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La Parole de Dieu (3)

Des images par lesquelles elle est présentée


Une lampe
L’eau
 

Une lampe

            « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier » (Ps. 119 : 105).

            Moralement corrompu, ce monde est dans les ténèbres. De plus en plus on y appelle bien ce qui est mal, et mal ce qui est bien. Ce monde légalise des abominations, et les gens ne savent plus à quoi se raccrocher. Mais nous, chrétiens, nous avons la Parole de Dieu pour nous éclairer.
            Aujourd’hui, ce qu’on légalise est tout simplement ce qui est admis par le grand nombre. Ce qui se fait, ce qui se dit, voilà les normes qui conduisent le monde. Nous avons à nous tenir loin de cela et à chercher ce que dit l’Écriture sur les questions qui agitent notre société, sans chercher à vouloir l’adapter au goût du jour. La Parole est terriblement actuelle. Elle nous dit la Vérité.
            « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier ». Arrêtons-nous un moment sur ce verset. Chers jeunes, vous êtes forcément confrontés à des choix : choix d’études, choix de travail, choix d’un conjoint, choix d’une habitation. La Parole de Dieu va-t-elle vous laisser tomber lorsque vous êtes dans le brouillard et que vous ne savez plus que faire ? Certainement pas ! La Bible est là pour vous éclairer. C’est bien ce qu’elle nous dit qui devrait être prioritaire dans chacune de nos vies.
            Chercher la pensée du Seigneur peut être représenté par trois étapes avec l’image d’un bateau qui veut rentrer dans le port. Le bateau est dans le brouillard. Il est secoué par les vagues. Voilà une illustration de ce que vous éprouvez lorsque vous êtes aux prises avec des incertitudes et des choix à faire ! Pour entrer dans le port, il y a un chenal avec une digue sur laquelle on a construit trois phares. Le bateau doit passer successivement à côté de ces trois phares :
                    - Quel est le premier phare, la première lumière à côté de laquelle il faut absolument passer ? C’est justement la Parole de Dieu, qui doit être prioritaire dans les décisions que vous prenez.
                    - Le deuxième phare, c’est la pensée de Dieu. Il veut nous la communiquer dans un exercice profond devant lui. Dieu ne joue à cache-cache avec personne. Si vous cherchez sa volonté, Dieu vous la révélera au plus profond de votre cœur. N’inversons pas les deux phares. Ne commençons pas à dire : Oui, je suis tout à fait sûr ; oui la Parole dit autre chose, mais vraiment le Seigneur m’a montré... Dieu pourrait-il se contredire et nous donner une conviction, alors que la Parole dit le contraire ? Ce n’est pas possible ! Nous n’avons pas affaire à un tel Dieu.
                    - Le troisième phare, ce sont les circonstances. Nous savons que pour avoir une direction, nous n’avons besoin que de deux points, les deux premiers phares suffiraient. Mais dans sa grâce, Dieu peut donner une circonstance, non pas pour convaincre notre incrédulité, mais pour encourager notre foi. On pense en particulier à Gédéon (Jug. 6 : 36-40) ; le signe de la toison est venu confirmer son profond exercice, et non pas le persuader ou lui éviter de rechercher la pensée de l’Éternel.

            Le premier pas, c’est donc bien la Parole de Dieu : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier ». Aujourd’hui nous risquons d’intellectualiser ce que nous dit la Parole : nous sommes heureux de la lire, mais est-ce bien elle qui nous fait vivre ? Est-ce bien elle qui me fait marcher, qui m’engage avec le Seigneur Jésus. Ou alors est-elle quelque chose d’abstrait, n’apportant qu’un jeu intellectuel ? La Parole qui nous est donnée est une parole pour vivre, et c’est bien ce qui est dit à Josué lorsqu’il est intronisé dans son service : « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous l’ai donné » (Jos. 1 : 3). Le lieu que la plante de mon pied a foulé, ce n’est pas le pays que j’ai vu de loin, ce n’est pas celui que j’ai vu sur une carte : c’est le pays où j’ai marché. Les seules vérités qui nous sont vraiment acquises, sont celles dans lesquelles nous marchons ? Autrement elles n’ont aucune valeur. Nous pouvons disserter sur la Parole, si elle n’agit pas sur nos cœurs et nos consciences, c’est comme si nous ne la connaissions pas. Nous ne pouvons pas dire que ces choses nous appartiennent.

