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Un témoin fidèle délivré par l'ange de Dieu (Daniel 6)
 

Daniel reste un témoin pour Dieu auprès des monarques successifs 
Daniel demeure fidèle à Dieu, en dépit de la menace du décret du roi
Le fidèle témoin est délivré par la puissance de Dieu
La fidélité de Daniel, dans son témoignage et dans son service, évoque celle du Seigneur lui-même


            Daniel avait été arraché à sa terre natale, lors de la première transportation d'Israël. L'égarement de ce peuple était devenu continuel, entraînant un jugement inévitable (2 Chr. 36 : 16). Daniel était alors âgé d'environ quatorze ans. Il aurait pu se forger facilement des excuses et se conformer à ce régime alimentaire, après tout agréable, imposé aux jeunes gens captifs par le roi de Babylone. Que restait-il apparemment du culte juif et de ses ordonnances ?
            Mais Daniel, durant toute sa vie, sera un exemple de fidélité à son Dieu, une figure du résidu, qui pendant la grande tribulation future, aura grandement à souffrir de l'Antichrist.
 
            Dès le début de sa captivité, Daniel a su montrer une attitude ferme. Il prend la décision de coeur de ne pas se souiller avec les mets délicats du roi. Alors Dieu lui donne, ainsi qu'à ses compagnons, « de la science et de l'instruction dans toutes les lettres et dans toute la sagesse » (Dan. 1 : 17). En outre, il est choisi pour révéler les secrets divins (Ps. 25 : 14) ! Si nous veillons à nous conserver purs du monde, le Seigneur se plaît à nous instruire et à se servir de nous.
            Souvent Daniel reste volontairement dans l'ombre, jusqu'au moment où l'incapacité des hommes à comprendre les pensées de Dieu est dûment constatée. En toutes circonstances, la prière tient dans sa vie une place de premier plan. La Parole de Dieu rend témoignage de sa justice pratique, dans les écrits d'un autre prophète vivant à la même époque (Ezé. 14 : 14).
 
 
 
Daniel reste un témoin pour Dieu auprès des monarques successifs
 
 
            Trois mots suffisent à Dieu pour régler le sort de Babylone et de son prince (Dan. 5 : 25) :
                        - d'abord, Mené, mené, c'est-à-dire compté et recompté ; admirons le soin avec lequel le Dieu juste vérifie avant de prendre la décision finale (comparer avec Gen. 18 : 21).
                        - puis, Thekel, c'est-à-dire pesé : ce monarque frivole, placé dans la balance divine avec ses grands, ne fait pas le poids et monte avec eux, plus léger que la vanité (Ps. 62 : 9) !
                        - enfin, Upharsin,  c'est-à-dire divisé : le Très-haut, qui domine sur le royaume des hommes, est décidé à donner la domination universelle à un autre. L'empire babylonien disparaît en une seule nuit.
 
