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LA PREMIERE EPITRE DE PIERRE (6)

 
 
1 PIERRE : chapitre 4 
           1- L'encouragement donné par Christ aux croyants : v. 1-6
           2- La sobriété, la vigilance, la patience à travers la souffrance : v. 7-11
           3- Les souffrances pour le nom de Christ, selon la volonté de Dieu : v. 12-19
 
 
 
 
 
 
1 PIERRE : chapitre 4
 
 
            Au début de ce chapitre, dont le premier verset se relie au verset 18 du chapitre 3, l'apôtre place encore devant les coeurs des croyants l'exemple de Christ qui a souffert pour eux « dans la chair » ; il désire ainsi les encourager à vivre à l'écart du mal.
 
 
 
            1- L'encouragement donné par Christ aux croyants : v. 1-6
 
            En venant sur la terre, Jésus a connu la souffrance engendrée par le péché ; Il est entré en sympathie dans les maux que le péché avait entraînés pour l'homme. Plus que cela, il est allé jusqu'à la mort et a porté le jugement que ce péché méritait.
            Mais Christ est placé maintenant en dehors de cette scène de souffrance et n'a plus rien à faire avec le péché : la question a été définitivement réglée entre Lui et le Dieu saint (v. 1). Ainsi, tous ceux qui, par la foi, sont au bénéfice de son oeuvre à la croix sont placés sur un terrain où le péché est aboli ; il n'est donc plus question pour eux de se replonger dans le mal : cela serait en contradiction avec ce que leur foi a saisi.
 
 
                        1.1 : La souffrance de Christ « dans la chair »
 
            L'apôtre insiste à de nombreuses reprises dans cette épître sur les souffrances que Christ a endurées dans son corps et dans son âme pour réaliser l'expiation de nos péchés (1 : 11, 19 ; 2 : 24 ; 3 : 18).
            Christ a souffert dans sa vie d'homme parfait. Jamais le « Saint de Dieu » (Jean 6 : 69) n'a été sollicité, comme nous le sommes, par le péché, car il n'y avait pas de péché en Lui (1 Jean 3 : 5) ; mais Il a souffert à cause du mal qui l'entourait (Héb. 2 : 18). Satan a cherché en vain à le détourner du chemin de l'obéissance (Luc 4 : 1-13). Il a subi le mépris, la contradiction, les outrages de la part des hommes. Il a résisté à toutes les tentations, préférant mourir plutôt que de ne pas accomplir la volonté de son Père.
            Dieu a condamné le péché dans la chair de Christ (Rom. 8 : 3 ; 2 Cor. 5 : 21) ; en mourant sur la croix plutôt que de céder au principe du péché, Jésus en a fini pour toujours avec le péché : Il « s'est reposé » (ou : se repose) du péché.
 
            Cette pensée de Christ (souffrir plutôt que de céder au péché) doit permettre au croyant de résister aux tentations auxquelles il est exposé.
 
 
                        1.2 : La vie du croyant « pour la volonté de Dieu »
 
            Faire la volonté de Dieu a conduit le Seigneur à souffrir. Le croyant est laissé sur la terre pour que sa vie soit consacrée à Dieu : il ne doit plus vivre le « reste » de sa vie terrestre pour des convoitises d'hommes, mais « pour la volonté de Dieu » (v. 2).
            Uni à Christ dans sa mort et dans sa résurrection, le chrétien en a fini avec le péché, comme Christ lui-même qui « est mort une fois pour toutes au péché ». Paul, s'adressant aux Romains, ajoute : « De même vous aussi, considérez-vous vous-mêmes comme morts au péché, mais comme vivants à Dieu dans le Christ Jésus » (Rom. 6 : 10-11).
            Alors qu'avant sa conversion le croyant cherchait à assouvir ses convoitises, il désire obéir maintenant à la volonté de Dieu, même si celle-ci doit souvent l'éprouver (1 : 6-7 ; 3 : 17).
 
