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AGAR ET LA VEUVE DE SAREPTA

Genèse 21 :14-17. 1 Rois 17 : 8


            En lisant ces passages, nous désirons souligner les insuffisances des ressources humaines. Même celui qui peut le mieux, cet homme des richesses dont Eliézer pouvait parler (Gen. 24), n’a pas d'autres ressources que les ressources de l'homme, même d'un homme sans pareil comme lui.
 

Deux scènes de détresse

            Il n'est rien dit de la détresse de cette femme, Agar, quand elle quitte la maison d'Abraham, alors qu'il est parlé de la tristesse d'Abraham. Il donne à Agar une outre d'eau et du pain : ce sont les ressources de l'homme, pourtant un père dans la foi - mais c'est ici le côté humain. Agar est sans ressource et l'enfant près de mourir, mais Dieu répond selon sa grâce.
            En 1 Rois 8, c'est une autre scène apparemment semblable : une pauvre veuve qui se trouve avec son fils dans un temps de famine extrême. Elle confesse : Voilà ce qui me reste. Il me reste si peu de chose et il n'y a que la mort pour nous... C’est une détresse semblable à celle d'Agar.


Les ressources de la foi

            Du côté de l'homme, il n’y a plus rien à trouver, car il n'y a personne qui puisse secourir. Du côté de Dieu, il y a quelqu'un de supérieur à Abraham, un prophète qui pouvait dire : « Dieu, devant qui je me tiens » (1 Rois 17 : 1).
            Nous voyons la foi d'Élie : « Fais-moi premièrement de cela un petit gâteau, et apporte-le-moi » (v. 13). La foi de cette femme est éprouvée, elle doit donner toutes ses ressources. La foi affirme de la part de Dieu (ce Dieu de toute grâce et de toute puissance) que le pot de farine ne s'épuisa pas et que la cruche d'huile ne manqua pas, selon la parole de l'Éternel, qu'il avait dite par Élie (v. 16).
            Elle s'en alla et fit selon la parole d'Élie et elle mangea, elle et son enfant, beaucoup de jours, toute une année.


Le pot de farine et la cruche d’huile

            Pour Agar, au bout de quelques jours, il n'y a plus rien. Pour la veuve de Sarepta, le pot de farine ne s'épuisa pas, et la cruche d’huile ne manqua pas. C’est un encouragement sur le plan de la foi, mais aussi sur le plan spirituel.

                        - Un pot de farine :

            La fleur de farine est un type de la sainte humanité que le Seigneur a revêtue. Le feu de l'autel n'a fait que manifester la bonne odeur de l'offrande : un sacrifice par feu. Dieu a vu Son Fils et sur Lui le ciel a pu s'ouvrir pour dire qu'en Lui Dieu a trouvé son plaisir. Sa nourriture était de faire la volonté de Dieu. Il ne possédait rien, mais Il était l'Homme le plus heureux de la terre : J'ai trouvé mes délices en Toi. L’Homme dépendant et l'Homme confiant est plein de gloire. N'est-ce pas le travail du Saint-Esprit que nous soyons amenés à nous juger nous-mêmes et à être débarrassés de ce « moi » pour jouir de Lui ? Qu'y a-t-il de plus nourrissant pour l'âme que Christ dans son humanité ? Un cher ami chrétien exprimait ce désir à la fin de sa vie : aller voir l'Homme du puits de Sichar. Pour lui le pot de farine ne s'était pas épuisé, il connaissait l'Homme lassé du chemin, mais pas lassé dans son âme.

                    - Une cruche d'huile :

            Celui qui est uni à Christ est un seul Esprit avec Lui. Le Saint Esprit sera avec nous jusqu'à la fin comme avec Éliézer, jusqu'au moment où il présenta Rebecca à Isaac. Nous avons la puissance du Saint Esprit à l’œuvre en nous-mêmes, et le pot de farine, la manne cachée, divine nourriture capable de nous soutenir et de nous faire marcher dans le désert jusqu'au bout de la course.


D’après P. Finet – 17-07-1972


                        Je veux, sachant qu'Il m’aime, me remettre à ses soins
                        
Beaucoup mieux que moi-même, Il connaît mes besoins.