            Au début du règne de Darius le Mède (Dan. 6 : 1-2), on trouve Daniel « aux affaires » ; ce témoin, apparemment solitaire, est maintenant un vieillard de près de 90 ans. Il domine toutefois encore les événements et les hommes. La grandeur humaine ne l'impressionne pas et si tout s'effondre, il n'est pas surpris. Il a longuement servi avec la même constance Nébucadnetsar le vaniteux, puis Belshatsar le mondain et maintenant le faible Darius (1 Pier. 2 : 18). Cette loyauté lui vaut la confiance du souverain régnant et la jalousie de ses collègues (Ecc. 4 : 4).
            120 satrapes étaient établis par Darius sur l'ensemble de son vaste royaume ; au-dessus d'eux, étaient placés trois présidents dont Daniel faisait partie. Sans doute, le nouveau roi avait-il entendu parler du rôle éminent joué par Daniel dans le passé ? Il souhaite en tout cas jouir des bons et loyaux services de ce fils de la déportation. Or, « ce Daniel »  va surpasser les autres « parce qu'il y avait en lui un esprit extraordinaire » ! La reine-mère en avait d'ailleurs déjà rendu témoignage auprès du souverain précédent (Dan. 6 : 3 ; lire 5 : 12).
            Frappé de constater une si grande supériorité morale, le roi pense sérieusement à établir Daniel sur tout le royaume ! Alors les satrapes et les présidents conspirent contre lui ; ils cherchent vainement un sujet pour l'accuser devant le roi, mais ils doivent se rendre à l'évidence : aucun motif ne peut être trouvé, car il n'y a aucune faute dans sa manière d'administrer le royaume. On ne relève même pas le moindre manquement, « parce qu'il était fidèle », tout en vivant dans un milieu très corrompu (Dan. 6 : 4). Il était vraiment désespérant pour ces hommes d'être obligés de reconnaître l'intégrité de celui qu'ils haïssaient sans cause (1 Pier. 3 : 16). Comment faire aboutir leurs sinistres projets et faire mourir cet innocent ? (Ps. 10 : 8).
            Pour avoir un motif d'accusation contre « ce Daniel » (expression qui manifeste ici le mépris de ses ennemis), ils cherchent à  le placer dans une situation où un conflit sera inévitable, afin qu'il soit obligé de choisir : obéir à « la loi de son Dieu » ou bien se soumettre aux exigences du roi (Dan. 6 : 5 ; Act. 4 : 18-19).
            Ces hommes pervers conçoivent un plan d'une subtilité satanique. On voit que « le méchant est en travail pour l'iniquité... il enfante le mensonge «  (Ps. 7 : 14). Trois fois dans le récit, ils s'assemblent en foule auprès du roi (Dan 6 : 6 ; 11, 15), avec probablement le but de l'impressionner et même d'effrayer cet homme âgé (Dan. 5 : 31). Ils se présentent hardiment au nom de tous. C'est une assertion fausse, puisque Daniel était l'un des présidents et que tous les satrapes ne se trouvaient certainement pas à Babylone ! Il s'agit en fait d'un groupe de meneurs qui,  pour parvenir à leurs fins, cherchent à influencer Darius en leur faveur. Ils déclarent avoir tenu tous ensemble conseil, en vue d'établir un nouveau statut royal et de promulguer une défense. Il s'agit de donner au roi la place de Dieu. Quiconque, pendant trente jours, fera une demande à quelque dieu ou quelque homme que ce soit, « excepté à toi, ô roi », sera jeté dans la fosse aux lions ! Ils réclament que Darius signe ce décret. Ainsi on ne pourra plus rien changer. C'était le principe de cette loi des Mèdes et des Perses : une manifestation de plus de l'orgueil de l'homme. Cet homme, qui n'est qu'un jouet dans la main de Satan, veut dominer en maintenant les autres en esclavage (Dan. 6 : 7-9) !
           La proposition de ces « grands » était particulièrement flatteuse pour Darius. Leur attitude rusée rappelle celle du peuple qui, plus tard, cherchera à gagner la faveur d'un membre de la famille de Hérode en s'écriant : « Voix d'un dieu et non point d'un homme » (Act. 12 : 22). Les païens tiennent souvent leur roi pour une manifestation vivante de la divinité.
            Darius est trompé par leur démarche hypocrite. Il est peut-être en outre soulagé de voir leur désir se borner à ce qu'il estime, à tort, de peu d'importance. Sans attendre et chercher à consulter Daniel, il signe donc son décret irrévocable. Et l'Ennemi, derrière la scène, peut penser que son mauvais dessein contre Daniel est prêt d'aboutir !
 
 
 