            Tout enfant de Dieu, appelé à « vivre pour la volonté de Dieu », est exhorté par la Parole de Dieu afin qu'il sache :
              - « discerner quelle est la volonté de Dieu » (Rom. 12 : 2)
              - « comprendre quelle est la volonté du Seigneur » (Eph. 5 : 17)
              - « demeurer parfait et bien assuré dans toute la volonté de Dieu » (Col. 4 : 12)
              - « faire la volonté de Dieu » (Héb. 13 : 21).
                                         
 
                        1.3 : L'iniquité des hommes et le jugement de Dieu
 
            Les croyants juifs avaient marché autrefois selon leur propre volonté ; celle-ci les avait conduits aux mêmes excès, à la même débauche que les gens des nations païennes (v. 3 ; Eph. 2 : 2 ; 4 : 17 ;  Tite 3 : 3). Ceux-ci trouvaient donc étrange leur abstention de toutes les mauvaises moeurs qu'ils avaient pratiquées avant leur conversion ; ils leur disaient des injures (v. 4).
            Toutefois Dieu ne peut rester indifférent devant la vie impie de ces hommes et leur mépris pour ceux qui Le craignent. Ils auront à rendre compte devant Celui qui est « prêt à juger vivants et morts » (v. 5).
 
            Dans le verset 3, Pierre donne une énumération des « convoitises charnelles » (2 : 11) qui entraînent les hommes dans un débordement de corruption ; Satan cherche à les asservir en excitant leurs passions au moyen de toutes sortes d'idoles.
            Croyants, vivons en dehors de « la façon de vivre de ce monde » (Eph. 2 : 2), sachant que « notre Seigneur Jésus Christ s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais » (Gal. 1 : 4). Abstenons-nous des fréquentations douteuses (1 Cor. 15 : 32-34) ; ne prenons pas « soin de la chair pour satisfaire ses convoitises » (Rom. 13 : 14).
            Une telle marche entraînera sans doute de la souffrance, des moqueries ou même des injures, mais n'est-elle pas « pour la volonté de Dieu » ? La soumission à cette volonté « bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12 : 2) nous fera goûter le vrai repos de l'âme ici-bas.
 
            Dieu est « prêt » à juger le monde (v. 5) ; auparavant, les croyants auront été enlevés, car leur salut est « prêt à être révélé » (1 : 5). En attendant, il faut qu'ils soient « prêts à répondre » à quiconque leur demande raison de l'espérance qui est en eux (3 : 15).
 
            Si aujourd'hui Dieu est le Sauveur des hommes, Il sera demain leur Juge (Jean 5 : 22 ; Act. 17 : 31). Alors, les hommes devront rendre compte de tout ce qu'ils auront dit et fait (Matt. 12 : 36 ; 2 Cor. 5 : 10 ; Jude v. 15).
             Dieu « ordonne aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (Act. 17 : 30). Il leur fait entendre la bonne nouvelle de l'évangile (v. 6a) ; Il « veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité » (1 Tim. 2 : 4). L'évangile n'est pas annoncé aux hommes après leur mort, mais il a été proclamé auparavant, lorsqu'ils étaient vivants.
            Ainsi, le jugement de Dieu s'exécutera sur ceux qui, étant avertis, refusent cet évangile de la grâce et continuent à vivre « selon les hommes quant à la chair » (v. 6b). Ceux qui le reçoivent peuvent, en abandonnant leur vie passée, « vivre selon Dieu quant à l'esprit (v. 6c)  et être bénis.
 
 
 
            2- La sobriété, la vigilance, la patience à travers la souffrance : v. 7-11
 
                        L'apôtre exhorte les croyants à la sobriété, à la vigilance, à la patience ; envisageant ensuite leur comportement dans leurs rapports réciproques, il les encourage à manifester l'amour fraternel et à pratiquer l'hospitalité. Il montre enfin la responsabilité de chacun d'employer les dons spirituels reçus, afin d'être de « bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu » (v. 10 ; Matt. 24 : 45).
 
