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L’exemple des Thessaloniciens


L’évangile reçu à Thessalonique
L’enseignement des épîtres de Paul aux Thessaloniciens
            Détournés des idoles et devenus des « frères aimés de Dieu »
            La mention fréquente du nom du Seigneur
            Appelés à vivre dans la sainteté, Dieu nous ayant donné son Esprit Saint
            Les vœux de Paul pour les Thessaloniciens
 

L’évangile reçu à Thessalonique

            « Ils traversèrent Amphipolis et Apollonie, et vinrent à Thessalonique, où se trouvait la synagogue des Juifs. Selon sa coutume, Paul entra auprès d’eux et, pendant trois sabbats, il s’entretint avec eux, d’après les Ecritures ; il expliquait et démontrait qu’il fallait que le Christ souffre et qu’il ressuscite d’entre les morts : ce Jésus, que moi je vous annonce, disait-il, c’est le Christ. Certains d’entre eux furent persuadés et se joignirent à Paul et à Silas, ainsi qu’une grande multitude de Grecs qui servaient Dieu, en particulier des femmes de premier rang, en assez grand nombre » (Act. 17 : 1-4).

            Nous avons ici le récit de l’arrivée de l’apôtre Paul dans la ville de Thessalonique. Selon son habitude d’évangéliser premièrement les Juifs, Paul entre dans la synagogue et engage la discussion ; il s’entretient avec les auditeurs, d’après les Ecritures.
            La base du message que l’apôtre Paul apporte aux Thessaloniciens est l’Ancien Testament qui, seul, était écrit en ce temps-là. Dieu a utilisé Paul pour transmettre ses messages : il exposait que Christ devait souffrir, mourir et ressusciter d’entre les morts. Rappelons combien il est important de connaître la Parole de Dieu écrite, de l’étudier et de savoir ensuite l’utiliser quand on présente l’Evangile.
            Le centre du message, c’est la personne du Seigneur Jésus, et sa base la Parole de Dieu écrite. Christ a souffert pour nous sauver de nos péchés. Il a été « livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification » (Rom. 4 : 25).
            L’effet du message, c’est que « certains d’entre eux furent persuadés » (v. 4). Alors « une grande multitude de Grecs qui servaient Dieu, en particulier des femmes de premier rang, en assez grand nombre » se sont joints à Paul et à Silas. Remarquons l’emploi du verbe « persuader » ; ceux qui ont écouté, ont vraiment accepté le message. Il était présenté de telle façon que les consciences et les cœurs de ceux qui ont écouté ont été touchés. Une vraie repentance envers Dieu a eu lieu et la foi au Seigneur Jésus s’en est suivie.
            Les gens jusqu’en Macédoine et en Achaïe, ont raconté comment ces Thessaloniciens s’étaient détournés des idoles vers Dieu « pour servir le Dieu vivant et vrai » (1 Thes. 1 : 9). Nous ne pouvons pas nous imaginer un changement plus grand. Comme les Thessaloniciens, ou les Colossiens, nous aussi, par grâce, avons appris à connaître le Seigneur Jésus comme Sauveur ; nous avons été « délivrés du pouvoir des ténèbres » et « transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1 : 13) ; ce passage parle des actions de grâces rendues au Père. C’est grâce à Lui que nous avons été ainsi « transportés ». Un changement plus grand est-il possible ? Quel changement de domination ! Notre avenir a aussi été changé. Paul résume ainsi le message qu’il apportait partout : « la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus Christ » (Act. 20 : 21).
            L’apôtre Paul est resté à Thessalonique un temps très limité, peut-être trois ou quatre semaines, au plus. En lisant les deux épîtres aux Thessaloniciens, on constate qu’il a donné déjà beaucoup d’enseignements à ces croyants. Ils ont bien écouté, et pas seulement l’évangile : ils ont aussi écouté l’enseignement donné durant ce temps très limité.


