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Porter du fruit pour Dieu


Une vie nouvelle
L'image d'un arbre planté près des eaux


Une vie nouvelle

            « Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : Il vous faut être nés de nouveau », a dit Jésus à Nicodème (Jean 3 : 7).
            
« Le christianisme n’est pas un système destiné à supprimer les manifestations de la « chair » (la nature pécheresse de l’homme, toujours présente chez le croyant) ; ce n’est pas un grand et permanent « Ne fais pas ! », bien que beaucoup semblent le penser. La Loi, c’était cela, mais ses mesures répressives n’ont produit aucun fruit pour la gloire et la joie de Dieu ; en réalité, elles n’ont fait que rendre les mauvaises herbes – les manifestations de la chair – plus tenaces.
            La gloire morale du christianisme n’est pas fondée sur la suppression de ce qui est mal, mais sur la manifestation d’une vie nouvelle. Le christianisme n’est pas une nouvelle série d’idéaux, prévue pour élever le niveau de la vieille nature que nous avons héritée d’Adam – la « chair » marquée par le péché (Rom. 8 : 3) –, ou un système philosophique pour en corriger les mauvaises tendances, ou encore l’introduction de nouvelles forces pour la réformer. Non, le christianisme condamne la chair à mort et communique une nouvelle nature – d’origine divine (Jean 1 : 13 ; 2 Pier. 1 : 4) –, une vie nouvelle, à ceux qui croient au Fils de Dieu par le Saint Esprit qui en est lui-même la puissance.
            Ces paroles solennelles – « il vous faut être nés de nouveau » – ont condamné tout espoir de porter du fruit provenant de l’ancienne vie dans la chair. Cette vie-là n’est pas une vie pour Dieu, car sa priorité est d’agir pour sa propre satisfaction, sans tenir compte de la volonté de Dieu. Inutile donc de chercher à changer ta chair, pour qu’elle porte de bons fruits : « Cueille-t-on du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? », a dit le Seigneur Jésus (Matt. 7 : 16).
            Mais ces mêmes paroles solennelles résonnent joyeusement dans la promesse d’une vie nouvelle qui nous introduit dans un nouveau domaine. Cette vie nouvelle est produite par la puissance de l’Esprit Saint, qui introduit le croyant dans le royaume de Dieu, un royaume qui est « justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Rom. 14 : 17). Et « contre de telles choses, il n’y a pas de loi » (Gal. 5 : 23). » (D’après J. T. Mawson)


L'image d'un arbre planté près des eaux

            « Béni l’homme qui se confie en l’Éternel, et de qui l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux ; et il étendra ses racines vers le courant ; et il ne s’apercevra pas quand la chaleur viendra, et sa feuille sera toujours verte ; et dans l’année de la sécheresse il ne craindra pas, et il ne cessera de porter du fruit » (Jér. 17 : 7-8)
            
L’homme « béni » présenté dans ces versets est en contraste avec l’homme du verset 5 de ce chapitre : « Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! ». Celui qui met sa confiance en l’Éternel – le seul qui soit digne de notre confiance dans les petites choses comme dans les grandes – est beaucoup plus sage !
            Cet « homme béni » est comparé à un arbre fruitier planté près des eaux et étendant ses racines pour profiter du rafraîchissement indispensable pour porter du fruit. Toi qui t’es confié(e) en Jésus Christ pour ton salut, désires-tu aussi des racines qui descendent profondément dans le sol ; ces racines étendues vers le courant, bien que non visibles, sont les ressorts internes de ta force. Elles puisent l’eau, qui fournit la vie en abondance et permet à l’arbre de porter du fruit. C’est l’eau de la Parole de Dieu (Éphésiens 5. 26).
            Sans eau, ni les arbres, ni nous-mêmes, amis croyants, ne pouvons vivre, surtout quand vient la chaleur. Ceux qui ont l’habitude de boire l’eau de la Parole de Dieu ne seront pas gravement affectés par la chaleur des circonstances difficiles. La chaleur pourrait rapidement faire flétrir les feuilles d’un arbre, mais l’eau les maintient vertes. Les feuilles d’un arbre parlent de profession extérieure, et notre profession de foi au Seigneur Jésus ne peut être correctement maintenue que par la Parole vivante de Dieu.
            L’homme béni ne craindra pas « dans l’année de la sécheresse ». Sa foi sera éprouvée, mais il supportera ces épreuves parce que ses racines sont alimentées par la Parole de Dieu, et il ne cessera pas de porter du fruit.
            Jeune croyant(e), ta profession de foi peut être vue par les autres ; mais le fruit, souvent caché par les feuilles, est avant tout pour Dieu. Dieu est le propriétaire de l’arbre : tu lui appartiens .» (D’après L.M. Grant).


« LE SEIGNEUR EST PROCHE » (31-03 ; 05-07-2020) –  www.labonnesemence.com