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SEPT GLOIRES DU FILS DE L’AMOUR DU PÈRE

Épître aux Colossiens 1 : 13-18



L’image du Dieu invisible
Le Premier-né de toute création
Lui est avant tout
Toutes choses subsistent par lui
Le chef du corps
Lui qui est le commencement
Le premier-né d'entre les morts
 

Une prière de l’apôtre Paul

            Au début de sa lettre aux croyants de Colosses, l’apôtre Paul, plein d’amour fraternel, adresse à Dieu des actions de grâces et des prières constantes pour eux. Ils possédaient déjà ces trois caractères essentiels des croyants : la foi, l’amour et l’espérance (v. 4-5). Mais Paul désire encore plus pour ses frères, « saints et fidèles » (v. 2). Aussi ses prières montent vers Dieu, demandant pour eux :
                  - qu’ils soient remplis de la connaissance de la volonté de Dieu, et cela dans la sagesse selon Dieu et l’intelligence spirituelle, afin
                  - qu’ils marchent d’une manière digne du Seigneur, dans le but de Lui plaire de toute manière ;
                  - qu’ils portent ainsi du fruit à la gloire de Dieu, dans les bonnes œuvres ;
                  - qu’ils fassent des progrès constants par le moyen de la connaissance que Dieu donne, ainsi que dans une connaissance de Dieu approfondie ;
                  - qu’ils soient fortifiés dans la patience, la persévérance et la joie, par la puissance de la gloire même de Dieu.


Des bénédictions pour les saints

            Toutes ces bénédictions que Paul demande pour ces croyants chers à son cœur, Dieu se plaît à les donner à ceux qui les Lui demandent, car cela est selon sa volonté et à sa gloire. Mais l’apôtre ajoute la demande qu’ils remercient Celui qu’ils connaissaient comme leur Père en Jésus, pour ce qu’Il avait fait pour eux : Il les avait
                  - rendus capables (ou dignes) d’avoir part au lot des saints dans la lumière de la face de Dieu ;
                  - délivrés du pouvoir des ténèbres, auquel ils étaient auparavant asservis par Satan ;
                  - transportés dans le royaume du Fils de l’amour du Père.

            Arrivé à ce troisième point, les pensées de l’apôtre sont dirigées vers la Personne même du Seigneur Jésus, appelé ici – et dans ce seul passage de l’Écriture – en relation avec le Père, « le Fils de son amour ». Il désire attirer les pensées et le cœur des croyants vers cette Personne adorable et glorieuse. N’est-ce pas en contemplant le Seigneur Jésus et ses gloires variées que ce que l’apôtre demandait pour les croyants de Colosses par ses prières sera réalisé en nous ?


Les gloires du Fils de l’amour du Père

             Aimés du Père et du Fils

            Les « yeux de son cœur » (Éph. 1 : 18) étant ainsi fixés sur Lui, Paul va alors placer devant les Colossiens – et devant nous qui lisons cette lettre après eux – les gloires de la Personne du Fils. Il nous présente sept gloires différentes de Celui qui est de toute éternité, et pour toute l’éternité, l’Objet particulier de l’amour du Père. Il est important que nos pensées soient dirigées vers cette relation unique, qui n’a ni commencement ni fin, entre le Père et le Fils. Nous effleurons alors quelque chose de ce qu’est l’amour divin, amour impossible à comprendre, que nous adorons à genoux (H&C. 175).
            Nous qui, par grâce, sommes « de bien-aimés enfants de Dieu », nous connaissons aujourd’hui Dieu comme notre Père. C’est le Seigneur Jésus qui nous l’a fait connaître comme tel (Matt. 11 : 27b) et Il nous a révélé ce fait merveilleux : « le Père lui-même vous aime » (Jean 16 : 27). Enfants de Dieu, nous l’appelons Père parce que nous avons vu « de quel amour le Père nous a fait don » (1 Jean 3 : 1-2).
            Nous connaissons le Seigneur Jésus comme Celui qui nous aime (Apoc. 1 : 5) et, à notre tour et malgré la faiblesse de notre amour, nous aimons Celui qui nous a aimés tout d’abord (1 Jean 4 : 19). Nous pouvons penser à Lui comme à notre bien-aimé Sauveur et Seigneur Jésus Christ, dans ce qu’Il est et ce qu’Il a fait pour nous, et nous réjouir en sa Personne.

