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Pour bien courir (2)


Les anciennes associations ou fréquentations
Comment se détacher
De nouvelles associations
Mise en garde contre les faux enseignants



Les anciennes associations ou fréquentations

            Parfois, lorsque le converti prend un départ brillant, confesse le Seigneur et cherche à rompre avec ses anciens compagnons, ceux-ci, pour des raisons qui leur sont propres, ne veulent pas se séparer de lui et font tout ce qu’ils peuvent pour le retenir. Parfois, il arrive qu’après des années, l’amour se refroidit et le croyant commence, d’abord lentement, puis plus rapidement, à revenir vers les gens et les choses qu’il avait abandonnés.
            Parfois, ce qui est très subtil et le plus dangereux de tout, nous entretenons l’idée que si nous arrivons à joindre nos anciens associés impies, nous parviendrons plus efficacement à gagner leur attention et à les influencer pour le bien. C’est une grande erreur ! Nous ne les élèverons pas ; ce sont eux qui nous tireront vers le bas.
            L’expérience confirme universellement cette affirmation, et l’Écriture aussi.
            Josaphat était l’un des meilleurs rois de Juda, Achab le pire qui ait jamais déshonoré le trône d’Israël ; et pourtant nous lisons : « Josaphat… s’allia par mariage avec Achab » (2 Chr. 18 : 1).
            Quel fut le résultat ? Josaphat a-t-il élevé Achab à son propre niveau, au point de pouvoir dire avec satisfaction : Tu es devenu comme moi  ? - Non, au contraire. Au verset 3 du même chapitre, Josaphat dit : « Je suis comme toi », et cet aveu ne l’a même pas fait rougir !
            Il y a eu ensuite l’expédition à Ramoth de Galaad, au cours de laquelle Achab a perdu la vie ; Josaphat s’en est tiré de justesse, pour être confronté à un message très solennel de Dieu, par l’intermédiaire du prophète Jéhu : « Aides-tu au méchant, et aimes-tu ceux qui haïssent l’Éternel ? À cause de cela il y a colère sur toi de la part de l’Éternel » (2 Chr. 19 : 2). Le résultat final de toute cette affaire sera que le fils de Josaphat, Joram, épousera la fille d’Achab (2 Chr. 21 : 6) - la méchante Athalie, vraie fille de sa mère, Jésabel, qui sera la cause d’innombrables malheurs pour Juda.


Comment se détacher

            Si vous voulez d’autres preuves tirées de l’Écriture, lisez attentivement Genèse 13, 14 et 19, qui donnent l’histoire de la triste chute de Lot par son alliance avec les hommes de Sodome. Il ne les a pas améliorés, ils l’ont même dégradé, au point que personne ne lui a prêté la moindre attention lorsqu’il a tenté de témoigner de la catastrophe imminente. Et nous n’aurions pas eu la certitude qu’il était un vrai saint de Dieu si l’Esprit de Dieu, connaissant la difficulté, n’avait pas réglé la question en le qualifiant de « juste » dans le Nouveau Testament (2 Pier. 2 : 8).
            Bien sûr, vous devez rencontrer vos anciens compagnons, mais ne perdez pas de temps pour leur faire savoir que les anciennes relations n’existent plus. Parlez-leur de Christ. Quoi que vous fassiez, ne redescendez pas à votre ancien niveau de relation. Si vous le faites, votre puissance s’envolera comme pour Samson (Jug. 16), et vous deviendrez facilement leur proie.
            Dans la grande majorité des cas, une confession franche et audacieuse de Christ est suffisante. Certains peuvent en recevoir un choc qui aboutira finalement à leur conversion ; d’autres peuvent simplement vous quitter. Sinon, le mieux sera que ce soit vous qui les laissiez. Si vous ne pouvez pas les aider, ils vous feront du mal. Ne leur en donnez pas l’occasion.


