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AVEC JESUS SUR LE CHEMIN MONTANT A JERUSALEM
 

En redescendant de la montagne (Luc 9 : 37-50) 
Un chemin douloureux qui monte au Calvaire (Luc 9 : 51)
Un exemple pour ceux qui désirent suivre le Seigneur (Luc 9 : 52-62)
 

            « Et il arriva, comme les jours de son élévation au ciel (l'Assomption) s'accomplissaient, qu'Il dressa sa face résolument pour aller à Jérusalem » (Luc 9 : 51).
 
 
            Citons tout d'abord quelques autres versets de l'évangile de Luc évoquant des étapes sur ce chemin du Seigneur vers la croix, avant de considérer de façon plus particulière les enseignements contenus dans la fin du chapitre 9 (versets 28-62) :
                        - Ses disciples « entrèrent dans un village de Samaritains pour lui préparer un logis ; et ils ne le reçurent point, parce que sa face était tournée vers Jérusalem » (Luc 9 : 52-53).
                        - « Et il allait par les villes et par les villages, enseignant et poursuivant son chemin vers Jérusalem » (Luc 13 : 22).
                        - « Et il arriva qu'en allant à Jérusalem, il traversait la Samarie et la Galilée » (Luc 17 : 11).
                        - « Et prenant à lui les douze, il leur dit : Voici, nous montons à Jérusalem et toutes les choses qui sont écrites par les prophètes touchant le Fils de l'homme seront accomplies ; car il sera livré aux nations ; on se moquera de lui, et on l'injuriera, et on crachera contre lui ; et après qu'ils l'auront fouetté, ils le mettront à mort ; et le troisième jour il ressuscitera... Ils ne comprirent rien de ces choses » (Luc 18 : 31-34).
                        - « Et comme ils entendaient ces choses, il ajouta et leur dit une parabole, parce qu'ils étaient près Jérusalem, et qu'ils pensaient que le royaume de Dieu allait immédiatement paraître » (Luc 19 : 11).
                        - « Et ayant dit ces choses, il allait devant eux, montant à Jérusalem » (Luc 19 : 28).
 
 
 
En redescendant de la montagne (Luc 9 : 37-50)
 
            Moïse et Elie vont retourner au ciel, après avoir parlé avec Lui de sa mort – ou plutôt de son départ (Luc 9 : 30-31). Rien n'empêchait le Seigneur de remonter directement vers le Père, depuis cette montagne de la transfiguration, où trois disciples (Pierre, Jean et Jacques) avaient contemplé sa majesté, pendant qu'Il priait (Luc 9 : 29). Toutes les grandes révélations de Dieu ont lieu en réponse à la prière. Ce fut dans un moment de communion intime avec le Dieu qui est lumière qu'un reflet de sa gloire éternelle resplendit sur son Fils bien-aimé (comparer avec Luc 3 : 21 et 6 : 16).
            Son attente, « la joie qui était devant lui », était ce moment où, après avoir tant souffert et tout surmonté, Il serait « assis à la droite du trône de Dieu » (Héb. 12 : 2).
            Rien, ni personne, n'aurait pu s'opposer à Son départ. Plus tard, Il dira aux disciples : « Si vous m'aviez aimé, vous vous seriez réjouis de ce que je m'en vais au Père » (Jean 14 : 28). Leur amour pour Lui devrait leur faire sentir son élévation auprès du Père comme un sujet de joie. Ils prendraient ainsi part à sa joie de quitter ce monde où le péché et la souffrance règnent (Luc 9 : 41), pour retourner auprès du Père et partager sa félicité et sa gloire.
            Ici le Seigneur a devant Lui la croix, sa honte et ses douleurs. Il dira plus loin : « J'ai à être baptisé d'un baptême ; et combien suis-je à l'étroit jusqu'à ce qu'il soit accompli » (Luc 12 : 50). Il l'avait accepté de la main du Père dans son immense amour. Il désignait par ce terme de « baptême » ses souffrances et sa mort dans lesquelles Il serait plongé. D'où la crainte et l'effroi que Lui inspirait la perspective de ses inévitables souffrances. Il était venu sur cette terre avec la ferme décision dans Son coeur de régler la question du péché à la gloire de Dieu.
            Aussi le Seigneur redescend-il de la montagne et, dans sa grâce parfaite, tourne résolument sa face vers Jérusalem. Il savait parfaitement à l'avance tout ce qui l'y attendait (Jean 18 : 4). C'est là qu'Il serait crucifié : les habitants de cette ville allaient ajouter ce terrible forfait à leurs nombreux péchés.
 