Daniel demeure fidèle à Dieu, en dépit de la menace du décret du roi
 
            Daniel se montre irréprochable, au milieu d'une génération tortue et perverse (Phil. 2 : 15). Même si cet homme de Dieu est un bon serviteur, il ne peut pas, il ne veut pas se soumettre à un tel décret royal : ce serait se conduire en apostat !
            Sa vie était certainement très remplie mais il avait dans le privé une excellente habitude. Il faut le récit de ce complot pour en être informé. Trois fois par jour, sans ostentation mais sans se cacher non plus, il s'agenouillait dans sa chambre haute, construite sans doute sur la terrasse et dont les fenêtres étaient ouvertes vers Jérusalem. Toujours en contact avec le ciel, il « priait et rendait grâce devant son Dieu » (Dan. 6 : 10 ; Ps. 55 : 17). Pourtant il savait que le temple était détruit et la « sainte ville » en ruines (Matt. 27 : 53).
            Il se souvenait de la requête que Salomon autrefois avait fait monter vers Dieu, le jour de la dédicace de ce temple. Il avait intercédé, en faveur des captifs qui pourraient se trouver emmenés en pays ennemi. Il avait demandé à l'Eternel : « S'ils rentrent en eux-mêmes, et reviennent à toi et te supplient... disant : Nous avons péché... s'ils te prient en se tournant vers leur pays... Ecoute dans les cieux ... Fais-leur droit et pardonne » (1 Rois 8 : 47-50). Daniel se confie pleinement dans la promesse faite par Dieu à ce moment-là. Dans sa miséricorde, Il avait répondu : « J'ai entendu ta prière et ta supplication... j'ai sanctifié cette maison... Mes yeux et mon coeur seront toujours là » (1 Rois 9 : 3).   
            Nous pouvons sans doute, sans être inquiétés, nous mettre à genoux aussi souvent que nous le désirons. Usons de ce privilège pour trouver auprès du Seigneur, comme Daniel, la source cachée de la force et de la sagesse.
            Apprenant que l'écrit du roi était signé, Daniel entre dans sa maison et s'agenouille « comme il avait fait auparavant » (Dan. 6 : 10). Les fenêtres de sa chambre haute sont ouvertes ; les fermer aurait été un signe de lâcheté. Un homme comme lui fuirait-il ? (Néh. 6 : 11). Ce n'était pas un disciple « en secret » Ses habitudes étaient connues : des hommes l'épiaient, comme le ferait un oiseleur, et ils le trouvent en prière (Jér. 5 : 26 ; Lam 3 : 52) ! 
            Connaissant l'estime que Darius a pour Daniel, ses accusateurs se gardent bien de mentionner d'emblée son nom. Ils amènent habilement le roi à reconnaître et à confirmer son édit (Dan. 6 : 12). Alors seulement, ils formulent leur accusation en termes directs : « Daniel, d'entre les fils de la captivité (détail perfide) ne tient pas compte de toi, ô roi, ni de la défense que tu assignée » (Dan. 6 : 13). C'était rappeler à Darius que Daniel, malgré les honneurs dont il était comblé, n'était après tout qu'un étranger, un captif. Sa désobéissance revêtait donc un caractère particulier de gravité, d'ingratitude ! Mais on ne voit pas ce dernier ouvrir la bouche pour se défendre ! Dieu prendra sa cause en mains (Ps. 119 : 154).
            Darius avait de l'affection pour Daniel et il s'efforce en vain jusqu'au soir de le sauver. Darius n'avait pas, à l'évidence, les mêmes pouvoirs que Nebucadnetsar, la « tête d'or » (Dan. 5 : 19). Il était lié par les lois qu'il avait signées. Une fois encore, la pression de la foule est perceptible et l'ordre est donné de jeter Daniel dans la fosse aux lions (Dan. 6 : 15-16). La foi de cet homme fidèle subit ici un test sévère : les plus grandes épreuves sont souvent pour la fin du chemin.
            A ce moment, le roi prend la parole. Il exprime l'espoir que son Dieu pourra encore délivrer Daniel : « Ton Dieu que tu sers continuellement, lui, te sauvera ». Il scelle de son cachet la pierre qui commande l'ouverture de la fosse, « afin que l'intention à l'égard de Daniel ne soit pas changée » (Dan. 6 :17). La fosse aux lions va-t-elle apporter la preuve que Dieu est plus grand que tous ses ennemis ? Ce sera, en effet, le cas !
 
