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ENGAGÉ POUR DIEU (5)

« Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? dit l’Éternel » (Jér. 30 : 21)


DES JEUNES GENS ENGAGÉS POUR DIEU (fin)
            Daniel – une ferme décision de cœur
 

DES JEUNES GENS ENGAGÉS POUR DIEU (fin)

            Après Josias, il n’y a plus eu de roi qui ait été fidèle à l’Éternel et qui ait engagé son cœur pour venir à Lui. Ils ont tous fait ce qui était « mauvais aux yeux de l’Éternel ». Il n’y a alors plus de remède pour ce peuple infidèle, et Dieu prononce à son égard la sentence de « Lo-ammi » (pas mon peuple – voir Osée 1 : 9) sur son peuple terrestre. La ville de Jérusalem est prise et détruite par Nebucadnetsar, Juda est déporté à Babylone en l’année 588 avant Jésus Christ. Mais dès l’année 606, une première déportation avait eu lieu lorsque Nebucadnetsar avait emmené le roi Jehoïakim (2 Chr. 36 : 5-6 ; Dan. 1 : 1-2). Une captivité de 70 ans commence alors pour Juda (Jér. 25 : 11 ; 29 : 10).
            Daniel qui était « d’entre les fils d’Israël, et de la descendance royale et d’entre les nobles » (Dan. 1 : 3-4) faisait partie de ceux qui avaient ainsi été déracinés de la terre de Juda pour être emmenés en Chaldée. Il était très jeune lorsque ce brusque et douloureux changement est intervenu dans sa vie.
            Le roi avait demandé que, parmi les jeunes nobles du peuple, certains soient sélectionnés et formés afin de pouvoir se tenir devant lui. Quatre d’entre eux sont particulièrement remarqués et le premier parmi eux est Daniel.


                        Daniel – une ferme décision de cœur

                        Attachement à la Parole de Dieu et conséquences

            Des ordres sont donnés afin que ces jeunes gens soient éduqués dans la langue et les lettres des Chaldéens et qu’ils soient nourris avec la même nourriture que celle du roi. Leurs noms juifs - qui faisaient tous référence à leur Dieu - sont changés en noms Chaldéens. Ils doivent être pleinement intégrés et soumis au monde de Babylone ; leur identité même est changée. Comment vont-ils réagir à un tel changement ? Nous voyons la réaction immédiate du jeune Daniel (il devait avoir entre 15 et 20 ans) qui n’a qu’une pensée : demeurer fidèle à son Dieu : « Et Daniel arrêta dans son cœur qu’il ne se souillerait pas… » (Dan. 1 : 8). Cher(ère) jeune chrétien(ne), as-tu cet attachement à la Parole de Dieu qui caractérisait Daniel ? Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime » (Jean 14 : 21). Si je suis attaché à la Parole de Dieu, pour la mettre en pratique comme le faisait Daniel, je montrerai par cela que j’aime le Seigneur Jésus. Il dit encore : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole » (Jean 14 : 23). Si j’aime le Seigneur Jésus, alors Sa parole me sera précieuse et j’en suivrai les commandements.
            Quelle est la conséquence de cette résolution d’un cœur pleinement engagé pour Dieu ? « Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce auprès du prince des eunuques » (v. 9). Le Seigneur vient toujours au secours de ceux qui ont à cœur de Lui être fidèles. La mise à l’épreuve des quatre jeunes Israélites apporte à leur foi une réponse divine : ils prospèrent dans leur santé bien plus que les autres jeunes gens qui avaient pris leur parti d’accepter l’éducation, la nourriture et les joies du monde. Dieu répond toujours à toute manifestation d’amour envers Lui et toute résolution de rester pur pour Lui : « J’aime ceux qui m’aiment : et ceux qui me recherchent me trouveront. Avec moi sont les richesses et les honneurs, les biens éclatants et la justice » (Prov. 8 : 17).

