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La Parole de Dieu (1)

Des images par lesquelles elle nous est présentée

Un feu
Un marteau
 

            Plusieurs passages de la Bible présentent la Parole de Dieu sous forme d’images. Elles nous sont données pour que cette Parole nous soit toujours plus précieuse. Qu’elle soit vraiment le guide, non seulement de nos pensées, mais aussi de toute notre vie !
            Amis croyants, bientôt nous verrons Celui qui est la Parole elle-même, la Parole incarnée. Il est devenu ce qu’Il n’était pas lorsqu’Il a pris un corps : « La Parole devint chair » (Jean 1 : 14).
            La première fois que Dieu parle au début de la Genèse, Il dit : « Que la lumière soit » (1 : 3). Nous n’avons aucun doute sur l’identité de la lumière telle que Dieu l’introduit au milieu d’une situation de chaos, de ténèbres, de désolation et de vide. Déjà est présentée la Personne merveilleuse de Celui qui dit : « Moi, je suis la lumière du monde » (Jean 8 : 12). C'est encore Lui qui dit : « Je suis le chemin, et la vérité, et la vie » (Jean 14 : 6). À toutes les époques, Il est la vérité absolue. Jamais trouvée en défaut au cours des siècles, cette Parole que nous avons entre les mains est valable aujourd'hui, au 21e siècle, comme au premier jour.

 

Un feu

            « Que le prophète qui a un songe récite le songe, et que celui qui a ma parole énonce ma parole en vérité. Qu’est-ce que la paille à côté du froment ? dit l’Éternel. Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? » (Jér. 23 : 28-29).
            « Ma parole n’est-elle pas comme un feu ». Le feu nous parle en général du jugement. C’est bien ce que fait la Parole. Pourquoi les incrédules n’aiment-ils pas ouvrir la Parole de Dieu ? Parce que personne n’aime lire sa condamnation.
            Mais si cette Parole est terrible pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus, elle est aussi pour chacun de ceux qui le connaissent comme Sauveur, un feu qui brûle. Comme croyants, nous avons besoin de ce jugement de nous-mêmes ; il faut que cette Parole soit appliquée à nos consciences et à nos cœurs pour qu’elle nous révèle notre état. Ce n’est pas en regardant à droite et à gauche, en disant : Je ne suis pas plus mauvais chrétien que celui-ci ou que celui-là. - La norme qui nous est donnée, c’est la Parole de Dieu.
            Que cette Parole ait cet effet purificateur de jugement, non pas un jugement qui nous condamnerait, mais pour notre sanctification ! Que nous puissions lire cette Parole et qu’elle ne reste pas au niveau de notre intelligence mais que, s’adressant à nos cœurs et surtout à nos consciences, elle puisse toujours nous montrer quelle est la pensée du Seigneur. C’est cela finalement qui compte. Ne nous contentons pas de la pensée des autres à notre égard, ni même de notre opinion personnelle sur notre propre état. Nous risquerions bien de nous tromper. Mais la Parole de Dieu, qui est comme un feu, est là pour nous montrer les pensées de Dieu et nous révéler quel est notre véritable état. C’est une grâce de la part de notre Seigneur de bien vouloir nous montrer ce que nous sommes. Elle est la norme absolue pour cela.


Un marteau

            « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? » (Jér. 23 : 29).
            Dans ce même passage, nous avons cette deuxième image : « un marteau qui brise le roc ». Il y a des cœurs très durs - peut-être le nôtre ? Mais nous pensons aussi à tant d’âmes pour lesquelles nous nous sommes découragés de prier en pensant : Celui-là, ce n’est pas la peine : il est trop endurci. J’ai prié pendant vingt ans pour lui, et rien n’a changé. - La Parole est un marteau qui brise le roc. Que le Seigneur nous donne de ne pas nous décourager et de croire au plus profond de nous-même que sa Parole a une puissance terrible pour briser un cœur, pour briser une conscience.
            Prenons un premier exemple avec ce qui est rapporté au chapitre 9 du livre des Actes. Imaginons des croyants responsables qui se trouvaient peut-être à Jérusalem et pouvaient penser : L’œuvre prend de l’ampleur, il faudrait bien quand même que quelqu’un puisse prendre un peu cela en main. Il faudrait un conducteur particulier. - Et peut-être a-t-on avancé des noms : Jacques de Jérusalem, ou Pierre, ou d’autres. Mais il y a un homme auquel personne n'a pensé, un terroriste, un intégriste, un homme qui était aux antipodes de tout ce qu’on pouvait attendre de lui : Saul de Tarse. Eh bien, c’est celui-là à qui la Parole de Dieu va être adressée comme un marteau pour briser ce cœur, le jeter par terre. Cet exemple nous montre quelle est la puissance de la Parole de Dieu aujourd’hui. Le croyons-nous ? Combien c’est encourageant ! Des jeunes ont entendu la Parole de Dieu, puis sont partis faire leur vie dans le monde. Même si le temps a passé, et si ceux qui ont intercédé pour ces personnes ne sont plus là, croyons-nous encore que la Parole de Dieu est puissante pour briser le roc de leur cœur ?
            Un autre exemple, en 2 Samuel 12, n’est pas celui d’un incrédule comme Saul de Tarse, mais d’un croyant ; il nous montre que nous avons peut-être besoin aussi de cette Parole comme un marteau qui brise le roc. C’est un homme qui était roi, qui s’appelait David, un homme qui avait péché, mais qui continuait comme avant. Puis le prophète Nathan lui est envoyé. Nathan ne présente pas les choses frontalement, David se serait cabré. Nous sommes souvent beaucoup plus clairvoyants sur les autres que sur nous-même. On sait en général très bien ce que les autres devraient faire, ou ne pas faire, mais on est quelquefois beaucoup moins clairvoyant sur soi-même. Nathan va lui raconter cette histoire de l’homme qui avait une petite brebis que le riche a prise (v. 1-4). En entendant ce récit, David est scandalisé, et se met en colère. Il n’y a rien qui nous dérange autant que de voir nos propres tendances chez les autres. Il dit : « L’Éternel est vivant que l’homme qui a fait cela est digne de mort ! et il rendra la brebis au quadruple » (v. 5-6). « Tu es cet homme ! », dit Nathan (v. 7). Quel coup de marteau !
            On n’a pas besoin d’être un incrédule pour avoir un cœur dur. Les croyants aussi peuvent s'endurcir. Ils peuvent vivre d’habitudes ; je vais à la réunion, je prie à table, je prie le soir, seul ou avec ma famille, et je pense que je suis un bon chrétien. Peut-être sommes-nous, à la longue, dans cet état où personne ne trouve rien à redire ? Mais nous avons un cœur qui se ferme. Nous pouvons même peut-être aller vers un certain légalisme : « Ne prends pas, ne goûte pas, ne touche pas ! » – ce qui n’est que « pour la satisfaction de la chair » (voir Col. 2 : 21-23). Il n’y a que l’amour du Seigneur Jésus versé dans nos cœurs qui peut rendre nos cœurs sensibles. Nous avons besoin de la Parole comme d’un marteau qui brise le roc.
            On trouverait d’autres exemples dans la Parole où quelqu’un est arrêté ainsi par la Parole appliquée à son cœur et à sa conscience.
 

B. D - D’après une méditation de la Parole de Dieu
 

A suivre (les prochains lundis)