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Chutes spirituelles et ressources divines


Se laisser guider par la Parole de Dieu
          Avoir une bonne correction de la vue
          Ne pas se déplacer dans l’obscurité sans éclairer
          Avoir un appui sûr pour se mettre en marche
          Porter des chaussures bien adaptées
Des ressources divines si nous avons connu une chute
          Deux exemples de « chutes » mentionnés dans la Parole
          Dieu veut relever les siens
 

            Au cours d’une longue hospitalisation, j’ai pu lire et relire sur une affiche placée juste devant mon lit une série de conseils donnés aux patients, afin de les aider à éviter des chutes qui peuvent laisser des séquelles durables et pénibles. Il est certainement prudent d’observer de tels conseils.
            Mais cette affiche m’a amené à réfléchir devant le Seigneur à d’autres chutes, sur le plan spirituel. Dans notre vie chrétienne, elles sont bien plus importantes qu’une chute corporelle, car elles peuvent avoir des conséquences éternelles ! Par la Parole de Dieu, l’Esprit veut nous enseigner comment rester sur nos gardes, en obéissant à la pensée divine. C’est seulement ainsi que nous pourrons échapper aux chutes que l’Ennemi de nos âmes cherche à provoquer dans notre marche.


Se laisser guider par la Parole de Dieu

            Les consignes données sur le plan médical à des personnes hospitalisées ou convalescentes peuvent, par analogie, nous faire penser aux précieux enseignements que l’Ecriture fournit à chacun pour sa marche ici-bas.
            En effet, qu’il soit incrédule ou croyant, chaque être humain est directement concerné par l’enseignement sûr et complet de la Parole de Dieu. La Bible est la seule qui soit le Livre de Dieu. C’est le « Rocher » sur lequel chacun peut s’appuyer sans réserve. Le croyant est confronté tous les jours à un monde qui gît tout entier dans le méchant (1 Jean 5 : 19). Satan en est encore le chef.
            Il faut se laisser guider exclusivement par l’Ecriture. Chers lecteurs, notre obéissance ou notre désobéissance à un tel enseignement aura des conséquences éternelles ! La porte de la grâce, ouverte encore aujourd’hui, va bientôt être fermée définitivement. En vain, viendra-t-on alors encore y frapper, en disant : « Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ». Le Seigneur répondra : « Je ne vous connais pas » (Matt. 25 : 11-13).

                        Avoir une bonne correction de la vue

            L’un des conseils de l’affiche était de se munir de bonnes lunettes avant de se mettre en marche. Elles sont conçues pour corriger la vue et rendre notre vision plus nette. Hélas, comme tout ce qui est humain, elles ne sont pas parfaites. Dieu et Lui seul, dans sa bonté infinie, met à notre disposition une paire de lunettes parfaite : il s’agit de sa Parole ! Elle est encore aujourd’hui - et aussi longtemps que dure le jour de sa grâce - à la disposition de chaque croyant. Comme le dit un cantique, elle est « notre richesse, elle est la sûre vérité, accessible à notre faiblesse, à travers son immensité ».
            Hélas, certains s’imaginent ne pas en avoir besoin, et pensent qu’en faisant appel à leurs capacités naturelles, ils seront capables de répondre aux immenses besoins spirituels de leur âme. Mais, si le Seigneur voit que je suis disposé à me soumettre avec révérence à son enseignement d’amour, Il m’aidera à faire une lecture assidue de sa Parole, jour après jour. Il convient de la faire avec prière. Soyons animés du profond désir de régler notre vie sur les « Saintes Lettres » ! Ainsi nous serons rendus « sages à salut par la foi qui est dans le Christ Jésus » (2 Tim. 3 : 14-17).

