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Agar, l'Egyptienne
 
GENESE 16 
GENESE 21 
 

            « Qu'on fasse fléchir le droit d'un homme devant la face du Très-haut, qu'on fasse tort à un homme dans sa cause, le Seigneur ne le voit-il point ? » (Lam. 3 : 35-36).
 
 
GENESE 16 :
 
            « Et Saraï, femme d'Abram, ne lui donnait pas d'enfant ; et elle avait une servante égyptienne, et son nom était Agar. Et Saraï dit à Abram : Tu vois que l'Eternel m'a empêchée d'avoir des enfants ; va, je te prie, vers ma servante ; peut-être me bâtirai-je une maison par elle.  Et Abram écouta la voix de Saraï. Et Saraï, femme d'Abram, prit Agar, l'Egyptienne, sa servante, après qu'Abram eut demeuré dix ans au pays de Canaan, et la donna à Abram, son mari, pour femme.
            Et il vint vers Agar et elle conçut ; et elle vit qu'elle avait conçu, et sa maîtresse fut méprisée à ses yeux. Et Saraï dit à Abraham : Le tort qui m'est fait est sur toi : moi, je t'ai donné ma servante dans ton sein, et elle voit qu'elle a conçu, et je suis méprisée à ses yeux. L‘Eternel jugera entre moi et toi ! Et Abram dit à Saraï : Voici, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il sera bon à tes yeux. Et Saraï la maltraita, et elle s'enfuit de devant elle.
            Mais l'Ange de l'Eternel la trouva près d'une fontaine d'eau dans le désert, près de la fontaine qui est sur le chemin de Shur. Et il dit : Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu et où vas-tu ? Et elle dit : Je m'enfuis de devant Saraï, ma maîtresse. Et l'Ange de l'Eternel lui dit : Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi sous sa main. Et l'Ange de l'Eternel lui dit : Je multiplierai beaucoup ta semence, et elle ne pourra se nombrer à cause de sa multitude. Et l'Ange de l'Eternel lui dit : Voici, tu es enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu appelleras son nom Ismaël ("El" a entendu), car l'Eternel a entendu ton affliction. Et lui, sera un âne sauvage ; et sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera à la vue de tous ses frères. Et elle appela le nom de l'Eternel qui lui avait parlé : Tu es le Dieu qui te révèles ; car elle dit : N'ai-je pas aussi vu ici, après qu'il s'est révélé ? C'est pourquoi on a appelé le puits : Beër-Lakhaï-roï (puits du Vivant qui se révèle) ; voici il est entre Kadès et Béred.
            Et Agar enfanta un fils à Abram ; et Abram appela le nom de son fils, qu'Agar enfanta, Ismaël. Et Abram était âgé de quatre-vingt six ans, lorsque Agar enfanta Ismaël à Abram » (Gen. 16 : 1-16).
 
 
 
                        Défaillance d'Abram
 
            Il paraissait inconcevable à Abram, encore peu de temps auparavant, qu'un serviteur devienne son héritier (Gen. 15 : 2). L'Eternel lui avait dit : « Celui-ci ne sera pas ton héritier, mais celui qui sortira de tes entrailles ». Puis il avait invité le patriarche à compter les étoiles - s'il en était capable - lui disant : « Ainsi sera ta semence » (v. 5). « Abram crut Dieu, et cela lui fut compté à justice » (Rom. 4 : 3). Il s'était emparé de la promesse. Il avait donné gloire à Dieu, pleinement persuadé que ce qu'Il a promis, Il est puissant pour l'accomplir ! (Rom. 4 : 21).
            Mais bientôt une nouvelle défaillance se produit dans la vie d'Abram, comme c'est si souvent le cas dans la nôtre. Au lieu d'attendre avec patience le fils annoncé (Es. 28 : 16), il écoute Saraï sa femme. Comment cet homme de foi peut-il imaginer aider Dieu à accomplir sa promesse ?
             Saraï souffre de ne pas avoir d'enfant, mais on ne la voit pas en prière à ce sujet, comme d'autres. « Dieu m'a empêchée d'avoir des enfants » (Gen. 16 : 2), dit-elle. Elle l'accuse, elle pense qu'Il est contre elle ! Elle ne supporte pas d'être mise de côté. Alors, elle espère se bâtir une maison par le moyen de sa servante : « peut-être me bâtirai-je une maison par elle ».
            Tout ceci nous invite à veiller sur nos propres coeurs : ils ressemblent si facilement à celui de Saraï ! Satan est un ennemi patient, il sait attendre son heure. Si nous le laissons occuper une place, si limitée soit-elle dans nos pensées, tôt ou tard il nous fera trébucher.
 