             Décrire les gloires du Seigneur

            Lorsque la bien-aimée du Cantique des cantiques est interrogée sur ce qu’est son bien-aimé pour elle, comment il se démarque d’un « autre bien-aimé », elle n’est pas en peine pour répondre, car son cœur est rempli de lui (voir Cant. 5 : 9-16). Elle saura parler des beautés de Celui qui est l’incomparable.
            Les fils de Coré, objets d’une grâce salvatrice (Nom. 16 : 27 ; 26 : 10-11), pourront aussi exprimer ce qu’ils ont trouvé en Celui qui n’est pas « le plus beau des fils des hommes », mais bien plutôt « plus beau que les fils des hommes » (Ps. 45 : 2).
            L’apôtre Paul, à son tour, va nous décrire quelques gloires du Seigneur Jésus, qui nous conduisent à nous prosterner dans l’adoration devant la Personne du Fils de Dieu, notre Sauveur, présenté devant les saints comme étant le Fils de l’amour du Père, glorieux en tout ce qu’Il est.


Le Fils de son amour

            Cette expression, que l’Esprit Saint place sous la plume de l’apôtre, est des plus élevées. Fils de l’amour du Père, c’est ce qu’Il est et a toujours été, dans sa position de Fils dans la déité.

                        Le Fils bien-aimé

            Dans les évangiles, le Seigneur Jésus est appelé à plusieurs reprises le « Fils bien-aimé ». C’est Dieu Lui-même qui rend témoignage de l’amour qu’Il a pour son Fils, en le distinguant de ceux parmi lesquels ou avec lesquels Il se trouve, soit au baptême de Jean, au moment où Il va entrer dans son ministère, soit sur la « sainte montagne », lorsque les disciples ont un aperçu du royaume de notre Seigneur Jésus Christ et de la beauté et de la gloire du Roi. Dans ces deux circonstances, la voix du Père se fait entendre et Il exprime le plaisir qu’Il a trouvé dans cet Homme parfait devant Lui : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai trouvé mon plaisir ». Cette parole de Dieu est rappelée par sept fois : chacun des évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) nous rapportent ces deux circonstances et mentionnent la voix qui vient du ciel, et l’apôtre Pierre, marqué par la scène à laquelle il a assisté, rappellera encore une fois ces paroles venues « de la gloire magnifique », Jésus recevant de la part de Dieu le Père honneur et gloire (2 Pier. 1 : 17). Et il ajoute : « Cette voix venue du ciel, nous-mêmes nous l’avons entendue quand nous étions avec lui sur la sainte montagne » (v. 18).

                        Le Fils unique

            Le Seigneur Jésus est aussi appelé à plusieurs reprises le « Fils unique ». Nous le trouvons nommé ainsi cinq fois dans les écrits de l’apôtre Jean (Jean 1 : 14, 18 ; 3 : 16, 18 ; 1 Jean 4 : 9).
            Le Seigneur Jésus Lui-même, lorsqu’Il donnera la parabole de la vigne (Marc 12), parlera de l’homme qui avait planté une vigne et qui enverra finalement son fils vers les méchants cultivateurs. Parlant de cet homme, Jésus dit : « Il avait encore un unique fils bien-aimé » (v. 6). C’est son seul fils (le mot grec signifie : un seul), son unique, celui qu’il aime. Nous avons devant nos yeux la Personne du Fils de Dieu dans ce qu’Il est pour le Père dans ces trois qualificatifs qui montrent l’amour du Père pour le Fils. Et c’est Celui-là qu’Il a envoyé vers son peuple Israël : « Après avoir autrefois, à bien des reprises et à bien des manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, Dieu nous a parlé dans le Fils – litt. : en Fils » (Héb. 1 : 2).
            Déjà dans le livre de la Genèse, nous trouvons cette appréciation du Fils dans les paroles que Dieu adresse à son serviteur Abraham lorsqu’Il l’invite à offrir Isaac en holocauste pour Lui : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Gen. 22 : 2). Ces trois premiers qualificatifs lèvent tous les doutes sur Celui que Dieu désigne en parlant à son ami (Jac. 2 : 23) et montrent ce qu’était ce fils pour le cœur d’Abraham. De plus, Dieu appelle le fils par son nom : Isaac. La signification de ce mot, « rire », n’évoque-t-elle pas pour nous Celui qui, de toute éternité, était auprès de Dieu « ses délices tous les jours, toujours en joie devant lui » (Prov. 8 : 30b) ?