 
            Parvenu dans la vallée, Jésus se trouve en présence d'un enfant, possédé par un démon particulièrement violent. Le père lui dit : « Maître, je te supplie, jette les yeux sur mon fils, car il est mon unique » (Luc 9 : 38). Le Fils unique de Dieu a quitté la gloire déployée sur la montagne de la transfiguration pour rencontrer dans la vallée de ce monde ce fils unique qui se trouvait sous l'empire d'un esprit démoniaque. Cette scène apparaît comme un résumé de son ministère d'amour ! Jésus tance l'esprit immonde, guéri l'enfant et le rend à son père. De tels miracles sont semés sur la route de Celui qui s'abaissait lui-même jusqu'à la mort, et à la mort de la Croix (Phil. 2 : 8).
 
            Or, au moment même où, dans sa grâce condescendante, Il avance vers la croix, il s'élève une question parmi ses disciples : savoir lequel parmi eux serait le plus grand (Luc 9 : 46-48). Ils sont fiers de leur succès auprès des foules, ils oublient leurs échecs (Luc 9 : 40). Quel aperçu des convoitises cachées dans notre coeur mais que Jésus connaît parfaitement ! (Luc 9 : 47).     
            L'homme n'est rien (Gal. 6 : 3) ; il cherche pourtant toujours à dominer, tandis que Celui en qui la plénitude de Dieu habitait corporellement (Col. 2 : 9) a pris la dernière place. Il est devenu volontairement le Serviteur de tous. Que cette pensée d'extrême humilité, qui habitait dans le Christ Jésus, se forme aussi dans nos coeurs ! (Phil. 2 : 5).
 
 
 
Un chemin douloureux qui monte au Calvaire (Luc 9 : 51)
 
            Son ministère en Galilée est terminé, la vie de perfection de Jésus approche désormais de son terme : il reste environ six mois avant la Croix. Le temps est venu pour Lui de passer de ce monde au Père, d'être reçu en Haut (Jean 13 : 1). Avec une résolution irrévocable, ayant « dressé sa face comme un caillou » (Es. 50 : 7), Il se dirige vers le lieu de la crucifixion.  « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses et qu'il entrât dans sa gloire ? » (Luc 24 : 26). Après la mort qu'Il allait accomplir à Jérusalem (Luc 9 : 31), sa résurrection triomphante et son élévation dans le ciel suivront (Luc 24 : 51).
 