            Abram accepte le plan de sa femme : Agar, la servante, probablement ramenée d'Egypte, figure de ce monde, va devenir la mère d'Ismaël. Bientôt le trouble s'installe et pour longtemps dans ce foyer. La servante enceinte méprise sa maîtresse à cause de sa stérilité et de son âge déjà avancé. Elle devient hautaine et méprisante (Prov. 30 : 23). Saraï, emportée par la jalousie, porte des accusations injustes, en particulier contre son mari. Elle a pourtant tout organisé elle-même.
            Abram, chef responsable sur sa maison, a manqué de fermeté avec son épouse, devenue querelleuse (Prov. 21 : 9). L'Ecriture compare un tel état à une gouttière continuelle (Prov. 27 : 16). Cherchant à vivre en paix, avec une certaine lâcheté, Abram dit à Saraï : « Voici, ta servante est entre tes mains, fais-lui comme il sera bon à tes yeux » (v.6). Alors Saraï maltraite Agar qui s'enfuit, désespérée.
            Ne jetons pas trop vite la pierre. Nous savons par expérience que des scènes peu édifiantes ont lieu trop souvent dans nos maisons chrétiennes ! Il y a parfois dans nos foyers des « servantes », pour lesquelles nous avons peut-être simplement éprouvé au départ un sentiment de pitié. Leur présence est foncièrement inopportune et menace l'équilibre normal d'un foyer. Elles n'ont pas leur place et doivent être « chassées ».
 
 
                        Agar au désert et le Dieu de miséricorde
 
            Agar erre dans le désert, totalement démunie, sans vivres et sans défense. Mais l'Eternel, miséricordieux et faisant grâce, va s'occuper de cette pauvre servante. Il désire aussi prendre soin de nous dans le désert de ce monde.
            L'Ange de l'Eternel la trouve près d'une fontaine d'eau, sur le chemin qui s'éloigne vers Shur (Gen. 25 : 12-18), vers l'Egypte. Il parle directement à sa conscience, en la nommant : « Agar, servante de Saraï, d'où viens-tu,  et où vas–tu ? » (Gen. 16 : 8). Rien n'échappe à Sa lumière. Ces questions capitales posées à cette femme, Dieu les pose encore aujourd'hui à tous, à chacun de nos lecteurs. Il nous connaît par nom, et Il sait dans quelle situation exacte nous nous trouvons.
            Avec franchise, Agar confesse qu'elle s'est enfuie. L'Ange (une figure de Christ) lui dit : « Retourne vers la maison de ta maîtresse, humilie-toi sous sa main » (v. 9 ; 1 Pier. 2 : 18). L'humiliation personnelle, la confession de nos fautes est la première démarche nécessaire. Le Seigneur l'attend quand Il désire se faire connaître à une âme.
            L'Ange annonce à Agar : « Je multiplierai beaucoup ta semence, et elle ne pourra se nombrer à cause de sa multitude » (v. 10). Elle va avoir un fils. L'Eternel a entendu son affliction. Ses compassions restent imprimées dans le nom de cet enfant. Ismaël signifie « Dieu a entendu ». Il deviendra une nation respectée, indomptable, mais il semble bien que sa lignée ait produit peu de fruit pour Dieu ?
            Agar est transformée par cette rencontre : « Tu es le Dieu qui te révèles – ou : qui me voit », dit-elle (v.13). Chacun a-t-il eu ce contact décisif ? Dieu se révèle dans sa miséricorde et dans sa grâce. Il est disposé à bénir celui qui se tourne résolument vers Lui. C'est en Christ que Dieu se fait connaître. Ce puits de Lakhaï-roï évoque l'eau vive de la grâce (Jean 4 : 14).
 