 
 
Le fidèle témoin est délivré par la puissance de Dieu
 
            Le triomphe apparent des méchants sera de courte durée : ils seront enlacés dans l'oeuvre de leurs propres mains (Ps. 9 : 16) ! La tristesse envahit l'âme de Darius. Rempli de remords, il passe la nuit en jeûne, sans trouver le sommeil, et refuse d'être consolé.
            Dans la fosse aux lions, le miracle de la fournaise (chapitre 3 de ce livre), se renouvelle. Daniel est épargné de la dent des fauves comme ses trois amis l'ont été de l'ardeur du feu. Hébreux 11 : 33-34 révèle leur commun secret : « Par la foi... ils fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu ». On peut se demander pourquoi Dieu a délivré ses serviteurs, alors que tant d'autres martyrs ont laissé leur vie sur les bûchers ou dans les arènes (comp. Héb. 11 : 37). C'est avant tout pour montrer sa puissance que Dieu a ainsi protégé ses témoins.
            Le roi se lève à l'aurore et s'en va en hâte à la fosse aux lions. Il s'approche et crie d'une voix triste : « Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu que tu sers continuellement, a-t-il pu te délivrer des lions ? » (Dan. 6 : 20). L'expression « le Dieu vivant » est tout à fait remarquable dans la bouche de Darius. Avait-il acquis peu à peu cette certitude en voyant la conduite de Daniel ? En effet quel beau et durable témoignage le prophète avait rendu, en servant continuellement son Dieu, même dans les circonstances les plus terribles de sa vie.
            Sa réponse rend soudain le roi très joyeux ; Daniel, qui a passé une nuit paisible (Ps. 127 : 2), déclare au roi : « Mon Dieu a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions » (Dan. 6 : 21-22 ; Ps. 34 : 7). Devant Dieu et les hommes, Daniel était innocent. Sa conscience, comme celle de l'apôtre Paul, ne lui reprochait rien (2 Tim. 4 : 17). Dieu n'a pas oublié son serviteur ; bien qu'il ait été exposé à tout ce qui parle de la puissance de Satan, « aucun mal ne fut trouvé sur lui » quand on le retira de la fosse, « parce qu'il s'était confié en son Dieu » (Dan. 6 : 23).
 
            Les hommes qui avaient accusé Daniel sont jetés à leur tour, dans la fosse avec leurs familles ; ils ne sont pas parvenus au fond que, déjà, les lions se rendent maîtres d'eux !
            Alors le roi Darius, sur lequel ces événements ont produit une impression profonde, fait une proclamation. Il donne l'ordre que dans tout son royaume on tremble devant le Dieu de Daniel et qu'on le craigne. « Il est le Dieu vivant et il subsiste à jamais... Il sauve et il délivre, et il opère des signes et des prodiges dans les cieux et sur la terre » (Dan. 6 : 26-28). La tentative pour éteindre la lumière du témoignage à Babylone devient le moyen de la répandre sur toute la terre. La délivrance de Daniel est aussi typique : il représente le résidu fidèle pendant la terrible domination de l'Antichrist. Dieu lui-même les protégera et ils seront délivrés par l'apparition de Christ. Il fera tomber sur les ennemis le jugement qu'ils destinaient au peuple de Dieu.
 
           Daniel prospèrera  encore pendant le règne de Darius et celui de Cyrus, le Perse. C'est ce dernier qui donnera l'ordre que Daniel attendait depuis si longtemps, ayant compris « par les livres » que le temps de la restauration approchait (Dan. 9 : 2). Le résidu va pouvoir rentrer dans son pays et rebâtir la Maison de Dieu (Esd. 1 : 1-3). A Daniel, le bienheureux, Dieu dira : « Et toi, va jusqu'à la fin ; et tu te reposeras, et tu te tiendras dans ton lot, à la fin des jours » (Dan. 12 : 1). Il aura part aux gloires de ce jour. Il participera à la première résurrection et il aura une place spéciale dans le royaume.
 