 
                        2.1 : La fin de toutes choses
 
            Dans un monde où les hommes satisfont leurs convoitises et leur propre volonté, le chrétien se souvient que « la fin de toutes choses s'est approchée » (v. 7).
            Alors que le jugement va atteindre l'humanité qui se complaît dans le péché, l'attitude du croyant fidèle est caractérisée par la sobriété, la vigilance et la prière. L'enfant de Dieu devrait toujours se comporter comme si sa vie terrestre était sur le point de s'achever, et se tenir à l'écart d'un monde moralement jugé (Jean 12 : 31 ; 16 : 8-11) d'où il a été retiré par le sacrifice de Christ (Col. 1 : 4) ; c'est ainsi qu'en toutes choses il réalisera la tempérance et la modération, n'usant pas « à son gré » même des choses légitimes (1 Cor. 7 : 31).
            Afin de ne pas être séduit par les choses d'un monde qui « s'en va avec sa convoitise » (1 Jean 5 : 19), le croyant doit veiller et résister au sommeil spirituel. Cette vigilance est jointe à la dépendance de Dieu ; par la prière, il ne présente pas seulement ses besoins, il réalise la communion avec la personne du Seigneur Jésus.
 
 
                        2. 2 : L'amour fraternel et l'hospitalité
 
            L'apôtre vient de rappeler de précieux remèdes pour échapper aux attractions du monde : être sobres et veiller pour prier. Il donne maintenant un moyen plus important encore : « en toutes choses, ayant entre vous un amour fervent » (v. 8a).
            L'amour fervent pour nos frères est une manifestation de la vie divine : c'est la première des vertus, sans laquelle les autres n'ont pas de valeur (1 Cor. 13 : 1-3). L'amour « couvre une multitude de péchés » (v. 8b) : tel était le précieux caractère de l'amour de Paul à l'égard des Ephésiens qu'il n'avait cessé d'avertir durant trois ans (Act. 20 : 31). L'apôtre Jacques montre comment un pécheur peut être ramené de son égarement par la diligence pleine de grâce de son frère (Jac. 5 : 20).
 
            Pensons à ce que notre Sauveur a souffert de la part de Dieu pour que nos iniquités soient pardonnées et nos péchés couverts (Rom. 4 : 7-8) ; Lui-même nous enseignera comment agir envers notre frère qui a péché, afin que sa faute soit confessée et pardonnée. Par une démarche dictée par le Seigneur, beaucoup de péchés seront alors « couverts », c'est-à-dire qu'ils ne seront pas divulgués.
 
            L'amour se montre également dans l'exercice de l'hospitalité (v. 9), car celui qui reçoit fait connaître quelque chose de l'amour de Dieu à ceux qui entrent dans sa maison. Notre porte s'ouvre-t-elle spontanément pour tous ceux que Dieu veut nous envoyer, connus ou inconnus ?
            En pratiquant l'hospitalité, « certains, à leur insu ont logé des anges » (Héb. 13 : 1 ; Gen. 18 : 1-8, 16, 33 ; 19 : 1-3, 15). L'apôtre Paul recommande aux croyants de Rome de s'appliquer à l'hospitalité (Rom. 12 : 13) ; la même exhortation est donnée à ceux qui veillent sur l'assemblée (1 Tim. 3 : 2 ; Tite 1 : 7).
 
 
                        2.3 : Etre de bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu
 
            Chaque chrétien est responsable d'employer, pour le bien des autres, ce que Dieu lui a donné ; il s'agit d'un « don de grâce » (une grâce accordée). L'Esprit distribue « à chacun en particulier comme il lui plaît » une diversité de dons de grâce, « en vue de l'utilité » (1 Cor. 12 : 4, 7, 11 ; Rom. 12 : 6-8).
 