            La Parole est une lumière, « une lumière à mon sentier ». Dans le livre du Deutéronome, nous lisons : « L’Éternel est venu de Sinaï… il a resplendi de la montagne de Paran, et est venu des saintes myriades ; de sa droite sortit une loi de feu pour eux » (33 : 2). On a déjà parlé du feu comme étant ce qui brûle, ce qui juge. Ici, il s’agit d’un feu pour diriger les fils d’Israël. Ils sont à la fin du désert et ont fait l’expérience que justement, dans la nuit où tout se ressemble, il y avait la colonne de feu qui les conduisait. Dans ce passage cette Loi nous est donc présentée comme une « loi de feu » pour diriger son peuple.


L’eau

            « Maris, aimez votre femme, comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifie, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole, afin qu'il se présente l’assemblée à lui-même, glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et irréprochable » (Éph. 5 : 25-27).

            Ici nous avons donc la Parole comme l’eau qui nous rafraîchit. Quand on a soif, on est content de boire. Goûtons-nous aussi les rafraîchissements de la Parole de Dieu ? Dans toute sorte de situations - le découragement peut-être -, lisons la Parole !
            Si la Parole de Dieu rafraîchit, elle lave aussi, elle nettoie. Le récit du chapitre 13 de l’évangile de Jean présente le Seigneur dans la chambre haute, lavant les pieds de ses disciples. Il fallait qu’ils soient dans un bon état pour pouvoir profiter des dernières paroles que Jésus allait leur adresser. Il y a un préalable pour entrer dans les pensées de Dieu. Il faut que cette Parole puisse nous laver. Lorsque le Seigneur Jésus était sur la terre, on marchait avec des sandales dans la poussière des chemins et au bout d’un moment on avait les pieds sales. On peut dire que dans le monde dans lequel nous sommes, sans le vouloir la souillure morale s’attache à nos pas. C’est si vite fait : un collègue qui dit quelque chose de léger, une affiche provocante que l’on voit dans la rue - ces choses nous souillent. Cette poussière qui s’attache à nos pas a besoin d’être nettoyée par les soins du Seigneur, par le lavage d’eau par la Parole. Dans cette chambre haute, c’est le Maître qui se lève pour laver les pieds de ses disciples ! Se mettant aux pieds de chacun d’eux, il prend dans ses mains leurs pieds sales pour les nettoyer. Alors Pierre lui dit : « Tu ne me laveras jamais les pieds ! ». « Si je ne te lave pas, tu n’as pas de part avec moi » (v. 8), lui répond le Seigneur. Cette scène contient un enseignement très important. Il faut lire l’Écriture d’une manière précise pour en avoir toute la signification. Jésus dit encore à Pierre : « Celui qui a tout le corps lavé n’a besoin que de se laver les pieds » (v. 10). Si nous sommes des enfants de Dieu, nous n’avons plus besoin d’être lavés entièrement, mais nous avons besoin de cette sanctification pour pouvoir entrer toujours davantage dans la pensée du Seigneur.
            Dans les chapitres 14, 15 et 16 de cet évangile, le Seigneur va parler à ses disciples et ils avaient besoin d’être dans un état qui convenait. Que la Parole puisse aussi être cela pour nous, aussi bien pour rafraîchir nos cœurs lorsque nous ressentons l’aridité de ce désert, que pour nous laver de tout ce qui pourrait s’attacher à nos pas et nous souiller, afin que nous puissions toujours mieux connaître notre Seigneur Jésus.


B. D - D’après une méditation de la Parole de Dieu
 

A suivre (lundi prochain)