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Jésus passait…  (Luc 18 : 37)
 
 
            A travers les évangiles, nous voyons le Seigneur Jésus dans bien des attitudes différentes.
            Il marchait le long de la mer, et deux pêcheurs, puis deux autres, sont appelés et le suivent. Il parcourait tout le pays, enseignant, prêchant, guérissant.
            Il entrait aussi dans les maisons qui l'accueillaient : chez Marthe, où Marie, assise à ses pieds, écoutait ses paroles ; mais aussi chez le pharisien qui désirait l'observer ; ou dans la maison de Lévi pour prendre place à table avec les amis que son nouveau disciple voulait mettre en contact avec lui.
            Lorsqu'il est rejeté, il se retire et sort de la maison (Matt. 13 : 1) pour s'asseoir près de la mer. Il quitte Israël. Il n'y a pas trouvé de fruit ; alors, le divin Semeur va répandre la semence de la Parole de Dieu.
            Il monte sur la montagne pour prier, solitaire ou pour y instruire ses disciples dans la tranquillité. Il les enseigne aussi dans la maison et parle à leur conscience (Marc 9 : 33-35).
 
            Mais parfois, il nous est simplement dit : « Jésus passait ».
            Il « passait » à l'autre rive pour libérer un démoniaque de la puissance qui le possédait ; puis, infatigable, il « passait » de nouveau de l'autre côté pour délivrer le paralytique. Et « passant de là plus avant » il appelle le péager Matthieu assis à son bureau de recette. « Passant » plus loin, il est accosté par deux aveugles qui implorent sa piété, mais c'est seulement « dans la maison » qu'il les guérit.
            Zachée cherchait à voir Jésus. Il monte sur le sycomore, « car Il allait passer là ». Et quand Bartimée, l'aveugle, entendit que « Jésus passait », il saisit l'occasion de crier à lui pour recouvrer la vue.
            Combien le croyant est heureux de s'asseoir aux pieds de Jésus, d'écouter sa Parole : « J'ai pris plaisir à Son ombre, et je m'y suis assise ; et son fruit est doux à mon palais » (Cant. 2 : 3). Il est précieux de se trouver « à l'écart » avec Lui, tout particulièrement pour « voir sa gloire » (Luc 9 : 32) et arrêter nos regards avec adoration sur « le Fils bien-aimé du Père ».
 
            Mais il est des occasions où « Jésus passe ». 
            Il parle à une conscience endurcie pour la réveiller, « une fois, et deux fois – et l'on n'y prend pas garde » (Job 33 : 14).
            Il engage l'un des siens à la prière pour un sujet particulier ; a-t-on laissé passer l'instant ?
            Il appelle à un service qu'il place devant nous, pas très important peut-être à nos yeux. En sera-t-il comme du serviteur de Job : « J'ai appelé mon serviteur, et il n'a pas répondu » (Job 19 : 16) ?
 
            « Il passait par les blés en un jour se sabbat » (Marc 2 : 23). Avec ses disciples il savait apprécier les beautés de la nature, les lys des champs ou les oiseaux du ciel ; « en passant », les siens pouvaient jouir de toutes ces beautés « avec lui », et en recevoir les enseignements qu'il voulait leur donner.
 
            Si Zachée ou Bartimée avaient manqué le moment quand, lors de son dernier voyage à Jérusalem, « Jésus passait », ils n'auraient pas retrouvé une occasion semblable ; le Seigneur ne serait pas entré dans la maison du chef des publicains ; les yeux de l'aveugle ne se seraient pas ouverts pour la première fois sur le visage de son Sauveur.
 
            Allons-nous saisir l'occasion lorsque « Jésus passe » ?
 
 
                                                           G.A. - article paru dans « feuille aux jeunes »