            Le croyant qui accomplit un service dans l'assemblée doit s'attendre à Dieu, afin d'être un « bon dispensateur » de sa grâce (v. 10) :
                        - il parle « comme oracle de Dieu » (v. 11a) : il donne la pensée de Dieu pour le moment présent, celle qui correspond aux besoins des auditeurs ; il reste dans les limites du don qui lui a été départi par Dieu (Rom. 13 : 8), préférant communiquer « cinq paroles » qui édifient l'assemblée, plutôt qu'un message trop long et sans fruit pour l'auditoire (1 Cor. 14 : 19).
                        - il sert « comme par la force que Dieu fournit » (v. 11b) : il reçoit de Dieu la force pour faire ce qui lui est demandé, en dépit de sa faiblesse ; la « puissance de Dieu » s'accomplit dans son « infirmité », ainsi que l'apôtre Paul pouvait l'exprimer (2 Cor. 12 : 9-10 ; Phil. 4 : 13). Son service sera en bénédiction pour l'assemblée s'il est réalisé dans la dépendance de Dieu, avec prière.
 
            Ainsi, dans la présentation de la Parole comme dans tout service, il faut que les forces et les capacités naturelles de l'homme soient mises de côté, afin que tout soit fait pour la gloire de Dieu (1 Cor. 10 : 31).
 
            Quel magnifique tableau que celui de cette compagnie de chrétiens caractérisés par l'amour les uns pour les autres, parmi lesquels l'hospitalité répond aux besoins temporels et les dons de la grâce variée de Dieu s'exercent pour la bénédiction de tous !
            « En toutes choses », Dieu est alors glorifié par Jésus Christ ; à lui « est la gloire et la puissance aux siècles des siècles ! Amen » (v. 11).
 
 
 
            3- Les souffrances pour le nom de Christ, selon la volonté de Dieu : v. 12-19
 
                        L'apôtre exprime ici à ses « bien aimés » sa sympathie au sujet des souffrances qu'ils enduraient ; celles-ci pouvaient leur paraître étranges et être même une cause de découragement. Pierre leur montre qu'en réalité ils avaient part aux souffrances de Christ ; si même son Nom était blasphémé par leurs ennemis, Il était glorifié en eux par leur témoignage.
 
 
                        3.1 : Se réjouir d'avoir part aux souffrances de Christ
 
            Le chrétien fidèle est appelé à souffrir dans ce monde à la vue des conséquences du péché et à cause de l'injustice des hommes, de leurs moqueries ou de leur mépris. Pour Christ, il endure l'opprobre qu'il peut estimer même comme un « trésor » (Héb. 11 : 26).
 
            Ayant confessé le nom de Celui qui a été rejeté dans ce monde et y a souffert, les destinataires de l'épître avaient à connaître, en suivant les traces de Jésus (2 : 21), l'opprobre et les persécutions. Mais cette épreuve intense qu'ils traversaient, devait être considérée en relation avec Christ ; ce « feu ardent » était pour eux l'occasion de manifester les perfections du Seigneur, selon ce qu'Il avait exprimé à son Père : « Je suis glorifié en eux » (Jean 17 : 10).
 
            Avoir part aux souffrances de Christ devait donc être pour ces croyants juifs un sujet de joie, et non d'étonnement. Rien ne pouvait ôter leur bonheur profond en Christ, une « joie ineffable et glorieuse » (1 : 8). « Réjouissez-vous », leur dit Pierre, car ceux qui souffrent pour le nom de Christ auront part à sa gloire au jour de sa révélation (v. 13).
 
 
                        3.2 : L'honneur de souffrir « comme chrétien »
 
            Si les chrétiens sont participants des souffrances de Christ (v. 13), ils peuvent souffrir aussi pour Christ. S'ils sont « insultés pour le nom de Christ », ils sont « bienheureux ». Pierre considère cela comme un privilège et un bonheur, car, leur dit-il, « l'Esprit de gloire et de Dieu repose sur vous » (v. 14). L'Esprit de Dieu glorifie Christ à travers les croyants (Jean 15 : 26-27 ; 16 : 14).
            Les apôtres s'étaient réjouis « d'avoir été estimés dignes de souffrir des opprobres pour le nom » de Christ (Act. 5 : 41). Le Seigneur déclare bienheureux ceux qui sont méprisés et persécutés à cause de Lui (Matt. 5 : 11-12).
            L'apôtre Paul, à la fin de sa vie, n'avait pas honte de souffrir pour le Seigneur car, dit-il, « je sais qui j'ai cru » (2 Tim. 1 : 12). Il exhorte Timothée à « ne pas avoir honte du témoignage » ; il l'engage à prendre part aux « souffrances de l'évangile », de même qu'à celles qu'endure un « bon soldat de Jésus Christ » (2 Tim. 1 : 8 ; 2 : 3).
            Combien de chrétiens ont été même « fidèles jusqu'à la mort », afin de ne pas renier le nom du Seigneur !
 
