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Ne soyez pas troublés


            « Ne dites pas conjuration (complot tramé par des personnes qui se sont liées secrètement par un serment - voir Act. 23 : 13), de tout ce dont ce peuple dira conjuration, et ne craignez pas leur crainte, et ne soyez pas effrayés ; l’Eternel des armées, lui, sanctifiez-le, et que lui soit votre crainte, et lui, votre frayeur ; et il sera pour sanctuaire, et pour pierre d’achoppement et rocher de trébuchement aux deux maisons d’Israël, pour piège et pour lacet aux habitants de Jérusalem » (Es. 8 : 12-14).

            « Si même vous souffrez pour la justice, vous êtes bienheureux ; « ne craignez pas leur crainte, et ne soyez pas troublés, mais sanctifiez le Seigneur - le Christ - dans vos cœurs ». Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte... » (1 Pier. 3 : 14-15).

                Esaïe nous dit comment il faut se comporter au milieu d’un peuple qui glisse vers l’apostasie, et qui veut entraîner tout le monde à sa suite. Ne pas suivre ce puissant mouvement est quelque chose qui faisait peur. De plus, les fidèles d’Israël risquaient d’être entraînés tout simplement par la crainte et la frayeur que ressentaient ceux qui vivaient alors loin de Dieu, cherchant à se tirer d’affaire par tous les moyens humains possibles… L’exhortation du prophète est simple ; elle consistait à diriger les yeux sur l’Eternel des armées. Lui seul devait être craint et respecté ; c’est Lui que l’on devait sanctifier, élever en sainteté, et voir dans sa grandeur suprême… Il serait pour les uns un sanctuaire, et pour les autres une pierre d’achoppement.
                Le Nouveau Testament nous montre clairement que cela concernait en fait Jésus, le Christ, manifesté à Israël et finalement au monde entier (1 Pier. 2 : 1-10) ! 
               Pierre considère l’état chrétien dans ce monde. C’est clairement « le Seigneur le Christ » que nous sommes appelés à « sanctifier » dans le secret de nos cœurs. Ensuite, de l’abondance du cœur, la bouche pourra parler de Lui, avec douceur et crainte, face à un monde qui, en le rejetant, peut aussi nous faire souffrir injustement.
                Quelle heureuse activité que de s’occuper de la Personne de Jésus ! Nous devons nous garder de nous noyer dans le flot d’informations et de commentaires qui est déversé sans arrêt sur ce monde troublé. Restons auprès des « chênes de Mamré » comme Abraham qui avait là son autel, loin de la plaine de Sodome (Gen. 13 : 18-13). 


A-D. S