             Agar obéit : se soumettre est son devoir. Elle retourne chez Saraï. C'est une démarche difficile. Elle enfante un fils à Abram, qui est alors âgé de 86 ans. Son père lui donne, selon la parole de l'Eternel, le nom d'Ismaël.
            Abraham et Sara devront vivre de longues années avec Agar, le témoin gênant mais irrécusable de leur incrédulité et de leurs erreurs.
 
 
 
 
GENESE 21 :
 
            « Et Sara conçut, et enfanta à Abraham un fils dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé…
            Et  l'enfant grandit, et fut sevré ; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. Et Sara vit rire le fils d'Agar, l‘Egyptienne, qu'elle avait enfanté à Abraham ; et elle dit à Abraham : Chasse cette servante et son fils ; car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. Et cela fut très mauvais aux yeux d'Abraham, à cause de son fils. Et Dieu dit à Abraham : Que cela ne soit pas mauvais à tes yeux, à cause de l'enfant, et à cause de ta servante. Dans tout ce que Sara t'a dit, écoute sa voix ; car en Isaac te sera appelé une semence. Et je ferai aussi devenir une nation le fils de la servante, car il est ta semence. Et Abraham se leva de bon matin, et il prit du pain et une outre d'eau et les donna à Agar, les mettant sur son épaule, et il lui donna l'enfant et la renvoya. Et elle s'en alla, et erra dans le désert de Beër-Shéba. Et l'eau de l'outre étant épuisée, elle jeta l'enfant sous un des arbrisseaux, et s'en alla et s'assit vis-à-vis, à une portée d'arc ; car elle disait : Que je ne voie pas mourir l'enfant. Et elle s'assit vis-à-vis, et elle éleva sa voix et pleura. Et Dieu entendit la voix de l'enfant, et l'Ange de Dieu appela des cieux Agar, et lui dit : Qu'as-tu, Agar ? Ne crains point, car Dieu a entendu la voix de l'enfant, là où il est. Lève-toi, relève l'enfant et prends-le de ta main ; car je le ferai devenir une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d'eau ; et elle alla et remplit d'eau l'outre, et fit boire l'enfant. Et Dieu fut avec l'enfant, et il grandit, et habita dans le désert et devint tireur d'arc. Et il habita dans le désert de Paran ; et sa mère lui prit une femme du pays d'Egypte » (Gen. 21 : 2, 8-21).
 
 
 