           Le don du Fils

            Indissolublement lié à l’amour du Père pour son Fils unique et bien-aimé, nous voyons dans ces deux passages, du Nouveau et de l’Ancien Testament (Marc 12 et Genèse 22), la venue de ce Fils sur la terre, envoyé par l’amour du Père vers les hommes pécheurs pour être offert en sacrifice. Comment ne serions-nous pas profondément touchés lorsque Paul écrit que Dieu « n’a pas épargné son propre Fils, mais… l’a livré pour nous tous » (Rom. 8 : 32) ?
            Ce qu’il y a dans le cœur du Père envers le Fils est éternel et insondable, nous ne pouvons pas le comprendre. Mais Dieu, dans sa grâce, a voulu faire connaître aux siens quelque chose de la grandeur de son amour pour son Fils unique, par plusieurs images et expressions que nous trouvons dans les Écritures. Et dans ce chapitre de l’épître aux Colossiens, nous lisons cette si belle expression par laquelle l’amour du Père pour son Fils est placé devant nous : Il est « le Fils de son amour ».
            « Dieu est amour » écrira l’apôtre Jean à deux reprises (1 Jean 4 : 8, 16). C’est ce qu’Il est intrinsèquement en Lui-même – Dieu est lumière et Dieu est amour – et cet amour se concentre sur le Fils éternel, le « Fils unique qui est dans le sein du Père » (Jean 1 : 18), dans la plus proche des relations et l’intimité la plus complète, de toute éternité et à toujours.
            Le Dieu d’amour aurait-Il pu trouver un moyen plus grand et plus glorieux de nous faire connaître son amour que dans le don de son propre Fils ? « Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique » (Jean 3 : 16). « En ceci a été manifesté l’amour de Dieu pour nous : c’est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui ; en ceci est l’amour : … en ce que [Dieu] nous aima et qu’il envoya son Fils pour être la propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4 : 9-10).

                        Rédemption et pardon en Lui

            Sans pouvoir comprendre, nous nous prosternons, dans l’adoration de nos cœurs, devant ce Dieu d’amour qui nous a aimés au point de donner pour nous son Fils unique et bien-aimé, et nous a ainsi maintenant « transportés dans le royaume du Fils de son amour ». « Dieu met en évidence (démontre) son amour à lui envers nous en ceci : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (Rom. 5 : 8).
            Nous adorons le Fils de l’amour du Père qui, dans son amour immense a donné pour nous sa vie. « Personne n’a un amour plus grand que celui-ci : que quelqu’un laisse sa vie pour ses amis » (Jean 15 : 13). En Lui, nous avons « la rédemption, le pardon des péchés » (Col. 1 : 14). Dans l’épître aux Éphésiens, l’accent est mis sur le moyen par lequel nous avons obtenu la rédemption : « … En lui (dans le Bien-aimé) nous avons la rédemption par son sang » et le pardon de nos fautes par sa grâce (Éph. 1 : 7). Mais ici c’est davantage sa Personne bénie, le Fils de l’amour du Père, qui est placée devant nous comme notre Rédempteur, Celui qui a payé le prix et nous a délivrés pour toujours de nos péchés.
 

 L’image du Dieu invisible

            L’apôtre nous présente alors quelques-unes des gloires du Fils de Dieu. Tout d’abord, Il est l’image, c’est-à-dire la représentation parfaite, de Dieu. Cette image même de Dieu, par laquelle seule Dieu pouvait être pleinement connu, a été rendue visible aux hommes lorsque « Dieu a été manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16).

                        Le Fils éternel

            Au commencement (Gen. 1 : 1), lors de la création du monde par la parole de Dieu, Adam a été créé « à l’image de Dieu » : « Et Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance... Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu » (Gen. 1 : 26-27). L’homme a été formé à partir de la poussière du sol (Gen. 2 : 7 ; 1 Cor. 15 : 47) ; il est une créature, qui a un commencement de vie mais aussi une fin, en conséquence du péché (Gen. 3 : 19b). Mais le Fils est Dieu de toute éternité, sans commencement ni fin de vie.