                        Ne pas se déplacer dans l’obscurité sans éclairer

            Cette recommandation, pertinente pour la vie ici-bas, prend tout son intérêt quand on pense à la vie spirituelle du chrétien. Nous sommes obligés de côtoyer ce monde durant la plupart de nos activités, même pendant notre service pour le Seigneur. C’est Lui qui nous envoie dans le monde, comme son Père l’y a envoyé (Jean 17 : 18-19). Or ce monde, dont Satan est le prince, est dans les ténèbres. Aussi chaque chrétien doit-il veiller à ne pas y rester plus que nécessaire, à ne pas s’y attarder !
            Dans cet environnement dangereux, il est précieux pour chaque croyant de s’appuyer sans cesse sur les promesses faites par Jésus à ceux qui suivent ses traces. « Moi, je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8 : 12). « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière à mon sentier », déclare le psalmiste (Ps. 119 : 105).
            Jésus est la lumière et Il l’apporte partout où Il se trouve. Un cantique déjà cité dit aussi : « Jésus Christ est la lumière qui vient éclairer mes pas, pour qu’en suivant ma carrière mon pied ne s’égare pas ».
            « La lumière brille dans les ténèbres ; et les ténèbres ne l’ont pas comprise » - ou reçue, ou encore saisie (Jean 1 : 5). Le Seigneur appelle les siens à être « sans reproche et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles, au milieu d’une génération dévoyée et pervertie, parmi laquelle vous brillez comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie » (Phil. 2 : 14-15). Le chrétien doit refléter Christ (Act. 11 : 26).
            « Si nous marchons dans la lumière, comme Lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1 : 7).

                        Avoir un appui sûr pour se mettre en marche

            L’affiche recommandait encore de prendre fermement appui sur une canne ou un déambulateur, en raison des irrégularités du sol ou des obstacles qui risquent de nous faire trébucher.
            Il est souvent question de « bâtons » dans l’Ecriture. Rappelons quelques-unes des occasions où il en est parlé. Jacob a passé le Jourdain avec son bâton (Gen. 32 : 10) et, à la fin de sa vie, il a béni chacun des fils de Joseph et a adoré, appuyé sur le bout de son bâton (Héb. 11 : 21). Quand les Israélites ont quitté l’Egypte, le bâton dans leur main rappelait l’imminence de leur départ (Ex. 12 : 11). Dans Nombres 21 : 18, des princes creusent des puits avec leur bâton ! L’un de ces puits, celui de Béer, fournit de l’eau ; alors, longtemps après le beau cantique chanté sur le bord de la Mer Rouge, le peuple en chante un autre à l’Eternel. Plus loin, dans Juges 5 : 14, ceux de la tribu de Zabulon, qui tenaient le bâton de commandement, rejoignent les autres combattants déjà partis avant eux à la guerre. Au chapitre 6 : 21, c’est l’Ange de l’Eternel qui étend le bout de son bâton et touche la chair, posée par Gédéon, sur le rocher. Celle-ci se consume aussitôt ! Dans 1 Sam. 14, fatigué, Jonathan, le fils du roi Saül, prend un peu de miel avec le bout de son bâton : sa force pour le combat est ranimée.
            Il y aurait bien d’autres exemples, mais considérons celui du Psaume 23, le psaume du « Bon Berger » qui est l’un des titres de gloire de Jésus Christ. David déclare devant tous : « L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien… il me conduit dans des sentiers de justice, à cause de son nom…je ne craindrai aucun mal ; car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton, ce sont eux qui me consolent… La bonté et la gratuité (de ce Berger) me suivront tous les jours de ma vie ».
            Pour que notre course chrétienne s’achève par une victoire, Christ doit être notre « Bâton » par excellence. Il soutient son racheté à travers les circonstances difficiles, au moment des attaques de Satan qui cherche toujours à « faire tomber » les enfants de Dieu.
            Chaque pèlerin, quel que soit son âge, doit garder fermement ce Bâton-là à la main (Zach. 8 : 4). Dans l’évangile, le Seigneur donne ses ordres aux disciples qui, deux par deux, vont Le servir dans le pays. Il leur donne autorité sur les esprits immondes et leur ordonne de prendre seulement « un bâton » pour le chemin (Marc 6 : 7-8). Il pourvoira à tous leurs besoins. Revenus vers Jésus, après avoir obéi, ils racontent tout : ils n’avaient manqué de rien (Luc 22 : 35). Restons appuyés sur Lui seul. Il pourvoira jour après jour, à tout ce qui nous concerne.

                        Porter des chaussures bien adaptées

            Vouloir avancer sur un terrain inconnu en étant mal chaussé, c’est s’exposer à une mauvaise chute. Cette mise en garde concerne à fortiori la marche spirituelle d’un chrétien habituellement en « terrain ennemi ».
            Les pieds d’un chrétien ont un besoin continuel des protections de l’armure complète qu’il doit revêtir et ne plus quitter (Eph. 6 : 10-18). Il est écrit au verset 15 : « Chaussez vos pieds de la préparation de l’évangile de paix ». L’Esprit montre qu’un service selon la pensée de Dieu se déroule « dans la paix ». Ceux que nous rencontrons seront mieux préparés à recevoir la vérité, si nous leur réservons un accueil paisible.
            La traduction du texte original indique que le chrétien doit présenter l’évangile avec un joyeux empressement et un grand zèle pour le défendre et le propager ! Il y a un touchant paradoxe entre ce verset qui parle de paix et ceux qui l’entourent, où l’Esprit présente en détail une armure de guerre selon Dieu (lire Es. 52 : 7 ; Rom. 10 : 15).

