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NOTES SUR LE LIVRE DE LA GENESE : chapitres 1-11 : 26 (4)
 
 

GENESE : chapitre 7
          1- La mise à l'abri du jugement par l'entrée dans l'arche : v. 1-16
          2- Le déluge : v. 11-12, 17-24
GENESE : chapitre 8
          1- La fin du déluge : v. 1-5
            2- La délivrance : v. 6-12 
            3- L'adoration : v. 20-22



GENESE : chapitre 7
 
 
            Dans ce chapitre, comme dans le précédent (6 : 22), l'obéissance de Noé est mise en évidence (v. 5, 9, 16). Cet homme « parfait parmi ceux de son temps » (6 : 9) était entièrement soumis aux commandements divins.
 
            La longue patience de Dieu prend fin ; alors que les flots de son jugement se déversent sur la terre, Noé et les siens jouissent d'une paix parfaite à l'intérieur de l'arche que Dieu lui-même a fermée (v. 16).
 
 
 
            1- La mise à l'abri du jugement par l'entrée dans l'arche : v. 1-16
 
 
                        1.1 : Les paroles de l'Eternel à Noé (v. 1-4)
 
            « Entre dans l'arche, toi et toute ta maison, car je t'ai vu juste devant moi en cette génération (v. 1) : la foi de Noé lui a été « comptée à justice » (Rom. 4 : 5). Mais cette justice de Noé ne pourra délivrer aucun des hommes impies qui ont refusé son témoignage (Ezé. 14 : 14).
            Au milieu d'une génération méchante et insensible à ses appels, Dieu peut considérer avec satisfaction celui qui fait briller sa lumière.
            Aujourd'hui encore, seule la foi en Jésus Christ mort et ressuscité peut justifier et délivrer les coupables repentants (Rom. 4 : 25).
 
            La « maison » de Noé va être sauvée du déluge : « toi et toute ta maison » (sa famille), précise l'Eternel. Josué a déclaré : « Moi et ma maison nous servirons l'Eternel » (Jos. 24 : 15). Paul et Silas ont dit au geôlier de la prison de Philippes : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta maison » (Act. 16 : 31).
            La maison du croyant est une sphère de bénédictions pour tous ceux qui en font partie, mêmes inconvertis (1 Cor. 7 : 12-16). Cependant, la conversion est individuelle ; bien que particulièrement privilégiés, les enfants de parents chrétiens doivent venir au Seigneur pour leur salut personnel. Dieu attache un grand prix au soin apporté par le chef de famille pour rechercher la bénédiction de son foyer (Gen. 18 : 19).
 
            L'Eternel donne à Noé des consignes précises en ce qui concerne les animaux. Il doit veiller à ce qu'ils entrent dans l'arche « mâle et femelle », tout ce qui avait en soi « un esprit de vie » (6 : 17 ; 7 : 15). Dieu demande qu'il y ait 7 couples de « bêtes pures » et un couple de bêtes « qui ne sont pas pures » (v. 2-3). L'Esprit de Dieu permettait à Noé de discerner les bêtes « pures », comme il avait montré à Abel les « premiers-nés de son troupeau » qui seuls devaient lui être offerts (4 : 4).
             Dieu révèle ses pensées à ceux qui le craignent (Ps. 25 : 14) : ici, les animaux purs qui sont désignés étaient destinés aux sacrifices pour Dieu (8 : 20).
 
 
                        1.2 : L'obéissance de Noé et l'entrée dans l'arche (v. 5-15)
 
            Noé a cru Dieu et a exécuté ses ordres ; l'obéissance du croyant conditionne sa sécurité (Ps. 32 : 6 ; 33 : 19).
 
                                   - l'entrée des personnes dans l'arche :
 
                        Huit personnes, « un petit nombre » (1 Pier. 3 : 20), entrent dans l'arche ; seule la « maison de Noé », parmi la multitude des hommes, va être sauvée.
                        Les disciples de Jésus ont demandé : « Seigneur, ceux qui doivent être sauvés sont-ils en petit nombre ? » « Luttez pour entrer par la porte étroite », a répondu alors le Seigneur (Luc 13 : 23-24). La porte de la grâce, encore ouverte aujourd'hui, va se fermer. Sommes-nous tous entrés ?
 
