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Marcher dans la bonne voie


            Les jeunes croyants sont appelés à se soumettre aux anciens (1 Pier. 5 : 5) en réalisant le privilège d’être enseignés dans la Parole de Dieu par ceux qui les précèdent dans le chemin de la foi.
            Nous n’avons pas choisi nos parents, ni le milieu social ou religieux dans lequel nous avons été élevés ; mais beaucoup peuvent remercier Dieu d’avoir été mis en contact avec la Parole de Dieu, la Bible, dès leur jeune âge et d’avoir eu l’exemple de parents et de croyants pieux. Nous ne devons pas mépriser ces privilèges, mais « nous souvenir de nos conducteurs » (Héb. 13 : 17) et nous renseigner au sujet des « sentiers anciens » et de la « bonne voie » dont parle le prophète Jérémie : « Enquérez-vous touchant les sentiers anciens, quelle est la bonne voie ; et marchez-y, et vous trouverez le repos de vos âmes » (Jér. 6 : 16).
            Nous devons considérer la manière dont ont vécu ceux qui nous ont précédés dans la « course » chrétienne (voir Héb. 12 : 1-2), et voir le résultat de leur marche avec Dieu qui les a guidés jusqu’au bout. Cependant, ce que nous avons à imiter, ce n’est pas précisément leur « conduite » mais leur foi, comme nous l’enseigne ce verset 17 d’Hébreux 13. Il est plus facile d’imiter des paroles, des actes, que d’imiter la confiance et la dépendance de Dieu. Nous avons naturellement tendance à suivre le chemin de la facilité, à nous fier à ce que nous pouvons voir de nos yeux, plutôt qu’à nous tenir à genoux pour demander à Dieu de nous apprendre à Lui faire confiance et à Le laisser éclairer « les yeux de notre cœur » (Éph. 1 : 18) afin de marcher « par la foi, non par la vue » (2 Cor. 5 : 7).
            C’est justement cet exemple que nos conducteurs nous ont laissé. Nous n’avons pas à agir exactement comme ils ont agi, en nous fiant simplement au discernement que le Seigneur a pu leur donner. Nous aurions ainsi tendance à nous dispenser de cet exercice de foi qui a été le leur, sous couvert de respect et de soumission à leur égard. Notre cœur est rusé, « trompeur par-dessus tout » (Jér. 17 : 9) : tout en prétextant faire preuve d’humilité, nous risquons de suivre les tendances naturelles de notre propre cœur (voir Col. 2 : 20-23).

            Que seule la Parole de Dieu soit la règle de notre vie chrétienne et qu’elle ait son autorité absolue sur notre cœur (Prov. 2 : 10-11). Sachons vraiment compter sur le Seigneur pour notre marche, en Lui exprimant cette demande de David au Psaume 86 : « Enseigne-moi ton chemin ; je marcherai dans ta vérité ; unis mon cœur à la crainte de ton nom » (v. 11).


D’après J-M A - « Le Seigneur est proche » (13-06-2017)