                        Le Dieu invisible

            Paul déclare, au sujet du grand Dieu Souverain, qu’Il est Celui « qui seul possède l’immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lui qu’aucun homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Tim. 6 : 16). L’Éternel avait dit autrefois à Moïse qui avait désiré voir Sa gloire : « Tu ne peux pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre » (Ex. 33 : 18-20). Moïse, caché dans la fente du rocher, avait vu Dieu par derrière seulement, lorsque Sa gloire était passée devant lui.
            L’Éternel avait demandé à son peuple alors dans le désert, de Lui construire un sanctuaire dans lequel Il demeurerait, au milieu de son peuple : « Ils feront pour moi un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d’eux » (Ex. 25 : 8). Le propitiatoire d’or, trône de l’Éternel, se trouvait sur l’arche, dans l’obscurité du lieu très saint du tabernacle. Là, Moïse rencontrait l’Éternel ; là, Il parlait avec lui (v. 22) et recevait ses commandements à l’égard du peuple ; mais il ne pouvait pas le voir. « Et quand Moïse entrait dans la tente d’assignation pour parler avec Dieu, il entendait la voix qui lui parlait de dessus le propitiatoire qui était sur l’arche du témoignage, d’entre les deux chérubins ; et il Lui parlait » (Nom. 7 : 89). Quelle part bénie pour ce grand serviteur de Dieu, quelle intimité avec Dieu Lui-même ! Nous lisons encore : « L’Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son ami » (Ex. 33 : 11) - mais Dieu demeurait invisible.
            Aaron, le souverain sacrificateur, ne pouvait entrer qu’une seule fois par an dans le lieu très saint, « au-dedans du voile, devant le propitiatoire qui est sur l’arche ». Et cela « afin qu’il ne meure pas » ; car, dit l’Éternel, « j’apparais dans la nuée sur le propitiatoire » (Lév. 16 : 2). Aaron entrait là dans l’obscurité du lieu très saint, dans la présence de Dieu ; mais il y avait la nuée d’une part, et le nuage d’encens dont le propitiatoire était enveloppé – et il est répété : « afin qu’il ne meure pas » (v. 12-13). Il était dans la présence de Dieu, mais il ne pouvait pas Le voir.
            La maison de Dieu construite par Salomon était remplie par la gloire de l’Éternel (1 Rois 8 : 11b), mais Dieu habitait là dans l’obscurité profonde (v. 12) et ne pouvait être vu par l’homme.
            Aussi l’apôtre Jean peut-il écrire : « Personne n’a jamais vu Dieu » (Jean 1 : 18). Mais voilà que cela va changer : Dieu va parler aux hommes d’une manière nouvelle et merveilleuse : « Dieu nous a parlé dans le Fils » - ou en Fils (Héb. 1 : 2) ; « Dieu a été manifesté en chair » (1 Tim. 3 : 16).

                        « Nous avons contemplé sa gloire »

            Au début de son évangile, Jean nous présente la Parole devenue chair et habitant au-milieu des hommes (1 : 14). Ayant vu et contemplé sa gloire, il peut ajouter ces paroles admirables : « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître ». Et Jésus dira à son disciple que s’il l’avait connu, Lui, le Fils de Dieu, il aurait connu Celui dont Il était la parfaite représentation sur la terre : « Celui qui m’a vu a vu le Père… Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jean 14 : 9-10). La foi permet de voir le Père en considérant Celui qui en a été dans le monde la visible et parfaite révélation. Autrefois, voir Dieu aurait signifié la mort pour l’homme, mais lorsque « la parole devint chair », quiconque le voyait, Lui « l’image de Dieu », était placé devant Celui qui apportait la vie aux hommes.
            Ainsi, lorsque « Dieu a été manifesté en chair », dans la Personne du Fils, Il a été rendu visible aux yeux des hommes qui ont pu Le considérer dans ce qu’Il est en Lui-même, lumière et amour : Jésus était « la vraie lumière qui, venant dans le monde, illumine tout homme » (Jean 1 : 9) et Il en a témoigné Lui-même : « Moi, je suis la lumière du monde » (8 : 12 – voir encore 9 : 5 ; 12 : 35-36, 46). Son amour envers les hommes s’est manifesté tout au long de son chemin sur la terre, et d’une manière suprême à la croix, lorsqu’Il a donné sa vie pour leur salut. Aussi les croyants peuvent-ils dire avec reconnaissance : « Le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous » (Éph. 5 : 2). La croix de notre Seigneur Jésus Christ n’est-elle pas la plus belle et la plus grande preuve de son amour pour nous ?

                        « Nos yeux l’ont vu et nos mains l’ont touché »

            Dieu demeure invisible, mais dans son Fils Jésus Christ les hommes ont pu le voir - et aussi l’entendre et le toucher - comme Jean l’écrit à Son sujet : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie… ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons » (1 Jean 1 : 1-3). Celui qui est la Parole (le Verbe) par lequel toutes choses ont été créées – quelle grandeur et quelle gloire ! -, au temps choisi de Dieu est « devenu chair » - quel abaissement et quelle grâce ! « La vie éternelle qui était auprès du Père » de toute éternité, nous a été manifestée (1 Jean 1 : 2). En Lui, Dieu est devenu visible par les hommes et s’est pleinement fait connaître. C’est le grand mystère de la piété et de l’amour de Dieu qui est venu sur cette terre dans la Personne de son Fils unique. Et aujourd’hui, le croyant voit Dieu dans la Personne de Celui qui en est la parfaite image et, considérant par la foi la face de Christ dans le ciel, Il est amené à la connaissance de la gloire de Dieu (2 Cor. 4 : 6).