 
                                   - l'entrée des animaux dans l'arche :
 
                        Les animaux sont entrés dans l'arche dans l'ordre voulu de Dieu, « comme Dieu l'avait commandé à Noé » (v. 9).
 
 
                        1.3 : La fermeture de l'arche par l'Eternel (v. 16)
 
            Pendant toute la durée de la construction de l'arche (100 ans), la foi de Noé a été soutenue. Dieu va le mettre à l'épreuve durant 7 jours encore (v. 4), alors que tout est prêt.
            « La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé » (1 Pier. 3 : 20), mais elle a eu sa fin. Dieu prend soin de fermer lui-même la porte (v. 16).
            Quelle angoisse pour ceux qui se trouveront un jour devant une porte fermée (Matt. 25 : 10). La patience de Dieu aura pris fin ; Il est « celui qui ouvre et nul ne fermera », mais aussi « celui qui ferme et nul n'ouvrira » (Apoc. 3 : 7).
            Dans cette parabole des dix vierges, celles qui n'étaient pas prêtes, doivent entendre ces paroles terribles : « Je ne vous connais pas » (Matt. 25 : 12).
 
 
 
            2- Le déluge : v. 11-12, 17-24
 
 
                        2.1 : L'envoi du déluge (v. 11-12)
 
            « Le déluge vint » (Luc 17 : 27). Dieu a noté le jour où Noé est entré dans l'arche (v. 11) : c'était le 17ème jour du 2ème mois. Dès ce jour, les hommes sont définitivement perdus ou sauvés. Si la patience de Dieu a été longue, sa colère est subite.
 
            « On mangeait et on butait, on se mariait et on se donnait en mariage, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche » (Matt. 24 : 36). La génération de Noé continuait à vivre dans l'insouciance et à se corrompre, disant : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Cor. 15 : 32). C'est ainsi que le monde, aujourd'hui encore, va son train, pensant même : « demain sera comme aujourd'hui, et encore bien supérieur » (Es. 56 : 12).
 
            Plusieurs exemples de l'Ecriture montrent que la colère de Dieu, après le temps de sa patience, se déverse soudainement contre le péché :
                        - les habitants de Sodome : le feu est tombé du ciel, le jour où Lot est sorti de Sodome (Luc 17 : 28-29)
                        - les faux docteurs : ils feront venir sur eux une prompte destruction (2 Pier. 2 : 1)
                        - les hommes qui diront « paix et sûreté » : une subite destruction viendra sur eux (1 Thes. 5 : 3).
 
           
                        2.2 : Le jugement et la purification par les eaux (v. 17-24)
 
            Quand survint le déluge, « ils ne connurent rien » (Matt. 24 : 38). « Les fontaines du grand abîme (ou, en hébreu : océan) se rompirent et les écluses des cieux s'ouvrirent » (v. 11). Durant 40 jours (v. 17), une pluie diluvienne s'est abattue sur la terre.
 
            La durée de 40 jours correspond à un temps d'épreuve complet pour l'homme :
                        - au Sinaï, c'est l'épreuve de la loi (Ex. 24 : 8), puis dans le désert, la manifestation de la grâce (Ex. 34 : 28).
                        - dans le désert, l'épreuve de la foi pour les uns et de l'incrédulité pour les autres (Nom. 13 : 26 ; 14 : 34).
                        - à l'égard d'Elie, l'épreuve de la faiblesse de l'homme secourue par Dieu (1 Rois 19 : 8).
                        - pour la ville de Ninive, le délai de la grâce en vue de sa repentance et du pardon de Dieu (Jon. 3 : 4).
                        - pour David, les jours de la mise à l'épreuve et de la victoire devant Goliath (1 Sam. 17 : 16)
                        - pour Jésus, la durée de la tentation avant sa victoire sur Satan (Luc 4 : 2)                     - pour le Seigneur ressuscité, ce sont les jours de sa présence sur la terre avant son ascension (Act. 1 : 3).
 
 
            Les eaux se renforcent (v. 19, 20, 24). La création est ensevelie sous les flots. A la croix, toutes les vagues et tous les flots du jugement de Dieu ont déferlé sur Christ : « Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Ps. 42 : 7). Le Seigneur Jésus a traversé pour nous, croyants, les eaux de la mort : Il est entré « dans la profondeur des eaux » (Ps. 69 : 2). Venu sur la terre pour être baptisé d'un douloureux « baptême » (Luc 12 : 50), Il a « goûté la mort pour tout » (Héb. 2 : 9).
 
