prêts à se manifester. Notre langue est un petit membre qui allume de grandes forêts (Jac. 3 : 5). Ephraïm met encore de l'huile sur le feu, en déclarant avec mépris : « Vous, Galaad, vous êtes des  fugitifs  d'Ephraïm » - c'est-à-dire une sorte de rebut (v. 4) ! Les hommes de Galaad profondément blessés, se cabrent.
            Jephté ne montre pas ici les caractères que la Parole assigne au surveillant, modèle pour le troupeau. Il n'est pas prêt à enseigner avec douceur, sans céder à la querelle (1 Tim. 3 : 3). Les rodomontades, les provocations d'Ephraïm ont produit un effet désastreux : alors la chair va maintenant, hélas,  répondre à la chair.
            Il s'ensuit que la « guerre civile » se déclare entre frères. Jephté pouvait-il penser un instant qu'il défendait les droits du Seigneur, en s'acharnant contre cette tribu, même si elle semblait être connue pour s'adonner à l'idolâtrie (Ps. 78 :10) ? Dans sa colère, Galaad a, lui aussi, comme Lévi et Siméon, tué « l'homme » (Gen. 49 : 6). En une seule journée, après qu'Ephraïm ait essuyé une défaite, quarante-deux mille hommes de cette tribu passent de vie à trépas, en cherchant à s'enfuir par les gués du Jourdain, dont les Galaadites s'étaient emparés (12 : 5-6).
            Jephté, en participant à de tels agissements, a gâché la fin de sa courte vie. N'oublions toutefois pas le bien qu'il a fait au peuple de Dieu. Ne nous arrêtons pas outre mesure sur ce qui concerne sa fille. Pensons par contre au grand commandement du Seigneur : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous l'un l'autre » (Jean 13 : 34 ; 15 : 12, 17) ; il est répété par l'apôtre Jean (1 Jean 3 : 23 ; 4 : 7, 11, 21). A quelles extrémités Satan peut conduire des frères aveuglés par le sentiment de leur propre importance ! Or « si vous vous mordez et vous dévorez l'un l'autre, prenez garde que vous ne soyez détruits l'un par l'autre » (Gal. 5 : 15). Ayons entre nous un esprit de grâce et de support mutuel.
 
 
                                                                                              Ph. L.   le 21. 07. 10