                        La naissance d'Isaac
 
            Quatorze années plus tard seulement, Isaac va naître, au temps fixé (Gen. 18 : 14). Il est une figure de Christ sous le double caractère de fils et d'héritier (Gal. 4 : 4). Sa mère, Sara, est libérée de ses tourments et elle manifeste une joie sincère. Un grand festin a lieu dans la maison d'Abraham, quand Isaac est sevré. C'est au cours de ce repas qu'Ismaël fait résonner un rire moqueur et méprisant à l'égard d'Isaac, le don de Dieu. Agar, dans son orgueil blessé, n'a-t-elle pas incité son fils à montrer du mépris et de l'envie à l'égard d'Isaac ? Le péché crée toujours une séparation. Il conduit du lieu de la bénédiction au désert de la tristesse et de la misère.
            En effet, le rire d'Ismaël était bien différent de celui d'Abraham et de Sara. Ismaël est une figure de l'homme « selon la chair », qui ne peut rien comprendre aux conseils de Dieu accomplis en Christ. Ce fils de la servante représente l'homme dans la servitude « sous la loi », n'ayant aucun droit aux promesses ni à l'héritage.
            Où trouver aujourd'hui ceux qui affichent de telles prétentions ? Là où l'on s'appuie sur l'homme naturel, en lui reconnaissant des droits et des privilèges. Des efforts continuels, mais vains, ont lieu pour l'améliorer. Le monde religieux s'emploie aussi constamment à cultiver de tels efforts. Il rencontre, ce faisant, un large écho favorable dans les coeurs. Mais si quelqu'un prêche, par contre, selon l'enseignement clair de l'Ecriture, que l'homme dans la chair reste incorrigible et que toute la place doit être laissée à Christ seul et à l'homme né de nouveau pour satisfaire au bon plaisir de Dieu, alors le monde religieux s'émeut ; il conteste et peut devenir persécuteur (Gal. 4 : 29).
 
 
                        Le renvoi d'Ismaël et de sa mère
 
            Sara ne supporte pas la moquerie d'Ismaël. Elle dit à Abraham : « Chasse la servante et son fils ; car le fils de la servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac ». Ce qu'elle fait paraît dur, mais reçoit l'approbation divine. Or, « cela fut très mauvais aux yeux d'Abraham, à cause de son fils » (Gen. 21 : 10-11). N'avait-il pas dit à Dieu, quelques années auparavant : « Oh, qu'Ismaël vive devant toi ! » (Gen. 17 : 18) ? Il s'était attaché à cet enfant et, à ce moment-là, se montrait incrédule au sujet de la naissance annoncée d'Isaac. A vue humaine, elle paraissait de plus en plus impossible ! Alors Abraham estimait raisonnable de voir en Ismaël son héritier. Il l'avait d'ailleurs circoncis, âgé de treize ans, en même temps que lui-même et que tous les hommes de sa maison (Gen. 17 : 26-27).
            Mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, ni ses voies les nôtres (Es. 55 : 8).
            Dieu dit à Abraham : « Que cela ne soit pas mauvais à tes yeux à cause de l'enfant, et à cause de la servante » (v. 12). Dieu connaît nos coeurs. Agar, depuis quatorze ans, suite à la faute de Sara, vivait dans une relation intime avec Abraham.
            L'Eternel invite son serviteur à écouter dans cette affaire la voix de sa femme. Il fallait qu'il soit clair que c'était en Isaac seul qu'une semence selon Dieu serait donnée à Abraham. Son espérance devait reposer uniquement sur ce que Dieu lui avait donné, en lui confiant Isaac. En figure, Christ seul possède l'héritage.
 