 
 
La fidélité de Daniel, dans son témoignage et dans son service, évoque celle du Seigneur lui-même
 
            S'adressant à la foule qui l'entourait, le Seigneur Jésus, alors sur la terre, a pu dire : « Sondez les écritures, car vous, vous estimez avoir en elles la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39). Si nous le cherchons de tout notre coeur dans la Parole, Daniel nous fera souvent penser au Seigneur Jésus !
            Daniel a été fidèle du début à la fin de sa longue vie. Mais nous contemplons en Christ, tout au long de sa course, ce désir continuel de toujours faire ce qui plaisait au Père (Jean 4 : 32 ; 8 : 29).
            Si Daniel a surpassé les présidents, à cause de l'esprit extraordinaire qui était en lui,
les huissiers ont dû dire du Seigneur : « Jamais homme ne parla comme cet homme » (Jean 7 : 46). C'est pourquoi désormais toutes choses sont assujetties sous ses pieds (Eph. 1 : 22 ; Phil. 2 : 10).
            Les ennemis de Daniel ont cherché, en vain, à le trouver en faute (Dan. 6 : 4). Le Seigneur seul a pu dire : « Qui d'entre vous me convainc de péché ? » (Jean 8 : 46). Sa pensée n'allait pas au-delà de sa parole (Ps. 17 : 3).
            Daniel a été un homme dépendant, souvent en prière (Dan. 6 : 10), mais la vie du Seigneur a été tout entière caractérisée par la  prière (Luc 11 : 1 ; Ps. 109 : 4b).
            Daniel a été condamné en raison même de sa fidélité (Dan. 6 : 5, 11). Quand les Juifs veulent le lapider, Jésus leur rappelle qu'il leur a fait connaître plusieurs bonnes oeuvres de la part de son Père. Il s'enquiert : « Pour laquelle de ces oeuvres me lapidez-vous ? » (Jean 10 : 31-39). Il n'avait donné aucune prise aux accusations des hommes ; ceux-ci le condamnaient sans cause.
            Daniel était un homme voué à la mort par ses ennemis (Dan. 6 : 14-15). Parlant de Jésus, le souverain sacrificateur prophétise, sans le savoir. Il dit : « Il nous est avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple » (Jean 11 : 50-51).
            Jeté dans la fosse aux lions, Daniel entre vraiment dans le domaine de la mort (Dan. 6 : 16). En son jour, le Seigneur s'adresse à Dieu, disant : « Tu m'as mis dans la poussière de la mort » et « sauve-moi de la gueule du lion » (Ps. 22 : 15, 22).
            Daniel est retiré des griffes de la mort (Dan. 6 : 23). Du Seigneur, il est écrit : « Ce Jésus, Dieu l'a ressuscité » (Act. 2 : 32). Exaucé à cause de sa piété, Il est sorti triomphant de la mort, du domaine de Satan, le lion rugissant (Ps. 22 : 13) où seront jetés les méchants (Luc 19 : 27), comme le furent les ennemis de Daniel (Dan.6 : 24).
            Daniel était un étranger, connu comme tel (Dan. 6 : 13). Il restait volontairement séparé du monde mais se montrait toujours prêt à faire le bien, et à y révéler la pensée de Dieu (Dan. 2 : 28). Jésus lui aussi, ici-bas, a revêtu ce caractère de l'Etranger divin. Il a suivi un obscur chemin, méprisé du monde. Il était constamment disposé à faire connaître à ses disciples ce qu'Il avait entendu de son Père (Jean 15 : 15).
            Le nom de Daniel ou plutôt celui du « Dieu de Daniel » a été magnifié sur la terre entière (Dan. 6 : 26-28). C'était là tout le désir du Seigneur : « Moi, je t'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire » (Jean 17 : 4).
 
                                                                                             Ph. L.   26.06.07



                 Fidèle au conseil divin, d'un coeur ferme et sûr, 
                 A la cour d'un roi païen, Daniel resta pur.
                 Rappelons-nous aujourd'hui ce que fit Daniel
                 Et soyons tous comme lui des témoins du ciel !
 
                 Epié tout à l'entour et malgré la loi,
                 Le héros, trois fois le jour, priait avec foi.
                 Comme Daniel, ayons tous, un but arrêté
                 Et maintenons à genoux notre fermeté.
 
                 Calme, au milieu d'ennemis, Daniel honorait
                 Sans crainte et sans compromis, son Dieu qu'il aimait.
                 Mais aussi pour le Sauveur, en son nom si beau, 
                 Sachons montrer la couleur de notre drapeau.