L’enseignement des épîtres de Paul aux Thessaloniciens

            Dans ces deux lettres de Paul aux Thessaloniciens, nous trouvons plusieurs fois ces mots : « comme vous le savez » (2 : 2, 5 ; 3 : 4). Paul est resté durant deux ans et demi à Corinthe et il a dû demander aux Corinthiens à dix reprises : « Ne savez-vous pas ? ». On peut recevoir de l’enseignement – et même l’enregistrer sur un disque dur. Mais est-il pour autant descendu dans notre cœur ; a-t-il été mis en pratique dans la vie quotidienne ? Les Thessaloniciens avaient bénéficié d’une visite très courte, mais ils avaient reçu tout de même bien des enseignements ; ils n’avaient pas oublié ce qu’ils avaient ainsi reçu. Nous trouvons un grand changement dans leur vie.

                        Détournés des idoles et devenus des « frères aimés de Dieu »

            Persuadés, ils se sont détournés des idoles « pour servir le Dieu vivant et vrai » (1 Thes. 1 : 9). On le voit déjà au début de cette première lettre, mais aussi au début de la seconde ; elle commence de la même façon : « Paul, Silvain et Timothée, à l’assemblée des Thessaloniciens, en Dieu le Père et dans le Seigneur Jésus Christ ». Dès le premier verset, l’apôtre fait sentir les nouvelles relations qu’ils ont. Paul était venu de Philippes ; il avait été maltraité et il avait peut-être encore des traces de ses blessures. Mais ils n’ont pas tellement regardé celui qui apportait le message ; ils l’ont écouté. Ils ont compris la valeur d’une précieuse relation avec Dieu le Père et le Seigneur Jésus. Ils sont devenus des enfants de Dieu. Ils pouvaient désormais l’appeler Père. Ils étaient devenus les objets de l’amour du Père et de l’amour du Seigneur Jésus. Il est dit dans la traduction Darby que nous sommes heureux d’avoir : « frères aimés de Dieu » (1 Thes. 1 : 4). Dans d’autres traductions il est dit : « frères élus » et le mot « aimés » n’est pas directement lié avec « frères ». Ici, il ressort bien qu’ils sont des frères aimés de Dieu. Combien il est précieux que l’apôtre Paul puisse maintenant s’adresser ainsi à ceux qui étaient des idolâtres, des esclaves du péché vivant dans les ténèbres, sous le pouvoir de Satan, habitués à commettre tant de péchés.
            L’idolâtrie va toujours de pair avec le péché : le corps, l’esprit et l’âme, tout est sali. Il s’agit parfois du péché le plus grossier. Aujourd’hui, l’idolâtrie se présente sous d’autres formes, mais elle existe toujours. L’idolâtrie, au fond, c’est tout ce qui remplace le Seigneur Jésus dans nos cœurs. Nous voyons ce grand changement dans la vie de ces Thessaloniciens, pas de tous. Il est bien dit : « l’assemblée des Thessaloniciens ». Il s’agit de ceux qui, parmi eux, s’étaient repentis et avaient des relations précieuses avec Dieu le Père.
            Dans la seconde épître, nous lisons : « frères aimés du Seigneur » (2 Thes. 2 : 13). Ils sont devenus aussi des disciples du Seigneur Jésus Christ. Ils pouvaient maintenant l’appeler Seigneur. Ils ne sont pas appelés directement disciples dans cette lettre, mais il y a quand même une expression par laquelle nous comprenons qu’ils sont devenus des disciples : « vous êtes devenus nos imitateurs et ceux du Seigneur » (1 Thes. 1 : 6). Les imitateurs du Seigneur, ce sont ses disciples. Les disciples sont ceux qui suivent le Seigneur, qui sont assis à ses pieds, qui écoutent son enseignement, l’imitent aussi et le suivent.
            Nous pourrions nous demander pourquoi l’apôtre dit d’abord : « vous êtes devenus nos imitateurs ». Pourquoi d’abord « nos imitateurs » et ensuite « ceux du Seigneur » ? Il semble que Paul écrit d’abord « nos imitateurs » parce que quand Paul et Silas sont arrivés à Thessalonique, il a été certainement constaté que ces deux personnes qui leur parlaient du Seigneur Jésus avaient souffert pour Lui. Ils venaient de sortir de la prison de Philippes. Ils avaient certainement encore les traces des coups de fouet et les Thessaloniciens ont dû penser : Après toutes les souffrances pour cet Homme dont ils parlent, ils sont prêts à présenter à nouveau cette Personne comme la seule par laquelle nous pouvons obtenir le salut. Nous désirons suivre la même personne, devenir « imitateurs » avec eux. - C’est peut-être pour cela que nous trouvons en Actes 17 qu’un grand nombre de personnes se sont jointes à Paul et à Silas. Il n’est pas dit qu’ils les ont suivis, mais qu’ils se sont joints à eux pour suivre et imiter ensemble le même Seigneur. Avant ils avaient servi des idoles, qu’ils ont appelées « seigneurs ». « Il y en a qu’on appelle dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre » (1 Cor. 8 : 5). Cette remarque concerne les idoles. Toutefois, pour nous chrétiens, « il y a un seul Dieu, le Père, de qui tout provient, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout existe, et par qui nous sommes » (v. 6).

