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NE S’INQUIÉTER DE RIEN


            « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 6-7).
            « Ne vous inquiétez de rien ». Quelle parole magnifique ! Que de fois j’ai fait l’expérience de sa puissance consolatrice ! Même lorsqu’une grande épreuve nous atteint, cet ordre de Dieu reste entièrement valable.

            Vous dites : Mais il ne s’agit pas d’une petite chose, il s’agit de croyants qui s’engagent dans un mauvais chemin. - Eh bien, ne vous inquiétez de rien ! Cela ne veut pas dire : Soyez indifférents. Mais, en essayant de porter ce fardeau, vous vous démolissez. Combien souvent un fardeau prend possession de l’esprit d’un croyant, et quand il cherche à s’en débarrasser, sa pensée y revient et le torture. Mais « ne vous inquiétez de rien » est un commandement, et c’est une chose merveilleuse qu’il nous soit donné.
            
Mais alors, que dois-je faire ? Aller à Dieu : « en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ». Alors, malgré tous les soucis, vous pouvez remercier Dieu. Vous n’avez pas besoin d’attendre de savoir si ce que vous désirez est bien la volonté de Dieu. « Exposez vos requêtes à Dieu », telles qu’elles sont dans votre esprit.
            Avez-vous un fardeau sur le cœur ? Allez à Dieu avec ce fardeau. Il ne dit pas que vous recevrez ce que vous avez demandé. À l’une des supplications de l’apôtre Paul, le Seigneur à répondu : « Ma grâce te suffit » (2 Cor. 12 : 9). Mais la paix de Dieu gardera vos cœurs et vos pensées. Tout seul, vous ne pouvez pas garder vos pensées dans la paix. Dieu est-il troublé par les petites choses qui nous troublent ? Ébranlent-elles son trône ? Il pense à nous, nous le savons ; mais Il n’est jamais inquiet. Et la paix qui se trouve dans le cœur de Dieu nous gardera. Je lui apporte tout ce qui me trouble, et je découvre qu’Il est entièrement en paix à ce sujet.
            Ses plans sont fixés. Il sait exactement ce qu’Il va faire. J’ai déposé mon fardeau devant le trône de la grâce, qui ne peut pas être ébranlé, et j’ai la certitude que Dieu s’occupe de moi. Ainsi, la paix dans laquelle Il se trouve lui-même garde mon cœur, et je peux Le remercier déjà avant que le sujet d’inquiétude soit réglé. Je sais que Dieu prend soin de moi. C’est une chose merveilleuse que je puisse jouir de sa paix. Je peux aller à Dieu et lui présenter toutes mes requêtes, même si parfois elles ne sont pas raisonnables. Et je peux être en communion avec Lui à ce sujet, au lieu de ruminer mes problèmes.
            D’une part Dieu nous tire vers le ciel, où se trouve notre Sauveur, et d’autre part Il s’abaisse jusqu’à nous et s’occupe de tout ce qui nous concerne sur la terre. Nos cœurs étant occupés des choses célestes, nous pouvons, quant à toutes les choses terrestres, nous reposer entièrement sur Lui. L’apôtre Paul dit : « Au dehors, des combats ; au dedans, des craintes. Mais celui qui console ceux qui sont abaissés, Dieu, nous a consolés... » (2 Cor. 7 : 5-6). Pour faire l’expérience de cette consolation, il vaut la peine d’être abaissé.
            Notre Dieu est-il « un Dieu de loin » ou « un Dieu de près » ? (Jér. 23 : 23). Est-Il éloigné de nous ou près de nous ? Il ne nous fait pas connaître le chemin qui est devant nous, afin que nous soyons maintenus dans sa dépendance. Et s’il est vrai que nous ne Le voyons pas, Lui nous voit, et Il s’abaisse vers nous pour nous donner ses consolations et son aide dans toutes nos difficultés.


D’après J. N. Darby