Le Premier-né de toute création

                        
Le Créateur

            Ce nouveau titre de gloire du Fils qui est « l’image de Dieu », est en rapport avec la première création, celles des cieux et de la terre, dont nous avons la description dans le premier chapitre de la Genèse. Comme étant « la sagesse de Dieu » (1 Cor. 1 : 24), le Fils a participé à la création. Nous le lisons dans le livre des Proverbes où il est parlé de Lui comme étant le maître d’œuvre ou l’architecte de ce que Dieu a fait par sa Parole (Prov. 8 : 22-31). L’épître aux Hébreux nous dit que c’est par Lui, « le Fils », que Dieu a fait les mondes (Héb. 1 : 2) et l’évangile de Jean nous précise que sans Lui, « la Parole », « pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1 : 3). Il est donc l’auteur de la création sous ces différents caractères.
            Bientôt, dans le ciel, les rachetés se prosterneront devant Celui qui sera assis sur le trône et qui vit à toujours ; ils Lui rendront hommage et diront : « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car c’est toi qui a créé toutes choses, et c’est à cause de ta volonté qu’elles étaient et qu’elles furent créées » (Apoc. 4 : 10-11).

                        La prééminence du Fils

            Le terme « premier-né » a deux sens : il désigne le premier enfant né dans une famille, mais aussi celui qui a la prééminence, la primauté, le premier rang. Christ est appelé premier-né au moment de son entrée dans le monde par la naissance : « [Marie] mit au monde son fils premier-né » (Luc 2 : 7 ; Matt. 1 : 25). En Hébreux 1 : 6, son titre de Premier-né montre la place qui est la sienne, au-dessus de tous – les anges lui rendent hommage - alors qu’Il vient du ciel et s’anéantit Lui-même pour être un homme dans le monde (Phil. 2 : 7). En Romains 8 : 29, Il est Celui à l’image duquel nous serons rendus conformes, mais qui demeure au-dessus de ceux « qu’il n’a pas honte d’appeler frères » (Héb. 2 : 11 ; voir Jean 20 : 17), étant « oint d’une huile de joie au-dessus de ses compagnons » (Ps. 45 : 7b ; Héb. 1 : 9).
            C’est évidemment ce second sens qui s’applique ici au Seigneur Jésus, ce que le verset suivant explique, nous montrant que tout ce qui a été créé l’a été en Lui, par Lui et pour Lui (comp. Rom. 11 : 36). Il y a huit domaines de création qui sont listés ici, tous créés et maintenus par Lui, et sur lesquels Il domine. La grandeur du Dieu créateur est magnifiée dans la Personne du Fils de Dieu, qui est « héritier de tout » (Héb. 1 : 2 ; Ps. 2 : 8 ; Jean 3 : 35), et « sur toutes choses Dieu béni éternellement » (Rom. 9 : 5).


Lui est avant tout

            Il peut être le Créateur de tout, parce qu’Il est « avant tout » ; Il est le Fils éternel, incréé, de Dieu ; Il était avant que soit le temps et que la création existe. Notre esprit limité ne peut probablement pas saisir cela, mais aussi loin que nous puissions remonter - et nous ne pouvons pas comprendre ce qu’il y avait avant le temps - le Fils était là, auprès de Dieu, n’ayant « ni commencement de jours ni fin de vie », comme il est dit de Melchisédec, roi et sacrificateur « assimilé au Fils de Dieu » (Héb. 7 : 3).
            Nous lisons avec émerveillement les versets 22 à 31 du chapitre 8 du livre des Proverbes, et nous voyons que Christ, « la sagesse », était auprès de Dieu « au commencement de sa voie, avant ses œuvres d’ancienneté… », présent « dès l’éternité…, dès le commencement, dès avant les origines de la terre… ». Il est « la sagesse, ou le Fils, vue comme l’origine, l’auteur et le soutien de toutes les œuvres et de tout le conseil divin » (J.-G. Bellett).
            « Au commencement », nous dit Jean, « était la Parole ; et la Parole était auprès de Dieu ; et la Parole était Dieu » (Jean 1 : 1). De toute éternité, le Fils était. Il avait une place distincte dans la Déité et la plénitude de son Être – tout ce que Dieu est en Lui-même - est éternelle. Jésus, Dieu fait homme sur cette terre, dira : « Avant qu’Abraham fût, je suis » - et non pas : j’étais - (Jean 8 : 58), manifestant ainsi sa gloire comme Personne divine dont l’existence est éternelle. Il est le Dieu éternel, qui seul peut dire : « Je suis celui qui suis » (Ex.. 3 : 14) ; Il est « le premier et le dernier » (Apoc. 1 : 17 ; 22 : 13b ; 2 : 8 ; És. 44 : 6 ; 48 : 12), l’alpha et l’oméga » (Apoc. 1 : 8 ; 21 : 6a ; 22 : 13a), « le commencement et la fin » (Apoc. 21 : 6b ; 22 : 13c).
            Quelle grandeur et quelle gloire infinies, que celles de Celui qui est avant toutes choses !