            Une mise en garde est donnée au verset 15 contre la possibilité, pour un croyant, de souffrir en faisant le mal, et de s'exposer par conséquent au gouvernement de Dieu.
            Peut-être ne tombera-t-on pas dans une faute grossière, mais on aura un comportement indigne d'un chrétien, « en s'ingérant dans les affaires d'autrui » par exemple. Ne sera-t-on pas couvert de honte d'avoir à souffrir ainsi sous le juste gouvernement de Dieu ?
 
            En revanche, « souffrir comme chrétien », n'est pas un sujet de honte ; c'est plutôt une occasion de « glorifier Dieu en ce nom » (v. 16). Si nous possédons vraiment  le titre de « chrétien » (mot qui signifie : « de Christ »), avons-nous mesuré l'honneur que Dieu nous accorde de porter un tel nom devant les hommes, en étant des « ambassadeurs pour Christ » (2 Cor. 5 : 20) ?
 
 
                        3.3 : Le jugement de la maison de Dieu
 
            Le fait qu'un croyant ait à souffrir pour avoir fait le mal prouve que le gouvernement de Dieu ne se limite pas au monde. Dieu ne peut passer sous silence le mal dans sa propre maison ; son jugement gouvernemental s'applique maintenant : « le temps est venu de commencer le jugement par la maison de Dieu » (v. 17).
 
            Etabli sur la maison de Dieu, le Fils de Dieu est fidèle (Héb. 3 : 5-6) ; ses yeux sont comme une « flamme de feu » (Apoc. 1 : 14 ; 2 : 18) et Il doit parfois frapper douloureusement.
            Un exemple des voies gouvernementales de Dieu est rapporté par l'apôtre Paul au sujet de l'assemblée à Corinthe : Dieu a dû exercer son châtiment envers certains croyants, à cause de leur conduite dissolue (1 Cor. 11 : 30).
 
            Si Dieu n'épargne pas les siens, « quelle sera la fin de ceux qui n'obéissent pas à l'évangile de Dieu » ? Si le juste est sauvé difficilement, au travers de toutes sortes d'obstacles et d'épreuves, quel sera le sort de l'impie et du pécheur ? (v. 18).
            Aucun de ceux qui auront désobéi volontairement à Dieu ne pourra échapper à son jugement, car Il aura donné du temps à tous pour se repentir et croire à l'évangile (Marc 1 : 15 ; 2 Cor. 6 : 2 ; Act. 17 : 30).
 
 
                        3.4 : Le chrétien souffrant selon la volonté de Dieu, soutenu par son fidèle créateur
 
            L'apôtre exhorte ceux qui « souffrent selon la volonté de Dieu » à « remettre leurs âmes à un fidèle créateur » (v. 19). Quelles que soient les souffrances endurées, si elles ne résultent pas de leur infidélité, les croyants peuvent en toute confiance se remettre à un Dieu fidèle qui prendra soin d'eux. Au travers des épreuves que sa main leur dispense, Il achèvera en leur faveur l'oeuvre opérée par sa grâce.
 
            Nous, chrétiens, qui connaissons actuellement des épreuves (1 : 6), ne doutons jamais de la fidélité de Dieu qui nous les fait traverser (Ps. 119 : 75). Sachons dire en toute soumission, comme Jésus : « Oui, Père, car c'est ce que tu as trouvé bon devant toi » (Matt. 11 : 26).