            L'apôtre Pierre explique que les croyants sont sauvés à travers l'eau du déluge, dont le baptême est la correspondance symbolique (2 Pier. 3 : 20). Ils sont « morts avec Christ », ensevelis avec lui dans les eaux du baptême et ressuscités avec lui (Rom. 6 : 3-4 ; Col. 2 : 12 ; 3 : 1).
            Le baptême chrétien, établi par le Seigneur lui-même, nous parle de ses souffrances et de sa mort afin de nous placer dans la sécurité de l'arche, en nous transportant d'une scène de jugement à une sphère de résurrection et de gloire.
 
           
            La montée des eaux a été progressive : d'abord « sur la terre » (v. 17), puis sur « toutes les hautes montagnes » (v. 19) et finalement « toute chair expira » (v. 21).          Expirer ici est synonyme d'effacer, dans un sens négatif, comme être effacé du livre de vie (Ps. 69 : 28). Dieu efface aussi nos transgressions (Es. 43 : 25), dans un sens positif.
 
            Dieu permet que les eaux se renforcent durant 150 jours. Mais le jugement est « son oeuvre inaccoutumée » (Es. 28 : 21) ; Il va intervenir à nouveau afin de rendre la terre habitable.
 
            Sur cette terre qu'Il avait « tirée des eaux », « le monde d'alors fut détruit étant submergé par de l'eau » à cause de la corruption par la faute de l'homme (1 : 9-10 ; 6 : 12 ; 2 Pier. 3-5-6).
            A nouveau corrompue, elle devra être encore purifiée afin que la justice de Dieu y règne ; elle le sera après un temps d'épreuve intense en jugement sur le monde (Agg. 2 : 6).
 
 
 
            Hénoc avait été enlevé par Dieu avant le déluge, comme le sera l'Eglise avant l'heure de l'épreuve.
            Quant à Noé et sa famille, ils ont traversé, à l'abri de l'arche, les eaux du jugement avant d'être introduits dans un monde nouveau. « L'heure de l'épreuve » atteindra la « terre habitée tout entière », après l'enlèvement de l'Eglise ; la grande tribulation semblera tout submerger, mais Dieu protègera les siens, un résidu d'Israël et de Juda (Apoc. 7 : 4 ; 14 : 1), mais aussi un résidu des nations (Apoc. 9 : 14). Ils seront mis à l'abri dans l'arche jusqu'à l'entrée dans la terre millénaire.
 
 
 
 
 
 
GENESE : chapitre 8
 
 
            Dieu a jugé et purifié la terre corrompue (chapitre 7). La grâce de Dieu peut maintenant se donner libre cours. Noé et sa famille vont pouvoir vivre sur une terre renouvelée. Dans un jour à venir, les jugements apocalyptiques purifieront la terre pour préparer le règne millénial.
 
 
 
            1- La fin du déluge : v. 1-5
 
                        1.1 : Dieu se souvient de Noé (v. 1-3)
 
            Dieu s'occupe maintenant de son témoin et de sa famille qu'Il veut bénir (9 : 1). Il se souvient aussi de tous les animaux qui sont dans l'arche. Il utilise le vent pour faire baisser les eaux, ferme les fontaines de l'abîme et les écluses des cieux et retient la pluie qui tombait du ciel (v. 2).
            La haute main de Dieu agira à nouveau lorsque les eaux de la mer Rouge se fendront pour livrer passage à son peuple racheté de l'Egypte (Ex. 14 : 21).
 
 
                        1.2 : Le repos de l'arche (v. 4)
 
            Conduite par Dieu, l'arche se repose sur les montagnes d'Ararat (v. 4). Cette place de repos sur les sommets, près du ciel, évoque celle de Christ qui s'est « reposé du péché (1 Pier. 3 : 22) et « s'est assis à la droite de Dieu », revêtu de puissance suprême (Héb. 10 : 12 ; 1 Pier. 3 : 22 ; Marc 16 : 19).
            Arrachés à la corruption d'une terre souillée par le péché, Noé et les siens sont gardés purs sur la montagne d'Ararat, dans une paix profonde. Ainsi, les croyants qui demeurent en Christ  sont « conservés en Jésus Christ » (Jude v. 1).
 