Toutes choses subsistent par lui

                        Le Fils soutient toute la création

            Si le Fils de l’amour du Père est le Créateur de tout, Il est aussi Celui par lequel toute la création est maintenue, soutenue. L’épître aux Hébreux nous dit : « Il soutient tout par la parole de sa puissance » (1 : 3), Il « porte » toutes choses, elles continuent à exister par Lui, par la même puissance par laquelle Il a tout créé. Un jour viendra où « la terre et le ciel passeront avec un bruit sifflant » ; Lui-même les pliera comme un vêtement que l’on met de côté. Dieu Lui dit : « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains ; eux, ils périront, mais toi, tu subsisteras ; et ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés ; mais toi, tu es le Même, et tes années ne finiront pas » (Ps. 102 : 25-27). L’auteur de l’épître aux Hébreux reprend ce passage du Psaume 102 dans des termes semblables, lorsqu’il place devant nous les gloires de la Personne du Fils (Héb. 1 : 10-12).

                        Le temps de la patience de Dieu

            Si la terre et le ciel que nous connaissons sont maintenus jusqu’à aujourd’hui, ce n’est qu’à cause de la patience de Dieu et la puissance du Fils. « Les cieux et la terre de maintenant sont réservés par sa parole (de Dieu) pour le feu, gardés pour le jour du jugement et de la destruction des hommes impies » (2 Pier. 3 : 7). Parole solennelle pour les hommes qui luttent en vain par tous leurs moyens, pour préserver la planète qu’ils n’ont pas respectée et la création qui souffre par leur faute, astreinte à « la servitude de la corruption » (Rom. 8 : 19-22). Mais ils ne croient pas que cette terre est condamnée à disparaître au jour de Dieu (2 Pier. 3 : 10, 12). Aujourd’hui, Dieu attend dans sa patience et Christ maintient toujours cette terre, car c’est encore le temps de la grâce de Dieu et du salut offert à tous les hommes qui l’habitent.

                        Repentance et sainte conduite

            C’est pourquoi, encore maintenant, avec l’apôtre Paul, nous pensons aux hommes de cette terre et « nous supplions pour Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !... Voici, c’est maintenant le temps favorable ; voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Cor. 5 : 20 ; 6 : 2). Et pour nous, croyants, sauvés par grâce, écoutons cette injonction qui nous est adressée : « Toutes ces choses devant donc se dissoudre, quelles gens devriez-vous être en sainte conduite et en piété, attendant et hâtant la venue du jour de Dieu » (2 Pier. 3 : 11-12).


Le chef du corps

            L’apôtre passe maintenant de la première à la nouvelle création, pour nous montrer une nouvelle gloire de Christ glorifié dans le ciel, liée au merveilleux mystère de Christ et de l’assemblée. Il est le « chef », ou la « tête » de son corps, qui est l’Assemblée, c’est-à-dire l’ensemble de tous ceux qui auront cru en Lui dans la période actuelle de la grâce, qui s’étend de la venue du Saint Esprit sur la terre au jour de la Pentecôte (Act. 2 : 1-4) jusqu’à l’enlèvement de l’Église à la rencontre du Seigneur, en l’air (1 Thes. 4 : 16-17). Dieu a donné le Christ « pour être chef sur toutes choses à l’assemblée, qui est son corps » - son corps qui est « la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éph. 1 : 22-23). L’assemblée, le « corps de Christ » composé de tous les membres qui sont les croyants de la période de la grâce, est le « complément » du Christ. Glorifié dans le ciel, au-dessus de tout, Il est la Tête de son corps qui est actuellement encore sur la terre.
            L’Assemblée, maison de Dieu (Éph. 2 : 19-22), épouse de Christ (Éph. 5 : 22-32), est donc aussi « corps de Christ » (Éph. 1 : 22-23). Lorsqu’elle est vue sous l’aspect du corps, ce qui est mis en avant, c’est le fait que les croyants sont inséparablement unis à Lui. Tous les croyants ici-bas sont indissociablement unis à Lui là-haut, comme notre corps l’est à notre tête.