            Plusieurs voyages ont lieu dans cet Evangile, soit pour se rendre à Jérusalem, soit pour la quitter. Jésus y est déjà allé dans sa petite enfance, avec Marie et Joseph, pour être présenté au Seigneur, selon la loi de Moïse (Luc 2 : 22-24). Il y retourne avec eux dans sa jeunesse (à 12 ans), au moment de la Pâque (Luc 2 : 42). Parvenu à l'âge adulte, Il s'y rend lui-même encore : « Il faut que je marche aujourd'hui, et demain et le jour suivant car il ne se peut qu'un prophète périsse hors de Jérusalem » (Luc 13 : 33). Les hommes cherchaient à l'épouvanter en lui disant qu'Hérode voulait le tuer. Les disciples eux-mêmes estimaient que c'était trop dangereux de s'y rendre (Jean 11: 8, 16).
            « Jérusalem, Jérusalem, la ville qui tue les prophètes et qui lapide ceux qui lui sont envoyés, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule sa couvée, et vous ne l'avez pas voulu ! (Luc 13 : 33-34). Ainsi parle le Sauveur ; parvenu à proximité de Jérusalem, il pleure sur la ville : « Si tu eusses connu, toi aussi, au moins en ta tienne journée, les choses qui tiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux » (Luc 19 : 40-42). C'était encore le temps de Sa visitation en grâce ; la dernière occasion pour le peuple et ses chefs de se jeter aux pieds de Jésus. Au lieu de cela, quelle hostilité ! Le rejet du Messie est complet : de toutes parts s'élèvent des clameurs pour réclamer Sa mort !
            Alors, plusieurs dizaines d'années à l'avance, le Seigneur annonce que la ville va être environnée d'armées et entièrement dévastée après un terrible siège ; la plupart de ses nombreux habitants seront tués. A la suite de ses crimes, de cet égarement devenu continuel (Jér. 8 : 5), Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations (Luc 21 : 20-24).
            Mais, si maintenant la Maison est abandonnée, Jésus discerne aussi, dans un avenir encore plus lointain, que les habitants repentants de cette même ville seront enfin disposés à L'accueillir et à Le reconnaître comme leur Roi. Ils regarderont vers Celui qu'ils ont percé (Zach. 12 : 10). Ils diront : « Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur » : cri d'amour et d'adoration dans la bouche de ceux qui ont cru (Luc 13 : 35 ; Ps. 118 : 26). L'Ancien Testament a beaucoup à dire au sujet de la gloire future de cette cité (lire, par exemple, les Psaumes 122 et 128 : 5 ; Es. 65 : 18).
            Sans doute Jésus pensait-il, en poursuivant sa montée vers Jérusalem, où « Dieu avait mis la mémoire de son Nom » (Ex. 20 : 24), à une autre cité – céleste, figure de l'épouse de Christ ?
            Après Sa mort à Jérusalem, le peuple terrestre et le peuple céleste seront l'un et l'autre bénis pour l'éternité. Il est remarquable que l'Ecriture présente la Jérusalem terrestre et la Jérusalem céleste comme des épouses. Dans Esaïe 62 : 1-5, le Seigneur se réjouit sur Jérusalem : « De la joie que le fiancé a de sa fiancée, ton Dieu se réjouira de toi ». Il en va de même dans le Nouveau Testament, où la nouvelle Jérusalem est appelée l'épouse de l'Agneau : « Viens ici, je te montrerai l'épouse, la femme de l'Agneau... et il me montra la sainte cité, Jérusalem, descendant du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu » (Apoc. 21 : 9-10).
            En allant à la croix, le Seigneur avait devant lui plusieurs sujets de joie (Héb. 12 : 2) : en particulier celui d'avoir une épouse céleste (l'Eglise) et une épouse terrestre (e peuple d'Israël).
 
 
 
Un exemple pour ceux qui désirent suivre le Seigneur (Luc 9 : 52-62)
 
            La perfection de la marche du Seigneur doit nous servir de modèle ; les versets 52 à 62 sont des exemples de ce que ses disciples doivent - ou ne doivent pas – faire !
 
            Sommes-nous toujours animés du même esprit que Jésus ? Quoique rejeté, sans la moindre impatience Il continue dans sa grâce à répondre sans se lasser aux besoins de ceux qui l'entourent. Jacques et Jean, surnommés les fils du tonnerre (Marc 3 : 17), voudraient être autorisés par le Seigneur à faire descendre le feu du ciel, comme Elie (2 Rois 1 : 10-12), pour consumer ces Samaritains qui refusent de Le recevoir « parce que sa face était tournée vers Jérusalem ». Aussitôt, Jésus les censure : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animés ! » (Luc 9 : 52-56). Ce n'était pas encore le jour du jugement, mais celui où la grâce régnait par la justice (Rom. 5 : 21). Jésus allait à Jérusalem où Il allait s'offrir volontairement et connaître le jugement à la place des coupables. 
            Le serviteur du Seigneur ne doit pas contester, il doit être doux avec tous, prêt à enseigner, patient comme son Maître, humble et débonnaire (Matt. 11 : 29 ; 2 Tim. 2 : 24). Le temps de la patience de Dieu dure encore.
            Du fait de ce refus, le Seigneur poursuivra ses activités missionnaires dans la Galilée méridionale, aux confins de la Samarie et en Pérée. Luc est le seul évangéliste qui rend témoignage de cette période, jusqu'au verset 15 du chapitre 18 ; son récit rejoint alors celui de Matthieu et Marc pour raconter l'arrivée de Jésus à Jérusalem. 
 