                        La mention fréquente du nom du Seigneur

            Les Thessaloniciens avaient connu beaucoup de seigneurs - Baal signifie seigneur -, mais maintenant il y avait un grand changement pour eux : un seul Dieu, un seul Seigneur. Ils étaient des enfants bien-aimés de Dieu, disciples du Seigneur Jésus. Il y a des épîtres où la seigneurie de Jésus est beaucoup soulignée, mais dans les épîtres aux Thessaloniciens Dieu le Père et le Seigneur Jésus sont souvent mentionnés ensemble.
            Au chapitre 5 de la première épître qui parle de la venue du Seigneur Jésus et de l’enlèvement de l’assemblée, Paul emploie à maintes reprises ce nom de Seigneur. Déjà au verset 15 du chapitre 4, nous lisons : « Nous vous disons, par la parole du Seigneur », et une deuxième fois dans ce même verset, il est question de la venue du Seigneur ; puis : « le Seigneur lui-même… descendra du ciel » ; « nous serons enlevés… à la rencontre du Seigneur ». Enfin, il y a cette consolation, qui est pour nous aussi : « ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (v. 17). Cela se trouve dans l’épître aux Thessaloniciens, pas ailleurs.
            Nos bien-aimés qui nous ont devancés sont déjà « dans le paradis », avec Christ. Mais quant à notre destination finale, l’apôtre Jean dit en Jean 14 que nous serons dans la maison du Père. Le Fils bien-aimé du Père nous y introduira. Dans Philippiens 3 : 20-21, il s’agit du salut de notre corps ; le salut final parle de notre attente du Seigneur Jésus comme Sauveur, car le salut complet comprend aussi notre corps. Mais ici, dans l’épître aux Thessaloniciens, où il est question de la venue du Seigneur, il est dit : « Nous serons toujours avec le Seigneur ». C’est la même Personne, le Fils bien-aimé du Père qui est le Seigneur et aussi le Sauveur, qui va changer notre corps d’abaissement, et le rendre conforme au corps de sa gloire. C’est toujours la même Personne, mais vue sous des aspects différents. La seigneurie de Jésus est donc très souvent soulignée dans les épîtres aux Thessaloniciens.

                        Appelés à vivre dans la sainteté, Dieu nous ayant donné son Esprit Saint

            Nous attendons le Seigneur. Il viendra. Nous irons à sa rencontre. Nous serons toujours avec le Seigneur. Les Thessaloniciens avaient compris cette relation avec le Seigneur et ils sont appelés « frères aimés du Seigneur » (2 Thes. 2 : 13), « frères aimés de Dieu » (1 Thes. 1 : 4).
            Une troisième relation se trouve dans le chapitre 4, : « Dieu… vous a aussi donné son Esprit Saint » (v. 8). Notre corps est appelé le temple du Saint Esprit. « Vous avez été achetés à prix » (1 Cor. 7 : 23). Nous appartenons maintenant au Seigneur et notre corps est le temple du Saint Esprit. Le mot « temple » (1 Cor. 6 : 19) ne se réfère pas à tous les bâtiments que l’on avait construits mais au lieu très saint. Combien il est important de réaliser que notre corps est le temple du Saint Esprit.
            Il y a donc trois relations :
                    - avec Dieu le Père, nous sommes les enfants bien-aimés du Père, « frères aimés de Dieu » ;
                    - deuxièmement nous avons obtenu une relation avec le Seigneur Jésus, ses disciples, ses imitateurs, « frères aimés du Seigneur » relations caractérisées par l’amour ; nous savons que Dieu nous aime, le Seigneur Jésus aussi, nous savons que Dieu aime ses enfants et le Seigneur Jésus les aime aussi - « frères aimés de Dieu », « frères aimés du Seigneur » ;
                    - le Saint Esprit habite dans notre corps, qui est le temple de l’Esprit Saint.