                        La Tête et son corps

            L’apôtre Paul écrit aux Corinthiens : « Vous êtes le corps de Christ » (1 Cor. 12 : 27) – l’article « le » est absent dans le texte original, ce qui nous montre combien intimement nous Lui sommes liés. Comme il y a « un seul Dieu, un seul Seigneur et un seul Esprit », il y a aussi « un seul corps » (Éph. 4 : 4-6). Tous les membres constituent ensemble ce seul corps, ayant été baptisés d’un seul Esprit (1 Cor. 12 : 13). Et Paul précise : « ainsi aussi est le Christ » (1 Cor. 12 : 12-13) ; autrement dit : Christ est la tête et son corps – nous ne pourrions concevoir une personne vivante comme étant constituée d’un corps séparé de sa tête. Christ dans le ciel, le Chef, est en relation vivante, intime, indissociable avec l’assemblée qui est son corps, sur la terre.
            C’est dans l’épître aux Colossiens aussi que nous apprenons que, s’Il est le Chef de toute création (2 : 10), c’est par le Chef que s’opère la croissance de tout le corps (2 : 19). Il est la source de l’accroissement spirituel harmonieux de l’Assemblée.

                        Le mystère glorieux

            Quel mystère grand et glorieux, que le « mystère du Christ » (Éph. 3 : 4), « c’est-à-dire que les nations … feraient partie du même corps » ! Ce mystère d’éternité, le dessein divin concernant l’Assemblée corps de Christ, Dieu a voulu dans sa grâce nous le faire connaître. Quelle part glorieuse d’être membre du seul corps de Christ (Éph. 5 : 30), de réaliser que « nous qui sommes beaucoup, sommes un seul corps en Christ et, chacun individuellement, membres les uns des autres » (Rom. 12 : 5 ; voir 1 Cor. 12 : 27) ! Quelle gloire que celle de Celui qui est la Tête, le Chef de ce corps qui est le sien, de Celui à qui nous sommes associés pour l’éternité !


Lui qui est le commencement

            En Lui-même, le Seigneur Jésus, étant Dieu, est Celui qui était au commencement de tout. Jean, au premier chapitre de son épître, nous présente l’existence et la gloire éternelles de « la Parole ». « L’expression ‘’Au commencement’’ (Jean 1 : 1) est l’expression formelle que la Parole n’a pas eu de commencement » (J.N. Darby).

                        La nouvelle création

            L’apôtre nous a présenté le Fils de l’amour du Père comme étant « avant tout », avant la création, avant le temps. Il possède aussi cette gloire d’être « le commencement » de la nouvelle création, celle qui subsistera à toujours. « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création » (et non pas une nouvelle créature), écrit encore l’apôtre Paul (2 Cor. 5 : 17). Être « en Christ », c’est avoir cru en Lui. Le croyant appartient alors spirituellement à la nouvelle création dont Christ est le commencement par sa résurrection. Dieu a ressuscité le Seigneur Jésus, l’a fait asseoir à sa droite dans le ciel et « l’a donné pour être chef sur toutes choses à l’assemblée, qui est son corps » (Éph. 1 : 22-23). Tous les rachetés ensemble forment le corps de Christ, l’Assemblée, et l’Homme glorifié dans le ciel est « le chef du corps ».

                        Sept bénédictions des croyants

            Le premier chapitre de l’épître aux Éphésiens nous dévoile ce qu’est notre part « en Christ » : en Lui
                  - 
nous sommes « bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes » ;
                  - nous sommes « élus avant la fondation du monde » pour être « saints et irréprochables devant Dieu en amour » ;
                  - nous sommes « comblés de sa grâce », « dans laquelle [Dieu] nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » ;
                  - nous avons « la rédemption par son sang », et « le pardon des fautes » ;
                  - nous avons été faits héritiers de Dieu ;
                  - nous avons espéré à l’avance ;
                  - nous avons cru par la parole de vérité, l’évangile du salut. (Éph. 1 : 3-14).

            Tout cela, nous le devons au dessein éternel d’amour de Dieu et à sa grâce, à l’œuvre du Seigneur Jésus qui est mort pour nous sur la croix, mais qui est maintenant ressuscité, glorifié et assis dans les lieux célestes.