                        Les ressources de Dieu pour ceux qui se sont engagés pour Lui

            Ainsi, à cause de leur amour pour leur Dieu et leur décision de Lui demeurer fidèles, Dieu a donné « à ces jeunes gens, aux quatre… de la science et de l’instruction dans toutes les lettres et dans toute la sagesse ». Et Daniel reçoit un don particulier : « Daniel avait de l’intelligence en toute vision et dans les songes » (Dan. 1 : 17). Chers jeunes croyants, s’il faut aller à l’école, à l’université peut-être, c’est pour apprendre un métier afin de travailler pour « manger [notre] propre pain en travaillant paisiblement » (2 Thes. 3 : 12), et faire vivre notre famille si le Seigneur nous en donne une. Mais ce n’est pas dans les écoles du monde, les écoles de théologie, que l’on apprend à connaître Dieu et que l’on reçoit instruction, intelligence et sagesse dans la Parole de Dieu. Les connaissances intellectuelles ne font pas croître spirituellement. Nous devons être formés à « l’école de Dieu », par la prière, la lecture de la Bible, par une vie de séparation d’avec le monde et ses plaisirs, d’avec « les délices du péché » qui ne durent qu’un temps (Héb. 11 : 25).

                        Un témoin fidèle

            Daniel sera rapidement appelé à témoigner de Dieu devant Nebucadnetsar lui-même (Dan. 2). Nous ne pouvons qu’admirer les qualités et la conduite de ce jeune homme menacé de mort par la colère du roi. Il manifeste prudence et bon sens lorsqu’il s’adresse au chef des gardes (v. 14) ; il ne se précipite pas pour agir (v. 17). Mais, avant tout, il se réunit avec ses trois amis pour soumettre par la prière la question à Dieu qui seul pouvait donner la réponse, et pour solliciter Ses compassions (v. 17-18). Dans un rêve de la nuit, il reçoit de Dieu la révélation du secret du roi, et sa première réaction est de bénir Dieu, de rendre grâces pour la réponse aux prières (v. 20-23).
            Daniel, paraissant devant Nebucadnetsar, ne va pas se vanter de pouvoir lui faire connaître son rêve et lui en révéler la signification. Il s’efface humblement devant le « Dieu qui est dans les cieux » qui seul « révèle les secrets » (v. 28). Le jeune homme avait compris ce que Paul devra enseigner aux croyants de Corinthe : « Qui met de la différence entre toi et un autre ? Et qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Cor. 4 : 7). Cher(ère) jeune croyant(e), si le Seigneur Jésus t’a donné un don pour le mettre à Son service, n’oublie jamais qu’il te vient de Lui, que tu n’es qu’un « vase de terre » qu’Il s’est plu à remplir et à utiliser à Son service.

                        Un vase utile au Maître

            Pour être utile pour le Seigneur, le « vase » qu’est chacun de nous doit être brisé, vidé de lui-même, afin qu’Il puisse le remplir de ce qui sera pour Son service et pour Sa gloire. Un vase ne fait que contenir et verser ce qui est en lui. Dans quelle mesure suis-je rempli de Christ ?... C’est la faiblesse du « vase » qui permet la manifestation de la puissance de Dieu (2 Cor. 4 : 7). C’est seulement ainsi que l’on peut dire, comme l’apôtre Paul : « Lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12 : 10), parce que la réalisation de ma propre faiblesse et de mon incapacité personnelle permet à la puissance de Dieu de se montrer. Le Seigneur dit : « Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (2 Cor. 12 : 9). Cher(ère) jeune ami(e), si tu réalises que tu n’as aucune capacité en toi-même, mais qu’elle te vient de Dieu seul (2 Cor. 3 : 5), alors tu pourras dire comme Paul : « Je peux tout en celui qui me fortifie » (Phil. 4 : 13).

                        Engagement et bénédiction

            Cher(e) jeune croyant(e), puisses-tu avoir le désir de te conserver pur(e) du monde par amour pour ton Seigneur. Si tu renonces aux attraits du monde – qu’ils soient culturels, artistiques, sportifs, etc. – pour engager ton cœur envers ton Seigneur et dans l’obéissance à Sa parole, alors la bénédiction d’en haut te sera assurée et, comme Daniel autrefois, tu prospéreras en toutes choses.
            « Bienheureux l’homme… qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit ! Et il sera comme un arbre planté près des ruisseaux d’eau, qui rend son fruit en sa saison, et dont la feuille ne se flétrit point ; et tout ce qu’il fait prospère » (Ps. 1 : 1-3).
 

            Que le Seigneur te donne de répondre, avec amour pour Lui et de tout ton cœur, à la question qu’Il te pose aujourd’hui : « Qui est celui qui engage son cœur pour venir à moi ? ».
 

Ph.F. sept. 21