            Trois types de personnes dans ces versets déclarent vouloir suivre le Seigneur (Luc 9 : 57-62).
            C'est d'abord un certain homme qui lui dit : « Je te suivrai où que tu ailles » (v. 57). Il montre, comme Pierre (Luc 22 : 33), beaucoup de confiance en lui-même. Le Seigneur lui explique ce qu'un tel chemin implique : est-il prêt à quitter son foyer, les siens, à ne plus rechercher ses aises ? En effet, « Le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête » (v. 57-58).
            Sur la terre, c'est le temps du service, souvent difficile. Notre chair, notre propre volonté n'y trouvent aucune satisfaction ; toutefois il reste un repos sabbatique dans la gloire future pour le peuple de Dieu (Héb. 4 : 9).
            D'ailleurs, en Le suivant, on reçoit déjà de grandes bénédictions. Le Seigneur promet à ses disciples: « Quiconque aura quitté maison ou frères ou soeurs ou père ou mère ou femme ou enfants ou champs, pour l'amour de mon nom, en recevra cent fois autant et héritera de la vie éternelle » (Matt. 19 : 27-29). Un chrétien fidèle n'a pas toujours des moments faciles, mais il connaît des moments de joie précieuse et il sait qu'une récompense l'attend (Matt. 25 : 21, 23).
 
            Les autres personnes qui paraissent également disposées à Le suivre, disent, en fait, toutes les deux : « Moi d'abord » ! C'est une disposition fâcheuse. Pour suivre vraiment le Seigneur, il faut accepter que ce soit « Lui d'abord ». Il me conduit, et je Le suis.
            L'un d'entre elles, appelée par Jésus à le suivre, demande : « Seigneur, permets-moi d'aller premièrement ensevelir mon père » (Luc 9 : 59). C'est très légitime pense-t-on, mais nous ne sommes pas du tout certains que le père venait de mourir. C'était probablement chez cet homme comme autrefois pour Abraham ; celui-ci, appelé par le « Dieu de gloire » à tout quitter pour le suivre, ne se dirigera vraiment « au pays que je te montrerai » qu'après la mort de son père, des années après (Gen 11 : 32 ; 12 : 1 ; Act. 7 : 2-4).
            Cet homme est prêt à suivre le Seigneur qui l'a appelé, mais seulement après la mort et l'ensevelissement de son père. Un changement dans sa vie qui interviendra, peut-être, dans plusieurs années… autant dire sans doute jamais ! Les liens qui nous unissent à Christ doivent être autrement forts pour l'emporter décidément sur les attaches familiales !
            L'Ecriture enseigne qu'un croyant ne doit pas laisser son « vieil homme » agir. Il a été crucifié avec Christ. Nous avons été libérés de notre moi par la croix de Christ. Désormais, il devient possible de Le servir en toute liberté. « Laisse les morts ensevelir les morts » (v. 60), ajoute le Seigneur. Le monde s'occupe d'ensevelir les morts, mais la responsabilité des croyants est plus importante : ils doivent aider des « morts » à revenir à la vie – la vie éternelle (Luc 15 : 32). Après notre conversion, Dieu nous laisse ici-bas pour venir en aide à ceux qui sont « morts dans leurs fautes et leurs péchés » (Eph. 2 : 1). Il faut qu'ils viennent à Christ pour recevoir la vie éternelle : Lui seul peut la communiquer.
            Même la loi exemptait le souverain sacrificateur et les nazaréens des obligations envers les morts, fût-ce pour un père ou une mère (Lév. 21 : 11 ; Nom. 6 : 6-7). Les cérémonies funèbres, en raison de la souillure, duraient sept jours. Si ce père venait effectivement de mourir, le Seigneur serait déjà bien loin quand elles seraient terminées. 
            L'affaire du Roi est pressante (1 Sam. 21 : 8) : ni la famille, ni les intérêts égoïstes ne doivent empêcher de Le suivre, sinon notre vie sera inutile pour Lui.
 
