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LES SOINS DE DIEU

 

            Jeune ami(e) croyant(e), tu as entendu sans doute parfois cette phrase : « Prends soin de toi ». Et durant le confinement, on a pu lire aussi à la porte de magasins ou de bureaux fermés : « Notre établissement est fermé ; prenez soin de vous… ».
            La question se pose pour toi : Avec quels moyens vas-tu prendre soin de toi ? N’est-il pas vrai que tu peux te rejeter sur Celui qui, depuis que tu le connais comme ton Dieu sauveur, t’assure qu’Il prend, Lui, soin de ceux qui se confient en lui, qui le lui demandent humblement. Considérons ensemble quelques passages de la Bible qui parlent des soins de Dieu envers les siens.


L’exemple des soins de Dieu dans l’Ancien Testament

                        - Soins envers son peuple terrestre

            « La portion de l’Eternel, c’est son peuple ; Jacob est le lot de son héritage. Il le trouva dans un pays désert et dans la désolation des hurlements d’une solitude ; il le conduisit çà et là ; il prit soin de lui, il le garda comme la prunelle de son œil. Comme l’aigle éveille son nid, plane au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes, l’Eternel seul l’a conduit, et il n’y a point eu avec lui de dieu étranger » (Deut. 32 : 9-12).

            Ce passage de l’Ancien Testament montre comment Dieu s’occupe de ce qui Lui appartient, de ce qu’Il s’est acquis. Le « lot de son héritage » est ce qui est à Dieu. Il s’agissait en ce temps-là du peuple terrestre. Aujourd’hui, Dieu a un peuple céleste qui lui appartient également, ainsi qu’à son Fils, et dont Il prend grand soin. Prendre soin de quelqu’un, c’est veiller à son bien-être ; et c’est ce que Dieu fait, en particulier en ce qui concerne notre bien-être spirituel. Nous voyons comment, dans les conditions extrêmes en ce temps-là, Dieu s’est occupé de son peuple, de Jacob qui était le lot de son héritage. « Il le trouva dans un pays désert » ; c’est bien là aussi qu’il nous a trouvés : « dans la désolation des hurlements d’une solitude » ! Un endroit terrible : c’est le monde. Les hommes font aujourd’hui de façon toute à fait particulière l'expérience de la solitude.
            Lorsque tu as cru en l’œuvre du Seigneur Jésus pour te sauver, Dieu, dans sa grâce, t’a « retiré (e) du présent siècle mauvais » (Gal. 1 : 4) et t’a amené(e) dans sa présence. Il est alors devenu ton conducteur, Celui qui te prend en charge, et qui prend soin de toi. Dans ce verset 10, se trouvent trois verbes qui vont ensemble : il a conduit le peuple çà et là, Il a pris soin de lui et Il l’a gardé. Il en est de même pour nous, chrétiens : Dieu nous garde, nous pouvons compter sur Lui et le Lui demander dans nos prières.

                        - Soins envers Job

            « Tes mains m’ont formé et m’ont façonné tout à l’entour en un tout, et tu m’engloutis ! Souviens-toi, je te prie, que tu m’as façonné comme de l’argile, et que tu me feras retourner à la poussière. Ne m’as-tu pas coulé comme du lait, et  fait cailler comme du fromage ? Tu m’as revêtu de peau et de chair, tu m’as tissé d’os et de nerfs ; tu m’as donné la vie, et tu as usé de bonté envers moi, et tes soins ont gardé mon esprit » (Job 10 : 8-12).

            C’est ainsi que tu connais, n’est-ce-pas, le Dieu créateur qui t’a donné la vie. C’est Lui qui donne la vie. Nous devons en être profondément convaincus et pouvoir l’affirmer dans ce monde. La vie appartient à Dieu et c’est Lui qui la donne encore aujourd’hui, et qui use de bonté envers nous. Combien nous avons besoin de cette bonté de Dieu, et en être pénétrés profondément, tout au long de notre vie ! Dieu est bon et ses soins ont « gardé mon esprit », dit Job.
            Notre esprit est certainement la partie la plus fragile de notre personne. Qui peut garder notre esprit si ce n’est Dieu lui-même qui nous a faits, qui connaît les profondeurs de nos pensées, de ce qui est dans notre esprit et dans notre cœur ? Ainsi, ce beau verset nous dit que par ses soins, Dieu garde notre esprit.
            Dans les moments difficiles que tu connais peut-être actuellement, tu peux lui demander chaque jour : Garde mon esprit, garde mes pensées, veille sur mon être intérieur. - Et cherche également à vivre en accord avec cette prière et à ne pas t’exposer à la souillure, en particulier celle qui est transmise aujourd’hui par les écrans.


L’exemple des soins de Dieu dans le Nouveau Testament

                        - L’enseignement de la parabole du bon Samaritain

            « Un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre bête, il le mena dans l’hôtellerie et prit soin de lui. Le lendemain, en s’en allant, il tira deux deniers et les donna à l’hôtelier, et lui dit : Prends soin de lui ; et ce que tu dépenseras de plus, moi, à mon retour, je te le rendrai » (Luc 10 : 33-35).

            Chacun peut se reconnaître dans cet homme qui est à demi-mort au bord du chemin. Toute l’humanité peut passer à côté de nous sans se préoccuper de notre détresse. Mais le Seigneur Jésus ne passe pas indifférent à côté de l’homme qui est à demi-mort : Il s’arrête, ému de compassion ! La suite du passage nous montre que le Seigneur ne fait rien à la légère ou de façon incomplète ; il a en vue le rétablissement complet ! Et il dépense ce qu’il faut pour cela ; nous savons que cela signifiait se livrer lui-même pour nous. Après son départ, nous sommes confiés au Consolateur, à l’Esprit Saint, qui est avec nous éternellement (Jean 14 : 16).

                        - Rejeter « tout notre souci » sur Dieu qui a soin de nous

            « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand le temps sera venu ; rejetez sur lui tout votre souci, car il prend soin de vous » (1 Pier. 5 : 6-7).

            Tu peux saisir par la foi cette déclaration : Dieu prend soin de toi ! Ce verset est tellement simple, si merveilleux : une ressource du chrétien pour toute sa carrière. Parole apaisante, rassurante, qui vient du cœur de Dieu, notre Père. Elle est liée à ce qui est dit auparavant : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne la grâce aux humbles » (v. 5). C’est tout un ensemble. L’homme qui « s’élève » devant Dieu ne goûtera jamais ses soins. Plus nous nous sentons petits devant Dieu et plus nous jouirons de ses soins. Dieu nous exerce à l’humilité ; c’est Lui qui nous sonde, qui nous montre ce qu’est notre cœur et ce que nous sommes, même si cela doit parfois nous humilier beaucoup. Pourtant, c’est dans cette humiliation sous la puissante main de Dieu que l’on est le mieux placé pour rejeter sur Lui tous ses soucis, pour être pénétré du fait que, bien que nous soyons si faibles, si petits, si défaillants parfois, notre Dieu – notre Père céleste – prend toutefois soin de nous.

            Que tu puisses renouveler ta pleine confiance en Celui qui enseigne chaque croyant à « chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice » (Matt. 6 : 33) et que tu restes assuré(e) que le Père lui-même t’aime (Jean 16 : 26) et qu’il ne manquera pas de prendre soin de toi.


A-D S