            Nous trouvons dans cette épître de grandes bénédictions, de grands privilèges, cette relation précieuse avec Dieu le Père et le Seigneur Jésus qui nous aiment, et l’assurance que nous avons reçu le Saint Esprit qui habite notre corps. Ces privilèges, ces bénédictions vont de pair avec notre responsabilité quant à notre marche ici-bas. Nous sommes amenés à nous demander si nous réalisons ces relations ? Influencent-elles notre vie ? Nous lisons : « La volonté de Dieu, c’est votre sainteté » (1 Thes. 4 : 3). Nous voyons combien l’enseignement de la Parole de Dieu est équilibré. Il n’y a pas de contradiction. Le même Dieu, qui nous a donné son Fils bien-aimé pour pouvoir nous sauver, n’a pas épargné son Fils. Il a été prêt à Le laisser subir le jugement de la croix, durant les trois heures de ténèbres. Le Seigneur Jésus a porté nos péchés en son corps sur le bois, où Il a été fait péché pour nous, des expressions que nous répétons facilement sans réaliser à quel point c’était difficile pour Lui . Il a porté mes péchés en son corps sur le bois, Il a été « fait péché » (2 Cor. 5 : 21), lui le Saint, le Juste, Lui qui n’a jamais commis de péché (1 Pier. 2 : 22), qui « n’a pas connu le péché », il n’y avait « pas de péché en Lui » (1 Jean 3 : 5). Il était le Saint de Dieu. L’ange a dit à Marie : «Celui qui naîtra, saint, sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 35). Il a pris ma place, conséquence bénie pour moi de l’amour divin ! Chaque croyant peut dire avec l’apôtre Paul : le « Fils de Dieu… m’a aimé et… s’est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). Chacun peut le dire pour lui-même. Ce Dieu d’amour me dit : Tu es un des frères aimés du Seigneur, un de mes enfants. Il dit aussi que la volonté de Dieu, c’est notre sainteté » - une sainteté qui s’applique à notre âme, à notre esprit, à notre corps.