            La troisième personne promet : « Je te suivrai, Seigneur ». Mais aussitôt il demande, très respectueusement d'ailleurs, un délai : « Permets-moi de prendre premièrement congé de ceux qui sont dans ma maison » (v. 61). Son coeur est partagé : il n'est pas prêt à renoncer aux liens familiaux. On se souvient comment le serviteur d'Abraham a su résister aux pressions familiales, afin de reprendre un voyage que l'Eternel avait fait prospérer (Gen. 24 : 55-56).
            Le Seigneur lui répond : « Nul qui a mis la main à la charrue et qui regarde en arrière, n'est propre pour le royaume de Dieu » (v. 62). Il ne faut pas, en entendant Son appel, demander un délai ni manifester des regrets (1 Rois 19 : 19-20). On voit bien chez Simon et André combien leur attitude a été différente : « Aussitôt, ayant quitté leurs filets, ils Le suivirent » (Marc 1 : 18).
            Quand on veut tracer un sillon droit, il faut toujours regarder devant soi, vers le but. Dès que l'on jette des regards en arrière, le tracé du sillon devient irrégulier, la charrue s'infléchit à droite ou à gauche : on ne fait rien de bon. Si le croyant se laisse distraire, attiré par son environnement, par ce qui peut scintiller à côté du sentier, tout son témoignage peut être rapidement terni. Paul précise, pour expliquer sa conduite univoque : « Oubliant les choses qui sont derrière et tendant avec effort vers celles qui sont devant, je cours droit au but pour le prix de l'appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus » (Phil. 3 : 14).
            Le croyant est appelé « le sel de la terre » (Matt. 5 : 13). Si le sel a perdu sa saveur, avec quoi salera-t-on ? Les affections de la femme de Lot étaient restées à Sodome. Elle quittait la ville à grand regret. Si elle avait été décidée à regarder en avant, elle aurait eu le caractère du « sel », et l'aurait montré malgré la corruption environnante. Elle regarde en arrière, et devient une statue de sel, à la porte de la ville (Gen. 19 : 26). Avertissement solennel adressé aux croyants des temps de la fin (Luc 17 : 32). Ne sommes pas toujours en danger de tourner vers ce monde d'autres regards que ceux du voyageur ? Il y a dans la vie de tout homme, en présence de l'enseignement de l'évangile, des moments décisifs qu'il faut saisir sous peine de tout perdre (Matt. 10 : 38-39).
            Dans la vie d'un serviteur de Christ, il ne doit pas y avoir de place pour un repos inutile (Prov. 6 : 10), ni pour une disposition à fléchir devant des obstacles (qui sont généralement dans le coeur !), et encore moins pour des regrets. Trop de regards en arrière peuvent conduire, hélas, à une désertion humiliante (Act. 13 : 13). 
 
 
 
            Le Seigneur savait parfaitement ce qui l'attendait à la fin du chemin, pour que les Ecritures soient accomplies (Jean 3 : 14 ; 12 : 34). Mais rien n'a pu Le détourner du sentier qu'Il avait accepté de suivre, ni faire obstacle au travail de Sa grâce. Alors qu'il en faut si peu pour nous retarder ou même nous arrêter !
            Suivons-Le avec persévérance dans le chemin du témoignage, jusqu'au moment où nous serons enlevés au ciel, à Sa venue ! 
 
 
                                                                      Ph. L    26. 12. 07
 
 
 
                        Le Fils de l'Homme est en chemin, Il marche solitaire
                        Portant pour tout le genre humain sa Croix jusqu'au Calvaire
 
                        Suivons-Le tous, animés d'un saint zèle ;
                        N'arrêtons pas nos coeurs en ces bas lieux ;
                        Ce Dieu Sauveur, lui-même, nous appelle,
                        Et nos vrais biens sont cachés dans les cieux.