Le Premier-né d’entre les morts

                        
Christ mort et ressuscité

            L’une des gloires du Fils est qu’il est « le Premier-né de toute création » en rapport avec la première création et avec le fait qu’Il est Dieu créateur. Dans cette septième gloire de Christ que l’apôtre nous présente, nous retrouvons le caractère du Premier-né, une nouvelle primauté de Christ. Mais ici cette prééminence est en relation avec « les morts », avec la mort qu’Il a dû « goûter » - éprouver (Héb. 2 : 9). Il fallait qu’Il devienne Homme pour qu’Il puisse donner sa vie, mourir et ressusciter, le premier, les prémices, d’entre ceux qui sont morts et qui demeurent encore dans la mort pour un temps. Depuis Adam jusqu’à la venue de Christ pour les siens, tous les hommes meurent, et aucun n’est revenu à la vie. « Dans l’Adam, tous meurent » (1 Cor. 15 : 22), c’est le sort commun de tous les hommes comme descendants du premier homme, pécheur (voir Rom. 5. 12). Mais Christ, ayant accompli l’œuvre de la rédemption et ayant par elle glorifié son Dieu et Père, a été ressuscité d’entre les morts, « par l’opération de la puissance de la force de Dieu » (Éph. 1 : 19-20) ; Il est véritablement le Premier-né d’entre les morts, vivant à toujours : « Christ, ayant été ressuscité d’entre les morts, ne meurt plus ; la mort ne domine plus sur lui » (voir Rom. 6 : 9-10).
            Ce titre de gloire du Seigneur Jésus conduit donc nos pensées vers sa mort, mais aussi sa résurrection d’entre les morts. C’est la mort, la résurrection et la glorification du Seigneur Jésus qui sont le fondement de l’Assemblée dont Il est le Chef. À Corinthe, certains disaient qu’il n’y avait pas de résurrection des morts (1 Cor. 15 : 12). L’apôtre Paul s’attache alors à montrer la vérité capitale de la résurrection de Christ, et ses conséquences bénies. Il affirme : « Maintenant, Christ a été ressuscité d’entre les morts » et Il est « les prémices de ceux qui sont endormis » (v. 20). Sa propre résurrection, à Lui, le premier, est l’assurance de la résurrection à venir de tous ceux qui sont « du Christ, à sa venue » prochaine (v. 23).
   
                        Christ vainqueur de la mort

            Trois résurrections opérées par le Seigneur Jésus nous sont rapportées dans les évangiles (Luc 7 : 14-15 ; 8 : 54-55 ; Jean 11). Mais ces personnes auxquelles le Fils de Dieu a rendu la vie, sont mortes à nouveau après avoir vécu encore quelques temps (Ps. 90 : 10). Après sa résurrection, « beaucoup de corps des saints endormis ressuscitèrent » (Matt. 27 : 52). Mais, après avoir vécu encore quelques années peut-être, ils sont morts et ont été ensevelis. La première véritable résurrection d’entre les morts est celle du Seigneur Jésus Lui-même. Après avoir, dans son amour immense, donné sa vie sur la croix, Lui, « le Prince de la vie » (Act. 3 : 15), Il est descendu dans la mort et en est ressorti en vainqueur - « Il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle » (Act. 2 : 24) et Il vit « d’une vie impérissable » (Héb. 7 : 16).

                        La résurrection des « morts en Christ »

            La résurrection du Seigneur Jésus est la sûre garantie de la résurrection à venir de tous ceux qui, sur la terre, auront cru en Lui, à sa mort expiatoire sur la croix et sa résurrection par « la gloire du Père » (Rom. 6 : 4). Nous ne parlons pas ici de la résurrection des morts incrédules pour le jugement, à la fin des temps (Apoc. 20 : 12-15). L’apôtre Paul affirme : « Dans le Christ, tous seront rendus vivants… les prémices, Christ ; puis ceux qui sont du Christ à sa venue... Voici, je vous dis un mystère : … les morts (en Christ) seront ressuscités incorruptibles » (1 Cor. 15 : 23, 51).
            Du fait de sa résurrection, tous les croyants morts dans la foi, « endormis » par (ou en) Jésus (1 Cor. 15 : 18 ; 1 Thes. 4 : 14), ressusciteront à leur tour à l’appel de la voix puissante du Seigneur Jésus qui viendra Lui-même chercher tous les siens pour les introduire dans le ciel, en sa présence éternelle : « Car le Seigneur Lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d’archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront en premier lieu ; puis nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées à la rencontre du Seigneur, en l’air » (1 Thes. 4 : 16-17).

                        Voir la gloire du Fils

            Quelle consolation, quel encouragement pour tous les croyants, dans cette pleine certitude d’espérance dans le prochain retour du Seigneur pour eux (1 Thes. 4 : 18) ! Nous verrons alors face à face notre Sauveur et Seigneur, nous contemplerons à toujours sa gloire aux multiples facettes. Il sera répondu à cette prière du Seigneur Jésus Lui-même à son Père : « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée » (Jean 17 : 24).

            Seigneur, quand est-ce que cela sera ?...
 

Ph. F. janvier 2022