 
                        1.3 : Les sommets des montagnes (v. 5)
 
            Noé doit prendre patience durant 7 mois. Il est entré dans l'arche au commandement de Dieu (7 : 1), il doit attendre son ordre pour en sortir (v. 16).
            Ararat, une terre sainte, évoque la place du croyant : celui-ci porte ses regards sur les sommets des montagnes qui se dégagent, laissant apparaître l'héritage futur « conservé dans les cieux » (1 Pier. 1 : 4) ; il y contemple celui que Dieu a « fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, et autorité et puissance... » (Eph. 1 : 20-21).
 
 
 
            2- La délivrance : v. 6-12
 
                              Noé avait reçu de Dieu l'instruction de faire un « jour » à l'arche (6 : 16) ; dans la dépendance de Dieu, il ouvre maintenant cette « fenêtre de l'arche ». Comme lui,  le croyant peut regarder en haut (Ps. 121 : 1-2).
                        Le Seigneur, parlant à ses disciples des événements à venir, leur indique que des signes seront donnés de l'approche de la délivrance du résidu fidèle de son peuple. Il utilise l'exemple d'un figuier dont les premières feuilles annoncent l'été. Alors les fidèles pourront discerner que leur délivrance approche : « Regardez en haut et levez vos têtes parce que votre rédempteur approche » (Matt. 21 : 32-33 ; Luc 21 : 28).
 
 
                        2-1 : Les signes (v. 6-12)          
 
            Ne pouvant regarder autour de l'arche, Noé lâche le corbeau. L'oiseau va et vient, jusqu'à ce que les eaux aient séché (v. 7) ; toutefois, semble-t-il, il ne rentre pas dans l'arche. Cet oiseau impur (Lév. 11 : 13-15) cherche sa nourriture dans le domaine de la mort et de la corruption.
            Si l'homme naturel  (à l'image du corbeau) se plaît dans un tel monde, le croyant doit s'en éloigner, car rien ne peut y satisfaire son coeur (1 Cor. 15 : 33).
 
            Le patriarche lâche ensuite la colombe (v. 8), mais celle-ci ne s'accommode pas de la souillure d'une terre où les eaux du jugement n'ont pas encore séché. Elle revient vers Noé qui la fait entrer près de lui dans l'arche (v. 9). Lâchée à nouveau, la colombe renseigne Noé sur l'état de la terre : elle rapporte une « feuille d'olivier arrachée », signe d'espérance que la vie reprend sur la terre et gage de paix pour un monde renouvelé.
            Plus tard, Israël restera incrédule malgré les gages visibles de son héritage : la grappe d'Eshcol, les grenades et les figues rapportées du pays de Canaan (Nom. 13 : 24).
 
            La colombe est un symbole du Saint Esprit. Sur le Seigneur seul, à son baptême, l'Esprit a pu descendre « comme une colombe » et venir sur Lui (Matt. 3 : 16), ainsi que Jean le baptiseur en avait rendu le témoignage (Jean 1 : 33).
            Ainsi que la colombe après le déluge, l'Esprit de Dieu, à la recherche d'un lieu de repos sur la terre, l'a trouvé en Jésus, l'homme parfait (Es. 11 : 2 ; 42 : 1) : tout en Lui est pureté et paix, comme aussi humilité et douceur.
 
            L'Esprit Saint qui n'a pas sa place dans un monde jugé, demeure dans le coeur des saints (Eph. 1 : 13), et dans la maison de Dieu (Eph. 2 : 21-22). Un jour, sur la terre milléniale, Dieu répandra son Esprit « sur toute chair » pour la délivrance et la prospérité universelle (Joël 2 : 28, 32).
 
 
                        2-2 : La sortie de l'arche (v. 13-19)
 
            Noé ôte la couverture de l'arche et voit enfin la terre sèche (v. 13). Protégés par la puissance du salut de Dieu, toutes les personnes et les animaux qui étaient dans l'arche ont été gardés pour ce jour de la délivrance. De même, Dieu gardera le résidu de son peuple jusqu'à la fin des « grandes eaux » ; alors, un peuple nouveau pourra enfin goûter le repos.
 