De nouvelles associations

            Les remarques précédentes s’appliquent avec la même force à la formation de nouveaux liens et associations. L’étoile qui guide votre vie chrétienne devrait être la Parole suivante : « Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules » (2 Cor. 6 : 14). Lisez les versets qui terminent ce chapitre ; encadrez ce texte dans vos prières et accrochez-le en bonne place sur les murs de votre cœur et de votre mémoire. S’il est respecté, il vous épargnera beaucoup de souffrances. Vous en aurez besoin, car vous ne pouvez pas passer dans le monde sans y former toutes sortes de compagnies et associations.
            Méfiez-vous du « joug mal assorti » en société, gardez-vous-en dans les affaires professionnelles. Plus d’un chrétien a vu son témoignage ruiné parce qu’il s’était associé à un incroyant et s’est ainsi trouvé mêlé à ses pratiques douteuses ; surtout, gardez-vous-en dans le mariage. Quelques jours ou quelques semaines suffisent pour rompre le joug mal assorti dans la société ou dans les affaires, mais dans le mariage vous y êtes pour toute la vie, vous et votre partenaire non croyant. Combien de jeunes vies prometteuses ont été assombries, et combien de chapitres de tristesse pourraient être écrits à la suite de la désobéissance au commandement divin. Si seulement je pouvais élever ma voix comme une trompette et avertir tous les jeunes convertis du pays !


Mise en garde contre les faux enseignants

            Prenez également garde aux faux docteurs et à leurs doctrines. Ne soyez pas surpris qu’il y en ait : Satan a ses serviteurs aussi bien que Dieu, et il travaille en copiant. L’apôtre Paul, parlant de certains agents de Satan, disait : « De tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, qui se déguisent en apôtres de Christ ; et ce n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2 Cor. 11 : 13-14). Il est donc très probable que vous ne tarderez pas à rencontrer des hommes ou des femmes apportant des doctrines étranges, étayées avec beaucoup de vraisemblance et recouvertes d’un mince vernis de vérité.
             Quelques conseils :
                   - S’ils viennent à vous avec des doctrines qui ne sont pas conformes au simple évangile que vous avez reçu, dépréciant la mort et la résurrection de Jésus, refusez-les et évitez-les. Ils sont de faux docteurs, de faux enseignants (Gal. 1 : 6-8).
                   - S’ils ne reconnaissent pas Jésus comme leur Seigneur (1 Cor. 12 : 3), ni que Lui (une Personne divine) est venu en chair, c’est-à-dire qu’Il s’est fait homme ; autrement dit, s’ils ne confessent pas sa Divinité et son Humanité (1 Jean 4 : 3), ils ne sont pas de Dieu.
                   - Si Christ n’est pas le centre de leur enseignement, mais qu’ils apportent plutôt une mode religieuse, ou s’ils demandent votre soumission à l’enseignement d’un homme ou d’une femme qui prend une place de prophète, ou s’ils annoncent une nouvelle révélation que quelqu’un professe avoir reçue, - vous pouvez vous détourner d’eux en toute certitude. S’ils sont mis à l’épreuve, ils se révéleront n’être que des menteurs (Apoc. 2 : 2).
                   - Si celui qui enseigne n’est pas lui-même converti, ne l’écoutez pas. Bien sûr, il peut dire des choses justes, tout comme un perroquet fait parfois des remarques très appropriées. L’Écriture, cependant, est très affirmative : « L’homme naturel [c’est-à-dire l’homme dans son état naturel, non converti] ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car pour lui elles sont folie ; et il ne peut pas les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Cor. 2 : 14).

            Ne prêtez donc aucune attention aux théories contraires à la vérité de la Parole de Dieu, qu’elles soient avancées honnêtement par des incroyants avoués, ou dissimulées malhonnêtement par de prétendus théologiens ou conducteurs religieux, avec des mouvements de noms divers, comme « Haute critique théologique » ou « Pensée moderne ». Les pauvres auteurs de ces illusions qui détruisent l’âme, n’ont pas l’Esprit de Dieu et, même s’ils sont très savants, ils ne sont au fond pas chrétiens et ne connaissent rien de la véritable vie chrétienne du cœur.
            Encore une fois, si quelqu’un vient à vous avec des doctrines pour lesquelles il doit tordre l’Écriture, soit en donnant un sens incertain aux mots, soit en se référant continuellement à l’original grec ou hébreu et en le traduisant pour qu’il corresponde à ses idées, soit s’il sort les textes de leur contexte ou de leur environnement qui déterminent leur signification, alors vous avez toutes raisons de considérer ses doctrines avec la plus grande suspicion. Aucune prophétie de l’Écriture ne relève d’une interprétation isolée, séparée du reste de l’Écriture (voir 2 Pi. 1 : 20). N’oubliez pas non plus que la Bible est un tout ; une partie s’imbrique dans le reste, non seulement en s’accordant avec lui, mais en l’expliquant.


D’après F. B. Hole – STEM Publishing

A suivre