 
                        La détresse d'Agar et la fidélité de Dieu
 
            La scène est émouvante et douloureuse. Admirons l'obéissance chez Abraham ;  elle culminera au chapitre 22, quand Dieu lui demandera d'offrir Isaac, le seul dépositaire de toutes les promesses.
            Levé de bon matin, comme à l'accoutumé, Abraham donne du pain et une outre d'eau à Agar et Ismaël et les renvoie dans le désert. Agar ne s'enfuit plus, elle est chassée. Elle n'est pas seule, son enfant l'accompagne. Qui était plus heureuse qu'elle, quand, dans la maison d'Abraham, elle prenait soin de son enfant ? Prise au dépourvu, se souvenant certainement de son passé, de sa première terrible expérience dans ce lieu désolé, elle erre dans le désert de Beër-Shéba. Après avoir rapidement épuisé leurs maigres réserves d'eau, expression des ressources humaines, ils sont sur le point de mourir de soif.
            Il y a plusieurs « outres » chéries par les hommes : citons par exemple les vains plaisirs de ce monde, la recherche de la gloire ou de la popularité. La science tant prônée aujourd'hui et même diverses religions peuvent aussi accaparer notre coeur. Or, tôt ou tard, ces outres s'épuisent et l'âme soupire après une eau limpide et abondante.
            Agar, exténuée, jette l'enfant, objet de ses plus tendres affections, sous un des arbrisseaux. Elle s'assied à portée d'arc, pour ne pas le voir mourir. Ses plus ardents espoirs sont anéantis (v. 15-16 ; Job 17 : 11) ! Ses pleurs se joignent aux cris désespérés de son enfant. Dieu entend la voix d'Ismaël et l'Ange de Dieu appelle des cieux Agar : « Qu'as-tu ? » (v. 17a). Il s'intéresse avec une divine sympathie aux motifs de sa souffrance ; c'est le sens de cette interrogation.
            Jésus, qui allait de lieu en lieu faisant du bien, se montre souvent ému de compassion. Il commande qu'on lui amène un aveugle qui crie : « Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! ». Il l'interroge avec amour : « Que veux-tu que je fasse ? » (Luc 18 : 35-41). « Seigneur ! Tout mon désir est devant toi, et mon gémissement ne t'est point caché » (Ps. 38 : 9).
            L'Ange répond à l'attente d'Agar : « Ne crains pas, car Dieu a entendu la voix de l'enfant il est » (v.17b ; Es. 50 : 4 ; 65 : 24). Une fois encore, Il intervient quand il n'y a plus de force (Deut. 32 : 36 ; Ps. 38 : 10 ; Rom. 5 : 6). Quand tout vient à manquer, Il nous reste lui-même !
            Agar reçoit des instructions : elle doit se lever, prendre l'enfant par la main. Dieu répète ses promesses à son sujet : Ismaël, du fait de sa relation avec Abraham, deviendra une grande nation. Dieu ouvre les yeux d'Agar et voici, à proximité, se trouve un puits d'eau ; c'est tout autre chose qu'une outre ! (v.19 ; Ps. 119 : 18). Dieu lui apporte, une fois encore, son secours, au moment opportun (Ps 107 : 4-6).
            Nos yeux ne restent-ils pas souvent fermés aux richesses insondables du Christ ? Nous ne savons pas voir le puits qui est pourtant à notre portée. Si telle est notre infirmité, supplions le Seigneur. Il nous ouvrira l'intelligence et les yeux (Luc 24 : 31-32) et nous pourrons puiser abondamment à la source divine, pour répondre aux besoins profonds de notre âme (Cant. 5 : 1). « Elle vit un puits d'eau ; et elle alla, et remplit d'eau son outre et fit boire l'enfant (v. 19). Elle n'était pas en mesure de creuser un puits, mais elle pouvait prendre l'eau qui lui était librement offerte (Apoc. 22 : 17). Quelle terrible responsabilité d'avoir les yeux ouverts et de refuser la bénédiction offerte! Agar peut réaliser quel était son aveuglement et quelle était la bonté de Dieu. « L'Eternel fut avec l'enfant, et il grandit, et il habita dans le désert et devint un tireur d'arc (v. 20).
 
            Avec Agar, poursuivons ce chemin trop long pour nous, dans le désert de ce monde, fortifiés par les ressources de sa grâce (1 Rois 19 : 7). Il intervient souvent quand nous avons perdu tout espoir dans les ressources humaines, pour nous et pour nos enfants. Ecoutons Sa voix nous dire : « Homme de petite foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matt. 14 : 31). 
 
                                                                                              Ph L 22. 01. 08
 
 
 
            Dans le désert où je poursuis ma route vers le pays que je dois habiter,
            Que nul ennui, nul travail ne me coûte, car c'est des cieux que je dois hériter.
 
            O mon Rocher ! L'eau pure de ta grâce coule vers moi pour me désaltérer ;
            De ton Esprit que la sainte efficace garde mon coeur de jamais murmurer.