                        Les vœux de Paul pour les Thessaloniciens

            A la fin du chapitre 5, l’apôtre Paul exprime cette prière : « Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie entièrement ; et que votre esprit, votre âme et votre corps tout entiers soient conservés sans reproche en la venue de notre Seigneur Jésus Christ » (v. 23).
            Paul a rappelé aux Thessaloniciens : « vous avez appris de nous de quelle manière il vous faut marcher pour plaire à Dieu » (1 Thes. 4 : 1). C’était encourageant pour l’apôtre qui avait reçu une lettre de Timothée pour le mettre au courant de l’état spirituel des Thessaloniciens. Une fois de retour, Timothée pouvait lui donner de bonnes nouvelles ; il pouvait lui dire : Leur marche plaît certainement au Seigneur. - L’apôtre Paul fait comprendre ici qu’il faut toujours abonder dans ce sens. Est-ce le désir de notre cœur ? Cette question est suivie d’une autre : A quel point répondons-nous à l’amour de Dieu ? Nous l’aimons parce qu’il nous a aimés le premier (voir 1 Jean 4 : 19). Nous ne sommes pas capables d’aimer de nous-mêmes. Nous étions « haïssables, nous haïssant l’un l’autre » (Tite 3 : 3). Dieu a versé son amour dans nos cœurs par son Esprit (Rom. 5 : 5). Nous sommes incapables d’aimer de nous-mêmes Celui qui pourtant nous a aimés d’abord. Nous pouvons montrer de l’amour - le Seigneur Jésus le souligne - par notre obéissance. C’est ainsi que nous plairons à ce Dieu qui a voulu nous sauver.
            Nous sommes des frères et des disciples aimés du Seigneur Jésus, ses « imitateurs ». Quelle est notre réponse à cet amour ? Marchons-nous comme doivent le faire ses disciples ? Les Thessaloniciens étaient des disciples fidèles, de vrais imitateurs. Nous lisons au premier chapitre qu’ils étaient devenus des imitateurs, et au verset 7 qu’ils étaient « devenus des modèles pour tous ceux qui croient en Macédoine et dans l’Achaïe ». Ce verbe « devenir » employé deux fois montre à nouveau le grand changement survenu dans leur vie. Ils n’étaient pas auparavant des disciples, encore moins des modèles. Ils étaient devenus des imitateurs du Seigneur, des modèles pour d’autres croyants. Tout le monde pouvait constater ce changement complet. Ils ne sont pas seulement appelés « frères aimés du Seigneur » ; ils étaient un encouragement pour d’autres croyants, des modèles pour d’autres partout.
            Paul dit au chapitre 4 : « Au reste donc, frères, nous vous en prions et nous vous y exhortons par le Seigneur Jésus… Vous savez, en effet, quelles instructions nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus » (v. 1-2). Ces enseignements étaient sortis de la bouche de l’apôtre Paul, quand il était encore chez eux et qu’il s’entretenait avec ces nouveaux croyants et partageait avec eux ce qu’il avait reçu du Seigneur. Les Thessaloniciens ont certainement compris que ce n’étaient pas les instructions de Paul, car l’apôtre avait dit  : « Nous vous y exhortons par le Seigneur Jésus » et au v. 2 : « vous savez… quelles instructions nous vous avons données de la part du Seigneur Jésus ». C’est l’un des versets où nous trouvons cette expression : « vous savez ». Elle est encourageante. Ils n’avaient pas oublié l’enseignement mais l’avaient mis en pratique ! L’apôtre leur avait rappelé leur relation avec Celui qui était devenu leur Seigneur Jésus, et aussi cette autre relation, d’un autre caractère : le Saint Esprit leur avait été donné. Nous savons par la Parole de Dieu que le Saint Esprit nous a été donné pour nous diriger, nous rappeler la Parole de Dieu, nous aider dans la vie spirituelle, et surtout nous rappeler la personne du Seigneur Jésus dont Il veut toujours nous parler (voir Jean 16 : 14). Le Saint Esprit est aussi mentionné par la volonté de Dieu : « Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais dans la sainteté » (4 : 7). Et il est question ensuite du don de l’Esprit Saint en rapport avec le fait que nous avons été appelés dans la sainteté. Nous voyons de grandes bénédictions, de grands privilèges, donnés une fois pour toujours. Nous sommes devenus des enfants de Dieu pour l’éternité et aussi des disciples bien-aimés du Seigneur. Maintenant Dieu observe à quel point nous répondons à son amour, en marchant selon sa volonté, par amour pour Lui. Le Seigneur fait de même. Nous comportons-nous comme de vrais disciples du Seigneur ? Marchons-nous avec Dieu le Père et le Seigneur Jésus ?

            « Que le Seigneur de paix lui-même vous donne toujours la paix en toute manière » (2 Thes. 3 : 16). C’est une relation précieuse. De ce « Dieu de paix » (1 Thes. 5 : 23) et du « Seigneur de paix », nous avons reçu beaucoup de bénédictions, beaucoup de privilèges. Que le Seigneur nous aide à les vivre, à les réaliser et à jouir de ces précieuses relations jusqu’à ce qu’Il vienne, jusqu’au moment où nous serons toujours avec le Seigneur !


H. W - D’après une méditation de la Parole de Dieu (06-10- 2019)

 

                        Seigneur, Toi qui pour nous t'offris en sacrifice,
                        Remplis-nous de ferveur pour mettre à ton service
                        Nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs.
                        Donne-nous de marcher, malgré notre faiblesse,
                        Sous ton œil tutélaire et que par toi, sans cesse,
                        Nous soyons tous plus que vainqueurs.

                        Fais-nous toujours goûter combien c'est douce chose,
                        Pour tout enfant de Dieu, qui sur Toi se repose,
                        De t'aimer et de te servir !
                        « Pour moi vivre, c'est Christ » : que ce soit la devise
                        De tous tes rachetés, que chacun d'eux le dise,
                        Et que tous sachent l'accomplir.