            Nous devons nous emparer avec reconnaissance de tous ces moyens que Dieu nous a donnés pour résister au diable, de sorte qu’il fuira loin de nous (Jac. 4 : 7). Il faut veiller et prier sans cesse (1 Pier. 4 : 7 ; 5 : 8). Ainsi, ses mauvais desseins seront déjoués !


Des ressources divines si nous avons connu une chute

            Le diable cherche à surprendre les croyants et à les entraîner hors du chemin que leur Sauveur a montré ; il veut frapper d’abord ceux qui sont « à la tête » et nous avertissent (1 Thes. 5 : 12). Pour nous enseigner et avertir, Dieu a placé dans l’Ecriture quelques tristes exemples de chutes de serviteurs « en vue » au milieu de son peuple.

                        Deux exemples de « chutes » mentionnés dans la Parole

            Citons dans l’Ancien Testament, le « naufrage » inattendu du roi David, un jour d’oisiveté ; la convoitise a entraîné sa chute. Dans sa merveilleuse grâce, l’Eternel lui a envoyé Nathan pour réveiller sa conscience endormie (2 Sam. 12 ; lire aussi Ps. 32 et 51).
            Dans le Nouveau Testament, se trouve le récit de la chute de Simon Pierre qui était un serviteur particulièrement actif et attaché à son Seigneur mais qui, peu avant que Christ ne soit crucifié, l’a renié trois fois avec des imprécations.

                        Dieu veut relever les siens

            Lecteurs chrétiens, si nous sommes tombés, par manque de vigilance, si nous avons laissé agir en nous la chair, toujours prête à agir, n’oublions pas que Celui qui est devenu notre Dieu et Père veut toujours relever les siens.
            Cependant, il faut qu’un travail de confession ait eu lieu et que nous ayons jugé et abandonné ce péché. Chez David, ce travail tardait à s’opérer, c’est pourquoi l’Eternel s’est servi de Nathan pour le restaurer.
            Quant à Pierre, avant même sa chute, il avait bénéficié des prières de Jésus, pour éviter qu’il sombre dans le désespoir. Le Seigneur avait ajouté : « Quand tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22 : 32). Quand Pierre a renié le Seigneur, il s’est souvenu de la parole de Jésus et a pleuré amèrement (Matt. 26 : 75). Ensuite, son Maître s’est occupé de lui, en privé (1 Cor.15 : 4), puis en public (Jean 21) et il a été entièrement restauré. Ses épîtres le montrent.
            Ce sont deux précieux exemples à conserver dans nos cœurs pour nous encourager, le cas échéant.

                  Qui me relève dans mes chutes ? C’est Jésus Christ.
                  
Qui soutient mon âme en ses luttes ? C’est Jésus Christ.
                  
Jésus a parlé : je veux croire que je peux lutter pour sa gloire,
                  
Car mon bouclier, ma victoire, c’est Jésus Christ.

            
N’oublions pas que le Seigneur veut s'occuper de son racheté qui est tombé. Il l’amènera à juger ce qui l'a éloigné de Lui, afin de le relever. Ce croyant sera alors véritablement en règle avec Dieu, parce qu’il aura été débarrassé de la confiance qu’il avait en lui-même.
            Dieu restaure notre âme lorsque nous revenons à Lui, après avoir jugé le point de départ de notre chute. Nous pouvons dorénavant nous rejeter entièrement sur le Seigneur et mettre notre confiance en Lui pour être gardés de nouvelles chutes. C’est en demeurant dans sa communion, tenant la chair pour jugée, que nous ferons l'expérience que « près de Lui, nous serons bien gardés » (1 Sam. 22 : 23).

            « Or, à celui (Dieu) qui a le pouvoir de vous garder sans que vous bronchiez et de vous placer irréprochables devant sa gloire, dans l’allégresse - au seul Dieu, notre Sauveur, par notre Seigneur Jésus Christ, gloire, majesté, force et pouvoir, dès avant tout siècle, et maintenant, et pour tous les siècles ! Amen » (Jude 24-25).

                                                                                                  Ph. L le 14.09.2019