                       
            La foi et l'obéissance du patriarche n'ont pas faibli : depuis l'ordre divin d'entrer dans l'arche, Noé a pu lever les yeux vers le ciel. Il reçoit maintenant le commandement : « Sors de l'arche, toi, et ta femme et tes fils, et les femmes de tes fils avec toi » (v. 16). Au sujet des animaux, Noé reçoit les mêmes instructions qu'au moment de leur création (1 : 22 ; v.17).
 
            L'homme qui « marche avec Dieu » (6 : 3) obéit simplement aux paroles de l'Eternel qui conduit toutes choses pour son salut.
            Reconnaissant « qu'il n'est pas au pouvoir de l'homme qui marche de diriger ses pas » (Jér. 10 : 23 ; Prov. 20 : 24), imitons la foi du patriarche dans sa marche avec Dieu. N'oublions pas non plus de rendre grâces à Dieu pour son « si grand salut » : Il nous a « délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Héb. 2 : 3 ; Col. 1 : 12).
             La première action de Noé est de bâtir un autel à l'Eternel (v. 20) : il peut maintenant adorer, après avoir obéi à Dieu.
 
 
 
            3- L'adoration : v. 20-22
 
                        3.1 : L'odeur agréable de l'holocauste (v. 20-21a)
 
            Noé ne reçoit pas d'ordre pour adorer, mais il a l'intelligence de la foi. Il revendique les droits de Dieu sur la terre purifiée en bâtissant un autel. Il exprime les actions de grâces envers Dieu et présente « des holocaustes sur l'autel » (v. 20). Ainsi, sur une terre délivrée de sa souillure, monte vers Dieu une « odeur agréable » (ou : une odeur de repos –v. 21a).
            David offrira l'holocauste à Morija et l'ange de l'Eternel remettra l'épée dans son fourreau (1 Chr. 21 : 26-27 ; 2 Chr. 3 : 1). C'est là que le jugement divin s'abattra sur Jésus Christ qui, « par l'Esprit éternel s'est offert lui-même à Dieu sans tache » (Héb. 9 : 14) ; Il « s'est livré... comme offrande et sacrifice à Dieu, en parfum de bonne odeur » (Eph. 5 : 2).
 
            Les victimes étaient présentes dans l'arche : c'est Dieu qui met à notre disposition ce que nous pouvons lui présenter. Savons-nous, chrétiens, dans un chemin d'obéissance à Dieu, lui offrir par Christ un « sacrifice de louanges » (Héb. 13 : 15) ? Pendant la nuit de l'absence du Seigneur, l'odeur agréable de l'holocauste peut monter vers Dieu (Lév. 6 : 2 ; Ps. 134 : 1), en attendant le « matin » où elle s'élèvera de la terre entière.
 
 
                        3.2 : La bienveillance divine (v. 21b-22)
 
            Dieu décide de ne plus détruire la terre : « Je ne maudirai plus de nouveau le sol à cause de l'homme... Je ne frapperai plus de nouveau tout ce qui est vivant » (v. 21b). L'ordre divin dans la succession des saisons, des jours et des nuits, sera maintenu « tant que seront les jours sur la terre » (v. 22. Dieu « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Matt. 5 : 45), selon la promesse exprimée ici.
            Cependant, « l'imagination du coeur de l'homme est mauvaise dès sa jeunesse ». « La folie est liée au coeur du jeune enfant » (Prov. 22 : 15). L'homme dans la chair reste le même. Ne pensons pas que l'amélioration de l'homme soit possible et puisse apporter paix et prospérité sur la terre ! Dieu ne peut agréer que l'homme en Christ, en vertu du sacrifice offert. Tous les hommes « ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu », mais tous peuvent être « justifiés gratuitement par sa grâce » (Rom. 3 : 23-24).
 
 
            Les promesses contenues dans ces derniers versets du chapitre 8 seront confirmées par l'alliance du chapitre 9. Elles sont un témoignage pour tous les hommes, comme le dira Paul à Lystre : « quoique Dieu ne se soit pas laissé sans témoignage... en vous donnant du ciel des pluies et saisons fertiles » (Act. 14 : 17).